Le pilote de Formule 1 David Purley fut miraculeusement rescapé d'un grave accident à bord de sa monoplace : en 1977, lors des essais du Grand Prix de Grande-Bretagne, son accélérateur est resté bloqué et il s'est crashé à 173 km/h, s'arrêtant sur à peine plus de 50 cm. La décélération est estimée à environ 180 G, ce qui est un record de survie pour un humain.
L'accident occasionnera de multiples fractures, mais après plus d'une année d'opérations et beaucoup de volonté, il reprendra brièvement la compétition. Il se reconvertira en pilote d'acrobaties aériennes, et se tuera en 1985 lors d'un vol.
Il fut également célèbre pour sa tentative de sauvetage de son ami pilote Roger Williamson, coincé dans sa voiture en flammes.
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Si il annule la course le publique va se ruée vers la sortie et bloque la circulation et donc les secours la courses continu pour que les secours ne soit pas gêne ses logique lorsqu'on y pense .
Pour avoir "touché" en amateur à plusieurs sports mécaniques, sur deux et quatre roues, entre la fin des années 60, jusqu'au milieu des années 90, de nombreux facteurs sont à prendre en compte.
1- l'époque. Un seul extincteur de 5 ou 6kg de poudre (pas même polyvalente à l'époque).
2- Selon les postes, 80 à 100% des "commissaires de pistes" étaient des bénévoles appartenant au club organisateur et n'avaient aucune formation à l'intervention quelle qu'elle soit.
3- Quand on est pilote on s'implique très fortement dans SA compétition. Motivation et implication font qu'on est dans notre monde avec un très fort taux d'adrénaline, surtout après les 2ou3 premiers tours.
Pendant ces premiers tours on est pas encore totalement déconnecté de la réalité environnante, ensuite ce n'est plus le cas. Notre réalité n'est pas celle qui nous environne (d'où, pour le néophyte l'impression d'indifférence des autres pilotes), alors que c'est une non prise de conscience de la gravité de la situation.
D'autres paramètres qu'il seraient trop long d'expliquer entre ligne de compte. Mais le plus important reste l'époque. On voyaient tout ce qui touche à la sécurité avec beaucoup moins de rigueur...
Par contre Mmes et Mrs qui postez en trouvant inutile la compétition mécanique. Même si ça ne vous saute pas aux yeux, ça permet de tester l'évolution des technologies des véhicules vous transportant, qu'ils soient particuliers ou en commun...
Belle citation et chouette pseudo !
Il est mort de suffocation mais pas à cause du choc ni de brûlures. Sa voiture s'étant retournée les gaz émis par l'incendie ne pouvaient s'échapper conjuguer à l'absorption de l'oxygène par l'incendie, il est mort de manque d'oxygène avant de brûler. Mais il y a de fortes chances qu'il serait mort de ses brûlures s'il n'était pas mort asphyxié.
Je rajouterais comme cela a déjà été dit que les commissaires n'étaient absolument pas formés et que la sécurité était jugé secondaire, il y avait plusieurs mort à chaque saisons. Cet accident par son côté spectaculaire, dramatique et héroïque ainsi que le fait qu'il soit retransmis dans le monde entier à permis de prendre au sérieux la sécurité autour et sur les circuits. Cet accident qui a choqué le monde a l'époque a sauvé sûrement un grand nombres de vies d'autres pilotes par la suite.
Désolé pour ce déterrage mais je souhaitais répondre à un maximum de questions de cet article. Pour la durée de l'incendie, le crash avait eu lieu en début de course et comme à l'époque il n' avait pas de ravitaillements (enfin je ne crois pas), les pilotes partaient avec plus de 100L d'essence, d'où la longue durée du feu (et comme ça a été souligné plus haut, la peinture au magnésium). Ensuite, le pilote (Williamson) n'a pas été tué sur le coup. C'est là que la mort est horrible, c'est que Purley, qui essayait de le sauver, était en train de l'entendre hurler à la mort (qui au final a été causée par asphyxie). Ensuite, pour l'accident de Purley, c'est son accélérateur qui est resté bloqué qui l'a envoyé dans un mur à 173km/h, où il a décéléré de 173 à 0 en 50-60cm...
En effet c'est ce qu'il s'est passé au Mans en 1955. La course a été maintenue malgré un grand nombre de victimes (le moteur de la voiture a ricoché dans les tribunes) la courses continue afin de ne pas bloquer l'arrivée des secours ... Ça "force" les spectateurs a rester a leur place et évite aussi le mouvement de panique ... Rien a voir avec l'audimat :)
Contrairement à ce que l'on dit encore aujourd'hui l'homme ayant subi la plus grande décélération en restant en vie n'est plus David Purley, en effet en 2003 un pilote de formule 1 nommé Kenny Brack à subi une décélération de 214 g lorsque son véhicule à été projeté sur les grillages à 350 km/h
Triste pensée pour Jules Bianchi en ce 5 octobre 2014.. La réalité de ce sport est terrible.
Comme énoncé dans une autre anecdote, si on arrêterait la course, cela provoquerait des bouchons pas possible et donc les secours ne pourraient pas venir à temps.
A l'époque oui, et le drame du Mans en est un parfait exemple.
Mais il convient aussi de voir que maintenant les circuits sont équipés de leurs propres moyens de secours. En plus d'une voiture médicale, ils ont un héliport à même le circuit et disposent des moyens nécessaires pour avoir une voie d'évacuation rapide si la voie des airs est inutilisable (brouillard, mauvais temps etc...)
De plus, pour répondre à d'autres (pardonnez moi de pas les citer, j'ai plus les pseudos en tête) les diffuseurs et organisateurs font tout pour préserver le public (et les acteurs eux-mêmes) du drame qui se joue. On l'a vu avec le malheureux Jules Bianchi dont on savait juste qu'il avait eu une sortie de piste...et rien de plus. Les plus curieux ont du se contenter de vidéos amateurs trouvées sur le net quelques jours plus tard. Si ils voulaient vraiment privilégier l'audience, ils auraient montré les images, en sachant que ça risquait d'attirer, en plus des fans de ce sport, les simples téléspectateurs "voyeurs". Il y'a une sorte de devoir d'éthique. Alors bien sur, on pourrait rapprocher tout ça au business car qui dit crash, dit image ternie, dit $$$ en moins. Mais je doute que sur le coup, ils pensent à tout ça .
En tout cas, respect à Purley, sans cracher sur les autres pilotes qui avaient pas forcement conscience de la gravité de la situation (à l'époque les voitures brulaient en rien de temps).
Ca me fait irrémédiablement penser à l'histoire entre Ayrton Senna et Erik Coma. Le champion (the greatest off all time) qui courre à travers la piste pour actionner le coupe circuit de la monoplace du français, qui inconscient après un crash continuait d'accélérer, poussait le moteur dans les tours, ce qui constituait un énorme danger avec l'essence qui s'échappait du réservoir....Le destin aura été tragique là-aussi avec le héros et l'ironie du sort voudra que Comas sera le seul pilote présent sur le lieu du tragique accident de Senna ce foutu 1er mai 1994...
PS : Désolé du pavé :p
Le était " prévu "qu'il meurt lors de son accident de F1, il s'en est sorti mais le destin l'a rattraper...
Dans le monde ou l on vit, l argent passe avant la vie humaine. C est horrible je te l accorde mais c est une réalité.
Je met cette video dans mes favoris de suite... Un mec avec un tel courage: je veux m'en souvenir!
Terrible la vidéo
Petite rectification, c'était en indycar!
Histoire de gros sous en 1977 ...
Si la monoplace a été stoppé en 50cm
Williamson n'a subit aucune blessure du crash et est décédé quelques minutes après d'asphyxie par les fumées. David Purley a dit plus tard dans une interview "entendre encore les cris de son ami sous la voiture en flamme". Source : Wikipedia en.
Oui effectivement il est absolument impossible de survivre à 180G pendant ne serait-ce qu'une seconde.
Par contre le pic max de l'accélération peut survenir sur un centième de seconde. Le pic Epeche par exemple se prend dans les 1000G à chaque coup de bec. Mais c'est en instantané.
a 180G il est pas sensé avoir imploser?