Birdman donne l'impression d'un seul plan-séquence

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Le film "Birdman" d'Alejandro Iñarritu fait preuve d'une incroyable prouesse technique : chaque scène a été tournée en un plan-séquence et tout a été raccordé pour donner l'impression que le film dans son intégralité fut lui-même tourné en un seul plan-séquence. C'est notamment cette prouesse qui permit à Iñarritu de décrocher l'Oscar du meilleur réalisateur en 2015.


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a écrit : Notons que c'est aussi le réalisateur de The Revenant, le fameux film qui a permis à Leonardo DiCaprio d'avoir (enfin) un oscar ! Tiens je me demandais au bout de combien d'anecdotes on entendrait parler de ce fameux oscar... Décidément on pourrait définir un nouveau point Godwin avec cette histoire. (À noter que Ennio Morricone aussi, a enfin eu un oscar !)

a écrit : Au cinéma, un plan-séquence est un plan long qui inclut l'intégralité d'une scène, excluant toute unité de lieu que contrediraient les mouvements de caméra nombreux utilisés pendant son déroulement, mais qui veut donner l'impression d'un déplacement de la caméra à la suite d'un personnage dans une unité temporelle . Il est ainsi introduit tel quel dans le film, sans être morcelé par le montage et sans être mélangé avec d'autres plans. Le plan-séquence reste techniquement un plan unique, d'où son nom. 

Exemple de plan séquence: dans Pulp Fiction, quand Vincent Vega (John Travolta) visite le restaurant Jack Rabbits Slims. On suit le personnage de dos, sans que le plan ne soit coupé par d'autres.

On peut également citer la magnifique scène de JCVD où Jean-Claude Van Damn réalise un monologue de près de 7 minutes.

Un plan séquence plus récent (et peut-être plus connu): la scène d'introduction du film "Les petits mouchoirs", quand on suit Dujardin.
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Heu le plan séquence des petits mouchoirs il date un peu.

En gardant le même réalisateur, il suffit de citer (attention spoile) le plan séquence de l'attaque de l'ours dans The Revenant.

a écrit : Les très longs plans-séquences sont souvent des "faux".
Les raccords se font grâce à un obstacle (mur, colonne, objet, dos d'un personnage..).
C'est ce qu'on appelle un volet naturel :-)

a écrit : Notons que c'est aussi le réalisateur de The Revenant, le fameux film qui a permis à Leonardo DiCaprio d'avoir (enfin) un oscar ! Retenons plutôt Babel et 21 grammes

a écrit : Tiens je me demandais au bout de combien d'anecdotes on entendrait parler de ce fameux oscar... Décidément on pourrait définir un nouveau point Godwin avec cette histoire. (À noter que Ennio Morricone aussi, a enfin eu un oscar !) Faut voir le bon coté de la chose... On va enfin arrêter de nous bassiner avec DiCaprio !

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windowsphone

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Détrôné quasiment immédiatement par "Victoria" qui lui est un véritable plan séquence de 2h14 qui raconte en temps réel une rencontre qui tourne mal.

Le plan avec l'orchestre à la toute fin coupe le plan séquence, il y a changement de plan brutal dans un autre lieu, à un autre moment que l'action principale. Tout le film n'est donc pas un plan séquence (même si 99% du film l'est)

a écrit : Bien que la prouesse technique soit louable, cette technique alourdit un peu le film et le rend un peu difficile, à mon goût, à supporter. Cela n'enlève rien au génie de ce réalisateur mais certains de ses films précédents m'avaient plus convaincu ! Eh bien c'est justement ce qui fait que j'aime ce film et que j'ai adoré The revenant: les plans séquences qui selon moi nous permette de mieux s'immiscer dans le film! Apres je peux comprendre que ce ne soit pas du goût de chacun, mais moi je suis une vraie adepte des plans séquences que ce soit dans ses films ou d'autre réalisateur! Question de goût :)

a écrit : Pour ceux qui ne le sauraient pas.
Un plan séquence est une scène tournée d'une seule traite, sans un seul arrêt de caméra.

La prouesse est difficile car au moindre défaut d'un acteur, toute la scène est à refaire depuis le début.


Beaucoup de scène font semblant d'ê
tre des plans séquences, mais la caméra a été coupé et le morceau à refaire est reprit juste avant l'errur, avec exactement tous les éléments et personnes à la même position.
Et au montage du film on coupe les images pour donner l'impression qu'il n'y a eu aucune interruption.

Ces reprises ont tendance à générer ce qu'on appelle des "faux rapport", erreur des films très recherchée par les cinéphiles.
Qui arrivent lorsqu'un objet à été déplacé, ou a changé entre deux prises de la même scène.
Alors que dans la trame du scénario ce changement n'aurait pas du se faire.


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Difficile, difficile...et au théâtre, comment font les comédiens ? ;)

Le plan séquence le plus mémorable à mes yeux est celui de la scène du marteau dans old boy de Park Chan Wook.

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android

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a écrit : Eh bien c'est justement ce qui fait que j'aime ce film et que j'ai adoré The revenant: les plans séquences qui selon moi nous permette de mieux s'immiscer dans le film! Apres je peux comprendre que ce ne soit pas du goût de chacun, mais moi je suis une vraie adepte des plans séquences que ce soit dans ses films ou d'autre réalisateur! Question de goût :) Afficher tout Je me demandais "combien de temps avant d'aborder le sujet ?". Hahaha.

Et ben, après avoir beaucoup aimé Birdman, pas aimé Babel et adoré DiCaprio dans presque tous ces rôles (Dont évidemment tous les Scorcese) j'attendais pas mal le film. Et en plus j'avais lu le bouquin (clairement pas de la grande littérature, mais sympathique...).

Et ben j'aime bien, MAIS... Je pense sincèrement que même si DiCaprio l'aurait largement mérité pour d'autres rôles, là, même si la souffrance lors du tournage semble bien visible, son jeu est quand même moins abouti que dans ses derniers rôles...
Quand aux plans séquences, autant pour Birdman yes ! Ca s'intégrait carrément à la narration, mais là, je ne comprend pas. C'est très beau certes (la lumière est sublime), mais le plan séquence renforce l'immersion, en l'absence de cuts, la caméra s'efface. Alors pourquoi venir briser le quatrième mur avec des projections sur la lentille (buée - même pour des persos numériques, pluie, etc) ou un regard caméra ? Du coup, je trouve que ça sort vraiment du film par moments un peu comme si Innaritu disait "Ok, je pose mes grosses testicules sur la table, tu as vu ce que je sais faire !". Du coup ça fait un peu gimmick...
Après, 2 plans sont assez dingues dans le dynamisme, et visibles dans la bande annonce : la première attaque des natifs et celle qui conduit à la falaise.
J'ai bien aimé, mais sans être transcendé non plus.
Après c'est clairement le type de film qu'il faut voir sur grand écran pour en apprécier l'esthétique, mais je na sais pas si je le reverrai.

J'ai vu ce film pour Emma Stone <3

Gimmick qui n'a pas de sens dans ce film + déjà vu et revu (Hitchcock, Sokourov, pour ne citer qu'eux). Désolé j'avais envie de critiquer Inaritu

a écrit : Notons que c'est aussi le réalisateur de The Revenant, le fameux film qui a permis à Leonardo DiCaprio d'avoir (enfin) un oscar ! Cela ne veut rien dire Leonardo Di Caprio ne meritait justement pas l'Oscar pour The Revenant car c'est loin d'etre sont meilleur film il le meritait pour Titanic ou encore Arrete moi si tu peux mais absolument pas pour The Revenant je pense que ca a ete un peu force car c'est le seul grand acteur qui ne l'a pas eu ce qui demontre l'ininteret des Oscars.

a écrit : Bien que la prouesse technique soit louable, cette technique alourdit un peu le film et le rend un peu difficile, à mon goût, à supporter. Cela n'enlève rien au génie de ce réalisateur mais certains de ses films précédents m'avaient plus convaincu ! C'est là qu'on rentre dans le subjectif ! Car personnellement, cette technique m'a complètement plongé dans le film à tel point que je n'ai pas vu la fin arriver ! Iñaritu est sans conteste l'un des plus grand, et ce, depuis des années !

Dans la serie Daredevil, la fin de l'episode 3 est un plan sequence de plusieurs minutes et l'une des meilleures scènes de cette excellente série !

a écrit : Pour ceux qui ne le sauraient pas.
Un plan séquence est une scène tournée d'une seule traite, sans un seul arrêt de caméra.

La prouesse est difficile car au moindre défaut d'un acteur, toute la scène est à refaire depuis le début.


Beaucoup de scène font semblant d'ê
tre des plans séquences, mais la caméra a été coupé et le morceau à refaire est reprit juste avant l'errur, avec exactement tous les éléments et personnes à la même position.
Et au montage du film on coupe les images pour donner l'impression qu'il n'y a eu aucune interruption.

Ces reprises ont tendance à générer ce qu'on appelle des "faux rapport", erreur des films très recherchée par les cinéphiles.
Qui arrivent lorsqu'un objet à été déplacé, ou a changé entre deux prises de la même scène.
Alors que dans la trame du scénario ce changement n'aurait pas du se faire.


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C'est bien aimable de vouloir aider les gens mais clairement tu ne sembles pas suffisamment maitriser ton sujet.

Plan séquence ou pas si un acteur fait une faute on retourne la prise d'une manière générale. Dans tous les cas chaque plan nécessite plusieurs prises erreur ou pas.

Ce que tu dis à propos des scènes qui font semblant (que c'est mal dit d'ailleurs une scene n'est pas vivante elle ne peut pas faire semblant) d'être des plans séquence est archi faux tu as juste mélangé plein de choses différentes.

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android

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Notons que Gaspard Noe est un spécialiste de cette technique ( irréversible, enter the void ) mais n'a pas reçu d'oscars pour ca !

La scène au début de The revenant, l'attaque du camps est elle aussi un fabuleux plan séquence !

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