Le commensalisme est un parasitisme qui ne nuit à personne

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Le commensalisme est une interaction biologique entre 2 êtres vivants. À la différence du parasitisme, où cette relation se fait au détriment de l'un des 2, dans le commensalisme, l'hôte fournit de quoi se nourrir ou se déplacer au commensal sans gain réciproque, mais il n'en pâtit pas. C'est par exemple le cas de certains poissons qui utilisent les requins pour se déplacer, ou de certains insectes tolérés dans les fourmilières pour se nourrir.

Lorsque cela concerne l'être humain, on parle de synanthropie. C'est notamment le cas des pigeons, qui se nourrissent grâce à l'activité humaine.


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Voici une métaphore intéressante: On appelle quelqu'un un Rémora ( poisson qui déplace sous les requins) un profiteur, un planqué.

Le commensalisme ce passe aussi entre les bactéries et l'homme, c'est pourquoi on parle de flore commensale, ce terme regroupe toute les bactéries vivants et se développant sur ou dans notre corps (peau, intestins, muqueuses). Ces bactéries vont nous protéger des autres bactéries et nous on leurs fourni assez de nutriments pour qu'elles se développe.

a écrit : De souvenir de mes lointains cours, on parlait aussi de flore commensale en designant les bacteries qui vivent dans nos intestins. Je ne verrais pas d'inconvenients a ce que l'on qualifie la presence de ces bacteries par une symbiose du fait que l on sait maintenant que celles ci nous protegent, nous apportent des vitamines et jouent un role trés benefique en general lorsque il y a un equilibre. Afficher tout Les bactéries de notre intestins c'est la flore intestinale, la flore commensale ça regroupe tout les tissus sur lesquels il y a des bacteries

"Synanthropie" on dirait le nom d'une maladie dès que sa touche à l'humain.

Vu comme ils nous chient sur la gueule, sisi je confirme, on en pâti.

Commentaire supprimé Là par contre on peut parler de parasitisme ;-).

La définition se rapporte au mutualisme ou à la symbiose , le commensalisme n'apporte pas d'avantage réciproque entre espèce

Je me suis au début posé exactement la même question que toi. La différence réside dans le fait que pour la symbiose, chaque espèce apporte quelque chose de bénéfique à l'autre: grosso modo, il s'agit d'une relation donnant-donnant. Alors que dans le cas du commensalisme, une espèce apporte quelque chose de bénéfique à une autre mais il n'y a pas de contrepartie de cette dernière.

A titre personnel, je trouve que cette anecdote peut donner de l'espoir: oui, une espèce (pourquoi pas l'Homme ?) peut apporter quelque chose de bénéfique à une autre (ou à un autre Homme ?) de manière désintéressée sans pour autant perdre quoique ce soit !

a écrit : Il y a trois grands types d'interaction entre les êtres vivants : le parasitage, le commensalisme et la symbiose.

- le parasitage consiste en une altération des ressources/de l'état de santé de l'hôte : l'être vivant porte atteinte à son hôte.
Exemple : les tiques et les sangsues
sont des parasites.

- la symbiose consiste en un échange de bons procédés entre les deux êtres.
Exemple : la crevette de la danseuse espagnole (limace de mer) nettoie celle-ci des bactéries qui l'attaquent. En échange, la danseuse espagnole lui fournit des déchets nutritifs et un abri.

- le commensalisme représente le faut pour un etre vivant de profiter d'un autre, sans lui porter atteinte. Mais il n'y a pas d'échange réciproque.
Exemple : comme dit dans l'anecdote, le rémora se déplace sous les requins, raies,... Et profite ainsi d'une protection contre les prédateurs et d'une aide au déplacement. Le requin n'en pâti pas, mais n'en profite pas non plus.
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Il n'y a pas que c'est 3 types d'interactions interspécifiques ou même intraspécifiques, mais beaucoup plus, le mutualisme (++) dont la symbiose fait partie, la prédation qui au même titre que le parasitisme augmente la fitness de l'un et diminu celle de l'autre (+-), la compétition (--), l'amensalisme (0-), et le neutralisme qui est simplement l'absence d'interaction -> (00) J'ai illustré le gain ou pas pour les espèces avec des symboles +,-,0. Ainsi le commensalisme comme tu as expliqué serait de type (0+)

a écrit : Vu la tête de certains pigeons je suis pas sur qu'ils ne pâtissent pas de notre activité. Ils s'adaptent aux nouveaux environnements urbains mais peut-on vraiment dire qu'ils vivent "grâce à l'activité humaine" ? Je pense que oui. D'ailleurs il me semble qu'on peut rattacher l'afflut de mouettes près des ports, comme illustrant l'anecdote.

Chez les humains on appelle cela les michetoneuses

Dans la nature il existe trois grandes relations différentes: commensalisme, parasitisme et symbiose.

a écrit : Il n'y a pas que c'est 3 types d'interactions interspécifiques ou même intraspécifiques, mais beaucoup plus, le mutualisme (++) dont la symbiose fait partie, la prédation qui au même titre que le parasitisme augmente la fitness de l'un et diminu celle de l'autre (+-), la compétition (--), l9;amensalisme (0-), et le neutralisme qui est simplement l'absence d'interaction -> (00) J'ai illustré le gain ou pas pour les espèces avec des symboles +,-,0. Ainsi le commensalisme comme tu as expliqué serait de type (0+) Afficher tout C'est pas faux (je précise que j'ai tout compris x) ). Je rajoute que la fitness ou valeur sélective désigne en très gros la capacité d'un individu possédant un génotype donné à engendrer une descendance. Cette valeur sert en général à mesurer la sélection naturelle exercée sur un génotype à un instant donné. La fitness sera influencée par de nombreux facteurs liés à l'écosystème dans lequel il vit, comme les interactions entre êtres vivants citées dans le commentaire de Yesmassiv ou encore la température, le type de sol, etc. J'ai pas cherché mais je suppose qu'il y a une page Wikipedia sur le sujet.

On parlera d'ailleurs souvent de flore commensales pour parler de la flore intestinale

a écrit : La symbiose est un terme général, le commensalisme ("manger à la même table") est utilisé pour les animaux, et symbiose mycorhizienne pour l'association plantes-champignons. Non, il y a bien une différence. On parle de commensalisme lorsqu'un organisme vit au dépends d'un autre sans lui causer de tort et de symbiose lorsque deux organismes vivent au dépends l'un de l'autre, s'aidant mutuellement. Le commensalisme n'est pas utilisé que pour les animaux (on parle de BACTERIES commensales), tout comme la symbiose n'est pas limité qu'aux champignons et plantes.

Source : mes cours de microbiologie des 5 dernières années.

a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? Je ne dirais pas "connes" mais plutôt pertinente

a écrit : Non, il y a bien une différence. On parle de commensalisme lorsqu'un organisme vit au dépends d'un autre sans lui causer de tort et de symbiose lorsque deux organismes vivent au dépends l'un de l'autre, s'aidant mutuellement. Le commensalisme n'est pas utilisé que pour les animaux (on parle de BACTERIES commensales), tout comme la symbiose n'est pas limité qu'aux champignons et plantes.

Source : mes cours de microbiologie des 5 dernières années.
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Pour les bactéries, on parle, du moins en anglais, d'endo-symbyosis ou d'ecto-symbyosis. Et aussi de mutualism dans certains cas plus généraux. Termes mieux adaptés que le "commensualisme" en français, qui signifie étymologiquement "manger à la même table". Mais si je mange (à table), les bactéries de mon système digestif partagent bien aussi mon repas, sans me nuire, au contraire, on ne peut pas dire que le "commensualisme" soit une relation dont l'un bénéficie et l'autre reste neutre. Il me semble que le français universitaire ne soit pas fidèle aux sens originels.

examples.yourdictionary.com/commensalism-examples.html
examples.yourdictionary.com/examples-of-symbiosis.html

a écrit : Vu la tête de certains pigeons je suis pas sur qu'ils ne pâtissent pas de notre activité. Ils s'adaptent aux nouveaux environnements urbains mais peut-on vraiment dire qu'ils vivent "grâce à l'activité humaine" ? Oui, on peut le dire, sans nos miettes ils ne seraient pas là et ils ne nous dérangent pas (enfin si un peu, quand ils nous ch... dessus ^^). Pour leur sale gueule, c'est vrai qui yen a qui ressemblent vraiment à rien, je mettrai ça sur l'absence de prédateurs, Ils deviennent vieux, malades et déplumés, un peu comme nous quoi ;)

a écrit : Voici une métaphore intéressante: On appelle quelqu'un un Rémora ( poisson qui déplace sous les requins) un profiteur, un planqué. Exact, mais un bon planqué se doit de savoir courir (où nager, dans le cas du rémora) vite, très vite, quand ça tourne au vinaigre ! ^^

a écrit : Le commensalisme ce passe aussi entre les bactéries et l'homme, c'est pourquoi on parle de flore commensale, ce terme regroupe toute les bactéries vivants et se développant sur ou dans notre corps (peau, intestins, muqueuses). Ces bactéries vont nous protéger des autres bactéries et nous on leurs fourni assez de nutriments pour qu'elles se développe. Afficher tout Pour les intestins, c'est plutôt une symbiose, elles digèrent nos aliments et les rendent assimilable en en prenant une petite part, pour la peau et les muqueuses, là, d'accord.