La musique était-elle mieux avant ?

Proposé par
Invité
le
dans

Si vous avez l'impression que "la musique, c'était mieux avant", ce n'est peut-être pas qu'une impression. Selon une vaste étude publiée dans "Nature", menée sur des chansons anglophones, les chansons deviennent de plus en plus répétitives et utilisent un vocabulaire de plus en plus restreint. Par ailleurs, les sentiments "négatifs" y sont de plus en plus représentés.


Commentaires préférés (3)

J'ai l'impression qu'on tombe dans le coup classique de mélanger une étude très pragmatique, où les auteurs mettent en avant l'étude des paroles sur un large panel de chansons comme un bon indicateur des changements de sociétés ou d'aspiration générationnelles (ce qui d'après eux a peu été exploité), et un truc de société "c'etait mieux avant".

À aucun moment les auteurs de l'étude ne font le lien entre ce qu'ils mesurent et la "qualité" des chansons. Il faudrait qu'un certain nombre de journaliste apprennent à lire plus que l'introduction des papiers scientifiques avant d'en faire la promotion à leur sauce.

Par ailleurs ça ne va pas que dans un sens. Ils indiquent certe que le vocabulaire se simplifie et que les paroles deviennent plus sombres mais aussi en parallèle que les paroles deviennent plus personnelles.

Un truc intéressant dont on a déjà parlé ici est qu'ils suppose qu'une partie de ces changements est dû au mode de consommation de la musique, qui est largement écoutée en fond pendant qu'on fait autre chose aujourd'hui (étude, sport, au restaurant etc.) et plus vraiment écoutée en tant que telle. Une chanson avec moins de paroles passe donc beaucoup mieux pour ce genre d'utilisation.

J'ai surtout l'impression qu'on est dans un classique cycle d'innovation (en économie).

-On a eu des années d'intense créativité. Les artistes et les maisons de production allaient partout, on explorait toutes les idées les plus farfelues pour trouver la pépite. Ca se traduisait par une offre musicale hyper variée et des styles diamétralement opposés en haut des chartes.

-Puis quelqu'un a trouvé une recette qui fonctionne bien, qui appui sur les bons boutons chez les gens. Ca a fonctionné du tonnerre. Petit a petit cette recette s'est raffinée jusqu'à arriver a un standard répété a l'infinie qu'on retrouve dans tous les morceaux. (On a plusieurs recettes qui cohabitent)

-Bientôt, peut être déjà. Ça va arriver au bout, la recette va moins fonctionner, alors on (les maisons de prod) va explorer de nouveaux à fond. La créativité va refaire recette et se retrouvera en pleine lumière. Puis un truc va se détacher, on aura les primos adoptants, puis ça va se répandre et ce sera reparti.

Ps. Évidemment qu'il existe une variété immense aujourd'hui comme avant. Je parle ici de ce qui ressort en popularité, en diffusion.


Tous les commentaires (41)

J'ai l'impression qu'on tombe dans le coup classique de mélanger une étude très pragmatique, où les auteurs mettent en avant l'étude des paroles sur un large panel de chansons comme un bon indicateur des changements de sociétés ou d'aspiration générationnelles (ce qui d'après eux a peu été exploité), et un truc de société "c'etait mieux avant".

À aucun moment les auteurs de l'étude ne font le lien entre ce qu'ils mesurent et la "qualité" des chansons. Il faudrait qu'un certain nombre de journaliste apprennent à lire plus que l'introduction des papiers scientifiques avant d'en faire la promotion à leur sauce.

Par ailleurs ça ne va pas que dans un sens. Ils indiquent certe que le vocabulaire se simplifie et que les paroles deviennent plus sombres mais aussi en parallèle que les paroles deviennent plus personnelles.

Un truc intéressant dont on a déjà parlé ici est qu'ils suppose qu'une partie de ces changements est dû au mode de consommation de la musique, qui est largement écoutée en fond pendant qu'on fait autre chose aujourd'hui (étude, sport, au restaurant etc.) et plus vraiment écoutée en tant que telle. Une chanson avec moins de paroles passe donc beaucoup mieux pour ce genre d'utilisation.

a écrit : J'ai l'impression qu'on tombe dans le coup classique de mélanger une étude très pragmatique, où les auteurs mettent en avant l'étude des paroles sur un large panel de chansons comme un bon indicateur des changements de sociétés ou d'aspiration générationnelles (ce qui d'après eux a peu été exploité), et un truc de société "c'etait mieux avant".

À aucun moment les auteurs de l'étude ne font le lien entre ce qu'ils mesurent et la "qualité" des chansons. Il faudrait qu'un certain nombre de journaliste apprennent à lire plus que l'introduction des papiers scientifiques avant d'en faire la promotion à leur sauce.

Par ailleurs ça ne va pas que dans un sens. Ils indiquent certe que le vocabulaire se simplifie et que les paroles deviennent plus sombres mais aussi en parallèle que les paroles deviennent plus personnelles.

Un truc intéressant dont on a déjà parlé ici est qu'ils suppose qu'une partie de ces changements est dû au mode de consommation de la musique, qui est largement écoutée en fond pendant qu'on fait autre chose aujourd'hui (étude, sport, au restaurant etc.) et plus vraiment écoutée en tant que telle. Une chanson avec moins de paroles passe donc beaucoup mieux pour ce genre d'utilisation.
Afficher tout
Je ne suis pas du tout de ton avis. La fameuse expression « c’était mieux avant » a vraiment un fondement empirique toute génération confondue. Que ce soit l’art, la musique, le cinéma, la mode, ou encore la qualité de la nourriture, l’expression a vraiment une base et ce n’est pas qu’une impression. On peut faire l’analogie avec le cycle de vie d’un produit où la dégradation et la chute et en fin la disparition est inéluctable. L’humanité a trouvé son apogée dans certains domaines il y a quelques années mais pas dans d’autres comme la technologie ou l’informatique par exemple. Mais il est clair que la nourriture était meilleure avant, la profondeur cinématographique également, idem pour la musique où la complexité des mélodies trouvées avant était extraordinaire, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aujourd’hui on joue souvent des morceaux de mozart plutôt que des mélodies médiévales ou en greco-romaines ( bien plus basiques et répétitives ).
Mon fils de 10 ans lui même me dit qu’il aurait préféré vivre dans les 80´s et 90’s car tout était plus fun et que les familles se ressemblaient bien plus qu’aujourd’hui, quand je lui raconte mon enfance etc…

J'ai surtout l'impression qu'on est dans un classique cycle d'innovation (en économie).

-On a eu des années d'intense créativité. Les artistes et les maisons de production allaient partout, on explorait toutes les idées les plus farfelues pour trouver la pépite. Ca se traduisait par une offre musicale hyper variée et des styles diamétralement opposés en haut des chartes.

-Puis quelqu'un a trouvé une recette qui fonctionne bien, qui appui sur les bons boutons chez les gens. Ca a fonctionné du tonnerre. Petit a petit cette recette s'est raffinée jusqu'à arriver a un standard répété a l'infinie qu'on retrouve dans tous les morceaux. (On a plusieurs recettes qui cohabitent)

-Bientôt, peut être déjà. Ça va arriver au bout, la recette va moins fonctionner, alors on (les maisons de prod) va explorer de nouveaux à fond. La créativité va refaire recette et se retrouvera en pleine lumière. Puis un truc va se détacher, on aura les primos adoptants, puis ça va se répandre et ce sera reparti.

Ps. Évidemment qu'il existe une variété immense aujourd'hui comme avant. Je parle ici de ce qui ressort en popularité, en diffusion.

a écrit : Je ne suis pas du tout de ton avis. La fameuse expression « c’était mieux avant » a vraiment un fondement empirique toute génération confondue. Que ce soit l’art, la musique, le cinéma, la mode, ou encore la qualité de la nourriture, l’expression a vraiment une base et ce n’est pas qu’une impression. On peut faire l’analogie avec le cycle de vie d’un produit où la dégradation et la chute et en fin la disparition est inéluctable. L’humanité a trouvé son apogée dans certains domaines il y a quelques années mais pas dans d’autres comme la technologie ou l’informatique par exemple. Mais il est clair que la nourriture était meilleure avant, la profondeur cinématographique également, idem pour la musique où la complexité des mélodies trouvées avant était extraordinaire, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aujourd’hui on joue souvent des morceaux de mozart plutôt que des mélodies médiévales ou en greco-romaines ( bien plus basiques et répétitives ).
Mon fils de 10 ans lui même me dit qu’il aurait préféré vivre dans les 80´s et 90’s car tout était plus fun et que les familles se ressemblaient bien plus qu’aujourd’hui, quand je lui raconte mon enfance etc…
Afficher tout
Attention au "biais du survivant" que ce soit pour l'art ou les objets...

a écrit : J'ai surtout l'impression qu'on est dans un classique cycle d'innovation (en économie).

-On a eu des années d'intense créativité. Les artistes et les maisons de production allaient partout, on explorait toutes les idées les plus farfelues pour trouver la pépite. Ca se traduisait pa
r une offre musicale hyper variée et des styles diamétralement opposés en haut des chartes.

-Puis quelqu'un a trouvé une recette qui fonctionne bien, qui appui sur les bons boutons chez les gens. Ca a fonctionné du tonnerre. Petit a petit cette recette s'est raffinée jusqu'à arriver a un standard répété a l'infinie qu'on retrouve dans tous les morceaux. (On a plusieurs recettes qui cohabitent)

-Bientôt, peut être déjà. Ça va arriver au bout, la recette va moins fonctionner, alors on (les maisons de prod) va explorer de nouveaux à fond. La créativité va refaire recette et se retrouvera en pleine lumière. Puis un truc va se détacher, on aura les primos adoptants, puis ça va se répandre et ce sera reparti.

Ps. Évidemment qu'il existe une variété immense aujourd'hui comme avant. Je parle ici de ce qui ressort en popularité, en diffusion.
Afficher tout
Ce que tu dis s'applique très bien au design des voitures qui sont d'une immense et triste monotonie (que ce soit la couleur ou la carroserie). ^^

a écrit : Je ne suis pas du tout de ton avis. La fameuse expression « c’était mieux avant » a vraiment un fondement empirique toute génération confondue. Que ce soit l’art, la musique, le cinéma, la mode, ou encore la qualité de la nourriture, l’expression a vraiment une base et ce n’est pas qu’une impression. On peut faire l’analogie avec le cycle de vie d’un produit où la dégradation et la chute et en fin la disparition est inéluctable. L’humanité a trouvé son apogée dans certains domaines il y a quelques années mais pas dans d’autres comme la technologie ou l’informatique par exemple. Mais il est clair que la nourriture était meilleure avant, la profondeur cinématographique également, idem pour la musique où la complexité des mélodies trouvées avant était extraordinaire, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aujourd’hui on joue souvent des morceaux de mozart plutôt que des mélodies médiévales ou en greco-romaines ( bien plus basiques et répétitives ).
Mon fils de 10 ans lui même me dit qu’il aurait préféré vivre dans les 80´s et 90’s car tout était plus fun et que les familles se ressemblaient bien plus qu’aujourd’hui, quand je lui raconte mon enfance etc…
Afficher tout
Je pense que comme tu le dis c'est un prisme générationnel mais qui n'a pas franchement de réalité générale. (Au passage j'ai voulu modifier mon commentaire pour enlever la pique aux journalistes mais c'était trop tard. On s'emballe parfois !)

J'ai l'impression que l'obsolescence programmée de beaucoup de produits ou la perte en nutriments de certains fruits et légumes, qui pour le coup sont des faits avérés, sont différents d'un jugement subjectif sur le cinéma ou la musique. Là où je suis d'accord c'est que j'ai l'impression qu'une certaine exigence de rentabilité fait que les grands labels évitent de prendre des risques et normalisent beaucoup. C'est d'ailleurs vrai aussi en musique classique où il y a un certain penchant à sélectionner des musiciens assez athlétiques, beaux de préférences, et qui savent jouer vite parce que ça rempli davantage le salles de concert.

Par contre dire qu'il n'existent pas aussi des gens qui innovent, cherchent ou prennent le temps d'avoir un vocabulaire riche me paraît un peu dur. Mais de notre côté ça implique de prendre le temps de s'intéresser à ce qu'il se fait. Les années ont fait le tri pour nous dans la musique des années 80. Pour la musique actuelle c'est à nous de le faire.

a écrit : Ce que tu dis s'applique très bien au design des voitures qui sont d'une immense et triste monotonie (que ce soit la couleur ou la carroserie). ^^ Entièrement d'accord,
Renault 21 , Peugeot 405 , Saab 93 , Audi 80 et j'en passe !
Début de semaine j'ai vu une Renault 19 cabriolet 16s , ça fait plaisir de voir ce genre de voiture .

a écrit : J'ai l'impression qu'on tombe dans le coup classique de mélanger une étude très pragmatique, où les auteurs mettent en avant l'étude des paroles sur un large panel de chansons comme un bon indicateur des changements de sociétés ou d'aspiration générationnelles (ce qui d'après eux a peu été exploité), et un truc de société "c'etait mieux avant".

À aucun moment les auteurs de l'étude ne font le lien entre ce qu'ils mesurent et la "qualité" des chansons. Il faudrait qu'un certain nombre de journaliste apprennent à lire plus que l'introduction des papiers scientifiques avant d'en faire la promotion à leur sauce.

Par ailleurs ça ne va pas que dans un sens. Ils indiquent certe que le vocabulaire se simplifie et que les paroles deviennent plus sombres mais aussi en parallèle que les paroles deviennent plus personnelles.

Un truc intéressant dont on a déjà parlé ici est qu'ils suppose qu'une partie de ces changements est dû au mode de consommation de la musique, qui est largement écoutée en fond pendant qu'on fait autre chose aujourd'hui (étude, sport, au restaurant etc.) et plus vraiment écoutée en tant que telle. Une chanson avec moins de paroles passe donc beaucoup mieux pour ce genre d'utilisation.
Afficher tout
Je ne suis pas du tout de votre avis. On a toujours écouté de la musique avec le walkman et discman et autres par ex qui a beaucoup fonctionné et la radio aussi en fond lorsqu'on était en train de faire de la cuisine ou dans les centres commerciaux. Je pense fortement que vous n'avez pas connu le monde d'avant. La criminalité, l'immigration etc a beaucoup fait changer notre mode de vision de la vie... Si vous n'avez pas vécu ces périodes, vous ne comprendrez jamais. Mais il y a aussi beaucoup de changements positifs à chaque période (la médecine, les plats de tous les pays dans notre village etc etc). Mais là on ne parle que de chanson du coup... Je ne suis pas de votre avis et je suis aussi de l'avis scientifique du message du jour.

a écrit : Je ne suis pas du tout de votre avis. On a toujours écouté de la musique avec le walkman et discman et autres par ex qui a beaucoup fonctionné et la radio aussi en fond lorsqu'on était en train de faire de la cuisine ou dans les centres commerciaux. Je pense fortement que vous n'avez pas connu le monde d';avant. La criminalité, l'immigration etc a beaucoup fait changer notre mode de vision de la vie... Si vous n'avez pas vécu ces périodes, vous ne comprendrez jamais. Mais il y a aussi beaucoup de changements positifs à chaque période (la médecine, les plats de tous les pays dans notre village etc etc). Mais là on ne parle que de chanson du coup... Je ne suis pas de votre avis et je suis aussi de l'avis scientifique du message du jour. Afficher tout Justement, le débat sur la culture à part, la conclusion scientifique dont vous parlez n'appuie pas du tout ce que vous dites. Dans l'article il n'y a aucun jugement de la qualité ou de la valeur intrinsèque des chansons. Si vous voyez dans la diminution du vocabulaire une perte de qualité c'est votre sentiment, mais il n'est pas légitimé par l'étude.

Vaste étude menée sur les chansons anglophone de 5 décennies Actuellement populaires chez les hommes américains de 20 à 30 ans.
Je caricature un peu mais c'est quand meme là dessus que repose cette étude. Ses conclusions ne sont pas sans vérités ni intérêt. Mais ça ne permet certainement pas d'affirmer que la musique était plus complexe avant.

Je me rappelle, dans les années 50, avoir souffert physiquement de la stupidité des paroles et de l'indigence de la musique de certaines chansons, et je n'avais pas 6 ans ! Dans le registre de la médiocrité, je citerais Johnny Hallyday, Sylvie Vartan etc. Alors la musique actuelle est détestable mais pas franchement pire que celle d'il y a 70 ans.

Bon, je viens prendre mon quota de "pouces vers le bas " en proposant ma vision du sujet.
Je pense que la baisse de la qualité (toute subjective qu'elle soit) concerne surtout la musique diffusée sur les ondes. Elle rejoint en cela, je pense, la baisse de la qualité des programmes télévisuels (toute subjective, elle aussi), créant elle aussi du temps de cerveau disponible pour les pubs.
Et puis, la normalisation de ces musiques permet une production "industrielle", un peu à l'image des plats préparés. On mélange des ingrédients qui sont vendeurs et on sort un produit qui plaît, mais aseptisé.

Ne serait-ce pas plutôt un biais cognitif, un peu comme le biais d'ancrage. Il me semble risquer de juger de la qualité de la musique sur une analyse scientifique. J'ai comme l'impression qu'il y a incompatibilité de notion. Par exemple, Eric Satie a une musique qui peut sembler très épurée et pourtant les morceaux d'Éric Satie sont magnifiques.

a écrit : Je ne suis pas du tout de ton avis. La fameuse expression « c’était mieux avant » a vraiment un fondement empirique toute génération confondue. Que ce soit l’art, la musique, le cinéma, la mode, ou encore la qualité de la nourriture, l’expression a vraiment une base et ce n’est pas qu’une impression. On peut faire l’analogie avec le cycle de vie d’un produit où la dégradation et la chute et en fin la disparition est inéluctable. L’humanité a trouvé son apogée dans certains domaines il y a quelques années mais pas dans d’autres comme la technologie ou l’informatique par exemple. Mais il est clair que la nourriture était meilleure avant, la profondeur cinématographique également, idem pour la musique où la complexité des mélodies trouvées avant était extraordinaire, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle aujourd’hui on joue souvent des morceaux de mozart plutôt que des mélodies médiévales ou en greco-romaines ( bien plus basiques et répétitives ).
Mon fils de 10 ans lui même me dit qu’il aurait préféré vivre dans les 80´s et 90’s car tout était plus fun et que les familles se ressemblaient bien plus qu’aujourd’hui, quand je lui raconte mon enfance etc…
Afficher tout
Rien que l'idée que complexité soit synonyme de qualité est d'une subjectivité indéniable.

Il n'y a absolument pas une phrase empirique dans votre commentaire

La nourriture était excellente il y a a peine 70 ans.
Le cinéma n'est vieux que de 100 ans, et on produit infiniment plus de film aujourd'hui.
En toute humilité nous n'avons aucun recul à l'échelle historique sur ce qu'il reste à explorer dans ces domaines.

On a jamais eu une ouverture d'esprit aussi vaste sur ce que peut être la musique que de nos jours.
N'oubliez pas que la musique orchestrale vit, encore aujourd'hui, de belles heures de gloires au travers du cinéma, côtoyant dans le même siècle des compositions minimale électro et des ciselages savant de matheock instrumental).
Il existe aujourd'hui des festivals entiers dédiés à la musique populaire médiévale.

Mis bout à bout, les prods des différents styles musicaux passés et actuels représentent une richesse culturelle jamais égalée.

La mode est passée d'un dogme de classe partagé par toute une époque, à un laboratoire expérimental différent pour chaque pays ou milieu social.

La culture est tellement riche, que la seule chose qui n'a pas vraiment évolué assez vite, c'est notre capacité à explorer ce qui se fait avec un esprit suffisamment ouvert pour tout apprécier.

Votre enfant est nostalgique de votre enfance dont vous lui parlez régulièrement avec nostalgie...
Quelle surprise.

Disons que lorsque l’on écoute des paroles d’Audiard, de Brel ou de Barassens, on peut avoir du mal avec Jul, Aya Nakamura et Mickael Youn..
Mais..mais.. tout dépend du contexte.
Bourré en boite de nuit, ou une simple envie de déconnexion, j’ai pas forcément envie d’écouter Brel..
C’est nul mais je danse, c’est nul mais je peux aller pisser sans rien louper et les gosses se marrent.
Le contexte quoi!

a écrit : Entièrement d'accord,
Renault 21 , Peugeot 405 , Saab 93 , Audi 80 et j'en passe !
Début de semaine j'ai vu une Renault 19 cabriolet 16s , ça fait plaisir de voir ce genre de voiture .
Belles autos, effectivement, mais aux moteurs poussifs "surconsommateurs" (12L/100 de super au plomb pour ma 304 - coupé), aux carrosseries plus que fragiles et surtout d'une durée de vie ridicule... 5 ans pour les Peugeot, 6 pour les Renault, avant que les réparations mécaniques et ou de caisses rendent la maintenance plus chère que l'achat d'une nouvelle voiture - il s'agit de moyenne, la R16 de Dédé mon beauf s'est piqué de rouille au bout de 30 mois, ma 305 "GR" a fait un joint de culasse par an (juste après la garantie) dès sa première année, et tous les ans pendant 4 ans - je l'ai fait reprendre quand j'ai acheté ma Toyota - y avait pas photo sur la fiabilité

a écrit : Justement, le débat sur la culture à part, la conclusion scientifique dont vous parlez n'appuie pas du tout ce que vous dites. Dans l'article il n'y a aucun jugement de la qualité ou de la valeur intrinsèque des chansons. Si vous voyez dans la diminution du vocabulaire une perte de qualité c'est votre sentiment, mais il n'est pas légitimé par l'étude. Afficher tout Grand lassique de la chanson française, entre 1901 et 1904 :
"...Ah! Les p'tits pois, les p'tits pois, les p'tits pois
C'est un légume bien tendre
Ah! Les p'tits pois, les p'tits pois, les p'tits pois
Ça n' se mange pas avec les doigts!.."
Chanson de Dranem
On "sent" la qualité, et la richesse du vocabulaire

youtu.be/_LmzE8yvY5M

a écrit : Grand lassique de la chanson française, entre 1901 et 1904 :
"...Ah! Les p'tits pois, les p'tits pois, les p'tits pois
C'est un légume bien tendre
Ah! Les p'tits pois, les p'tits pois, les p'tits pois
Ça n' se mange pas avec les doigts!.."
Chanson de Dranem
On "sent" la qualité, et la richesse du vocabulaire

youtu.be/_LmzE8yvY5M
Afficher tout
Très bon haha ! Ça me fait penser au sketch des inconnus : youtu.be/2V7RI0aehXQ?si=jxFd__eYCB40PMBf