La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen adoptée en 1789 après la Révolution française mentionne un Dieu. Le préambule le mentionne de manière explicite : « l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen». Elle a valeur constitutionnelle, et est ainsi au sommet de la hiérarchie des normes.
La laïcité comme principe constitutionnel sera officiellement définie par la Loi de séparation des Églises et de l'État de 1905.
Tous les commentaires (34)
Pas de majuscule lorsque tu dis un dieu...
Ou bien
Pas de "un" lorsque tu dis Dieu...
Attention au contresens !
L’être suprême n’est pas forcément dieu.
C’est bien pour ça qu’ils n’ont pas parlé de Dieu dans un pays exclusivement chrétien. Mais qu’ils ont employés un autre terme.
Pour Robespierre l’être suprême était une sorte d’esprit universel, une « raison » qui dépasse la raison individuelle. (Donc d’un seul individu, soit-il roi)
Plus tard on pourrait l’appeler « l’intérêt général » ou « l’état »
La propagande chrétienne a martelé pendant longtemps que les polythéisme étaient des religions sous évoluées par rapport au monothéisme. Mais ça n’est pas forcément le cas.
L’idée qu’il n’y a qu’un seul être divin est l’inspiration judaïque. (Le christianisme et l’islam ne sont que des évolutions de la même religion. Ce ne sont pas des religions différentes )
Dans de multiples autres religions ils n’y a pas un « principe » unique. Mais des tas de « vérités » ou de « logiques » différentes, qui ne se classent pas forcément en therme de supériorité ou d’infériorité.
Cette recherche d’un seul grand principe unificateur ou « supérieur » c’est en réalité la recherche du « Dieu » judéo-chrétien-islamique.
Même si c’est un scientifique qui cherche « la théorie du grand tout »
Le seul fait qu’il croit qu’il y ai une seule modélisation suprême qui englobe les autres signifie qu’il est d’inspiration judéo-chrétienne. De la même religion « quel que soit le nom qu’on lui donne » comme tu dirais. ;)
Tain je viens de lire les commentaires, ca me rappelle mes cours de catéchisme...
Bon c'est pas qu'il est tôt, mais je m'emmerde!
Pour l'anecdote, vive la liberté, personne n'a le droit de me dire comment je dois vivre.
Je vous souhaite tout le bonheur du monde, et que quelqu'un vous tende la main...
Pardonnez-moi si je me trompe, mais il me semble qu'il est question de l'Etre Suprême des Montagnards.
Ce culte était le reflet des idéaux des Lumières (liberté et égalité).
C'est un culte totalement anti-clérical
Et on retrouve ce genre de phrases sur les cathédrales, comme a Nancy où on peut encore distinguer a demi effacé, le pleuple reconnaît l'être suprême ...
Écrit datant de cette époque .
Je vais en faire une anecdote je pense
fr.m.wikipedia.org/wiki/Culte_de_l%27Être_suprême#:~:text=La%20fête%20de%20l'Être%20suprême%2C%20célébrée%20le%2020%20prairial,la%20paix%20et%20du%20bonheur.
Un élément de réponse.
Pas très au point la transmission ici… (« culte de l’être suprême » sur la page Wikipedia) peut-être un début de réponse ?
J’adore aussi la contradiction entre l’accroche de l’app parlant d’informations vérifiées, certifiées, solides… et l’alinéa 3 sur la fiabilité des informations.
À mourir de rire et parfaitement dans l’air du temps… grandeur et courage.
Bref, retour à l’info.
Dieu transcendant, immanent, culte d’un être « suprême » ou « supérieur » cette dénomination est présente dans la franc-maçonnerie, les lumières,
et désigne autrement un rapport au religieux faussement laïcisé voire une réaction traditionnellement aveugle de son opposition obligatoire à 180°
de devoir détruire l’exemple antérieur… donc plutôt « non-religieux » que réellement défini (à moins d’avoir affaire à un fan de Luc Besson ?)
Pour mémoire et à titre de comparaison la misogynie patente d’un voltaire ou d’un rousseau à de quoi faire baisser très fortement les lumières…
On sait que « le grand architecte » « l’être suprême » font référence à cet aspect d’un dieu-sans-le-dire transcendant, immanent, Dieu uniquement
fondateur vs dieu toujours présent dans les affaires des hommes, selon les besoins de l’époque… mais quoi qu’il en soit, supérieur… dans la compensation
totalement aveugle d’un déni d’infériorité propre à l’humain et qui « se » cherche supérieur.
Les canadiens appellent ça, du « PFH »… (putain de facteur humain) dans la bouche d’un Hubert Reeves de bientôt 90 printemps ça a de la gueule !
Quel être suprêmement supérieur cet Hubert !… à moins que ça soit supérieurement suprême… merde j’sais plus… c’était quoi déjà… supérieur ment…
Haaa, p’tet bien… vindieu.