En possédant un médicament placebo, vous avez déjà moins mal. Ce sont les conclusions d'une étude menée avec deux groupes de patients : l'un se voyait offert une crème analgésique mais ne l'utilisait pas, et l'autre n'avait rien. Ceux du premier groupe ont témoigné avoir moins mal lors d'un test de douleur que ceux du second groupe.
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Mais pour le coup, il y a les mots dans l'usage courant, et les mots dans un contexte de spécialiste, comme les sciences. Et si les premiers vont varier avec l'usage, il est important pour les deuxième d'avoir un signification précise qui ne change pas car en science, on a plus que jamais besoin de parler de la même chose. En l’occurrence, remplacé ici une expression ambigue par une expression moins ambigue et biaisée me semble une habitude utile.
Se soir je me coucherai moins bête, en sachant que placebo va me tenir compagnie toute la nuit.
Avoir un médicament placebo et ne pas utiliser malgré la douleur, il y a un truc qui cloche.
Je n ai jamais eu moins mal à la tête car une plaquette de doliprane est posée à côté de moi. C est cet aspect là de l expérience qui m interpelle.
Ne pas croire une anecdote te surprend ? Il y a déjà eu des erreurs et c est humain. Maintenant citer un abstract de 15 lignes comme une source fiable me laisse dubitatif. Il y a eu deux groupes mais combien de personnes pour savoir si l échantillon est représentatif (je n ai pas envie de dépenser 41. € pour voir ). Cette expérience est elle corroborée par d autres ? Si tu lis l anecdote précédente cite un scientifique qui s est totalement planté et dont la démonstration à donné un résultat totalement opposé à son objectif.
Je ne dis pas que l étude est fausse (et encore je remercie les explications sur contextuel et placebo) mais elle me laisse très sceptique. Il s agit d un abstract donc d un résumé très court mais parler de placebo alors que c est plus un effet contextuel démontre que c est à prendre avec des pincettes.
Donc je l ai déjà dit et je le maintien. En l état cette anecdote ne me convainc absolument pas. Une seule source venant de la personne ayant réalisé l expérience (il y a déjà eu des erreurs malgré un résultat , c est l intérêt des stat est échantillon représentatif et également pour cela que les théories doivent être confirmées par d autres ), la confusion entre placebo et contextuel car dans le cas présent le placebo est sans intérêt car pas utilisé , le sujet aurait pu recevoir un vrai médicament, et enfin c est de l empirisme (ou pas) quelqu’un qui souffre ne va pas mieux car on pose un médicament à côté de lui ... ce qui soulage peut être sa douleur mais surtout son stress c est de savoir que le médicament a côté de lui va lui être administré pour le soulager.
Je ne demande qu a être contredit mais en bonne intelligence. Ne pas être d accord ce n est pas être idiot. Ce sont les contradictions qui permettent d évoluer.
Pour être encore plus tatillon, il faudrait différencier le Placebo, qui n'est pas un médicament à proprement parler mais plutôt une copie d'un médicament sans sa substance active, de l'effet placebo qui est une manifestation physiologique bien réelle après la prise d'un Placebo.
L'effet Placebo n'existe en effet que grâce à notre force d'auto-persuasion, consciente ou non, qui assimile d'emblée qu'un médicament va nous soigner.
C'est pourquoi les études cliniques sont toujours faites en médicament contre Placebo et non médicament contre rien, car il faut savoir si un médicament est réellement efficace ou s'il n'est efficace que grâce à l'effet Placebo. Dans ce dernier cas, pas besoin de créer un nouveau médicament alors qu'un Placebo inoffensif fonctionne tout autant.
La maladie serait mentale …
Je pense, par exemple, qu’il existe une grande part d’effet placebo dans la pratique de l’ostéopathie. C’est un avis personnel non démontré par l’expérience bien entendu.
-Le placebo c’est le même médicament/procédé, administré de la même manière, mais sans le produit actif, ce qui est sensé avoir des vertus
Ainsi, si tu prend un verre :
-tu mets de l’eau, un doliprane et tu le bois, c’est un médicament.
-tu mets de l’eau, un pseudo doliprane (qui contient la même chose que le comprimé normal, sauf le paracétamol) et tu le bois, c’est un placebo. Ca permet de voir si le paracétamol marche vraiment.
-tu prends ton verre vide, sans eau, et tu le « bois » (dans la mesure ou tu peux boire de l’air...), c’est un véhicule, c’est pour voir si tout le process autours du médicament a un impact...
Un véhicule, ça teste enfaite tout le « rituel » autours du produit, des fois juste le fait d’aller chez le médecin ça a un impact, même s’il n’y a pas de médicament prescrit
Donc ici, je peux me tromper, mais il me semble qu’on est plus sur un véhicule qu’un placebo médicalement parlant, vu qu’on teste le fait « d’avoir un crème chez soi... »
Se voyait offert ? J'aurais plutôt dit "se voyait offrir".. Non ?
On conduit plus sereinement, et donc de façon plus sûre et prudente, quand on sait (ou quand on pense) qu'on est en sécurité.
On se sentira également mieux, dans son corps et dans sa tête, en sachant qu'on a sous la main des moyens de se sentir encore mieux en cas de besoin.
Un intervenant a pris l'exemple de la réaction allergique possiblement mortelle (œdème de Quincke). Et il n'a pas du tout vu juste à vrai dire.
Je suis dans ce cas malheureusement, quand je sais que mes traitements se trouvent à proximité, je gère beaucoup mieux une crise, même si je ne les utilise pas (la réaction peut passer sans dégénérer).
Alors que si je commence à mal respirer, à gonfler et que je me rends compte que ma trousse de secours avec mes piqures d'adrénaline se trouve chez moi à 30 km, je peux te dire que les symptômes vont empirer à coup sûr.
Vous serez peut être surpris d’apprendre que l’effet Placebo fonctionne même si le patient sait qu’on lui administre un placebo, à condition justement de lui avoir expliqué au préalable les effets bénéfiques de l’effet placebo.
Le pouvoir du mental est largement sous-estimé....
Rien que la phrase, est une blague...
Le sentiment "d'assurance" en cas de souci est donc le même. Et c'est exactement sur ce sentiment que porte cette expérience.
Dans la pharmacologie il ne faut pas confondre l’effet placebo et un médicament placebo.
Un médicament placebo est généralement un « faux » médicament sans principe actif qui va n’avoir qu’un effet placebo.
L’effet placebo est un effet qui apparaît dans toutes prises de médicament (placebo ou avec un principe actif)
En général quand on fait des études pour mesurer l’efficacité d’un médicament on donne également un placebo à un groupe de personne pour mesurer l’effet placebo, ensuite on le soustrait à l’efficacité « complète » d’un médicament et on obtient l’effet du principe actif.
Je le répète encore mais TOUTE prise de médicament engendre un effet placebo grâce à plusieurs facteurs :
- le prix: plus un médicament est cher, plus il sera efficace pour le consommateur
- la couleur du médicament : couleurs froide : effet relaxant, couleur chaude : effet stimulant
- la forme du médicament
- l’emballage
- la croyance du patient
- les explications des docteurs
Etc ....
Un docteur quand il prescrit un médicament, s’il te dit que le médoc est nul, les patients auront en général un effet nocebo et l’efficacité sera réduite. Par contre s’il te dit que c’est le dernier médicament, dernière génération, ultra actif le patient aura un plus fort effet placebo et supportera mieux le traitement.
Tout ses effets ont déjà étaient prouvés et mesurer scientifiquement et les docteurs s’en servent largement (homéopathie par exemple).
Personne ne s’est demander pourquoi quand une personne prends un Doliprane, sa douleur va diminuer au bout de 10min ? C’est l’effet placebo ... en 10 min le principe actif du médicament n’est même pas encore dans la circulation sanguine du patient donc il ne devrait pas ressentir d’effet pourtant c’est le cas ... c’est pas de la magie ! C’est le pouvoir d’autosuggestion du cerveau humain, c’est très utile en médecine ...
Je tiens à préciser que l’effet placebo a ses limites... il ne soignera pas le cancer par contre il peut aider un patient à supporter un peu mieux les traitements lourds, ou pour des petites pathologies avec peu d’incidence.