Le commensalisme est un parasitisme qui ne nuit à personne

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Le commensalisme est une interaction biologique entre 2 êtres vivants. À la différence du parasitisme, où cette relation se fait au détriment de l'un des 2, dans le commensalisme, l'hôte fournit de quoi se nourrir ou se déplacer au commensal sans gain réciproque, mais il n'en pâtit pas. C'est par exemple le cas de certains poissons qui utilisent les requins pour se déplacer, ou de certains insectes tolérés dans les fourmilières pour se nourrir.

Lorsque cela concerne l'être humain, on parle de synanthropie. C'est notamment le cas des pigeons, qui se nourrissent grâce à l'activité humaine.


Commentaires préférés (3)

Vu la tête de certains pigeons je suis pas sur qu'ils ne pâtissent pas de notre activité. Ils s'adaptent aux nouveaux environnements urbains mais peut-on vraiment dire qu'ils vivent "grâce à l'activité humaine" ?

Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ?

a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? Il y a trois grands types d'interaction entre les êtres vivants : le parasitage, le commensalisme et la symbiose.

- le parasitage consiste en une altération des ressources/de l'état de santé de l'hôte : l'être vivant porte atteinte à son hôte.
Exemple : les tiques et les sangsues sont des parasites.

- la symbiose consiste en un échange de bons procédés entre les deux êtres.
Exemple : la crevette de la danseuse espagnole (limace de mer) nettoie celle-ci des bactéries qui l'attaquent. En échange, la danseuse espagnole lui fournit des déchets nutritifs et un abri.

- le commensalisme représente le faut pour un etre vivant de profiter d'un autre, sans lui porter atteinte. Mais il n'y a pas d'échange réciproque.
Exemple : comme dit dans l'anecdote, le rémora se déplace sous les requins, raies,... Et profite ainsi d'une protection contre les prédateurs et d'une aide au déplacement. Le requin n'en pâti pas, mais n'en profite pas non plus.


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Vu la tête de certains pigeons je suis pas sur qu'ils ne pâtissent pas de notre activité. Ils s'adaptent aux nouveaux environnements urbains mais peut-on vraiment dire qu'ils vivent "grâce à l'activité humaine" ?

Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ?

Synanthropie ? Je pensais que c'était capitalisme ! Jmcb !

Sinon certains poissons nettoyeurs accèdent à la bouche de mammifères marins et leur nettoie la gueule en mangeant les restes de poissons coincés, en contrepartie ils ne se font pas dévorés.

En outre on parle de 'phoresie' lorsque l'un sert de transport à l'autre. Les rémoras utilise donc la phoresie et le commensalisme par exemple avec les requins.

a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? La symbiose est un terme général, le commensalisme ("manger à la même table") est utilisé pour les animaux, et symbiose mycorhizienne pour l'association plantes-champignons.

Ou les milliers de bactéries au sein de notre système digestif sans qui nous ne pourrions vivre..

a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? Dans la symbiose il y a une question de réciprocité : par exemple les crocodiles du Nil et Pluvian d’Egypte, l'un dîne et l'autre se lave les dents !

De souvenir de mes lointains cours, on parlait aussi de flore commensale en designant les bacteries qui vivent dans nos intestins. Je ne verrais pas d'inconvenients a ce que l'on qualifie la presence de ces bacteries par une symbiose du fait que l on sait maintenant que celles ci nous protegent, nous apportent des vitamines et jouent un role trés benefique en general lorsque il y a un equilibre.

Le poisson le plus célèbre en phorésie avec un requin est le Remora, long poisson à ventouse.
La phorésie est l'association entre deux individus où l'un est transporté par l'autre (celui-ci est appelé hôte). Parallèlement, le Remora, fidèle au commensalisme (pouvant être rapproché avec la symbiose), "nettoie" le requin et se nourrit des parasites ou des restes des repas du squale

a écrit : Ou les milliers de bactéries au sein de notre système digestif sans qui nous ne pourrions vivre.. Donc qui ne concerne pas l'anecdote.
Dans ton cas, l'un comme l'autre a besoin de l'autre et de l'un. Dans l'ancdote on te parle d'un qui a besoin de l'autre, mais l'autre "tolère" le premier, sans rien en retirer.

a écrit : Vu la tête de certains pigeons je suis pas sur qu'ils ne pâtissent pas de notre activité. Ils s'adaptent aux nouveaux environnements urbains mais peut-on vraiment dire qu'ils vivent "grâce à l'activité humaine" ? Absolument, même si il existe des pigeons à l'état sauvage, depuis des centaines d'années, une grande partie des pigeons se sont mis à coloniser les villes et ne vivent aujourd'hui que de l'activité humaine et n'en souffrent pas du tout. Les graines et les miettes font parties de leur régimes alimentaires.

a écrit : Donc qui ne concerne pas l'anecdote.
Dans ton cas, l'un comme l'autre a besoin de l'autre et de l'un. Dans l'ancdote on te parle d'un qui a besoin de l'autre, mais l'autre "tolère" le premier, sans rien en retirer.
Ok je comprends mieux la différence, c'est en quelque sorte un échange altruiste.

a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? Il y a trois grands types d'interaction entre les êtres vivants : le parasitage, le commensalisme et la symbiose.

- le parasitage consiste en une altération des ressources/de l'état de santé de l'hôte : l'être vivant porte atteinte à son hôte.
Exemple : les tiques et les sangsues sont des parasites.

- la symbiose consiste en un échange de bons procédés entre les deux êtres.
Exemple : la crevette de la danseuse espagnole (limace de mer) nettoie celle-ci des bactéries qui l'attaquent. En échange, la danseuse espagnole lui fournit des déchets nutritifs et un abri.

- le commensalisme représente le faut pour un etre vivant de profiter d'un autre, sans lui porter atteinte. Mais il n'y a pas d'échange réciproque.
Exemple : comme dit dans l'anecdote, le rémora se déplace sous les requins, raies,... Et profite ainsi d'une protection contre les prédateurs et d'une aide au déplacement. Le requin n'en pâti pas, mais n'en profite pas non plus.

a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? Dans ce cas d'intéraction ( commensalisme ) il n'y a pas de gain réciproque, A profite ,avec son accord, de B sans que celui-ci n'ait rien en retour.
Dans le cas de la symbiose A donne à B et B donne à A en échange.

a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? La symbiose est une interaction obligatoire et bénéfiques pour les 2 espèces.
Sans cette interaction les espèces ne peuvent pas survivre
Par exemple un arbre "Acacia cornigera" qui fournira un logement et de la nourriture à des fourmis qui assureront la protection de cet arbre vis à vis des végétaux et des herbivores permettant un meilleur accès à la lumière pour l'arbre en question
Cette interaction sera obligatoire et permanente pour les 2 espèces, aucune ne peut vivre sans l'autre.
A différencier du mutualisme qui est une interaction facultative et ponctuelle mais aussi bénéfiques pour les 2 espèces
Les espèces vivent alors de manière indépendante
C'est le cas d'une Plante qui va nourrir un animal et ce dernier participera à la pollinisation de par ses excréments
Il peut très bien se nourrir d'une autre plante donc ce n'est pas une symbiose

Le commensalisme n'est bénéfique que pour 1 des 2.

a écrit : Il y a trois grands types d'interaction entre les êtres vivants : le parasitage, le commensalisme et la symbiose.

- le parasitage consiste en une altération des ressources/de l'état de santé de l'hôte : l'être vivant porte atteinte à son hôte.
Exemple : les tiques et les sangsues
sont des parasites.

- la symbiose consiste en un échange de bons procédés entre les deux êtres.
Exemple : la crevette de la danseuse espagnole (limace de mer) nettoie celle-ci des bactéries qui l'attaquent. En échange, la danseuse espagnole lui fournit des déchets nutritifs et un abri.

- le commensalisme représente le faut pour un etre vivant de profiter d'un autre, sans lui porter atteinte. Mais il n'y a pas d'échange réciproque.
Exemple : comme dit dans l'anecdote, le rémora se déplace sous les requins, raies,... Et profite ainsi d'une protection contre les prédateurs et d'une aide au déplacement. Le requin n'en pâti pas, mais n'en profite pas non plus.
Afficher tout
En lisant ta partie sur le commensalisme, au moment où tu parle de la remora j'ai directement pensé à Remoraid le pokemon (c'est un petit poisson) et aussi à Demanta c'est une raie avec un Remoraid sous son aile. Et je me dis que pokemon ils ont pensé à tout ça en faisant leurs créatures :)

a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? La symbiose, c'est une association durable entre deux espèces et qui apportera des bénéfices aux deux. Elle sera d'ailleurs vitale à un des deux partis, voire aux deux. On peut citer le cas des mycorhyzes, résultats d'une symbiose entre une plante et un champignon qui permettra à la plante d'optimiser l'absorption des nutriments du sol grâce au champignon et ce dernier va recevoir des sucres et autres nutriments venant de la plante qu'il ne peut pas produire de lui même. Chez les animaux il y a la symbiose entre la vache et les bactéries de son estomac. Les bactéries digèrent les plantes pour la vache et celle-ci fournit un environnement propice au développement des bactéries.
Le commensalisme va être différent car cette association se fera au bénéfice d'un seul (mais sans handicaper l'autre, sinon on parle de parasitisme). On peut relever chez les animaux les poissons pilotes qui vont vivre près des requins pour trouver de la nourriture. Il y a aussi chez les plantes, des espèces dites epiphytes, qui vont s'accrocher à des arbres pour se développer (même si dans certains cas le développement de fait aux dépens de l'arbre hôte). On peut citer le cas des bryophytes (mousses) ou encore la majorité des orchidacées (orchidées).
Voilà voilà ^^
Ah et euh source : Wikipédia et mes classeurs blindés de cours de bio x)

a écrit : Vu la tête de certains pigeons je suis pas sur qu'ils ne pâtissent pas de notre activité. Ils s'adaptent aux nouveaux environnements urbains mais peut-on vraiment dire qu'ils vivent "grâce à l'activité humaine" ? Si l'une des espèces pigeon/humain était le parasite de l'autre, tu penserais que c'est l'humain le parasite.
J'aime ce point de vue...
Personnellement je trouve que je pâtis de la présence des pigeons. Surtout ma bagnole, ma veste et mon balcon.

a écrit : Donc qui ne concerne pas l'anecdote.
Dans ton cas, l'un comme l'autre a besoin de l'autre et de l'un. Dans l'ancdote on te parle d'un qui a besoin de l'autre, mais l'autre "tolère" le premier, sans rien en retirer.
Ces millions de bactéries constituent notre flore commensale..alors je pense qu'il y a un problème de terme quelque part

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a écrit : Désolé avec mes questions connes mais quelle différence avec la symbiose ? Symbiose est un terme general pour une interaction durable et intime entre des individus d'espèces differentes. Le parasitisme, le mutualisme et le commensalisme sont des symbioses. Dans le parasitisme un individu vit aux dépens de l'autre. Dans le mutualisme il y a des avantages pour les deux et dans le commensalisme un tire des avantages et aucun avantage ou inconvenient n'a été mis en evidence pour l'autre.