Au début de l'aviation, on se tirait dessus à coup de fusil

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Au début de la Première Guerre Mondiale, les pilotes des avions de reconnaissance et des bombardiers s'affrontaient avec leurs fusils ou leur armes de poing, avec une précision bien aléatoire. Mais en janvier 1915, Raymond Saulnier et un certain Roland Garros mirent au point la mitrailleuse embarquée et le tir à travers l'hélice.


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a écrit : Ce système n'est pas inintéressant ; les mitrailleuses gatlings ont en effet besoin d'une source d'énergie externe qui peut être fournie par le moteur de l'avion lui-même, et assurer la même vitesse de rotation entre les canons de la mitrailleuse et les pales est un bon moyen de synchroniser le tir.

Cependant, les mitrailleuses gatlings ont un gros inconvénient : elles sont très lourdes. Aujourd'hui, cela ne pose plus problème, car les moteurs des avions sont suffisamment puissant ; mais à l'époque, chaque kilogramme compte. Une mitrailleuse classique monocanon avec son système de synchronisation pneumatique est bien plus léger qu'une mitrailleuse gatling avec un système d'embrayage, ce qui explique leur non-utilisation.

D'autant qu'il n'existait pas à l'époque de mitrailleuse gatling en utilisation chez les belligérants, alors que les mitrailleuses classiques étaient disponibles immédiatement...
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Mais il voulait peut être dire un barillet derrière le monocanon ( s'il vous plait ne me frappez pas)

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a écrit : Simplement un arbre accouplé à l'hélice, arbre qui est réglé pour pour percuter la douille au moment ou la-dite hélice (qui je le rappelle avait bien souvent seulement deux pales) n'est pas en face du canon. Rien d'insurmontable pour l'époque dans la réalisation bro'. Tu veut dire "percuter l'amorce de la cartouche" ?

Je suis désolé j'ai pas pu m'empêcher de corriger ^^ (ne me frappez pas )

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a écrit : Mais il voulait peut être dire un barillet derrière le monocanon ( s'il vous plait ne me frappez pas) tu as tout à fait raison ; dans ce cas, les contraintes de poids sont nettement diminués . Cependant, il reste deux défaut important :
- d'une part la nécessité d'un système d'embrayage ou équivalent pour déclencher la mitrailleuse, ce qui est complexe, lourd et fragile (je ne vois pas d'autres systèmes possibles)
-d'autre part, cela implique de concevoir une arme entièrement nouvelle qui ne serait utilisable que pour des avions de chasse.

a écrit : tu as tout à fait raison ; dans ce cas, les contraintes de poids sont nettement diminués . Cependant, il reste deux défaut important :
- d'une part la nécessité d'un système d'embrayage ou équivalent pour déclencher la mitrailleuse, ce qui est complexe, lourd et fragile (je ne vois pas d'autr
es systèmes possibles)
-d'autre part, cela implique de concevoir une arme entièrement nouvelle qui ne serait utilisable que pour des avions de chasse.
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Ou, comme je l'ai dit plus tôt, l'hélice en tournant devait actionner une camme avec, dessus, le percuteur qui frapperait l'amorce à chaque fois que l'hélice est à l'horizontale

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J'adore le fait qu'il dis "certain" Roland garros.

La 1e guerre mondiale a vraiment permis a l'aviation de faire un grand bon avec l'apparition du parachute (a verifier) et de la fabrication en serie des avions. On a donc assister a la naissance des combats aeriens avec eux la naissance des "As" comme le très celebre baron rouge allemand .

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a écrit : Pour l'époque, reussir à creer une mitraillette qui soit calcer avec précision sur l'hélice, c'était un exploit technologique impressionnent :) A défaut de disposer d'une technologie sophistiquée ils avaient fait preuve d'imagination : la mitraillette était entraînée par l'arbre du moteur de l'avion, comme l'hélice. De cette façon, la cartouche était toujours percutée quand l'hélice était dans la même position. C'était juste un assemblage mécanique astucieux.

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a écrit : La 1e guerre mondiale a vraiment permis a l'aviation de faire un grand bon avec l'apparition du parachute (a verifier) et de la fabrication en serie des avions. On a donc assister a la naissance des combats aeriens avec eux la naissance des "As" comme le très celebre baron rouge allemand . Le parachute a été inventé avant l'avion.
Une anecdote en a déjà parlé.

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J'ai lu qu'au début, les aviateurs s'échangeaient des signes et des sourires.

Puis des briques, des cordes ( pour bousiller les hélices)... ensuite ils ont pensés aux armes de poing!

On peut trouver l'endroit où Roland Garros s'est écrasé dans les Ardennes à Saint-Morel. Une stèle lui rend hommage.

a écrit : J'ai lu qu'au début, les aviateurs s'échangeaient des signes et des sourires.

Puis des briques, des cordes ( pour bousiller les hélices)... ensuite ils ont pensés aux armes de poing!
Il se passe quoi quand tu balance ta corde dans l'hélice mais qu'elle s'attache à ton poignet?

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Il y a deux choses à ne pas confondre : le tir à travers l'hélice qui était blindée, que la balle touchait une fois sur 10, et le tir synchronisé où le blindage n'est pas présent

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a écrit : Il se passe quoi quand tu balance ta corde dans l'hélice mais qu'elle s'attache à ton poignet? j'crois que les pilotes a qui ça a du arrivé on pu mettre au point les bases du kite-surf après la guerre :o *sors*

Blague a part ça devait tellement être dangereux que le jet de briques/cordes a dut durée au mieux quelque semaines :p

D'ailleurs Roland Garros est un Réunionnais. En effet, plusieurs statut de lui ont été érigée comme dans le quartier du Barachoix à St Denis. Son nom fut donné à plusieurs écoles, collèges et lycées de l'île ainsi qu'à des restaurants. C'est une fierté régionale pour les 800 000 habitants de la Réunion.

a écrit : Il est dit dans les sources que les tirs étaient synchronisés avec l'hélice mais que parfois les balles touchaient celle ci..... Qui était tout de même blindé : ouf mais pas tellement rassurant en plein vol ! Je me suis toujours demandé pourquoi ils n'ont pas surélevé la mitrailleuse ou fait quelque chose comme ça au lieu de synchronisé le tout xD

a écrit : Dans les mains d'un pilote de chasse, en situation de conflit, au hasard ? Parce que je me doute qu'un jardinier à la pleine lune n'aura pas grande utilité de ce système... Je faisais références aux "bonnes mains" qui jugent généralement les personnes avec de bonne intentions et celles avec de mauvaises. Je ne savais pas que tu te défendrais bêtement avec de l'humour sarcastique.

Roland garos avait placer des petits triangle sur les pales de l'hélice pour les balles soit dévier et ainsi pouvoir tirer au travers l'hélice sans l'endommager

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a écrit : Non, car les tirs etaient synchronisés avec la rotation de l'hélice :)

D'ailleurs, les pilotes français patrouillant à la frontière et se faisant toucher tentaient le tout pour le tout afin de ne pas tomber en territoire ennemi, mais ca n'a pas empêché les Allemands de récupérer la technolog
ie apres quelques mois.

Mais Rolland Garros c'est surtout la première traversée de la Méditerranée en avion, en 1913 !

Source: Mes cours de BIA
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En fait, non. Roland Garros s'est contenté de blinder les pales de l'hélice, ce qui a causé quelques suicides par ricochet (pas de bol). Le premier à avoir eu l'idée d'un système synchronisé fut un certain Schneider, un Français, si je me souviens bien. Au cours de la guerre, le Hollandais naturalisé Allemand Fokker copia ce système et fut le premier à l'appliquer sur des chasseurs opérationnels.

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a écrit : Les balles sont synchronisées avec l'hélice, qui est en partie blindée sur sa face intérieure. Un peu sur le même principe que la corde à sauter : la corde représente les balles et tes pieds l'hélice :)
Parfois ça heurtait l'hélice, mais grâce à son blindage, pas de problèmes, on continue ! :D
Les hélices devaient vite se fatiguer alors ! :D

a écrit : Donc les tournois de tennis on lieu sur des terrains en l'honneur d'un meurtrier de guerre ?! Enfin, meurtrier, on dit héro dans certains pays ;-) Le meurtrier t'a quand même permis de parler encore français aujourd'hui...
Pour information il reste encore et surtout le vainqueur de la Méditerranée qu'il a franchi sans escale le premier le Mardi 23 Septembre 1913 de Saint-Raphaël à Bizerte. Tout cela représentait un voyage de 729km en 7h53min, il a atterri en Tunisie avec moins de 5 litres d'essence dans le réservoir et un ressort en moins sur le moteur...