Un seul dignitaire nazi a été victime d'un attentat

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En 1942, trois résistants tendirent une embuscade à l'officier SS Reinhard Heydrich, l'un des hommes les plus puissants du IIIe Reich, surnommé le boucher de Prague. L'opération Anthropoid reste le seul attentat réussi d'un dignitaire nazi, mais la répression qui suivit fut terrible : soupçonné d'avoir abrité les résistants, le village de Lidice fut complètement détruit, tous les hommes au-delà de 16 ans fusillés, et les femmes et enfants déportés.

Avec l'aide d'un prêtre, les assaillants se réfugièrent pendant plusieurs semaines dans la crypte d'une église de Prague, jusqu'à ce que les soldats les découvrent après la trahison d'un des complices.


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J'imagine que ceux qu'on nome résistants aujourd'hui devaient être appelés des terroristes à cette époque. Comme quoi tout est question de point de vue.

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HHhH « Himmlers Hirn heißt Heydrich » littéralement Heydrich le cerveau d'Himmler, le premier livre de Laurent Binet, est un roman sur cette histoire, je le conseil

a écrit : Par soucis d'anachronisme on dira Tchécoslovaquie, et encore même ce terme est faux vu que la deuxième république tchécoslovaque disparaît en 1939. Mais bon ça c'est mon côté chieur d'historien.. :s

En effet après la première guerre mondiale le pays, qui s'est déclaré indépendant de l&
#039;Autriche-Hongrie, est composé à 25% d'Allemands qui vivent dans les Sudètes. Evidemment au nom du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" le Reich s'empresse d'intégrer les Sudètes à son empire lors du premier arbitrage de Vienne en novembre 1938. La Pologne en profite pour prendre la région industrialisée de Teschen et la Hongrie se voit doter de la région de la Ruthénie Subcarpathique, où se situe des populations hongroises.

Finalement le pays est totalement démantelé entre la république de Bohème-Moravie et de Slovaquie, qui sont toutes deux satelisées par l'Allemagne en mars 1939.

D'ailleurs le pays avait passé un pacte avec le royaume de Roumanie, la Pologne, la Yougoslovaquie et la France pour encercler les puissances Hongroises et, surtout, Allemandes qui avaient des revendications belliqueuses sur certaines régions. (sans doute à juste titre le découpage des territoires n'a pas été au mieux dans la région après 1918...

Cette alliance s’appelaient la Petite Entente, où l'Entente française. Du coup quand la Tchécoslovaquie est démembrée la France aurait du théoriquement se dresser contre l'Allemagne et la Hongrie (voir la Pologne), en répondant militairement. Mais le gouvernement Daladier n'a rien fait...

D'où la fameuse citation winstonienne: "Ils avaient le choix entre l'humiliation et la guerre. Ils ont choisis l’humiliation et auront la guerre."
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Effectivement la France devait défendre la Tchécoslovaquie selon une entente signé entre la France, l'URSS et la Tchécoslovaquie. Mais en plus de ne rien faire, Daladier a donné la Tchécoslovaquie avec Chamberlain à Hitler durant la conférence de Munich. Il faut dire que durant les années 1933-1939, la France et surtout la Grande-Bretagne étaient aveugles. En raison de leur anticommunisme, ils ne voyaient pas le vrai danger d'Hitler. ils pensaient qu'ils peuvent négocier avec Hitler. Cette politique se nomme la politique d'apaisement. Elle est vu notamment par l’inaction des démocraties occidentales durant le réarmement de l'Allemagne (1933-1934), durant la remilitarisation de la Rhénanie (1935), durant la guerre d'Espagne (1936), par la signature du traité naval germano-britannique (1935), par l'inaction durant l'annexion de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie (1938) , par la conférence de Munich (1938), durant le pacte de non agression entre la France et l'Allemagne (1938, signé avant le pacte de non agression germano-soviétique)... Les pays occidentales et la SDN devaient intervenir car Hitler violait le Traité de Versailles. Mais ils n'ont rien fait du tout.

a écrit : On comprend mieux pourquoi beaucoup de gens ne préféré pas résister aux allemands ! Quand on voit les répressions derrière .... Même sans résistance les nazis faisaient se genre de chose. Comme dans le village français (plus aucune idée du nom) où une division SS a tué tout le monde et brûlé le village pour entraîner leur nouvelle recrue.

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a écrit : Chaque jour nous en apprend toujours un peu plus sur le fait que les nazis n'avaient pas dû lire les "codes" déontologiques de la guerre (référence anecdote d'il y a deux jours)... Personne n'avait dû leur envoyer ;)... Encore un témoignage de l'horreur à son paroxysme... C'était quand même une belle bande d'enc... Ce n'était pas dans une situation de guerre, les résistants ne faisant pas partie de l'armée ce n'est pas une guerre mais plus ce qu'on peut appeler aujourd'hui des terroristes et dans ce cas les codes de la guerre ne s'applique pas. Des civils en arme c'était la peine capitale.

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on pourrait ajouter à cette anedocte qu en "mémoire" à ce massacre de nombreuses petites filles en grande Bretagne et aux états unis ont porté le prénom LIDICE. un mémorial pour les enfants est d'ailleurs présent sur la nouvelle ville. Ma fille a en second prénom LIDICE.

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a écrit : Même sans résistance les nazis faisaient se genre de chose. Comme dans le village français (plus aucune idée du nom) où une division SS a tué tout le monde et brûlé le village pour entraîner leur nouvelle recrue. Oradour sur Glane

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a écrit : En apparence mais si je me rappelle bien de ce que disait mon prof d'histoire (ça date maintenant), il me semble que c'était un sacré bordel leur organisation. Ils avaient de grands stratèges militaires (pas le petit moustachu) mais a côté de ça... Le fait que leur organisation soit bordélique (et ineficace dès que le vent a commencé à tourner) est une chose, mais le patron, c'était le Furher. On ne peut faire moins anarchique que ça.

a écrit : J'imagine que ceux qu'on nome résistants aujourd'hui devaient être appelés des terroristes à cette époque. Comme quoi tout est question de point de vue. Exactement. Les nazis nommaient "terroristes" tout celles et ceux qui contrecarraient leur plans de conquête de l'univers, dans un but de manipulation des masses.
Aujourd'hui, un terroriste, c'est juste quelqu'un qui tue au hasard et qui, quand on l’attrape, ne sait pas dire autre chose que "c'est en massacrant des gens qu'on fera avancer le schmilblik" (je schématise, mais c'est à peu près ça)

a écrit : Effectivement la France devait défendre la Tchécoslovaquie selon une entente signé entre la France, l'URSS et la Tchécoslovaquie. Mais en plus de ne rien faire, Daladier a donné la Tchécoslovaquie avec Chamberlain à Hitler durant la conférence de Munich. Il faut dire que durant les années 1933-1939, la France et surtout la Grande-Bretagne étaient aveugles. En raison de leur anticommunisme, ils ne voyaient pas le vrai danger d'Hitler. ils pensaient qu'ils peuvent négocier avec Hitler. Cette politique se nomme la politique d'apaisement. Elle est vu notamment par l’inaction des démocraties occidentales durant le réarmement de l'Allemagne (1933-1934), durant la remilitarisation de la Rhénanie (1935), durant la guerre d'Espagne (1936), par la signature du traité naval germano-britannique (1935), par l'inaction durant l'annexion de l'Autriche et de la Tchécoslovaquie (1938) , par la conférence de Munich (1938), durant le pacte de non agression entre la France et l'Allemagne (1938, signé avant le pacte de non agression germano-soviétique)... Les pays occidentales et la SDN devaient intervenir car Hitler violait le Traité de Versailles. Mais ils n'ont rien fait du tout. Afficher tout On peut donc raisonnablement conclure que Hitler était communiste, vu que c'était un voleur ET un menteur! ^^ (et quel menteur, quel talent, il a enfumé tout le monde en promettant la paix alors qu'il ne savait faire que la guerre)

a écrit : Même sans résistance les nazis faisaient se genre de chose. Comme dans le village français (plus aucune idée du nom) où une division SS a tué tout le monde et brûlé le village pour entraîner leur nouvelle recrue. Tu parle certainement d'Oradour Sur Glane, mais là c'est différent, parce qu'on ne saura jamais vraiment ce qui s'est passé.
On sait qu'une colonne de SS a investi le village, on sait qu'ils ont massacré tout le monde, mais on ne sait pas ce qui leur ai passé par la tête, les Alliés avançaient, eux reculaient, à mon avis c'est juste de la folie aveugle, inutile, un peu comme quand on écrase une araignée qui ne nous a absolument rien fait, à part exister et être sur notre chemin...

a écrit : Ce n'était pas dans une situation de guerre, les résistants ne faisant pas partie de l'armée ce n'est pas une guerre mais plus ce qu'on peut appeler aujourd'hui des terroristes et dans ce cas les codes de la guerre ne s'applique pas. Des civils en arme c'était la peine capitale. C'est vrai.
Les résistants, quelq qu'ils soient, n'ont en général aucune légitimité, dans les codes de la guerre, un pays vaincu est VAINCU, et ceux qui refusent, sont classés terroristes... sauf que dans le cas d'une invasion et si cette invasion n'est pas acceptée par un autre pays, il peut y avoir une légitimité, et les cas sont nombreux.
Le Commandant Massoud, qui a uni son pays contre l'invasion Soviétique, était un terroriste pour les Soviétiques, et un résistant pour les occidentaux.
En fait, tout est relatif...

Il se sentait tellement puissant et craind qu'il n'avait aucune escorte lors de ses déplacements à part son chauffeur.
Hitler a par la suite jugé cette attitude totalement irresponsable du fait de son niveau et de son importance dans la hiérarchie.