Le tir ami fait des ravages lors des guerres

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Le tir ami ou tir fratricide est un euphémisme militaire désignant le fait de tirer contre son propre camp. Il n'est pas à négliger car il serait responsable de 14% des pertes humaines totales de la Seconde Guerre mondiale, et d'un quart des pertes alliées lors de la guerre en Irak.


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a écrit : Je suis moniteur et je te confirme que nous sommes intransigeants. Pour ceux qui comme moi seraient complètement étrangers aux activités militaires, pourriez-vous expliciter ce que sont ces quatre règles, dont je n'ai pas la moindre idée?
Je n'ai entendu parler que de la justice militaire, qui serait à la justice ce que la musique militaire est à la musique (ce n'est pas de moi, mais attribué à Clémenceau).
Merci.

Pour ceux qui se sauraient pas :
Euphémisme : figure de style consistant à atténuer une vérité blessante ou dérangeante.
Ex : personne à mobilité réduite pour handicapé.

a écrit : Est ce que ça fait partie des dommages collatéraux? En tt cas bonjour la confiance entre soldat. Tiens je t'envoie un petite balle amical...appeler ça "un tir d'ami" je sais pas comment ce qui a reçut le cadeau doit l'interpréter. Bah il est mort......

Je sais bien qu'il n'y avait pas le même nombre de combattants, mais 11 pts d'écart entre les deux c'est assez colossal tout de même...

a écrit : La statistique est intéressante, mais en quoi l'expression est un "euphémisme "? Ça ressemble à un oxymore plutôt.

a écrit : Je suis d'accord sur les 3 premières règles. Mais la dernière n'existe pas! Ben si, renseigne toi avant d'être aussi catégorique !

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a écrit : Ça ressemble à un oxymore plutôt. Non, l'oxymore est l'association de deux termes contradictoires.
L'exemple archi-classique est "l'obscure clarté qui tombe des étoiles".
Un autre, digne d'une blague d'école primaire, est de demander "faut-il dire de l'eau sec ou de l'eau sèche?"

a écrit : Pour ceux qui se sauraient pas :
Euphémisme : figure de style consistant à atténuer une vérité blessante ou dérangeante.
Ex : personne à mobilité réduite pour handicapé.
Oui, mais pas pour l'Ex:, je trouve ça bien plus insultant. En quoi est-ce blessant?
Quelle honte à être différent, congénitalement ou par accident? Faut-il souligner par une circonlocution?
Quelle honte à être nain? (j'en ai connu un, supérieurement intelligent: autour d'une table de conférence, ses pieds ne touchaient pas le sol, mais il nous dominait tous); faut-il dire "à verticalité réduite"?
Quelle honte à être aveugle? Il y a des organistes extraordinaires qui le sont, je me sens très humble à voir comment ils retrouvent les touches et les tirasses, de mémoire; faut-il dire "à vision réduite"?
Etc..

J'ai appris à l'armée: "Dans le doute, vide ton chargeur!"
Mieux vaut l'autre que moi.

Hélas...certains tirs amis étaient volontaires et ordonnés par les officiers (des deux armées) si les soldats rechignaient à sortir ou battaient en retraite lors de grosses offensives particulièrement...bouchères

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a écrit : Hélas...certains tirs amis étaient volontaires et ordonnés par les officiers (des deux armées) si les soldats rechignaient à sortir ou battaient en retraite lors de grosses offensives particulièrement...bouchères Merci de citer des sources autres que le navet "Stalingrad", de telles choses n'ont jamais ou très exceptionnellement été recensées. Quant aux "deux armées", desquelles parles-tu ? Le principe d'une guerre mondiale, c'est qu'il y a quelques dizaines d'armées nationales en cause (du moins 5/6 principales).

a écrit : Pour ceux qui se sauraient pas :
Euphémisme : figure de style consistant à atténuer une vérité blessante ou dérangeante.
Ex : personne à mobilité réduite pour handicapé.
Oui merci j'entends bien mais du coup en quoi l'expression "tir fratricide" est un euphémisme ? Qu'est ce que cette expression atténue ?
Un tir fratricide est donc un tir qui tue un frère, un allié. Pour moi la définition se suffit à elle même donc je ne comprenais pas pourquoi le terme "euphémisme " a été employé dans l'anectode...

a écrit : J'ai appris à l'armée: "Dans le doute, vide ton chargeur!"
Mieux vaut l'autre que moi.
Et à moi, qui ne suis pas à l'armée, on m'a appris "dans le doute, abstiens-toi".

De quoi s'alarmer devant des individus formés ainsi!

L'autre vaut certainement mieux plus que toi, ça c'est vrai.

a écrit : Tu sais il y a des gens qui ne lisent pas les synopsis et ne regardent pas les bandes annonces. Et qui considèrent l'un et l'autre comme du spoil.
Evidemment je te dis pas de t'empêcher pour autant d'en parler et de partager surtout qd c'est pertinent comme ici. Mais comme la lecture es
t un processus automatique, si tu peux juste pensé a construire ton post la prochaine fois avec le mot synopsis ou "le film raconte" et sauter une ligne ensuite ça serait top. Merci d'avance et ne le prends pas mal. Afficher tout
Arrete de raconter des inepties... tu as parlé trop vite pour ne rien dire.
Genre toi tu vas voir des films rien qu'au titre? Sans regarder le pitch et les acteurs ? A 10 ou 13€ la séance de ciné ? Faut vraiment être joueur.

De plus, je me permettrai de me passer de tes conseils de rédaction... car lorsque j'écris "un film d'Oliver Stone avec Tom Cruise où il se passe patati patata..."
Si avec ça tu sens pas qu'un "spoil" arrive... c'est surtout que tu as des soucis de lecture.

a écrit : Je suis d'accord sur les 3 premières règles. Mais la dernière n'existe pas! Bien sûr qu'elle existe!

a écrit : Pas forcément... Je crois (à 85%) que c'était une référence au sketch des Inconnus sur les chasseurs...

"Un bon soldat, il a un fusil, y voit un truc qui bouge et y tire!! Le mauvais soldat il voit un truc....Y tire, mais c'est pas pareil..."

Si,effectivement, cette référence ne te dit rien (que t'es toujours "broucouille") :

www.youtube.com/watch?v=QuGcoOJKXT8

a écrit : Ça dépend, la plupart du temps c'est un accident. Desfois c'est un meurtre déguisé... Comme dans Platoon !
D ailleurs on estime qu un tiers des soldats américains tués au Viet Nam l ont étés de leur propre balles

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a écrit : J'ai lu je ne sais plus où que les officiers abattus par leurs propres soldats représentaient un pourcentage non négligeable, voire assez conséquent. Genre dans la confusion, une balle au passage pour l'officier qui a bien fait ch*er durant l'entraînement, ça ne m'étonnerait en rien. Ça n'était pas que des représailles de criminels.
Lors de la première guerre tu étais fusillé si tu ne partais pas avec ton officier lorsqu'il donnait l'ordre de charger.
Ces charges "pour la gloire" (des généraux) étaient de vraie boucherie et n'avaient souvent aucun intérêt militare.
( On faisait charger sur des terrains plats avec barbelées devant des mitraillettes... L'issue étaient certaine. )

Dans ces conditions tirer sur l'officier qui t'ordonnais de charger, et faire passer ça pour un tir ennemi qui avait coupé court à la charge, c'était une question de survie. Tu pouvais sauver tout le régiment ainsi.
( Et malheureusement parfois même si tu trouvais pourtant l'officier sympa. )
Parfois ceux qui le faisaient le faisaient pour sauver les autres de leur régiment (puisqu'eux seraient fusillé).
Quoi qu'on puisse en dire, certains était de vrais héros en réalité.

C'était pas des "rancunes" de connards contre un officier trop sévère.

.

Un quart durant la guerre en Irak...il n'y a que moi que ça choque? 1/4!!!

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a écrit : Ça n'était pas que des représailles de criminels.
Lors de la première guerre tu étais fusillé si tu ne partais pas avec ton officier lorsqu'il donnait l'ordre de charger.
Ces charges "pour la gloire" (des généraux) étaient de vraie boucherie et n'avaient souvent aucun intérêt m
ilitare.
( On faisait charger sur des terrains plats avec barbelées devant des mitraillettes... L'issue étaient certaine. )

Dans ces conditions tirer sur l'officier qui t'ordonnais de charger, et faire passer ça pour un tir ennemi qui avait coupé court à la charge, c'était une question de survie. Tu pouvais sauver tout le régiment ainsi.
( Et malheureusement parfois même si tu trouvais pourtant l'officier sympa. )
Parfois ceux qui le faisaient le faisaient pour sauver les autres de leur régiment (puisqu'eux seraient fusillé).
Quoi qu'on puisse en dire, certains était de vrais héros en réalité.

C'était pas des "rancunes" de connards contre un officier trop sévère.

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Je suis le seul à me dire qu'on pourrait faire plein de drames à base du friendly fire avec un scénario travaillé à en faire pâlir le dernier blockbuster de l'été "les gentils GI contre le reste"?.

Des films qui interpelleraient à coup sûr (sans jeu de mot) le public sur les affres de la guerre...