En possédant un médicament placebo, vous avez déjà moins mal. Ce sont les conclusions d'une étude menée avec deux groupes de patients : l'un se voyait offert une crème analgésique mais ne l'utilisait pas, et l'autre n'avait rien. Ceux du premier groupe ont témoigné avoir moins mal lors d'un test de douleur que ceux du second groupe.
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Autant je suis d'accord avec la plupart des raisonnement sur l'effet placébo, autant faites quand même attention avant de trouver des justification de pourquoi ça marche : comme je l'ai indiqué, il manque des contrôles rigoureux à cette expérience, qui ne discrimine donc pas si c'est le fait d'avoir un médicament, le fait d'avoir un cadeau ou peut-être un autre effet difficile à voir (parler plus longtemps avec un médecin quand on obtiens le cadeau par exemple).
Il y a bien des effets contextuel ici, ou en tout cas c'est très statistiquement probable, mais il n'est pas certain qu'ils aient été correctement identifiés. Et de même que la justification de "ça me semble impossible parce que moi je ne vais pas mieux avec des dolipranes à coté de moi" n'est pas valide, la justification inverse "si si, moi quand j'y pense ça marche" ne l'est pas non plus.
Avant de trouver des explications à un effet, assurons nous bien qu'il existe !
Personnellement j’ai déjà constaté cet effet avec une veste. Si je sais que je l’ai dans mon sac je supporte un petit air frais. Car je suis rassurée sur le fait de pouvoir l’enfiler si je commence à avoir vraiment froid.
A contrario, pour la même température, mais sans veste à portée de main, je ressens le froid avec plus de gêne et regrette de ne pas avoir pris ma veste.
Je pense que cette étude tend à démontrer que lorsqu’on sait avoir une solution à proximité si la douleur empire, on est plus à même de la supporter.
J'ai lu les coms et personne n'a parlé d'essais cliniques.
le titre "Le fait de posséder un placebo peut suffire'' n'est pas tout à fait exact.
Un essai clinique se passe de la phase I à IV
www.ligue-cancer.net/article/37840_les-differentes-phases-des-essais-cliniques
www.allodocteurs.fr/se-soigner/recherche/essai-therapeutique-essai-clinique/qu-est-ce-qu-un-essai-clinique_13680.html
pour faire court, c'est en phase II et III que le placebo intervient généralement en
« étude randomisée réalisée en double aveugle"
destinationsante.com/vous-avez-dit-double-aveugle-contre-placebo.html
Donc "Le fait de posséder un placebo peut suffire" si vous participez à une randomisation (de l'anglais random, signifiant hasard).
"and then were informed that a placebo cream was an effective analgesic drug"
Les patients pensaient (car on leur a dit) que la crème placebo était un vrai médicament agissant sur leur maladie. ;-)
"and then were informed that a placebo cream was an effective analgesic drug"
Donc dans un contexte de spécialiste j'utilise effet placébo ;-)
Je trouve qu'on peut l'interpréter de deux façons la phrase. Soit ils ont étaient informés de tout ce qui est écrit après le "that", c'est à dire qu'on leur donne une crème, qu'elle est placebo mais qu'elle fonctionnera quand même par effet placebo.
Soit ils ont été informés uniquement de ce qui est écrit après le "was".
Je reste d'accord avec toi, ils ne le savaient pas.
Parfois et cela m’étonne moi même, j’estime que certains de ces commentaires « méprisants » (je ne suis pas certain que le terme soit le plus approprié) sont un peu mérité à notre époque de la bien pensance et de l’acceptation de toutes les opinions, voire de tous les bêtises. Les commentaires d’AAPLR m’ont toujours amené à réfléchir sur ma propre opinion et je crois que c’est toujours mieux qu’aucune réaction. C’est sur, parfois cela vexe mais il faut mieux être vexé et ressortir moins bête que rester campé sur une opinion fausse. Même s’il m’arrive de ne pas réussir à être d’accord avec lui ou à entendre raison.
Surtout qu’en réalité, c’est souvent le premier à expliquer les choses aux autres et ça on ne peut pas lui enlever. Il me fait un peu penser au prof bourru qu’on a tous connu que l’on déteste un peu pour ces brimades mais qui reste le premier à nous expliquer les choses.
www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/20941946/
J'avoue être admiratif d'APPLR quand il prend la peine d'expliquer à quelqu'un pourquoi il se trompe. Je parle de ces gens qui sont tellement dans l'excès (de bêtise, d'ignorance, de mauvaise foi, de haine, d'arrogance...) que ta seule envie c'est de mettre un terme définitif à l'échange. Et bien lui à le mérite d’aller jusqu'au bout.