C'est bien moins de 1% des humains qui détiennent plus que la moitié de l'humanité

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On parle souvent des 1% des personnes les plus riches, qui possèderaient à eux réunis plus que la moitié des humains les plus pauvres. Mais ce pourcentage est faux. D'après une étude de l'ONG britannique Oxfam, en 2016, ce sont seulement 62 personnes qui détiennent plus que la moitié des humains les plus pauvres, soit approximativement 0.000001% de la population mondiale. Il existe bien une statistique sur les 1% les plus riches : ils détiendraient à eux tous réunis plus de patrimoine que les 99% restants.


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Personnellement je suis "pour les riches". Ils dépensent leur argent, créent de l'emploi, ne coûtent rien à l'état, enrichissent les banques qui peuvent à leur tour prêter aux classes moyennes. C'est très résumé mais sans riches nous serions sûrement encore plus pauvres.

a écrit : Personnellement je suis "pour les riches". Ils dépensent leur argent, créent de l'emploi, ne coûtent rien à l'état, enrichissent les banques qui peuvent à leur tour prêter aux classes moyennes. C'est très résumé mais sans riches nous serions sûrement encore plus pauvres. Lol le passage sur les banques. C'est sûr qu'ils prêtent par pure charité chrétienne ;)

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android

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a écrit : C'est complètement indécent de vivre et mourir aussi riche. Cela ne sert a rien. Après, nous en voulons toujours plus

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windowsphone

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D'après cette étude le mec le plus pauvre du monde c'est celui qui doit 5 milliard de dollars à la société général et non pas l'africain qui meurt de faim. (Phrase de mon prof Mr délaigue, économiste)

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android

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C'est marrant car j'avais jamais entendu l'exemple cité, mais toujours 62 possède autant que la moitié de la population mondial,
Et que les 1% possède 99% des richesse et cela bien avant 2016....
Et ça me dégoûte toujours autant!!!

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a écrit : Les inégalités entre les plus riches et le reste de la population mondiale certes. Mais pourquoi toujours avoir une vision négative ? En Afrique la pauvreté commence à reculer avec l'apparition d'une classe moyenne, dans les BRICS comme le Brésil, la Chine, Inde, c'est également le cas. Plus de personnes ont accès aux soins, à l'eau potable, à la propriété privée etc. Alors certes les riches sont riches, comme toujours mais contrairement au années 70/80, il y a de réel progrès. Afficher tout Pourquoi avoir une vision négative de telles inégalités ? Outre le fait qu'il semble humainement normal de s'indigner quand certains empilent les milliards pendant que d'autres meurent de faim, ça n'est pas économiquement efficace.
Le prix nobel d'économies Joseph E. Stiglitz l'explique dans son ouvrage "le prix de l'inégalité ". Le livre est très accessible si ça t'intéresses. Tu pourras comparer la proportion d'américains sous le seuil de pauvreté dans les années 1970 et actuelle. Quand je dis que des personnes "meurent de faim" je ne parle pas forcément de petits africains.

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android

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a écrit : D'après cette étude le mec le plus pauvre du monde c'est celui qui doit 5 milliard de dollars à la société général et non pas l'africain qui meurt de faim. (Phrase de mon prof Mr délaigue, économiste) Je sais que c'était à titre d'illustration mais 2014 la Cour de cassation a annulé les dommages et intérêts que J. Kerviel devait rembourser à la société générale...

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android

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L'étude n'est donc pas fausse. Si 1% détient plus que les 99% restants, alors ils détiennent forcément plus que les 50% les plus pauvres, vu qu'ils sont englobés dans les 99%.

Comment ça, je pinaille ?

a écrit : C'est fou l'importance qu'a l'argent en France (plus généralement dans le nord économique). Tellement de gens sont malheureux parce qu'ils veulent faire croire qu'ils en ont (voiture à crédit, iPhone, sac à main à 500€, etc.), c'est triste. Alors qu'il y a tellement d'autres manières d'être heureux (par exemple, avoir des passions), dès lors qu'on est pas dans la misère non plus. La majorité, me semble-t-il, cherche un travail qui rapporte avant un travail qui plaît. Ayant été confronté au choix très concret entre partir dans la finance (j'ai pas mal de camarades d'études tournent à plusieurs centaines de k par an, voire millions), j'ai opté pour la science et je crois avoir fait le bon choix (pour moi bien sûr). Évidemment je ne cacherait pas sur une augmentation, mais mon épanouissement est ailleurs.

L'image sociale, qui passe quasi-exclusivement par la fortune, est au coeur des préoccupations.
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Tout à fait. Perso, j'ai passé le bac cet été et avec des potes, on voulait tenter les concours pour des écoles d'architecture, parce que ça nous intéressait. Au final, j'ai été le seul, ils se sont tous tournés vers ingé ou médecine parce que ça paye mieux qu'architecte (oui... Un archi libéral qui se paye correctement ou même qui a du boulot, c'est de plus en plus rare).

Résultat des courses après 6 mois : la plupart sont déjà blasés mais continuent. À côté, je m'éclate dans ce que je fais et j'ai l'assurance de faire un métier qui me passionne plus tard. Je ne sais plus qui a dit ça ni même si c'est bien dit, mais "Choisis un travail qui te passionne et tu ne travailleras pas un jour de ta vie".

Bref, tour ça pour dire que l'argent ne fait pas le bonheur même s'il peut y contribuer et surtout, pour les éventuels lycéens ou collégiens qui me liraient, bossez vraiment, c'est le seul moyen de faire ce que vous voulez.

a écrit : Le blé (le froment, exactement, "blé" étant un terme générique pour plusieurs céréales) me paraît un mauvais exemple, car hors de l'Europe l'aliment de base est souvent le riz ou le maïs (ou autre encore). (*)

Ce que les économistes comparent plus volontiers, c'est le nombre de Mac
Do burgers que l'on peut s'acheter pour une heure de travail. C'est en effet un produit rigoureusement identique partout dans le monde.

(*) Hors sujet, mais peu après la WWII la France avait demandé aux Américains de livrer plusieurs bateaux de "corn"; hélas, le traducteur parlait peut-être anglais, mais pas américain, où cela signifie "maïs". Il a donc fallu faire du pain jaune.
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En parlant de blé, je voulais parler de produits de base qui se vendent au même prix partout sur la planète, j'aurai pu aussi parler de pétrole, de fer où de ciment.
Ce genre de matières premières est le seul et unique vrai indicateur de la richesse réelle d'un humain, et certainement pas les chiffres et camemberts bidonnés par des spécialistes de la langue de bois.
Quant au hamburger, là encore c'est trompeur, le siège de la société impose ses tarifs, comme Samsung avec ses télés et Apple avec ses téléphones, mondialisation oblige.

a écrit : C'est curieux de voir que aujourd'hui, malgré l'émergence d'une classe moyenne depuis a peu près un siècle et les prestations sociales dans certains pays, les inégalités n'ont jamais été aussi grandes. ...si on considère qu'il y a trois classes, la classe moyenne est celle qui bénéficie de moins en moins d'aides de l'état.

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a écrit : Personnellement je suis "pour les riches". Ils dépensent leur argent, créent de l'emploi, ne coûtent rien à l'état, enrichissent les banques qui peuvent à leur tour prêter aux classes moyennes. C'est très résumé mais sans riches nous serions sûrement encore plus pauvres. Ouaiiiis...Cracher sur les riches juste parce qu'ils sont riches c'est idiot (voire un signe de jalousie,tout simplement) mais faut pas non plus tomber dans l'inverse :
les gros plein de soupe qui s'offrent des piscines dans leurs piscines & ne pensent qu'à leur panse,ça existe aussi :/.
De toute manière,le $ystème actuel ne peut pas être égal,c'est impossible. Y aura toujours un creux. Le truc c'est qu'il ne faut pas que ce creux soit un second Grand canyon,comme à l'heure actuelle... Mais bon, c'est mon avis aussi.

"Dans les bas-fonds on rêve des fonds du FMI mais au fond on sait qu'les familles sont souvent proches du RMI..." - MC Solaar.

a écrit : En parlant de blé, je voulais parler de produits de base qui se vendent au même prix partout sur la planète, j'aurai pu aussi parler de pétrole, de fer où de ciment.
Ce genre de matières premières est le seul et unique vrai indicateur de la richesse réelle d'un humain, et certainement pas les chiffres e
t camemberts bidonnés par des spécialistes de la langue de bois.
Quant au hamburger, là encore c'est trompeur, le siège de la société impose ses tarifs, comme Samsung avec ses télés et Apple avec ses téléphones, mondialisation oblige.
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Peu importe la structure du prix de vente d'un hamburger (matières premières, salaires, locaux, taxes, marges imposées, etc.).

Ce qui importe en définitive au consommateur, c'est combien de temps il faut travailler pour en acheter un, où s'il veut vraiment se suicider, comien il peut s'en acheter en travaillant une heure.

a écrit : C'est bien connu, tout les Africains n'on rien... C'est pour ca qu'il précise "africains, qui n'ont rien".. Et puis en France c'est souvent l'Afrique qui est représenté dans les livres scolaires pour symboliser la pauvreté..

a écrit : Pourquoi avoir une vision négative de telles inégalités ? Outre le fait qu'il semble humainement normal de s'indigner quand certains empilent les milliards pendant que d'autres meurent de faim, ça n'est pas économiquement efficace.
Le prix nobel d'économies Joseph E. Stiglitz l'expl
ique dans son ouvrage "le prix de l'inégalité ". Le livre est très accessible si ça t'intéresses. Tu pourras comparer la proportion d'américains sous le seuil de pauvreté dans les années 1970 et actuelle. Quand je dis que des personnes "meurent de faim" je ne parle pas forcément de petits africains. Afficher tout
Stiglitz milite aussi activement à augmenter le capitalisme de connivence et l'Etat providence (la première étant la cause de l'enrichissement massif d'une élite et l'autre étant la cause de la stagnation/dégradation des classes moyennes).

Autant il mérite son Nobel, mais depuis qu'il a un accès illimité aux médias américains son idéologie keynésienne est à vomir.

"Seule la force de travail crée la richesse"

Si tous le monde en était conscient, on n'en serait pas la.

a écrit : Une étude soit dit en passant très contestée parce que ce qui est pris en compte c'est le patrimoine net (possession moins dette), et le fait d'avoir ce référentiel veut dire que l'homme le moins riche de la planète est Jérôme Kerviel (il doit des milliards à la SG). Ça veut aussi dire que les étudiants américains endettés jusqu'au cou pour leur cursus universitaire sont plus pauvres que les africains qui n'ont rien (ni possessions ni dettes). Afficher tout Je trouve justement que ne pas inclure les dettes serait plus contestable. Si j'emprunte 10 millions je compte dans quoi ? C'est juste logique que si les emprunts sont comptés à l'actif, elles soient décomptabilisee au passif non ?

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a écrit : Les patrons qui donnent du travail aux ouvriers ! Il faut remonter au paternalisme des maîtres de forge pour entendre un tel argument aussi oiseux.

Ce sont ceux qui travaillent qui produisent les richesses. Le salaire serait-il une aumône ou bien la rémunération d'un travail dont le patron s'accapare une partie ?
Mais dit moi, sans "patrons" pour créer des PME, ou de plus grandes entreprises, ou travaillerais les gens? C'est fini depuis longtemps le temps ou tout le monde était soit paysan, soit artisan.
Techniquement, ce sont les patrons qui donnent du travail aux ouvriers, et ces derniers, comme tu le fait remarquer, qui produisent les richesses. Le patron est un administrateur, il coordonne les ouvriers, au même titre qu'un chef d'équipe.