L’indri est un lémurien de Madagascar, qui partage une particularité unique avec les humains : c'est le seul autre mammifère connu à pouvoir chanter en rythme. Cette aptitude pourrait être un avantage dans la communication, mais on ne sait pas si elle fut héritée de notre dernier ancêtre commun.
Tous les commentaires (39)
Je te propose d'acheter l'étude complète ici :
www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(21)01272-0?_returnURL=https%3A%2F%2Flinkinghub.elsevier.com%2Fretrieve%2Fpii%2FS0960982221012720%3Fshowall%3Dtrue
Tu pourras nous en faire un résumé complet, vulgarisé et nous préciser tout ce qui ne va pas dans leur démarche scientifique. On pourra tous en sortir moins bête.
Qu’elle soit inductive ou déductive, toute démarche scientifique doit suivre des étapes.
Observation
Hypothèse
Expérience
Résultat
Interprétation
Conclusion
Ma plainte concerne ici le manque d'expérience. Je n'en vois pas. Je vois une démarche, observation, hypothèse, résultat. L'expérience n'est jamais clairement décrite. Je ne comprennais donc pas là démarche scientifique. C'est bien beau de mesurer des intervalles mais ça ne suffit pas. C'est pour ça que je demandais que l'on m'explique qu'elle est l'expérience car je ne l'ai pas comprise au travers de l'anecdote et des sources. (Et non je n'ai pas le temps de cliquer sur l'ensemble des liens des sources. Je consacre entre 0 et 30min à cette application par jour, mais j'ai lu anecdote, source et commentaires).
Pour faire un parallèle éthologique, on observe des animaux utiliser des outils. Cela permet d'établir une hypothèse. Je fais l'hypothèse que cette espèce est capable d'utiliser un outil. Mais cela ne constitue pas une vérité scientifique. Pour cela il faut expérimenter. L'observation pourrait en fait être due à un individu en particulier ou même simplement au hasard.
Alors on prend plusieurs individus de l'espèce que l'on place dans une situation dans laquelle ils doivent utiliser un outil.
De là on analyse les résultats et l'on prouve (si l'expérimentation est bien menée) que c'etait ou non du au hasard.
Pour tester une hypothèse comme celle dont nous parlons, la puissance statistiques requise n'est pas folle. Ce n'est pas ici quelque chose de très fin à mesurer. Si l'expérimentation est robuste ils n'ont pas besoin d'avoir des milliers des données a analyser. Toi qui a lu le papier dis moi si je me trompe.
De plus on entend rien a l'oreille et l'on peut donc supposer sans crainte qu'ils possédaient déjà des enregistrements qu'ils ont analysés pour établir leur hypothèse de depart. 12 ans pour récolter des échantillons et faire un travail sur ordinateur ça parait vraiment très long. Imaginons en comptant large comme c'est présenté ici. Localiser les animaux en admettant qu'ils ne soient pas marqués et qu'il n'existe aucun guide au monde capable de les localiser (même si ils semble bruyants) on estime a quoi ? 3 ans avec quelques pisteurs? Faire les enregistrements une fois localisées, 2 ans (oui c'est long mais peut être qu'ils se déplacent très vite ou qu'ils ne chantent pas toute l'année. Rentrer à la maison, Éliminer les déchets des bandes et isoler les chants on peut dire 1 an. Il reste donc 6 ans pour l'analyse sur l'ordinateur et l'écriture du papier... Même en comptant hyper large comme je le fais et en imaginant qu'ils ont fait plusieurs voyages ça semble trop long.
Mais en fait ce n'est pas une histoire de quantité de donnees comme tu le supposes. Ce qu'ils observent pouvait être du par exemple à une infection des cordes vocales d'un groupe d'individus ou à l'apprentissage d'un groupe en particulier. Ou même au fait que les individus muent et que donc ce soit une caractéristique a un âge en particulier.
Pour prouver leur hypothèse ils ont donc certainement fait un suivi longitudinal de quelques individus sur une période que j'imagine être autour de 10 ans.
Ainsi ils ont pu montrer que ce n'était pas du a l'environnement mais que était bien une capacité de l'espèce. Ça amène l'information qu'il me manquait pour comprendre l'anecdote et ça explique les 12 ans (avec une publication dans une revue a IF à 10)... Je pars donc sur cette hypothèse qui explique toutes les aberrations de cette anecdote. (Merci a l'esprit critique, qui permet de se poser des questions et de comprendre les choses au lieu d'invoquer bêtement la science, la NASA, les revues scientifiques et de copier coller l'anecdote sans même la comprendre...)
Ce principe a été motivé par des études qui disaient (globalement, en simplifiant) que les très mauvaises notes (et donc le fait que les utilisateurs puissent se liguer contre un commentaire en lui mettant collectivement beaucoup de votes négatifs) ne faisaient que attiser la haine (ça rendait encore plus haineux ceux qui avaient écrit le commentaire qui se retrouvait avec une mauvaise note parce qu'il était haineux). Ces études avaient donc l'air d'indiquer que l'indiférence est préférable vis à vis des commentaires plus ou moins désagréables et qu'il vaut donc mieux ne pas les distinguer des commantaires insignifiants qui ont aussi une note de zéro.
C'est vrai que ça parait frustrant de ne pas pouvoir mettre un vote négatif sur un commentaire qu'on trouve particulièrement désagréable et l'enterrer sous un monceau de votes négatifs, et c'est bien l'objectif que chacun garde sa petite frustration pour lui, plutôt qu'en afficher la somme énorme.