Il faut parfois s'intoxiquer pour être belle

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Au XVIe et XVIIe siècle, les femmes utilisaient un fard blanc à base de céruse (carbonate de plomb) pour avoir un teint pâle. En utilisant cette technique, elles s'empoisonnaient petit à petit sans le savoir et souffraient d'effets secondaires : constipations, douleurs abdominales, paralysie, défaillance des organes etc. Il faudra attendre le début des années 1770 pour que les effets toxiques du blanc de céruse soient connus de tous.


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a écrit : J'ai retrouvé des publicités des années 1920 vantant des produits de beauté ou des pilules de santé radio-actives (il y avait une trace de radium dedans); l'image de marque du mot magique et mystérieux mêlant radiation et activité a changé depuis... Oui c'était fréquent
Ca allait même au delà des produits de beauté avec de l'eau radioactive et même des pilules...

C'était le symbole du high tech et d'une énergie invisible

C'est comme aujourd'hui avec nos technologies sans fils, si elles sont démontrées nocives dans quelque dizaines d'années on aura l'air bêtes avec nos frigos voitures et j'en passe connectés

a écrit : Est-ce que l'empoisonnement conduisait à la mort ? Probablement pas assez pour tuer mais ca a un impact neurotoxique oui, avec des séquelles comme le saturnisme.
Il y a un 150 ans les conserves étaient au plomb
Il y a 50 ans les peintures...
Du temps des romains on consommait du vin sucré au plomb...
On peut comparer ca aux cigarettes par exemple.

Après, les égyptiens se cernaient les yeux avec un maquillage au plomb qui étaient probablement injectés de sang mais cela permettait à première vue de prévenir le paludisme les petites bêtes mourant avant la grosse

a écrit : Quand on y pense, c'est â l'extrême opposé de ce que cherchent les femmes aujourd'hui (et les hommes aussi) à savoir, avoir un teint mate et bronzé Attention, les femmes occidentales seulement.

Elle avalaient aussi de l'arsenic, produit qui devait leurs permettrent de conserver un joli teint ...
A l époque les articles de beauté féminins s approchaient plus de la torure qu autre chose ...

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a écrit : Tout comme les canons de beauté actuels en général. Avant c'était les femmes pulpeuses et bien en chair qui étaient les plus prisées. Et la peau très pâle était un signe d'aristocratie, contrairement à une peau bronzée qui était synonyme de travail dans les champs. Effectivement, une peau bronzée sous-entendait à l'époque en Europe travailler à l'extérieur (et souvent dans les champs). Et un corps pulpeux la richesse (c'était une preuve qu'on était bien nourri)

a écrit : J'ai retrouvé des publicités des années 1920 vantant des produits de beauté ou des pilules de santé radio-actives (il y avait une trace de radium dedans); l'image de marque du mot magique et mystérieux mêlant radiation et activité a changé depuis... Epic teaching of history non?

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a écrit : Effectivement, une peau bronzée sous-entendait à l'époque en Europe travailler à l'extérieur (et souvent dans les champs). Et un corps pulpeux la richesse (c'était une preuve qu'on était bien nourri) Et c'est encore le cas partout dans le monde sauf en Occident où avec les congés payés le hale est devenu tout d'abord symbole de richesse puis de santé e de beauté...
On accuse souvent la mode d'être responsable des dépigmentations mais la peau clair ne l'a pas attendue pour être un critère de beauté notamment en Asie, ded geishas à aujourd'hui

a écrit : Effectivement, de l'eau contaminée, c'est dangereux. Mais de là à dire que les croyances de la Renaissance sur le fait de se laver (pas le Moyen-Âge, où le manque d'hygiène était très mal vu) sont justifiées... Ça revient plus où moins à dire que c'est dangereux de boire du lait, au cas où il aurait été ouvert trop longtemps et laissé hors du frigo. Afficher tout Le manque d'hygiène était effectivement mal vu au Moyen-Âge, période pendant laquelle on se lavait beaucoup, mais j'insiste, sur fin du Moyen-Âge, on s'est mis à diaboliser l'eau, croyant que celle-ci en dilatant les pores de la peau facilitait les contaminations. Et cette diabolisation s'est effectivement poursuivie jusqu'au XVIIème siècle.

a écrit : J'ai retrouvé des publicités des années 1920 vantant des produits de beauté ou des pilules de santé radio-actives (il y avait une trace de radium dedans); l'image de marque du mot magique et mystérieux mêlant radiation et activité a changé depuis... Attention quand même, on a jamais vu de crème au polonium (élément le plus radioactif connu, extrêmement dangereux, tellement radioactif qu'il chauffe). Si la radioactivité ne dépasse pas un certains seuil, il n'y a aucun danger, voire aucun effet particulier sur la peau. Certaines anecdotes parlent de la radioactivité de la banane et celle du corps humain je crois, pour avoir un ordre d'idée de quel niveau est dangereux.

a écrit : Le manque d'hygiène était effectivement mal vu au Moyen-Âge, période pendant laquelle on se lavait beaucoup, mais j'insiste, sur fin du Moyen-Âge, on s'est mis à diaboliser l'eau, croyant que celle-ci en dilatant les pores de la peau facilitait les contaminations. Et cette diabolisation s'est effectivement poursuivie jusqu'au XVIIème siècle. Afficher tout Un lien sur l hygiene au M-A, un pdf.


www.bibliotheque.toulouse.fr/Hygiene-au-moyen-age.pdf

a écrit : Elle avalaient aussi de l'arsenic, produit qui devait leurs permettrent de conserver un joli teint ...
A l époque les articles de beauté féminins s approchaient plus de la torure qu autre chose ...
admettons que c est souvent encore le cas, en termes de perte de temps, de contrainte sociale, de maltraîtance de la peau ( enfin peut-être pas pour celles qui peuvent se payer les meilleures marques de maquillage ), d atteinte au confort et à la santé.

le mieux est l ennemi du bien, quoi..

a écrit : Quand on y pense, c'est â l'extrême opposé de ce que cherchent les femmes aujourd'hui (et les hommes aussi) à savoir, avoir un teint mate et bronzé Et une bonne santé aussi ;)

Bon je sais pas si c'est mieux avec toute la chirurgie plastique d'aujourd'hui...

a écrit : Le manque d'hygiène était effectivement mal vu au Moyen-Âge, période pendant laquelle on se lavait beaucoup, mais j'insiste, sur fin du Moyen-Âge, on s'est mis à diaboliser l'eau, croyant que celle-ci en dilatant les pores de la peau facilitait les contaminations. Et cette diabolisation s'est effectivement poursuivie jusqu'au XVIIème siècle. Afficher tout Dépendant quand on situe la fin du Moyen-Âge et le début de la Renaissance, tout à fait. Ironiquement, c'est en partie parce que les bains publics étaient très populaires, et que des baigneurs malades pouvaient facilement les contaminer.

Le maquillage n'a jamais été bon... Même si de nos jours les effets secondaires sont moindres (problèmes dermatologiques) pour des bons maquillages il faut tout de même sacrifier certains animaux pour leur graisse (phoque, baleine...) juste pour une chose -presque- inutile!!

a écrit : Quand on y pense, c'est â l'extrême opposé de ce que cherchent les femmes aujourd'hui (et les hommes aussi) à savoir, avoir un teint mate et bronzé C'est pas si éloigné que ça ! Aujourd'hui on se tue à petit feu aussi, en exposant notre peau toute la journée au soleil pour bronzer un maximum.
Bientôt on nous dira que ça donne le cancer...

a écrit : Quand on y pense, c'est â l'extrême opposé de ce que cherchent les femmes aujourd'hui (et les hommes aussi) à savoir, avoir un teint mate et bronzé Et à l'inverse on fait des Uv tout aussi nocif pour avoir un meilleur teint. L'homme ne change pas..

a écrit : L'intoxication en question vient du plomb, en fait ces femmes avaient juste contractées le saturnisme.
Et j'imagine pas la tête des bébés soumis à du plomb pendant toute une grossesse...
J'imagine très bien en fait ! Y a qu'à voir les tableaux de l'époque :)

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