John von Neumann, génie des mathématiques dans de nombreux domaines, fut également un enfant prodige : à 6 ans, il parlait le grec ancien et pouvait diviser mentalement un nombre à 8 chiffres. A 8 ans, il aurait lu et mémorisé les quarante-quatre volumes d'une encyclopédie.
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Petite question que je me pose : est-ce que l’on naîtrait tous avec de grandes facultés cognitives (sans en arriver au point de Von Neumann) mais qu’elles ne soient exploitées ou au contraire, certains naissent d’emblée plus ou moins intelligents ?
J’aimais me dire qu’au niveau de l’intelligence nous partirions tous plus ou moins sur un même pied d’égalité mais lorsque je lis cette anecdote…
Un paramètre à prendre en compte est la capacité que nous avons à retenir et comprendre des choses et à les réutiliser dans un contexte adéquat. Là pour moi l'intelligence n'est plus le seul facteur mais la physique de nos corps entre en compte. Car si nous avons une déficience sur nos régions du cerveau qui servent à la mémorisation, alors nous allons avoir plus de difficultés à mémoriser. de même dans le cas de certaine forme de déficience , la réutilisation de la compétence ou du savoir peu ne pas se faire dans le bon contexte.
Donc il y a une part d'innee et une part d'acquis.
"L'intelligence a été inventée il y a très longtemps par un type vachement malin. La connerie, c'est autre chose, c'est une création collective."
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Petite question que je me pose : est-ce que l’on naîtrait tous avec de grandes facultés cognitives (sans en arriver au point de Von Neumann) mais qu’elles ne soient exploitées ou au contraire, certains naissent d’emblée plus ou moins intelligents ?
J’aimais me dire qu’au niveau de l’intelligence nous partirions tous plus ou moins sur un même pied d’égalité mais lorsque je lis cette anecdote…
Pour les maths, David Bessis,un mathematicien, vient de sortir un livre: "Mathematica, Une aventure au cœur de nous-mêmes" où il explique que c'est un entrainement, une gymnastique mentale comparable au yoga. Du coup, selon lui, tout le monde aurait la capacité de devenir bon en maths.
Un paramètre à prendre en compte est la capacité que nous avons à retenir et comprendre des choses et à les réutiliser dans un contexte adéquat. Là pour moi l'intelligence n'est plus le seul facteur mais la physique de nos corps entre en compte. Car si nous avons une déficience sur nos régions du cerveau qui servent à la mémorisation, alors nous allons avoir plus de difficultés à mémoriser. de même dans le cas de certaine forme de déficience , la réutilisation de la compétence ou du savoir peu ne pas se faire dans le bon contexte.
Donc il y a une part d'innee et une part d'acquis.
Ici derrière intelligence je mets la capacité à mémoriser, comprendre, appliquer, restituer, calculer, conceptualiser mais aussi à interagir, réagir, faire preuve d'empathie, de résilience etc. La manière dont notre esprit fonctionne.
Les capacités de Neumann en font un être d'exception, pourtant ces même capacités le rendent probablement moins adapté pour certains aspects de la vie.
La manière dont notre esprit fonctionne ("notre" désignant la majorité des personnes) est la manière la plus adaptée à la survie. Sinon la sélection aurait fait notre esprit différemment.
Par contre certains fonctionnements différent de l'esprit, bien que n'étant pas bon pour l'espèce humaine si dominant dans la population, serait tout de même présent à plus petite dose car cela apporterait un avantage évolutif si présent à plus grande dose dans la population.
C'est un fonctionnement existant déjà dans les mécanismes évolutif. Je crois qu'il y a eu récemment une anecdote sur le gêne responsable de la mucoviscidose expliquant qu'un allèle de ce gêne offrait un avantage évolutif quand les deux provoquait la mucoviscidose. Ces deux tendances s'affrontant jusqu'à arriver à une stabilisation de la présence de l'allèle dans la population.
Pour revenir à ta question. Je pense qu'on nait tous avec des intelligences différentes et que c'est la loterie. mais je pense aussi que l'intelligence commune est celle offrant la plus grande adaptabilité car étant équilibrée là où une "intelligence exceptionnelle dans un domaine offre de gros avantage dans ce domaine au détriment d'autres.
J'hésitais à parler de l'autisme car c'est un sujet qui touche beaucoup de monde personnellement mais je viens de tomber sur un article Wikipédia parlant précisément de ce sujet. fr.wikipedia.org/wiki/Avantages_de_l%27autisme#R%C3%B4le_de_l'autisme_dans_l'%C3%A9volution_humaine
P.S. Mon propos s'applique à l'inné mais cela n'enlève rien à l'acquis. On peut conditionner dans certaines limites un esprit à fonctionner d'une certaine manière via l'éducation et puis la plasticité cérébrales n'est plus à prouver. D'ailleurs on peut peut être appliquer la pression sélective dont je viens de parler à l'acquis qui sait ?
Bien sûr on peut citer les principales définitions qui déterminent le mot : "capacités" : mentales, d'adaptation, de compréhension, de déduction, d'intégration, etc... Aujourd'hui on pense avoir trouvé que c'est un mélange d'hérédité (inné) et d'environnement (acquis).
Mais allons plus loin ; et chacun trouvera son exemple :
Imaginons un type doué d'une intelligence très supérieure, selon tous les critères établis... et que ce type mette tout ça au service d'une idée qui ne démontre pas l'image d'une intelligence éclairée : racisme, violence, pollution, j'en passe...
Bref : peut-on être à la fois très intelligent, et un gros con ? Ce qu'on fait de son intelligence ne remet-il pas en question la notion même de l'intelligence ?
"L'intelligence a été inventée il y a très longtemps par un type vachement malin. La connerie, c'est autre chose, c'est une création collective."
On peut être très intelligent et être un gros con en même temps, mais ca dépend, je pense, de l'environnement dans lequel on a grandi.
Sinon, pour l'anecdote et si j'ai bien compris ce qu'a expliqué Fuust:
Cet homme, il est possible qu'il soit nul à la chasse à l'arc, les capacités mathématiques ne sont pas nécessaires dans ce domaine, il y a 100 siècles, il serait peut être passé pour un débile profond et n'aurait probablement pas fondé de famille, mais aujourd'hui, on en cherche des matheux de génie (pas que des matheux, hein), et là, tout s'inverse, c'est le chasseur qui n'a pas besoin de capacité spéciale pour tuer un ours, juste d'un fusil à lunette et de savoir tirer à peu près correctement! ^^
Mozart aurait il été si connu s'il n'avait pas eu accès suffisamment jeune à tous les instruments, et de leur qualité, disponibles à son époque?
En gardant en tête la définition floue de ce qu'est l'intelligence, il ressort tout de même que l'intelligence aurait 3 origines majoritaire : la génétique pour 50%, l'éducation pour 25% et l'environnement proche (parents, proches, etc..) pour le 25% restant. Pour appuyer ces valeurs, il y l'époque de la révolution communiste en Chine par Mao qui a remis au même niveau tout le monde, riche ou non. Même richesse, même éducation et sans possibilité d'utiliser le résautage.
Après un certain temps ( je ne me rappelle plus combien), ils ont remarqué que 80% des familles puissantes étaient les mêmes que avant. Seul la génétique et l'environnement proche semblait être des critères de différences.
Après réussir socialement ou économiquement n'est pas obligatoirement signe d'une intelligence globale supérieure, mais cela donne quand même une bonne idée de l'effet de l'intelligence pour la réussite.
Il est également intéressant d'étudier les Juifs Ashkénazes, qui est le groupe de population ayant une moyenne de QI la plus élevée au monde: 110.
On ne retrouve pas une telle moyenne chez les Juifs Séfarades ni les Mezrahims (Juifs Orientaux).
Il semblerait que cette particularité est en partie mise en relation avec certaines maladies génétiques plus fréquentes chez les Séfarades.
De fait, la vaste étude menée par Danièle Posthuma (Université Libre d'Amsterdam, Pays-Bas), en 2018, semble montrer que 1016 gènes, seraient impliqués dans l'Intelligence.
Toujours est-il que les Juifs Séfarades représentent 1/3 des Prix Nobel et 50% des grands joueurs d'échecs.
Maintenant, que l'Intelligence soit exclusivement due à des facteurs génétiques, je n'y crois pas. Je lui attribuerais également un certain degré d'Education scolaire et surtout des conditions d'entourage familial favorables.
www.courrierinternational.com/article/2013/11/07/pourquoi-tant-de-prix-nobel-decernes-a-des-juifs
ou encore
fr.timesofisrael.com/les-ashkenazes-genetiquement-plus-intelligents-bret-stephens-cree-un-tolle/
J'ai l'impression que c'est un terrain dangereux d'affirmer que les Juifs Séfarades seraient plus intelligents. Je ne dis pas que la génétique n'entre pas en jeu mais il peut exister tout plein d'autres causes comme tu l'évoques. Il est également possible que la pratique de la religion juive et notamment l'étude du Talmud très jeune favorise une scolarité plus "studieuse" par la suite.
Il y a des enfants très intelligents dans les populations pauvres et ils ne peuvent que trop rarement profiter (et faire profiter) de leur "dons" car ils n'ont pas accès à de bonnes écoles ou de bons prof, les parents n'ont pas les moyens de leur offrir des études et certains parents ne peuvent les suivre et les aider dans leurs études et également les nourrir intellectuellement.
Les facteurs sociaux , environnementaux etc jouent forcément un rôle
Avoir une telle réflexion revient pour moi à dire " les bourgeois du 16e parisien semblent être plus intelligent car ils ont tous leur entreprise et gagnent bcp d'argent ".
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Aurais- tu une source à nous proposer pour l'information que tu indiques sur le développement du cerveau des hpi ? je serai curieuse de la lire :)
Je ne peux plus corriger mon post.
Mais ce que je voulais surtout dire c'est que Je ne suis pas sûr que les juifs ashkénaze soit intrinsèquement plus intelligents.
Je pense qu'il y a plusieurs facteurs expliquant certaines choses (nombre de prix Nobel...)
Une particularité à suivre des études et aller jusqu'au bout par exemple peut-être lié aux persécutions qui ont donné cette envie de prouver que les juifs valent autant sinon mieux que les autres et donc qu'ils ont autant leur place que les autres dans la société.