Qu'est-ce qu'une bière triple ?

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Les bières triples sont des bières fortes par définition, généralement entre 8 et 10% d'alcool. Leur processus de fabrication ne diffère pas d’un autre style de bière : pour augmenter le taux d’alcool, les brasseurs ajoutent principalement du sucre simple, facilement fermentescible par la levure.

À l’inverse, les sessions sont des bières plus douces en alcool, la plupart du temps sous les 4%.


Commentaires préférés (3)

Simple, Double ou triple ne correspond d’ailleurs pas au nombre de fermentations ou la quantité de type de céréales utilisés mais bien à une échelle de classification de la teneur en alcool des bières et donc à la quantité de malt.

a écrit : Ce genre de recette explique pour moi la difficulté de la bière à acquérir ses lettres de noblesses.
L'immense majorité des brasseries, qu'elles soient artisanalles ou non s'approvisionnent chez le même fournisseur de malt et les saveurs ne s'expriment qu'à travers le "travail d'
;alchimiste", comme pour un vin technologique. Alors que de l'autre côté on a le secteur du vin qui travaille sur le terroir, le soin apporté à sa vigne, l'assemblage de différents cépages, etc. afin d'obtenir les saveurs.

A l'opposé il y a quelques agriculteurs/brasseurs qui apportent un soin particulier à leurs cultures, aux selections des variétés, aux procédés de maltage et produisent des bières d'une qualité toute différente.

Voilà mon cri du coeur : brasseurs, soyez agriculteurs !
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Le vin est bien plus simple à faire que la bière, un viticulteur pourra donc, avec les bonnes infrastructures vinifier.
Pour la bière, c’est une autre paire de manche.
Il faut cultiver le grain (blé,orge, etc..), faire le malt ( c’est à dire le faire germer, mais c’est pas aussi simple..), cultiver différentes sortes de houblons, le faire sécher.
Avoir toutes les infrastructures nécessaires pour les différents paliers (palier de saccharification, palier d’inhibition, etc..).
Des locaux avec différentes températures pour les fermentations (primaire,haute,etc..)
Bref, maitriser toute la chaîne c’est quasiment impossible pour un petit ou moyen brasseur.
Tout l’art reside dans le travail d’alchimiste comme tu le dis très bien.

Quel intérêt de comparer le vin et la bière ?
Ce sont 2 produits qui n'ont rien à voir, si ce n'est qu'ils se boivent.
Il y a des produits de qualité et des produits bleurk (désolé je n'ai trouvé que ce qualificatif) dans tout.
Il y a des très bon vins de petites appellations et des m.... dans des appellations plus... chères.
Il y a des bières excellentes et d'autres qui le sont moins.... mais chacun se fait sa propre opinion.
La Kro est décriée, mais mon père (il aurait 94 ans), vrai ch'ti élevé à la bière (il m'a raconté qu'il y avait le tonneau à la cave et qu'à 11 ans il trouvait pas ça très bon quand on lui servait le verre à table), aimait cette bière et seulement en bouteille.

Ah, au fait, l'eau gazeuse est-elle meilleure que l'eau plate ?
Le cidre est-il meilleur que le poiré ?
Le macvin est-il meilleur que le pineau ?
Mac-Do est-il meilleur que Burger-King ?
Le Cognac est-il meilleur que l'Armagnac ?
Belmondo était-il (je parle de quand ils étaient acteurs, je sais qu'il n'est pas mort) meilleur de Delon ?

Nous allons avoir des tonnes de réponses contradictoires, et pourtant je n'ai comparé que des produits qui sont de même nature.
Alors mettre en concurrence le vin et la bière, surtout sur le plan du travail que ça demande pour produire de la qualité, c'est comme si on disait que la peinture est un art plus (ou moins) qualitatif que la photographie ou que la sculpture ou que... je ne vais pas citer les 7, vous avez compris.


Tous les commentaires (19)

Simple, Double ou triple ne correspond d’ailleurs pas au nombre de fermentations ou la quantité de type de céréales utilisés mais bien à une échelle de classification de la teneur en alcool des bières et donc à la quantité de malt.

Ce genre de recette explique pour moi la difficulté de la bière à acquérir ses lettres de noblesses.
L'immense majorité des brasseries, qu'elles soient artisanalles ou non s'approvisionnent chez le même fournisseur de malt et les saveurs ne s'expriment qu'à travers le "travail d'alchimiste", comme pour un vin technologique. Alors que de l'autre côté on a le secteur du vin qui travaille sur le terroir, le soin apporté à sa vigne, l'assemblage de différents cépages, etc. afin d'obtenir les saveurs.

A l'opposé il y a quelques agriculteurs/brasseurs qui apportent un soin particulier à leurs cultures, aux selections des variétés, aux procédés de maltage et produisent des bières d'une qualité toute différente.

Voilà mon cri du coeur : brasseurs, soyez agriculteurs !

a écrit : Ce genre de recette explique pour moi la difficulté de la bière à acquérir ses lettres de noblesses.
L'immense majorité des brasseries, qu'elles soient artisanalles ou non s'approvisionnent chez le même fournisseur de malt et les saveurs ne s'expriment qu'à travers le "travail d'
;alchimiste", comme pour un vin technologique. Alors que de l'autre côté on a le secteur du vin qui travaille sur le terroir, le soin apporté à sa vigne, l'assemblage de différents cépages, etc. afin d'obtenir les saveurs.

A l'opposé il y a quelques agriculteurs/brasseurs qui apportent un soin particulier à leurs cultures, aux selections des variétés, aux procédés de maltage et produisent des bières d'une qualité toute différente.

Voilà mon cri du coeur : brasseurs, soyez agriculteurs !
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Tu devrais te renseigner....il n'y a pas qu'une seule qualité de malt au contraire

a écrit : Ce genre de recette explique pour moi la difficulté de la bière à acquérir ses lettres de noblesses.
L'immense majorité des brasseries, qu'elles soient artisanalles ou non s'approvisionnent chez le même fournisseur de malt et les saveurs ne s'expriment qu'à travers le "travail d'
;alchimiste", comme pour un vin technologique. Alors que de l'autre côté on a le secteur du vin qui travaille sur le terroir, le soin apporté à sa vigne, l'assemblage de différents cépages, etc. afin d'obtenir les saveurs.

A l'opposé il y a quelques agriculteurs/brasseurs qui apportent un soin particulier à leurs cultures, aux selections des variétés, aux procédés de maltage et produisent des bières d'une qualité toute différente.

Voilà mon cri du coeur : brasseurs, soyez agriculteurs !
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Le vin est bien plus simple à faire que la bière, un viticulteur pourra donc, avec les bonnes infrastructures vinifier.
Pour la bière, c’est une autre paire de manche.
Il faut cultiver le grain (blé,orge, etc..), faire le malt ( c’est à dire le faire germer, mais c’est pas aussi simple..), cultiver différentes sortes de houblons, le faire sécher.
Avoir toutes les infrastructures nécessaires pour les différents paliers (palier de saccharification, palier d’inhibition, etc..).
Des locaux avec différentes températures pour les fermentations (primaire,haute,etc..)
Bref, maitriser toute la chaîne c’est quasiment impossible pour un petit ou moyen brasseur.
Tout l’art reside dans le travail d’alchimiste comme tu le dis très bien.

Pour moi, le côté, lettre de noblesse du vin est plus un effet marketing que lié à la qualité. La preuve en est que le prix du vin n'est pas corrélé à sa qualité mais à sa renommée. Je suis persuadé qu'il existe des bières de très bonnes qualités mais si elles ne sont pas vendues aussi cher que le vin, c'est plus une question de marketing que de lettres de noblesse.

a écrit : Ce genre de recette explique pour moi la difficulté de la bière à acquérir ses lettres de noblesses.
L'immense majorité des brasseries, qu'elles soient artisanalles ou non s'approvisionnent chez le même fournisseur de malt et les saveurs ne s'expriment qu'à travers le "travail d'
;alchimiste", comme pour un vin technologique. Alors que de l'autre côté on a le secteur du vin qui travaille sur le terroir, le soin apporté à sa vigne, l'assemblage de différents cépages, etc. afin d'obtenir les saveurs.

A l'opposé il y a quelques agriculteurs/brasseurs qui apportent un soin particulier à leurs cultures, aux selections des variétés, aux procédés de maltage et produisent des bières d'une qualité toute différente.

Voilà mon cri du coeur : brasseurs, soyez agriculteurs !
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Il faudrait peut-être aussi que les Français arrêtent de boire de la chouffe et de la leffe en pensant que ce sont les meilleurs bières du monde ^^.

Même au supermarché les rayons bières font maintenant 30 m de long. Il y a vraiment le choix.

a écrit : Il faudrait peut-être aussi que les Français arrêtent de boire de la chouffe et de la leffe en pensant que ce sont les meilleurs bières du monde ^^.

Même au supermarché les rayons bières font maintenant 30 m de long. Il y a vraiment le choix.
Tout à fait d’accord. Ma préférée est d’ailleurs la tripel karmeliet ^^

Je plussoie
Quant au côté alchimiste c’est essentiel. Prends exactement le même œuf, la même huile et le même sel, donne le à un chef et à un novice et vois la différence. Encore plus prosaïquement, prends les mêmes ingrédients pour une salade et assemble les différemment, taille, quantité de chaque ingrédient et façon de faire la sauce et tu auras des différences de qualité et de goût innombrables

a écrit : Le vin est bien plus simple à faire que la bière, un viticulteur pourra donc, avec les bonnes infrastructures vinifier.
Pour la bière, c’est une autre paire de manche.
Il faut cultiver le grain (blé,orge, etc..), faire le malt ( c’est à dire le faire germer, mais c’est pas aussi simple..), cultiver différen
tes sortes de houblons, le faire sécher.
Avoir toutes les infrastructures nécessaires pour les différents paliers (palier de saccharification, palier d’inhibition, etc..).
Des locaux avec différentes températures pour les fermentations (primaire,haute,etc..)
Bref, maitriser toute la chaîne c’est quasiment impossible pour un petit ou moyen brasseur.
Tout l’art reside dans le travail d’alchimiste comme tu le dis très bien.
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Alors là, c'est pas un domaine que je maitrise, mais c'est vraiment courant des brasseries qui cultivent leurs grains et font germer leur malt??? Si tu vas par là, il doit fabriquer le bâtiment et forger ses outils ^^

Aujourd'hui, tout le monde fabrique de la bière. En 8 ans, les micro brasseries ont triplé et brasseries ont quadruplé. Tu peux pas débarquer dans un village sans croiser la bière du coin (qui ont la plupart du temps le même goût que les autres). Si c'était si complexe, je doute qu'on aurait cette croissance...

a écrit : Ce genre de recette explique pour moi la difficulté de la bière à acquérir ses lettres de noblesses.
L'immense majorité des brasseries, qu'elles soient artisanalles ou non s'approvisionnent chez le même fournisseur de malt et les saveurs ne s'expriment qu'à travers le "travail d'
;alchimiste", comme pour un vin technologique. Alors que de l'autre côté on a le secteur du vin qui travaille sur le terroir, le soin apporté à sa vigne, l'assemblage de différents cépages, etc. afin d'obtenir les saveurs.

A l'opposé il y a quelques agriculteurs/brasseurs qui apportent un soin particulier à leurs cultures, aux selections des variétés, aux procédés de maltage et produisent des bières d'une qualité toute différente.

Voilà mon cri du coeur : brasseurs, soyez agriculteurs !
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Le vin est également “modifié” pour rester poli. Une recherche rapide avec les termes “additifs vin” permet de s’en apercevoir facilement. Le plus cocasse étant que ce n’est pas pratiqué uniquement par les petits domaines ou les moins prestigieux. Mais comme nous vivons dans un pays producteur, il ne faut surtout pas que ces informations se propagent… Cela pourrait nuire aux ventes… Il ne manquerait plus que le consommateur se rendre compte qu’on le trompe sur la marchandise…

a écrit : Le vin est également “modifié” pour rester poli. Une recherche rapide avec les termes “additifs vin” permet de s’en apercevoir facilement. Le plus cocasse étant que ce n’est pas pratiqué uniquement par les petits domaines ou les moins prestigieux. Mais comme nous vivons dans un pays producteur, il ne faut surtout pas que ces informations se propagent… Cela pourrait nuire aux ventes… Il ne manquerait plus que le consommateur se rendre compte qu’on le trompe sur la marchandise… Afficher tout La consommation de vin ne cesse de chuter depuis 20 ans. Donc la peur de nuire aux ventes, comment te dire... Vas-y, éclaire le monde sans peur de représailles jeune padawan !

Ah... et pour info, il est obligatoire d'inscrire l'ensemble des ingrédients sur l'étiquette depuis 2023.

a écrit : La consommation de vin ne cesse de chuter depuis 20 ans. Donc la peur de nuire aux ventes, comment te dire... Vas-y, éclaire le monde sans peur de représailles jeune padawan !

Ah... et pour info, il est obligatoire d'inscrire l'ensemble des ingrédients sur l'étiquette depuis 2023.
Et bien pour info, tu regarderas une étiquette de bouteille de vin mon cher ami et en même temps tu regarderas une bouteille de bière et j’invite toute personne qui lira ce commentaire à faire de même. Par ailleurs, dans toute l’industrie agroalimentaire, l’utilisation
d’additifs en deçà d’un certain seuil ne donne pas lieu à une obligation de les faire apparaître sur l’étiquette. C’est marrant que même sur SCMB le lobby du vin soit présent. Tu en profiteras également pour nous expliquer pourquoi ce ne serait pas grave de faire chuter encore plus les ventes de vin puisqu’elles vont déjà plutôt mal. En bonus tu nous expliqueras pourquoi il a été très mal vu d’imposer une limite au taux d’alcoolémie lors de l’utilisation d’un engin motorisé ou encore en quoi l’interdiction d’alcool dans les cantines scolaires a été une très mauvaise idée. Je précise, puisque la subtilité semble t’être étrangère, que la fin de mon commentaire est ironique…

a écrit : Tout à fait d’accord. Ma préférée est d’ailleurs la tripel karmeliet ^^ C’était dans mon top 3 aussi, juste avant que je ne goute l’anosteke! Que je te conseil si tu aimes la karmeliet

Quel intérêt de comparer le vin et la bière ?
Ce sont 2 produits qui n'ont rien à voir, si ce n'est qu'ils se boivent.
Il y a des produits de qualité et des produits bleurk (désolé je n'ai trouvé que ce qualificatif) dans tout.
Il y a des très bon vins de petites appellations et des m.... dans des appellations plus... chères.
Il y a des bières excellentes et d'autres qui le sont moins.... mais chacun se fait sa propre opinion.
La Kro est décriée, mais mon père (il aurait 94 ans), vrai ch'ti élevé à la bière (il m'a raconté qu'il y avait le tonneau à la cave et qu'à 11 ans il trouvait pas ça très bon quand on lui servait le verre à table), aimait cette bière et seulement en bouteille.

Ah, au fait, l'eau gazeuse est-elle meilleure que l'eau plate ?
Le cidre est-il meilleur que le poiré ?
Le macvin est-il meilleur que le pineau ?
Mac-Do est-il meilleur que Burger-King ?
Le Cognac est-il meilleur que l'Armagnac ?
Belmondo était-il (je parle de quand ils étaient acteurs, je sais qu'il n'est pas mort) meilleur de Delon ?

Nous allons avoir des tonnes de réponses contradictoires, et pourtant je n'ai comparé que des produits qui sont de même nature.
Alors mettre en concurrence le vin et la bière, surtout sur le plan du travail que ça demande pour produire de la qualité, c'est comme si on disait que la peinture est un art plus (ou moins) qualitatif que la photographie ou que la sculpture ou que... je ne vais pas citer les 7, vous avez compris.

La meilleure bière, c'est encore la Lagavulin 16ans. Et je m'y connais.

a écrit : Quel intérêt de comparer le vin et la bière ?
Ce sont 2 produits qui n'ont rien à voir, si ce n'est qu'ils se boivent.
Il y a des produits de qualité et des produits bleurk (désolé je n'ai trouvé que ce qualificatif) dans tout.
Il y a des très bon vins de petites appellations et
des m.... dans des appellations plus... chères.
Il y a des bières excellentes et d'autres qui le sont moins.... mais chacun se fait sa propre opinion.
La Kro est décriée, mais mon père (il aurait 94 ans), vrai ch'ti élevé à la bière (il m'a raconté qu'il y avait le tonneau à la cave et qu'à 11 ans il trouvait pas ça très bon quand on lui servait le verre à table), aimait cette bière et seulement en bouteille.

Ah, au fait, l'eau gazeuse est-elle meilleure que l'eau plate ?
Le cidre est-il meilleur que le poiré ?
Le macvin est-il meilleur que le pineau ?
Mac-Do est-il meilleur que Burger-King ?
Le Cognac est-il meilleur que l'Armagnac ?
Belmondo était-il (je parle de quand ils étaient acteurs, je sais qu'il n'est pas mort) meilleur de Delon ?

Nous allons avoir des tonnes de réponses contradictoires, et pourtant je n'ai comparé que des produits qui sont de même nature.
Alors mettre en concurrence le vin et la bière, surtout sur le plan du travail que ça demande pour produire de la qualité, c'est comme si on disait que la peinture est un art plus (ou moins) qualitatif que la photographie ou que la sculpture ou que... je ne vais pas citer les 7, vous avez compris.
Afficher tout
Je suis au regret de t'annoncer que Belmondo est décédé en 2021.

a écrit : Il faudrait peut-être aussi que les Français arrêtent de boire de la chouffe et de la leffe en pensant que ce sont les meilleurs bières du monde ^^.

Même au supermarché les rayons bières font maintenant 30 m de long. Il y a vraiment le choix.
Il faut tester les bières craft de chez Popihn ou Basqueland par exemple. Là on parle de bière et de travail sur les houblons avec des NEIPA DDH, ou des TIPA, ou encore les Barley Wine ou les porter stout, les pastry stout au cacao… qui vous coûteront bien plus cher que du vin. Mais quel régal ! Je ne bois plus que ça et je regrette d'avoir gâché autant d'années de ma vie à boire autre chose. Ce sont de vrais nectars.
Chouffe Leffe Goudale Paix Dieu ou Duvel sont pour les adeptes de rayons de supermarché qui n'ont pas encore vu la lumière.
Une app telle que PintPlease pourra vous aider dans vos dégustations.

a écrit : Je suis au regret de t'annoncer que Belmondo est décédé en 2021. Et Delon le 18 août 2024. Mais ça ne change rien à sa question rhétorique.