En Autriche, à Zwentendorf, la seule centrale nucléaire du pays a été construite et achevée en 1977 mais jamais utilisée, après que la population a voté contre son utilisation par référendum. Elle existe toujours et peut se visiter.
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En Autriche, à Zwentendorf, la seule centrale nucléaire du pays a été construite et achevée en 1977 mais jamais utilisée, après que la population a voté contre son utilisation par référendum. Elle existe toujours et peut se visiter.
Tous les commentaires (64)
Dans le même genre en Allemagne, il y a le surgénérateur de Kalkar ou SNR-300 (Schneller Natriumgekühlter Reaktor). Ce réacteur ne recevra jamais son combustible nucléaire Et à été transformé en parc pour faire de l’escalade et autre depuis.
Ca devient rentable quand on transporte ce que peuvent produire une demi centrale nucléaire.
Je n'en démordrai pas, si on veut faire perdurer notre civilisation, il nous faut un réseau électrique MONDIAL pour pouvoir collecter l'énergie renouvelable là où elle est produite et l'envoyer là où on en a besoin. Civilisation de type 1. Point final.
Pour le stockage, faut arrêter de penser "batteries". Les volants à inertie sont 100 fois plus performants et ne demandent pas de métaux rares.
Quand aux barrages, ils prennent trop de place, mais pense ce que tu veux, je t'invite à regarder comment on a surmonté les difficultés de la construction des premiers réseaux électriques à l'époque où il était impossible de transporter de l'électricité sur plus de trois kilomètres, alors ton "cé pa possib" il me fait bien rigoler.
Ce sont des concepts intéressant mais bon... Refroidir des câbles a des températures proches du 0 absolu sur toute la planète c'est pas hyper réaliste. Pas plus que de faire tourner des volant d'inertie dans le vide a grande échelle. Ca fait partie des voies a explorer mais c'est pas près de représenter une solution viable a court terme.
La capacité en centrales à gaz a augmenté en Espagne au même rythme que le renouvelable intermittent. Le climat ? On s’en fout.
Sans compter qu’il faut 100x plus de métaux pour l’éolien que pour les centrales classiques par kWh produit. Sans compter la durée de vie des appareils (panneaux et éoliennes).
Et non, aucun scénario crédible ne permet du 100% renouvelable, le fameux scénario negawatt n’a aucune valeur scientifique. Aucun stockage existant ne permet de palier à l’intermittence du PV ou de l’éolien.
Concernant les éoliennes géantes au Groenland, les pertes dans le transport ne permettent pas de faire le tour de la planète avec des câbles électriques. Et l’éolien n’est pas 100% vert, il faut 100% plus de métal au kWh produit qu’une centrale nucléaire par exemple. Donc de l’extraction minière. Sans compter la surface occupée, le béton pour les pieds qui n’est quasiment jamais retiré après le démantèlement de l’éolienne, la durée de vie 2 à 3 fois moindre qu’une centrale classique, le fait qu’on ne sait pas recycler les pales en fibre de carbone (donc non pas 100% recyclable), etc.
L’enjeu climatique est plus important, et on a en France une production électrique déjà très décarbonnée.
L’argent serait bien mieux dépensé à remplacer les chaudières au fioul par des pompes à chaleur, ou réduire notre dépendance au pétrole en subventionnant des voitures plus petites, légères qui consommeraient bien moins que les tanks actuels.
Quand au stockage hydrogène, le rendement est catastrophique.
Après c'est clair que déployer massivement une techno immature sans prendre le temps de réfléchir a son bienfondé est completement débile. Lorsqu'on fait ça on n'est pas dans la recherche d'une solution durable, on est dans la communication.
Des investissements sur l’éolien ou le solaires sont encore une fois inutiles dans un mix énergétique français décarbonné, et privent d’autres secteurs de fonds, alors que l’enjeu climatique nous impose de réduire notre consommation aux énergies fossiles, qui est toujours de 75% en France.
Après c'est sur que si tu pars du principe que toutes les énergies renouvelables ont atteint leur limites.. on ne va pas aller loin ^^ On invente de nouvelles choses tous les jours. On améliore l'efficacité des choses régulièrement. On n'est pas à l'abri d'une bonne idée, d'une découverte.
Ma question concernait bien ce que l’on peut faire maintenant c’est pour cela qu’il n’y a pas 50 solutions. Utiliser ce que l’on sait faire n’implique pas d’arrêter la recherche sur autre chose.
Mais par exemple viser à très court terme une baisse de 50% de notre production électrique d’origine nucléaire sans qu’un autre moyen pilotable ne soit dispo et compatible avec l’enjeu climatique, c’est de tirer une balle dans le pied.
D’autant plus que la production de gaz et de pétrole que nous consommons en France ont dépassé leur pic depuis quelques années maintenant. Du coup, gérer une décroissance économique liée à cette baisse, sans énergie nucléaire, on risque de laisser pas mal de personnes sur le carreau.
Pour ce qui est "du pic"... le gaz et le pétrole y en tant qu'on en veut et il y en aura encore bien après qu'on soit tous mort. Parce qu'on découvre de nouvelles réserves tous les jours, et parce-que les populations ont la volonté de changer. Il y a encore bien plus de pétrole et de gaz sur terre que ce que l'humanité a consommé jusque là.
Donc s'il est vrai qu'on doit réfléchir aux solutions de demain pour limiter le plus rapidement possible le réchauffement climatique, il est tout aussi vrai qu'on n'est pas près a changer brusquement de modèle énergétique et que sur-réagir ne fera qu'entrainer désordre et chaos.
Pour assurer une transition énergétique pérenne il est urgent de commencer a trouver des solutions renouvelables qui fonctionnent. Et pour trouver des choses qui fonctionnent faut essayer divers solutions au plus vite. Ça revient au augmenter petit a petit la part des énergies renouvelables.
Quand il sera inférieur à 1, tout ce gaz et ce pétrole ne nous servira plus à rien.
Je ne nie pas un besoin de diversification, je pose les questions de « pourquoi » et « pour quoi ». On remplace du pilotable par du pilotable, pas de l’intermittent. Les éoliennes ou le solaire ne font pas avancer les trains et chauffer les maisons les nuits sans vent.
Donc la question persiste : par quelle énergie renouvelable penses-tu qu’il soit possible de remplacer le nucléaire en France pour la production électrique ? Je n’en vois pas.
Ce qui nous différencie, c’est ta volonté d’augmenter la part des renouvelables, ce qui revient à consommation égale ou inférieure à réduire le nucléaire. Donc la question c’est pourquoi souhaites-tu réduire la part du nucléaire si c’est pour une moins bonne alternative : plus chère, ou consommant plus de ressources naturelles non renouvelables comme les métaux, ou fatale, ou occupant plus de surface au sol, ou rejetant plus de gaz à effet de serre ?
Je ne prône pas la décroissance, mais je pense qu’elle est inévitable avec la raréfaction des énergies fossiles et l’enjeu climatique. Mais une baisse de consommation énergétique associée à une baisse des énergies fossiles, c’est idiot de le faire sans un amortisseur comme le nucléaire.
Pour ce qui est du pic, je préfère m’en référer aux spécialistes comme Jean-Marc Jancovici, qui cite des sources fiables et indique :
« Je retiens surtout deux dates: celle du pic de la production de pétrole conventionnel en 2008 et celle, annoncée, du pic pétrolier en 2020. Les producteurs de schiste perdent de l’argent en permanence. Leur survie, à coups d’émission de dette, conserve une part de mystère. Le système est instable et il y a un certain nombre de signaux indiquant que la fête ne va pas durer. D’ici à 2025, il faudrait l’équivalent de deux Arabie saoudite pour satisfaire la demande. »
www.letemps.ch/economie/jeanmarc-jancovici-fete-petrole-ne-va-durer
La date du pic vient très officiellement de l’Agence Internationale pour l’Énergie. Ça n’est un secret pour personne, mais peu de personnes ont eu cette information. Le pic de production de gaz en mer du Nord, notre principal fournisseur, a été atteint en 2015. Tout aussi officiellement et factuellement.
Et non, je ne pense pas comme tu l’affirmes, qu’augmenter la part des énergies renouvelables, et donc réduire la production d’électricité nucléaire, permette de trouver des solutions qui fonctionnent. Il faut d’abord trouver des solutions pour _ensuite_ les mette en place si on en trouve. On ne dépense pas des milliards pour mettre en place des productions qui mettraient en péril la stabilité de notre production énergétique.
Pour les pays qui font de l’éolien en masse depuis quelques années comme l’Espagne, sans vent c’est les centrales à gaz qui prennent le relai, ou notre propre énergie nucléaire que nous exportons. Et le facteur de charge de l’éolien est très médiocre.
Une « transition énergétique », ça se décide avant tout en termes d’objectifs avant les moyens, sinon on se trompe complètement de route.
Lorsque je dis qu'il est souhaitable d'augmenter la part du renouvelable c'est simplement parce que capter et utiliser ce type d'énergie réduit l'augmentation d'entropie du milieu par rapport à l'utilisation de combustibles fossiles. Un combustible fossile est très pratique car il contient beaucoup d'énergie relativement facilement récuperable. Certains carburant sont stables à T° ambiante donc facilement transportable ce qui les rend très séduisant. Mais lorsqu'on cherche a transformer/récupérer leur énergie la majeur partie est relachée sous forme thermique dans l'atmosphère ce qui rechauffe le milieu et augmente son entropie de façon irréversible.
A aucun moment j'ai sous-entendu qu'il fallait réduire la part du nucléaire.. et même si en toute logique un jour il faudrait y songer je suis tout a fait d'accord avec toi, il ne faut pas le faire de façon incontrolée. Je me contente de dire qu'au vu des enjeux environnementaux il faut augmenter la part du renouvelable au sens large, qui est par definition est une énergie plus green que le fossile.
Après je ne pretends pas connaitre la/les solutions renouvelables du futur, je dis juste qu'il nous faut plus de renouvelable et moins de fossile et que si on veut trouver des solutions pérennes il faudra bien tester des technologies non-pérennes. Je suis tout a fait d'accord pour dire qu'investir massivement dans de mauvaises solutions n'est pas souhaitable, mais il faut investir dans la R&D du renouvelable faute de quoi on n'avancera pas. Et on a besoin d'avancer sur ce sujet. Du moins c'est le consencus actuel.
Pour ce qui est du pic de production.. si tu regardes l'évolution des courbes tu t'apercevras que c'est un pic glissant et une notion "discutable". On peut faire dire ce que tu veux aux chiffres. L'europe a massivement exploité la mer du Nord donc oui le pic de production est passé là bas mais il y a encore d'énorme réserves ailleurs. On en découvre tous les jours, un peu moins accessible mais potentiellement bien plus conséquentes. Donc à l'échelle mondiale, aux vues des quantités découvertes... sans compter que "pic de prod" sous-entend "croissance" de la demande ce qui n'est plus le cas actuellement.
Bref comme je disais plus tôt on n'est pas près de manquer de fossile. D'autant que sa production baissera avec la demande lorsque des solutions de repli seront prètes. Si on fait ça bien, on trouvera des alternatives pérennes au fossile et couplé avec un peu de "décroissance" on pourra effectuer la fameuse transition énergétique.
Après si c'est pour faire comme l'Allemagne et remplacer le nucléaire par du charbon c'est pas de l'écologie mais de la démagogie.