La "flottabilité neutre" désigne la situation d'un corps en suspension dans un liquide, où la poussée d'Archimède compense le poids : le corps ne remonte pas à la surface mais ne tombe pas non plus. Pour les plongeurs, le point de flottabilité neutre se trouve entre 10 et 15 mètres de profondeur.
Passé cette profondeur, le corps descend tout seul, sans effort. Cette propriété est exploitée par les apnéistes. La profondeur de flottabilité neutre dépend de plusieurs facteurs : le type d'équipement, le volume d'air dans le gilet stabilisateur, le type de combinaison de plongée, la composition de l'eau, les caractéristiques physiques du plongeur, etc.
Commentaires préférés (3)
Commencer un commentaire par "euh ben non" et le finir par "je ne dénis pas" me semble paradoxal.
Il me semble qu'il parle d'apnéiste et non de plongeur bouteille..on parle donc ici de la flottabilité neutre et pas du moyen de compensation pour les plongeurs bouteilles.
Et pourquoi perd-on en flottabilité au fur et à mesure que l'on descend en plongée ?
Si vous prenez une pierre et que vous la lancez dans la mer, elle aura exactement le même équilibre poussée d'Archimède/poids à 10 cm sous l'eau vs à 100 m sous l'eau...
En quoi ce serait différent pour le corps humain ?
C'est à cause de la pression sur le corps du plongeur en apnée. Comme pour la pierre, la pression ne s'applique pas aux liquides et solides qui sont incompressibles (sang, coeur, cerveau, etc...).
Revanche elle réduit le volume des poches d'air du corps humain : les poumons, les poches de gaz de l'estomac et des intestins, à l'interieur de la trompe d'Eustache : même l'air dans le masque du plongeur y est soumis.
On se retrouve avec un plongeur qui occupe de moins en moins de volume pour un poids identique au fur et à mesure de la profondeur. Il existe donc un palier ou effectivement le poids du plongeur est supérieur à la poussée d'Archimède et tombe en "chute libre".
La remontée est d'ailleurs compliquée : le plongeur doit palmer contre son propre poids.
En plongée bouteille, c'est un peu différent : le but est de conserver une flottabilité "nulle" tout le long de la plongée pour éviter de palmer pour compenser.
On a donc un gilet que l'on gonfle et que l'on dégonfle au fur et à mesure que l'on a besoin d'augmenter ou diminuer son volume.
Vous l'aurez compris, on gonfle son gilet quand on descend (pour compenser l'"écrasement" de l'air du gilet par la pression) et on le dégonfle en montant pour éviter l'effet "ballon de baudruche".
C'est d'ailleurs assez dangereux pour les non initiés a la plongée en bouteille : un litre d'air à 20 mètres de profondeur devient trois litres à la surface. Si on y prend pas garde et qu'on ne vide pas son gilet en remontant, on peut se retrouver entraîner par la poussée d'Archimède et remonter beaucoup trop vite. Pour peu que dans la panique on bloque sa respiration, l'air dans les poumons double de volume et les alvéoles pulmonaires explosent : c'est ce qu'on appelle un barotraumatisme pulmonaire.
Mais je ne dénie pas ton gilet
Amicalement ;)
Tous les commentaires (29)
Euh, ben non, la flottabilité neutre est valable à toute profondeur si on a une Stab (le gilet qu’on peut remplir d’air ou vider suivant les besoins). C’est ce gilet qui permet d’atteindre cette flottabilité neutre. Qui est donc valable à toute profondeur, si on en a un. Et la maîtrise de cette flottabilité à l’aide du gilet est la base d’une bonne plongée, pour éviter de compenser sans arrêt des montées ou descentes intempestives, et donc une surconsommation de lait des blocs (bouteilles.
Sans ce gilet, je ne dénie pas la flottabilité entre 10 et 15 m.
Commencer un commentaire par "euh ben non" et le finir par "je ne dénis pas" me semble paradoxal.
Il me semble qu'il parle d'apnéiste et non de plongeur bouteille..on parle donc ici de la flottabilité neutre et pas du moyen de compensation pour les plongeurs bouteilles.
Et pourquoi perd-on en flottabilité au fur et à mesure que l'on descend en plongée ?
Si vous prenez une pierre et que vous la lancez dans la mer, elle aura exactement le même équilibre poussée d'Archimède/poids à 10 cm sous l'eau vs à 100 m sous l'eau...
En quoi ce serait différent pour le corps humain ?
C'est à cause de la pression sur le corps du plongeur en apnée. Comme pour la pierre, la pression ne s'applique pas aux liquides et solides qui sont incompressibles (sang, coeur, cerveau, etc...).
Revanche elle réduit le volume des poches d'air du corps humain : les poumons, les poches de gaz de l'estomac et des intestins, à l'interieur de la trompe d'Eustache : même l'air dans le masque du plongeur y est soumis.
On se retrouve avec un plongeur qui occupe de moins en moins de volume pour un poids identique au fur et à mesure de la profondeur. Il existe donc un palier ou effectivement le poids du plongeur est supérieur à la poussée d'Archimède et tombe en "chute libre".
La remontée est d'ailleurs compliquée : le plongeur doit palmer contre son propre poids.
En plongée bouteille, c'est un peu différent : le but est de conserver une flottabilité "nulle" tout le long de la plongée pour éviter de palmer pour compenser.
On a donc un gilet que l'on gonfle et que l'on dégonfle au fur et à mesure que l'on a besoin d'augmenter ou diminuer son volume.
Vous l'aurez compris, on gonfle son gilet quand on descend (pour compenser l'"écrasement" de l'air du gilet par la pression) et on le dégonfle en montant pour éviter l'effet "ballon de baudruche".
C'est d'ailleurs assez dangereux pour les non initiés a la plongée en bouteille : un litre d'air à 20 mètres de profondeur devient trois litres à la surface. Si on y prend pas garde et qu'on ne vide pas son gilet en remontant, on peut se retrouver entraîner par la poussée d'Archimède et remonter beaucoup trop vite. Pour peu que dans la panique on bloque sa respiration, l'air dans les poumons double de volume et les alvéoles pulmonaires explosent : c'est ce qu'on appelle un barotraumatisme pulmonaire.
Mais je ne dénie pas ton gilet
Amicalement ;)
Il est d’ailleurs possible d’utiliser une ceinture de plomb en apnée, ce qui permet d’utiliser moins d’énergie (et donc d’air) pour descendre. Généralement les apnéistes recommandent de choisir ses poids en fonction de l’objectif de profondeur. Par exemple si je veux descendre à 14 m, mes poids doivent me permettre d’être en flottabilité neutre à 7 m.
Donc si j'ai bien compris, tout corps contenant une partie compressible peut flotter entre deux eaux ?
Je me permets de préciser en citant wikipédia : "sur un corps dans un fluide" et non strictement un liquide.
Ce qui me laisse penser que c'est le cas des nuages, ou bien d'un ballon gonflé à l'hélium puis savamment lesté (oui j'ai des passions bizarres lors d'anniversaire).
L'article wiki parle aussi de "flotteurs à flottabilité neutre" qui permettent de suivre des courants a une profondeur précise et maîtrisée.
L'auteur de l'annecdote parle d'un gilet.
Donc il ne parle pas que de la flottabilité neutre d'un apneiste.
Avec le bon réglage la flottabilité neutre peut être choisi. Y compris par un apneiste sans gilet, grâce au poumon ballast, même à un mètre sous la surface.
Il suffit de souffler un peu d'air jusqu'à l'équilibre.
Le danger est d'en souffler trop et de couler.
Il faut d’ailleurs jouer là dessus qu’avec parcimonie du fait de la consommation d’air. La différence lorsqu’on établit la flottabilité neutre en plongée (par rapport à l’apnée), c’est qu’on joue avec l’inspiration et l’expiration pour maintenir l’équilibre à une profondeur donnée. Par exemple j’ai un corail plus gros que les autres devant moi, et bien sûr je ne veux pas le toucher, alors j’inspire et je monte un peu, j’expire et je redescends de l’autre côté. C’est planant !
En apnée la flottabilité neutre dépend principalement du volume pulmonaire, du taux de remplissage de ce dernier, du lestage, de l’épaisseur de la combinaison et de la densité corporelle ( masse grasse, masse musculaire ) ainsi que du type d’eau (douce ou salée)
Malgré cela il se prend une masse de « pouces en bas », à mon avis exclusivement à cause du « euh, ben non ». Cela mériterait une anecdote SCMB ce genre de phénomène !
Tout ça pour dire que si je suis d’accord avec une notion de flottabilité neutre pour un apneiste.
Mais que pour un plongeur bouteille, donc un gilet stabilisateur, c’est flottabilité neutre est assurée à chaque instant par le réglage de cet équipement. Peut-être que dans l’info originale, il aurait fallu ne pas citer le gilet stabilisateur. Cela aurait évité les incompréhensions.
Comme la citation initiale mélange les deux, c’est un peu incompréhensible.
Bref, un apneiste a une flottabilité nulle, sans gilet ni plomb, qui se situe sans doute entre 10 et 15 m.
Et un plongeur bouteille, équipé de son gilet de stabilité, ses palmes et tout son équipement, a une flottabilité nulle à toute profondeur, du moment qu’il sait utiliser son équipement et régler son gilet de stabilité.
Espérant avoir été plus clair….