L'élection présidentielle américaine de 1948 a aussi réservé une surprise

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Lors de l'élection présidentielle américaine de 1948, Thomas Dewey était donné favori contre Harry Truman, à tel point que le Chicago Daily Tribune imprima à l'avance son édition titrée "Dewey Defeats Truman". Mais Truman gagna, et se fit ensuite photographier, hilare, tenant une copie du journal erroné.


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a écrit : C est surtout qu il ne voulait pas de Trump meme notre cher veau de président l avait dit publiquement...de plus notre cher gouvernement commencait a se rapprocher de celui que Clinton aurait construit...oubliant completement de creer quoique ce soit avec le parti republicain... C'est quoi ce blaireau qui compare notre président à un veau ? Le respect de la fonction tu connais ?
Et sinon juste comme ça, même les républicains avaient lâché Trump donc pour construire quelque chose c'était un peu chaud...

Beaucoup semblent ne pas comprendre les élections présidentielles américaines... c'est vrai que c'est pas dans nos "gènes" comme formule... Dans les grandes lignes : chaque Etat va disposer de "grands électeurs" en fonction de sa population (avec mises à jours régulières). Contrairement à ce qu'on pense (parce que chez nous c'est comme ça), ces grands électeurs ne sont pas des Sénateurs ou autres élus : ce sont des gens, nommés par les deux partis sur certains critères (services rendus, etc..). Si un État a 50 grands électeurs, par exemple, les républicains et les démocrates vont en nommer chacun 50 (on en aura donc 100 pour l'État). D'abord, le "peuple" vote ; les électeurs noircissent le nom de leur Président préféré, mais en fait leurs votes vont au parti politique du candidat. Quelques jours après les grands électeurs se rendent dans les bureaux de leurs États, selon le principe du "Winner take all"... si un candidat à eu une seule voix de plus dans l'Etat, seuls vont voter les grands électeurs de son parti ; les 50... les 50 autres ont tout perdu et ne votent pas... Il y a deux États un peu différents : le Maine et le Nebraska qui ont instauré une dose de proportionnelle.
Pardon pour le pavé, mais ça va bien en intéresser un ou deux ;)

a écrit : Même à l'Elysée une lettre de félicitations était rédigée en amont, uniquement au nom de Clinton...c'est dire a quel point ça a été une surprise. Les 2 lettres sont prévues à chaque fois, ce n'est pas une "surprise". La lettre de Trump était prête elle aussi.

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a écrit : C'est quoi ce blaireau qui compare notre président à un veau ? Le respect de la fonction tu connais ?
Et sinon juste comme ça, même les républicains avaient lâché Trump donc pour construire quelque chose c'était un peu chaud...
C'est même pas le "respect de la fonction" mais plutôt "de la personne".
Par ailleurs - et désolé de m'éloigner de ton commentaire initial - je trouve hallucinant qu'on fasse plus d'efforts linguistiques pour un président que pour un fonctionnaire lambda par exemple. Un président ne vaut pas plus que n'importe qui, il a juste plus de pouvoir.

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a écrit : Tu habites dans une grotte sans accès à internet pour ne pas être au courant à ce point ? Pourrais-tu arrêter ce genre de remarques désobligeantes ? Merci d'avance.

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a écrit : Ne critiquons pas trop vite les sondages car sachez que Hillary Clinton a perdu avec presque 2 000 000 de voix d'avance sur Trump ! Finalement, l'écart avec les sondages était pas si important car en nombre d'électeurs, une majorité se dégageait pour elle ! Par contre, il est vrai que pour eux l'écart était un peu plus important mais un sondage a vocation à ne donner qu'une idée globale car il y a une trop forte incertitude quand on transpose quelques milliers de personnes à plusieurs millions. C'est donc à tord qu'on attend qu'un sondage donne le résultat exact. Afficher tout Comme tu l'as dit par la suite, les sondages, à défaut d'être réalistes, influencent les votants, c'est au passage ce qu'on appelle une prophétie autoréalisatrice : on vote pour le "grand candidat" que l'on déteste le moins, pour avoir soit disant plus de chance de battre l'incarnation du diable, étant donné que notre candidat préféré est bas dans les sondages.
Plus que d'avoir conscience de ça, je dirais qu'il faudrait totalement ignorer les sondages (et bien entendu ne pas regarder abusément les médias, voire pas du tout). Là seulement nous serions dans un semblant de démocratie, car l'élu serait plus souvent le mieux estimé par le peuple.
Ça, c'est si on considère qu'on est condamné à la Vème République, très corrompue, or ce n'est pas le cas, et il existe bien d'autres manières pour le peuple d'exercer sa souveraineté ;-)

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Ce ne sont pas les sondages qui sont erronés. Ce sont certains sondés qui ont honte de leur opinion et qui mentent ou refuse de répondre. On les décompte généralement dans les indécis.

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a écrit : Et est ce qu'apres sa victoire il nous a gratifié de sa célèbre danse du "pou pi pou pi pou" ? Ahahaha! Un des tops moments de Dewey! "Oohh Qu il est trop mignon!!"

a écrit : Ne critiquons pas trop vite les sondages car sachez que Hillary Clinton a perdu avec presque 2 000 000 de voix d'avance sur Trump ! Finalement, l'écart avec les sondages était pas si important car en nombre d'électeurs, une majorité se dégageait pour elle ! Par contre, il est vrai que pour eux l'écart était un peu plus important mais un sondage a vocation à ne donner qu'une idée globale car il y a une trop forte incertitude quand on transpose quelques milliers de personnes à plusieurs millions. C'est donc à tord qu'on attend qu'un sondage donne le résultat exact. Afficher tout C'est surtout que les journalistes produisent un piètre travail statistique. Pas d'échantillon représentatif, que des moyennes. Ce sont des stats de collège. Les journalistes seront performants dans les sondages lorsqu'ils auront des notions scientifiques.

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a écrit : le système de vote dans les démocraties actuelles (vote uni-nominatif à suffrage universel direct ) ne permet curieusement pas au favori de gagner une élection.
c'est flagrant aux état unis, mais en France aussi ( voir l'élection de 2002 qui a vu Jospin, pourtant favori, éliminé au premier tour )

je recommande de voir cette vidéo: www.youtube.com/watch?v=ZoGH7d51bvc
qui explique, scientifiquement, le problème de ce mode de suffrage.
Afficher tout
Super vidéo !!! À regarder absolument

a écrit : Les 2 lettres sont prévues à chaque fois, ce n'est pas une "surprise". La lettre de Trump était prête elle aussi. Alors les média mentent (bon c'est pas nouveau) mais en plus l'Elysée ne dément même plus...

a écrit : Faut il être prétentieux pour croire que les autres sont influençables a ce point et se croire au-dessus de la masse. Ah oui c'est vrai que dans notre société bienpensante nous sommes tous égaux en tout point

a écrit : C'est fou que tu dises ça alors que cette anecdote ainsi qu'une élection et une primaire récentes nous prouvent le contraire...

À moins que l'influence soit du type: «Je vote contre la tendance parceuqueu je suis rebelle, yeahh».
je parlais des sondages aux Etats-Unis. Ce n'est pas encore le cas en France

a écrit : C'est surtout que les journalistes produisent un piètre travail statistique. Pas d'échantillon représentatif, que des moyennes. Ce sont des stats de collège. Les journalistes seront performants dans les sondages lorsqu'ils auront des notions scientifiques. Ils produisent un si "piètre travail statistique"... qu'ils ne le font pas ;) Ce sont des "instituts de sondage" qui le font.

a écrit : Ils produisent un si "piètre travail statistique"... qu'ils ne le font pas ;) Ce sont des "instituts de sondage" qui le font. Haaa mais les méthodes des instituts de sondage sont assez carrées pour les instituts officiels. Les journalistes offrent leur propre interprétation. Un exemple tout bête: le salaire moyen des français. Il n'a aucun intérêt. Le salaire intéressant est le salaire médian. Les instituts de sondage calculent les deux. Les journalistes parlent de la moyenne.

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a écrit : Ah oui c'est vrai que dans notre société bienpensante nous sommes tous égaux en tout point Non, tu sembles légèrement à la traîne pour sortir des généralisations à la con badigeonnées de "moutons" et te croire du coup au dessus des autres ;)

a écrit : Haaa mais les méthodes des instituts de sondage sont assez carrées pour les instituts officiels. Les journalistes offrent leur propre interprétation. Un exemple tout bête: le salaire moyen des français. Il n'a aucun intérêt. Le salaire intéressant est le salaire médian. Les instituts de sondage calculent les deux. Les journalistes parlent de la moyenne. Afficher tout Dans ce cas, en quoi parler des deux "salaires", au lieu d'un seul, demanderait aux journalistes des "notions scientifiques" comme tu le dis dans le 1er post ? Non... tu essaies de te raccrocher aux branches mais ça ne prend pas ;)
Des notions scientifiques pour faire les sondages ; et ce sont les instituts...
De la déontologie pour une info parfaite ; et ce sont les journalistes...

a écrit : C'était 200 000 voix d'avance. Et on ne parle pas de sondage dans cette anecdote mais d'une publication dans un journal d'un évènement factuel. Non les 200 000 c'était juste après l'élection. Maintenant c'est bel et bien plus ou moins 2 millions. Et les journaux se basent certainement sur les sondages pour prévoir à l'avance donc...

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a écrit : Du coup, ta théorie remets en question l'intérêt même de ce genre de sondages sinon celui d'animer les médias... Des sondages, j'ai eu l'occasion d'assister a quelques uns, à des fins professionnelles, derriere une vitre santin (su par les consommateurs, je précise), et c'est fou de voir à quel point les gens changent d'avis ou s'invente une vie améliorer pour décrier les choses etudiées. Comme s'il y avait un plaisir profond à critiquer. Du coup, je n'imagine même pas avec des enjeux politiques... Afficher tout Vitre sans tain...

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