L'Autriche a une seule centrale nucléaire qui n'a jamais servi

Proposé par
Invité
le
dans

Tous les commentaires (64)

Dans le même genre en Allemagne, il y a le surgénérateur de Kalkar ou SNR-300 (Schneller Natriumgekühlter Reaktor). Ce réacteur ne recevra jamais son combustible nucléaire Et à été transformé en parc pour faire de l’escalade et autre depuis.

a écrit : Aussi étrange que ça puisse paraitre à certains, l'électricité n'est pas transportable sur de très grandes distances. Sur plusieurs centaines de km, cela reste rentable, sur quelques milliers les pertes dues à la résistance des câbles commencent à se faire sentir, dès qu'on dépasse 2 500 km, les pertes sont telles que toute rentabilité est perdue... Sinon le Sahara serait recouvert de panneaux, et, pourquoi pas, le Groenland, d'éoliennes. Le problème du stockage existe depuis toujours, il y a d"autres solutions que celle des batteries.Par exemple, dans les Vosges ou les Alpes, il y a des systèmes de barrages avec deux lacs : le jour, en période de besoin, l'eau du lac du haut fait tourner les pales des rotors avant d'être stockée dans le lacs du bas. La nuit, on utilise l’excédent des autres centrales, les rotors servent de pompe pour remonter l'eau dans le premier réservoir.
Avec lle changement en cours des énergies, on peut facilement imaginer que les excédents pourraient servir, par exemple, à électrolyser de l'eau pour obtenir de l'hydrogène
Afficher tout
et les supraconducteurs? Tu crois qu'on dépense des milliards dans le développement de cette technologie pour quoi, pour faire tourner des trains électriques miniatures?

Ca devient rentable quand on transporte ce que peuvent produire une demi centrale nucléaire.

Je n'en démordrai pas, si on veut faire perdurer notre civilisation, il nous faut un réseau électrique MONDIAL pour pouvoir collecter l'énergie renouvelable là où elle est produite et l'envoyer là où on en a besoin. Civilisation de type 1. Point final.

Pour le stockage, faut arrêter de penser "batteries". Les volants à inertie sont 100 fois plus performants et ne demandent pas de métaux rares.

Quand aux barrages, ils prennent trop de place, mais pense ce que tu veux, je t'invite à regarder comment on a surmonté les difficultés de la construction des premiers réseaux électriques à l'époque où il était impossible de transporter de l'électricité sur plus de trois kilomètres, alors ton "cé pa possib" il me fait bien rigoler.

Ce sont des concepts intéressant mais bon... Refroidir des câbles a des températures proches du 0 absolu sur toute la planète c'est pas hyper réaliste. Pas plus que de faire tourner des volant d'inertie dans le vide a grande échelle. Ca fait partie des voies a explorer mais c'est pas près de représenter une solution viable a court terme.

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Si le contribuable Autrichien n' a payé que pour une Centrale n' ayant au final servi à rien, les Espagnols en ont financé quatre !!!
Au stade de projets, de construction en cours ou achevée ( celle de Lemoniz, Pays Basque Espagnol), non seulement des milliards furent inutilement investis, mais le d
émentellement coûta encore 6 milliards d' €uros en plus !
Tout ceci pour un moratoire décidé par un gouvernement de Felipe González, plus enclin à flatter son électorat, qu' à bien gérer les deniers publics.

Alors, elles ont été remplacées par des centrales thermiques, fonctionnant aux polluantes matières premières énergétiques que sont le gaz, le pétrole et surtout le charbon. Bonjour le changement climatique.

Fort heureusement, que les secteurs de l' éolien - et surtout le solaire ! - ont fait de très grands progrès en matière de rentabilité énergétique, et que le coût de production est autrement moindre actuellement. Le prix de production du kW solaire a tout simplement été divisé par DIX, durant les dix dernières années. Pas étonnant qu' ici, en Espagne, les projets solaires fleurissent actuellement comme des champignons, et que les demandes de connections au réseau national d' électricité.... Sont 7 fois plus importantes que ce qu' il peut aujourd'hui supporter. C' est le paradoxe existant actuellement: un réseau national de distribution d' électricité qui doit être repensé dans son ensemble, entre lieux de production et de consommation.

NB: le potentiel éolien-solaire de la péninsule Ibérique est capable de produire le double de l' énergie consommée dans toute la UE ! Rendez-vous en 2050.
Afficher tout
Et sans vent ou soleil souvent, donc, c’est les centrales à gaz qui prennent le relai...

La capacité en centrales à gaz a augmenté en Espagne au même rythme que le renouvelable intermittent. Le climat ? On s’en fout.

a écrit : Même le démantèlement d'une centrale nucléaire est une sacrée affaire, 30 ans en moyenne.. et un coût qui peut dépasser celui de la construction. On ne parle pas d'une construction en Lego.. En général, le démantèlement c’est plutôt 10% du coût de la centrale. Vous avez des exemples ?

a écrit : Malheureusement une solution énergétique parfaite, sans dégâts collatéraux n'existe pas encore. Mais vu que cette centrale nucléaire ne va pas produire de l'électricité, ils serait plus pertinent de commencer aujourd'hui par construire des alternatives moins coûteuses et plus "durables" si on veut penser sur le long terme. Là il ne s'agit pas de remplacer l'énergie déjà produite mais d'en créer une nouvelle. Le débat sur le nucléaire n'est pas prêt d'être résolu mais l'histoire (très récente même) nous a montré que le nucléaire n'est pas la meilleure solution si on veut penser au bien être des générations suivantes. Afficher tout Pourquoi pensez-vous qu’elle ne soit pas une solution intéressante ? Déchets gérés, longue durée de vie des centrales (une éolienne c’est 20 ans), pilotable à la différence du solaire ou de l’éolien, technologie qui rejète le moins de gaz à effet de serre, peu de surface utilisée par rapport à l’énergie produite, a fait le moins de morts au kWh produit, etc.

a écrit : Le coût de production du kW éolien a été divisé de l' ordre de 50%, durant les dix dernières années, et ceux du solaire, par dix, dans le même temps donné.
Actuellement, le nombre de pays appliquant un moratoire ou ayant officiellement abandonné l' énergie électrique à partir du charbon, ne fait qu&
#039; augmenter. Faire un investissement dans une centrale thermique fonctionnant au charbon n' est plus rentable, sauf pour une urgence de production destinée à soutenir une croissance économique forte. La Chine par exemple.
Un autre cas, différent, est celui des USA, où le lobby du charbon soutient Donald Trump. De plus, cette nation se doit de renouveller son parc de centrales arrivant en fin de vie productive. Cependant, durant les 30 prochaines années, les coûts du kW du solaire et de l' éolien auront raison.
Afficher tout
Sauf qu’à défaut de stockage, pas d’électricité sans vent avec l’éolien, ou sans soleil avec le solaire.

Sans compter qu’il faut 100x plus de métaux pour l’éolien que pour les centrales classiques par kWh produit. Sans compter la durée de vie des appareils (panneaux et éoliennes).

a écrit : Dans tout les cas, va bien falloir en sortir, du nucléaire classique, les réserves d'uranium ne sont pas inépuisables et risquent d'être à 0 en même temps que le pétrole. D'ici la fin du siècle, il ne nous restera plus que du charbon et du gaz à cramer. Si on se magne pas le derche de développer le renouvelable , on sera vraiment dans une merde noire, au sens propre du terme.

L'alimentation tout renouvelable est en théorie possible, mais il faut, comme dit plus haut, repenser et développer un réseau électrique adapté à l'échelle continentale, voir mondiale, pour que ça fonctionne assez bien pour que tout le monde ait du jus au compteur, dans une anecdote précédente, il était question d'un projet de gigantesque champ d'éoliennes supergéantes au Groënland, région quasi inhabitée(attention aux vols de pales d'éoliennes^^), avec connexion électrique vers les Amériques et l'Europe, qui permettrait non seulement de produire de l"électricité "verte" en masse sans déranger trop de monde, mais surtout d'échanger de l'énergie à travers l'océan, le soleil des uns alimentant les villes des autres la nuit, et vice versa, maiiiis, vous vous rendez compte du prix? (100 milliards, ca parait énorme, mais ca représente 100 balles par habitant d'occident)

Une centrale nucléaire, c'est 3 milliards d'Euros, et au moins autant pour la démanteler "proprement", ca coûte combien une éolienne géante?(100% recyclable, au passage hein) ;)

BREF. Pour le moment, les centrales nucléaires sont là, autant les faire tourner, mais ca serait quand même bien de tout faire pour éviter de les remplacer les vieilles par d'autres centrales nucléaires, on a le temps, mais on a pas TOUT le temps pour agir. ;)
Afficher tout
Avec les réacteurs nucléaires de 4e génération la réutilisation du combustible fait qu’on n’aura un millier d’année de réserves. On aura juste à les acheter aux russes ou chinois puisqu’on a arrêté les projets français.

Et non, aucun scénario crédible ne permet du 100% renouvelable, le fameux scénario negawatt n’a aucune valeur scientifique. Aucun stockage existant ne permet de palier à l’intermittence du PV ou de l’éolien.

Concernant les éoliennes géantes au Groenland, les pertes dans le transport ne permettent pas de faire le tour de la planète avec des câbles électriques. Et l’éolien n’est pas 100% vert, il faut 100% plus de métal au kWh produit qu’une centrale nucléaire par exemple. Donc de l’extraction minière. Sans compter la surface occupée, le béton pour les pieds qui n’est quasiment jamais retiré après le démantèlement de l’éolienne, la durée de vie 2 à 3 fois moindre qu’une centrale classique, le fait qu’on ne sait pas recycler les pales en fibre de carbone (donc non pas 100% recyclable), etc.

a écrit : L'augmentation de la part des energies renouvelables est une bonnes choses mais elles ne sont pas prêtes de se substituer au nucléaire et autres energies fossiles, ne serait-ce que parce qu'on n'a pas encore trouvé de solution miracle pour stocker l'énergie à grande échelle. Aujourd'hui la solution la plus réaliste est de diversifier nos sources d'énergies et de réduire notre consommation.. du moins en attendant de maitriser la fusion. C'est comme ça qu'on limitera la pollution tout en menageant nos ressources. Les discours manichéen c'est du lobbying, la vérité est ailleurs comme disait l'autre ^^ Afficher tout Je ne pense pas que cette augmentation soit une bonne chose. Aucune rationalité dans une telle décision. D’autant plus qu’une énergie intermittente ne pourra jamais remplacer une énergie pilotable : il vaut mieux avoir un train qui démarre à 8h tous les jours que seulement quand il y a du vent.

L’enjeu climatique est plus important, et on a en France une production électrique déjà très décarbonnée.

L’argent serait bien mieux dépensé à remplacer les chaudières au fioul par des pompes à chaleur, ou réduire notre dépendance au pétrole en subventionnant des voitures plus petites, légères qui consommeraient bien moins que les tanks actuels.

a écrit : Aussi étrange que ça puisse paraitre à certains, l'électricité n'est pas transportable sur de très grandes distances. Sur plusieurs centaines de km, cela reste rentable, sur quelques milliers les pertes dues à la résistance des câbles commencent à se faire sentir, dès qu'on dépasse 2 500 km, les pertes sont telles que toute rentabilité est perdue... Sinon le Sahara serait recouvert de panneaux, et, pourquoi pas, le Groenland, d'éoliennes. Le problème du stockage existe depuis toujours, il y a d"autres solutions que celle des batteries.Par exemple, dans les Vosges ou les Alpes, il y a des systèmes de barrages avec deux lacs : le jour, en période de besoin, l'eau du lac du haut fait tourner les pales des rotors avant d'être stockée dans le lacs du bas. La nuit, on utilise l’excédent des autres centrales, les rotors servent de pompe pour remonter l'eau dans le premier réservoir.
Avec lle changement en cours des énergies, on peut facilement imaginer que les excédents pourraient servir, par exemple, à électrolyser de l'eau pour obtenir de l'hydrogène
Afficher tout
Les STEP nécessitent des conditions géographiques spécifiques et on a utilisé à peu près tout ce qui est possible en France.

Quand au stockage hydrogène, le rendement est catastrophique.

a écrit : et les supraconducteurs? Tu crois qu'on dépense des milliards dans le développement de cette technologie pour quoi, pour faire tourner des trains électriques miniatures?

Ca devient rentable quand on transporte ce que peuvent produire une demi centrale nucléaire.

Je n'en démordrai pa
s, si on veut faire perdurer notre civilisation, il nous faut un réseau électrique MONDIAL pour pouvoir collecter l'énergie renouvelable là où elle est produite et l'envoyer là où on en a besoin. Civilisation de type 1. Point final.

Pour le stockage, faut arrêter de penser "batteries". Les volants à inertie sont 100 fois plus performants et ne demandent pas de métaux rares.

Quand aux barrages, ils prennent trop de place, mais pense ce que tu veux, je t'invite à regarder comment on a surmonté les difficultés de la construction des premiers réseaux électriques à l'époque où il était impossible de transporter de l'électricité sur plus de trois kilomètres, alors ton "cé pa possib" il me fait bien rigoler.
Afficher tout
Les supraconducteurs sont efficaces à des températures très basses, on ne va pas refroidir à 10 ºK des milliers de km de câbles :).

a écrit : Je ne pense pas que cette augmentation soit une bonne chose. Aucune rationalité dans une telle décision. D’autant plus qu’une énergie intermittente ne pourra jamais remplacer une énergie pilotable : il vaut mieux avoir un train qui démarre à 8h tous les jours que seulement quand il y a du vent.

L’enjeu cl
imatique est plus important, et on a en France une production électrique déjà très décarbonnée.

L’argent serait bien mieux dépensé à remplacer les chaudières au fioul par des pompes à chaleur, ou réduire notre dépendance au pétrole en subventionnant des voitures plus petites, légères qui consommeraient bien moins que les tanks actuels.
Afficher tout
Je parle des énergies renouvelables au sens large, par opposition aux énergies fossiles. Le renouvelable, quelqu'il soit, doit se développer pour aider a réduire les emissions polluantes. Il faut trouver des solutions pérennes.

Après c'est clair que déployer massivement une techno immature sans prendre le temps de réfléchir a son bienfondé est completement débile. Lorsqu'on fait ça on n'est pas dans la recherche d'une solution durable, on est dans la communication.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Je parle des énergies renouvelables au sens large, par opposition aux énergies fossiles. Le renouvelable, quelqu'il soit, doit se développer pour aider a réduire les emissions polluantes. Il faut trouver des solutions pérennes.

Après c'est clair que déployer massivement une techno immature sans p
rendre le temps de réfléchir a son bienfondé est completement débile. Lorsqu'on fait ça on n'est pas dans la recherche d'une solution durable, on est dans la communication. Afficher tout
Je suis d’accord sur la plupart du commentaire. Sauf que les autres énergies renouvelables sont soit déjà développées à leur maximum (hydraulique, biomasse), soit non pilotables, soit mieux utilisées sur autre chose que de la génération électrique.

Des investissements sur l’éolien ou le solaires sont encore une fois inutiles dans un mix énergétique français décarbonné, et privent d’autres secteurs de fonds, alors que l’enjeu climatique nous impose de réduire notre consommation aux énergies fossiles, qui est toujours de 75% en France.

a écrit : Je suis d’accord sur la plupart du commentaire. Sauf que les autres énergies renouvelables sont soit déjà développées à leur maximum (hydraulique, biomasse), soit non pilotables, soit mieux utilisées sur autre chose que de la génération électrique.

Des investissements sur l’éolien ou le solaires sont enco
re une fois inutiles dans un mix énergétique français décarbonné, et privent d’autres secteurs de fonds, alors que l’enjeu climatique nous impose de réduire notre consommation aux énergies fossiles, qui est toujours de 75% en France. Afficher tout
Les énergies renouvelables ça peut être pleins de choses. Tu réduis ça à ce que tu connais et qui ne marche pas bien à grande échelle en l'état actuel des choses. Quand je parle de développer ces énergies, je parle de trouver de nouvelles solutions qui marcheront bien, seront plus clean que du fossile et représenteront une vraie alternative dans un ou plusieurs domaines. La fusion nucléaire serait une super solution pour obtenir une énergie renouvelable en grande quantité, mais on n'y est pas encore. Bref developper des choses qui permettront de capter, stocker et restituer efficacement de l'énergie propre.

Après c'est sur que si tu pars du principe que toutes les énergies renouvelables ont atteint leur limites.. on ne va pas aller loin ^^ On invente de nouvelles choses tous les jours. On améliore l'efficacité des choses régulièrement. On n'est pas à l'abri d'une bonne idée, d'une découverte.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Les énergies renouvelables ça peut être pleins de choses. Tu réduis ça à ce que tu connais et qui ne marche pas bien à grande échelle en l'état actuel des choses. Quand je parle de développer ces énergies, je parle de trouver de nouvelles solutions qui marcheront bien, seront plus clean que du fossile et représenteront une vraie alternative dans un ou plusieurs domaines. La fusion nucléaire serait une super solution pour obtenir une énergie renouvelable en grande quantité, mais on n'y est pas encore. Bref developper des choses qui permettront de capter, stocker et restituer efficacement de l'énergie propre.

Après c'est sur que si tu pars du principe que toutes les énergies renouvelables ont atteint leur limites.. on ne va pas aller loin ^^ On invente de nouvelles choses tous les jours. On améliore l'efficacité des choses régulièrement. On n'est pas à l'abri d'une bonne idée, d'une découverte.
Afficher tout
Je ne réduis pas ça uniquement à ce que je connais, mais à ce qui est mobilisable de manière réaliste maintenant ! Alors oui, on peut faire plein de plans sur la comète :). Cependant on a une urgence climatique qui n’attendra pas les 60 ans min avant une éventuelle fusion commerciale.

Ma question concernait bien ce que l’on peut faire maintenant c’est pour cela qu’il n’y a pas 50 solutions. Utiliser ce que l’on sait faire n’implique pas d’arrêter la recherche sur autre chose.

Mais par exemple viser à très court terme une baisse de 50% de notre production électrique d’origine nucléaire sans qu’un autre moyen pilotable ne soit dispo et compatible avec l’enjeu climatique, c’est de tirer une balle dans le pied.

D’autant plus que la production de gaz et de pétrole que nous consommons en France ont dépassé leur pic depuis quelques années maintenant. Du coup, gérer une décroissance économique liée à cette baisse, sans énergie nucléaire, on risque de laisser pas mal de personnes sur le carreau.

a écrit : Je ne réduis pas ça uniquement à ce que je connais, mais à ce qui est mobilisable de manière réaliste maintenant ! Alors oui, on peut faire plein de plans sur la comète :). Cependant on a une urgence climatique qui n’attendra pas les 60 ans min avant une éventuelle fusion commerciale.

Ma question concerna
it bien ce que l’on peut faire maintenant c’est pour cela qu’il n’y a pas 50 solutions. Utiliser ce que l’on sait faire n’implique pas d’arrêter la recherche sur autre chose.

Mais par exemple viser à très court terme une baisse de 50% de notre production électrique d’origine nucléaire sans qu’un autre moyen pilotable ne soit dispo et compatible avec l’enjeu climatique, c’est de tirer une balle dans le pied.

D’autant plus que la production de gaz et de pétrole que nous consommons en France ont dépassé leur pic depuis quelques années maintenant. Du coup, gérer une décroissance économique liée à cette baisse, sans énergie nucléaire, on risque de laisser pas mal de personnes sur le carreau.
Afficher tout
Oui donc finalement tu dis, comme moi, qu'on peut pas se passer du nucléaire en attendant d'avoir une solution pérenne de remplacement. Tu reconnais qu'il y a urgence a faire quelques chose contre le rechauffement climatique, donc utiliser moins d'énergie fossile. Mais tu nies le besoin de diversification et donc d'augmentation de la part du renouvelables sous prétexte qu'on n'a pas de solution miracle a l'instant T. Donc tu prônes la décroissance?

Pour ce qui est "du pic"... le gaz et le pétrole y en tant qu'on en veut et il y en aura encore bien après qu'on soit tous mort. Parce qu'on découvre de nouvelles réserves tous les jours, et parce-que les populations ont la volonté de changer. Il y a encore bien plus de pétrole et de gaz sur terre que ce que l'humanité a consommé jusque là.

Donc s'il est vrai qu'on doit réfléchir aux solutions de demain pour limiter le plus rapidement possible le réchauffement climatique, il est tout aussi vrai qu'on n'est pas près a changer brusquement de modèle énergétique et que sur-réagir ne fera qu'entrainer désordre et chaos.

Pour assurer une transition énergétique pérenne il est urgent de commencer a trouver des solutions renouvelables qui fonctionnent. Et pour trouver des choses qui fonctionnent faut essayer divers solutions au plus vite. Ça revient au augmenter petit a petit la part des énergies renouvelables.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Oui donc finalement tu dis, comme moi, qu'on peut pas se passer du nucléaire en attendant d'avoir une solution pérenne de remplacement. Tu reconnais qu'il y a urgence a faire quelques chose contre le rechauffement climatique, donc utiliser moins d'énergie fossile. Mais tu nies le besoin de diversification et donc d'augmentation de la part du renouvelables sous prétexte qu'on n'a pas de solution miracle a l'instant T. Donc tu prônes la décroissance?

Pour ce qui est "du pic"... le gaz et le pétrole y en tant qu'on en veut et il y en aura encore bien après qu'on soit tous mort. Parce qu'on découvre de nouvelles réserves tous les jours, et parce-que les populations ont la volonté de changer. Il y a encore bien plus de pétrole et de gaz sur terre que ce que l'humanité a consommé jusque là.

Donc s'il est vrai qu'on doit réfléchir aux solutions de demain pour limiter le plus rapidement possible le réchauffement climatique, il est tout aussi vrai qu'on n'est pas près a changer brusquement de modèle énergétique et que sur-réagir ne fera qu'entrainer désordre et chaos.

Pour assurer une transition énergétique pérenne il est urgent de commencer a trouver des solutions renouvelables qui fonctionnent. Et pour trouver des choses qui fonctionnent faut essayer divers solutions au plus vite. Ça revient au augmenter petit a petit la part des énergies renouvelables.
Afficher tout
La quantité de gaz et de pétrole présent sur Terre importe peu en réalité. Seul le taux de retour énergétique est important et ce taux diminue rapidement.
Quand il sera inférieur à 1, tout ce gaz et ce pétrole ne nous servira plus à rien.

a écrit : La quantité de gaz et de pétrole présent sur Terre importe peu en réalité. Seul le taux de retour énergétique est important et ce taux diminue rapidement.
Quand il sera inférieur à 1, tout ce gaz et ce pétrole ne nous servira plus à rien.
Y a du vrai. Je nuancerais en disant que si le taux est mauvais il est moins intéressant d'exploiter cette ressource, mais pas inutile pour autant. Mais surtout, lorsque je dis qu'il reste beaucoup de gaz et de pétrole je parle de ressources parfaitement exploitables, avec de très bon taux de retour. Les vieux réservoirs sont de moins en moins rentables mais les réservoirs encore inexploités sont très intéressants, aussi bien énergétiquement que financièrement. Du moins tant qu'il y a de la demande.

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Oui donc finalement tu dis, comme moi, qu'on peut pas se passer du nucléaire en attendant d'avoir une solution pérenne de remplacement. Tu reconnais qu'il y a urgence a faire quelques chose contre le rechauffement climatique, donc utiliser moins d'énergie fossile. Mais tu nies le besoin de diversification et donc d'augmentation de la part du renouvelables sous prétexte qu'on n'a pas de solution miracle a l'instant T. Donc tu prônes la décroissance?

Pour ce qui est "du pic"... le gaz et le pétrole y en tant qu'on en veut et il y en aura encore bien après qu'on soit tous mort. Parce qu'on découvre de nouvelles réserves tous les jours, et parce-que les populations ont la volonté de changer. Il y a encore bien plus de pétrole et de gaz sur terre que ce que l'humanité a consommé jusque là.

Donc s'il est vrai qu'on doit réfléchir aux solutions de demain pour limiter le plus rapidement possible le réchauffement climatique, il est tout aussi vrai qu'on n'est pas près a changer brusquement de modèle énergétique et que sur-réagir ne fera qu'entrainer désordre et chaos.

Pour assurer une transition énergétique pérenne il est urgent de commencer a trouver des solutions renouvelables qui fonctionnent. Et pour trouver des choses qui fonctionnent faut essayer divers solutions au plus vite. Ça revient au augmenter petit a petit la part des énergies renouvelables.
Afficher tout
Oui, pour moi on ne peut pas se passer du nucléaire pour les raisons que j’ai données. On pourrait s’il y avait une autre voie pour la France, mais ça n’est pas le cas. D’autre pays ont une configuration qui leur ont permis de développer plus d’hydro, mais en France on ne peut pas faire pousser des montagnes.

Je ne nie pas un besoin de diversification, je pose les questions de « pourquoi » et « pour quoi ». On remplace du pilotable par du pilotable, pas de l’intermittent. Les éoliennes ou le solaire ne font pas avancer les trains et chauffer les maisons les nuits sans vent.

Donc la question persiste : par quelle énergie renouvelable penses-tu qu’il soit possible de remplacer le nucléaire en France pour la production électrique ? Je n’en vois pas.

Ce qui nous différencie, c’est ta volonté d’augmenter la part des renouvelables, ce qui revient à consommation égale ou inférieure à réduire le nucléaire. Donc la question c’est pourquoi souhaites-tu réduire la part du nucléaire si c’est pour une moins bonne alternative : plus chère, ou consommant plus de ressources naturelles non renouvelables comme les métaux, ou fatale, ou occupant plus de surface au sol, ou rejetant plus de gaz à effet de serre ?

Je ne prône pas la décroissance, mais je pense qu’elle est inévitable avec la raréfaction des énergies fossiles et l’enjeu climatique. Mais une baisse de consommation énergétique associée à une baisse des énergies fossiles, c’est idiot de le faire sans un amortisseur comme le nucléaire.


Pour ce qui est du pic, je préfère m’en référer aux spécialistes comme Jean-Marc Jancovici, qui cite des sources fiables et indique :

« Je retiens surtout deux dates: celle du pic de la production de pétrole conventionnel en 2008 et celle, annoncée, du pic pétrolier en 2020. Les producteurs de schiste perdent de l’argent en permanence. Leur survie, à coups d’émission de dette, conserve une part de mystère. Le système est instable et il y a un certain nombre de signaux indiquant que la fête ne va pas durer. D’ici à 2025, il faudrait l’équivalent de deux Arabie saoudite pour satisfaire la demande. »
www.letemps.ch/economie/jeanmarc-jancovici-fete-petrole-ne-va-durer

La date du pic vient très officiellement de l’Agence Internationale pour l’Énergie. Ça n’est un secret pour personne, mais peu de personnes ont eu cette information. Le pic de production de gaz en mer du Nord, notre principal fournisseur, a été atteint en 2015. Tout aussi officiellement et factuellement.


Et non, je ne pense pas comme tu l’affirmes, qu’augmenter la part des énergies renouvelables, et donc réduire la production d’électricité nucléaire, permette de trouver des solutions qui fonctionnent. Il faut d’abord trouver des solutions pour _ensuite_ les mette en place si on en trouve. On ne dépense pas des milliards pour mettre en place des productions qui mettraient en péril la stabilité de notre production énergétique.

Pour les pays qui font de l’éolien en masse depuis quelques années comme l’Espagne, sans vent c’est les centrales à gaz qui prennent le relai, ou notre propre énergie nucléaire que nous exportons. Et le facteur de charge de l’éolien est très médiocre.

Une « transition énergétique », ça se décide avant tout en termes d’objectifs avant les moyens, sinon on se trompe complètement de route.

a écrit : Oui, pour moi on ne peut pas se passer du nucléaire pour les raisons que j’ai données. On pourrait s’il y avait une autre voie pour la France, mais ça n’est pas le cas. D’autre pays ont une configuration qui leur ont permis de développer plus d’hydro, mais en France on ne peut pas faire pousser des montagnes.
r /> Je ne nie pas un besoin de diversification, je pose les questions de « pourquoi » et « pour quoi ». On remplace du pilotable par du pilotable, pas de l’intermittent. Les éoliennes ou le solaire ne font pas avancer les trains et chauffer les maisons les nuits sans vent.

Donc la question persiste : par quelle énergie renouvelable penses-tu qu’il soit possible de remplacer le nucléaire en France pour la production électrique ? Je n’en vois pas.

Ce qui nous différencie, c’est ta volonté d’augmenter la part des renouvelables, ce qui revient à consommation égale ou inférieure à réduire le nucléaire. Donc la question c’est pourquoi souhaites-tu réduire la part du nucléaire si c’est pour une moins bonne alternative : plus chère, ou consommant plus de ressources naturelles non renouvelables comme les métaux, ou fatale, ou occupant plus de surface au sol, ou rejetant plus de gaz à effet de serre ?

Je ne prône pas la décroissance, mais je pense qu’elle est inévitable avec la raréfaction des énergies fossiles et l’enjeu climatique. Mais une baisse de consommation énergétique associée à une baisse des énergies fossiles, c’est idiot de le faire sans un amortisseur comme le nucléaire.


Pour ce qui est du pic, je préfère m’en référer aux spécialistes comme Jean-Marc Jancovici, qui cite des sources fiables et indique :

« Je retiens surtout deux dates: celle du pic de la production de pétrole conventionnel en 2008 et celle, annoncée, du pic pétrolier en 2020. Les producteurs de schiste perdent de l’argent en permanence. Leur survie, à coups d’émission de dette, conserve une part de mystère. Le système est instable et il y a un certain nombre de signaux indiquant que la fête ne va pas durer. D’ici à 2025, il faudrait l’équivalent de deux Arabie saoudite pour satisfaire la demande. »
www.letemps.ch/economie/jeanmarc-jancovici-fete-petrole-ne-va-durer

La date du pic vient très officiellement de l’Agence Internationale pour l’Énergie. Ça n’est un secret pour personne, mais peu de personnes ont eu cette information. Le pic de production de gaz en mer du Nord, notre principal fournisseur, a été atteint en 2015. Tout aussi officiellement et factuellement.


Et non, je ne pense pas comme tu l’affirmes, qu’augmenter la part des énergies renouvelables, et donc réduire la production d’électricité nucléaire, permette de trouver des solutions qui fonctionnent. Il faut d’abord trouver des solutions pour _ensuite_ les mette en place si on en trouve. On ne dépense pas des milliards pour mettre en place des productions qui mettraient en péril la stabilité de notre production énergétique.

Pour les pays qui font de l’éolien en masse depuis quelques années comme l’Espagne, sans vent c’est les centrales à gaz qui prennent le relai, ou notre propre énergie nucléaire que nous exportons. Et le facteur de charge de l’éolien est très médiocre.

Une « transition énergétique », ça se décide avant tout en termes d’objectifs avant les moyens, sinon on se trompe complètement de route.
Afficher tout
Je suis globalement d'accord avec ce que tu dis mais il y a manifestement un malentendu sur la notion d'énergie renouvelable et sur mon propos. Je tente une dernière explication après je laisse tomber.

Lorsque je dis qu'il est souhaitable d'augmenter la part du renouvelable c'est simplement parce que capter et utiliser ce type d'énergie réduit l'augmentation d'entropie du milieu par rapport à l'utilisation de combustibles fossiles. Un combustible fossile est très pratique car il contient beaucoup d'énergie relativement facilement récuperable. Certains carburant sont stables à T° ambiante donc facilement transportable ce qui les rend très séduisant. Mais lorsqu'on cherche a transformer/récupérer leur énergie la majeur partie est relachée sous forme thermique dans l'atmosphère ce qui rechauffe le milieu et augmente son entropie de façon irréversible.

A aucun moment j'ai sous-entendu qu'il fallait réduire la part du nucléaire.. et même si en toute logique un jour il faudrait y songer je suis tout a fait d'accord avec toi, il ne faut pas le faire de façon incontrolée. Je me contente de dire qu'au vu des enjeux environnementaux il faut augmenter la part du renouvelable au sens large, qui est par definition est une énergie plus green que le fossile.

Après je ne pretends pas connaitre la/les solutions renouvelables du futur, je dis juste qu'il nous faut plus de renouvelable et moins de fossile et que si on veut trouver des solutions pérennes il faudra bien tester des technologies non-pérennes. Je suis tout a fait d'accord pour dire qu'investir massivement dans de mauvaises solutions n'est pas souhaitable, mais il faut investir dans la R&D du renouvelable faute de quoi on n'avancera pas. Et on a besoin d'avancer sur ce sujet. Du moins c'est le consencus actuel.

Pour ce qui est du pic de production.. si tu regardes l'évolution des courbes tu t'apercevras que c'est un pic glissant et une notion "discutable". On peut faire dire ce que tu veux aux chiffres. L'europe a massivement exploité la mer du Nord donc oui le pic de production est passé là bas mais il y a encore d'énorme réserves ailleurs. On en découvre tous les jours, un peu moins accessible mais potentiellement bien plus conséquentes. Donc à l'échelle mondiale, aux vues des quantités découvertes... sans compter que "pic de prod" sous-entend "croissance" de la demande ce qui n'est plus le cas actuellement.

Bref comme je disais plus tôt on n'est pas près de manquer de fossile. D'autant que sa production baissera avec la demande lorsque des solutions de repli seront prètes. Si on fait ça bien, on trouvera des alternatives pérennes au fossile et couplé avec un peu de "décroissance" on pourra effectuer la fameuse transition énergétique.

Après si c'est pour faire comme l'Allemagne et remplacer le nucléaire par du charbon c'est pas de l'écologie mais de la démagogie.

Posté le

android

(0)

Répondre