En 1994, la Formule 1 ne savait plus ce qu'elle faisait

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Suite à l'accident mortel d'Ayrton Senna et Roland Ratzenberger en 1994 au Grand Prix de San Marin, la Formule 1 vécut une frénésie sécuritaire pour rassurer les pilotes : 9 des 13 Grands Prix suivants furent modifiés en catastrophe, avec la mise en place de chicanes, certaines très dangereuses. Presque toutes les modifications furent annulées les années suivantes.

Le Grand Prix de San Marin fut particulièrement noir, avec deux décès et plusieurs incidents. Les causes de l'incident n'étant pas claires, la direction de la F1 choisit une solution rapide pour rassurer les pilotes.


Commentaires préférés (3)

A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes dénoncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)

a écrit : A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes déno
ncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)
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Petite correction ; Roland Ratzenberger était Autrichien…

Par ailleurs, Senna fit faire une modification de sa colonne de direction car il jugeait celle-ci “inconfortable”. Sa colonne de direction fut réduite de diamètre sur quelques centimètres ce qui est à l’origine de la rupture de celle-ci.

De plus lors de sa sortie de piste, il y avait à cet endroit, ni gravier, ni vibreur. Sa monoplace est restée au sol jusqu’à l’irrévocable impact contre le mur de béton.

a écrit : A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes déno
ncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)
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Quelques erreurs tout de même dans ton commentaire. Roland Ratzenberger était autrichien, pas ukrainien. Son crash est en fait dû à un incident plus tôt dans la qualification, un élément de son aileron s’est cassé et, le pilote souhaitant continuer pour diverses raisons, l’aileron avant a fini par se glisser sous la voiture.

Senna s’est tué un virage plus tôt dans la courbe de Tamburello, un « virage » qui se passe à fond. Mais il n’y avait ps de gravier à cet endroit là : la piste, pas de vibreur, 1 mètre d’herbe puis du béton sur moins de 10 mètres et, enfin le mur. Avec du gravier, sa voiture aurait ralenti davantage.

La météo n’était pas mauvaise non plus. Il faut aussi remettre dans le contexte : certes la FIA n’est pas toute blanche, mais chaque époque s’estime à la pointe de la sécurité, il est donc à chaque fois difficile de se rendre compte de tous les progrès possibles


Tous les commentaires (23)

A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes dénoncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)

a écrit : A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes déno
ncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)
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Petite correction ; Roland Ratzenberger était Autrichien…

Par ailleurs, Senna fit faire une modification de sa colonne de direction car il jugeait celle-ci “inconfortable”. Sa colonne de direction fut réduite de diamètre sur quelques centimètres ce qui est à l’origine de la rupture de celle-ci.

De plus lors de sa sortie de piste, il y avait à cet endroit, ni gravier, ni vibreur. Sa monoplace est restée au sol jusqu’à l’irrévocable impact contre le mur de béton.

a écrit : A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes déno
ncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)
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Quelques erreurs tout de même dans ton commentaire. Roland Ratzenberger était autrichien, pas ukrainien. Son crash est en fait dû à un incident plus tôt dans la qualification, un élément de son aileron s’est cassé et, le pilote souhaitant continuer pour diverses raisons, l’aileron avant a fini par se glisser sous la voiture.

Senna s’est tué un virage plus tôt dans la courbe de Tamburello, un « virage » qui se passe à fond. Mais il n’y avait ps de gravier à cet endroit là : la piste, pas de vibreur, 1 mètre d’herbe puis du béton sur moins de 10 mètres et, enfin le mur. Avec du gravier, sa voiture aurait ralenti davantage.

La météo n’était pas mauvaise non plus. Il faut aussi remettre dans le contexte : certes la FIA n’est pas toute blanche, mais chaque époque s’estime à la pointe de la sécurité, il est donc à chaque fois difficile de se rendre compte de tous les progrès possibles

a écrit : A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes déno
ncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)
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Attention à ne pas juger la réalité d'hier avec les yeux d'aujourd'hui, de plus les compléments sont erronés...

a écrit : Petite correction ; Roland Ratzenberger était Autrichien…

Par ailleurs, Senna fit faire une modification de sa colonne de direction car il jugeait celle-ci “inconfortable”. Sa colonne de direction fut réduite de diamètre sur quelques centimètres ce qui est à l’origine de la rupture de celle-ci.

/> De plus lors de sa sortie de piste, il y avait à cet endroit, ni gravier, ni vibreur. Sa monoplace est restée au sol jusqu’à l’irrévocable impact contre le mur de béton. Afficher tout
La colonne n'a pas été rétrécit mais coupé pour la raccourcir et ainsi éloigner le volant du haut du corps. C'est la soudure qui a cassé. Du moins c'est ce qu'a conclu l'enquête officielle.

a écrit : A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes déno
ncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)
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Saur erreur Niki Lauda n'a pas été forcé de courir, il a tenté de faire voter l'annulation et n'a pas obtenu la majorité. Vexé et ne souhaitant pas perdre des points sur Scheckter et Hunt il prend part à la course et finira par se crasher.

a écrit : La colonne n'a pas été rétrécit mais coupé pour la raccourcir et ainsi éloigner le volant du haut du corps. C'est la soudure qui a cassé. Du moins c'est ce qu'a conclu l'enquête officielle. Les deux en fait.
"A la demande de Senna, l'arbre existant de la FW16 a été coupé et rallongé avec un morceau de tube de plus petit diamètre qui a été soudé avec des plaques de renfort."

a écrit : Les deux en fait.
"A la demande de Senna, l'arbre existant de la FW16 a été coupé et rallongé avec un morceau de tube de plus petit diamètre qui a été soudé avec des plaques de renfort."
Bizarre ta version, moi j'ai celle là copié depuis wikipédia. C'est celle dont je me souviens.

"La cause officielle de l'accident est une rupture de la colonne de direction de la monoplace. Senna avait lui-même exigé que cette colonne soit retouchée pour améliorer son confort de pilotage[4]. La Williams FW16 étant une évolution de la FW14 de 1991, le cockpit n'avait pas changé depuis l'époque où Nigel Mansell en avait choisi la position de conduite, avec un volant près du corps. Alain Prost dit avoir souffert dans le cockpit de la FW15 en 1993. Le même problème arriva à Senna sur la FW16. Cette position provoquant chez le Brésilien une tétanie du haut du corps, notamment lors du Grand Prix du Brésil 1994, il demanda que le volant soit éloigné et il fallut réduire la longueur de la colonne de direction."

a écrit : Bizarre ta version, moi j'ai celle là copié depuis wikipédia. C'est celle dont je me souviens.

"La cause officielle de l'accident est une rupture de la colonne de direction de la monoplace. Senna avait lui-même exigé que cette colonne soit retouchée pour améliorer son confort de pilotag
e[4]. La Williams FW16 étant une évolution de la FW14 de 1991, le cockpit n'avait pas changé depuis l'époque où Nigel Mansell en avait choisi la position de conduite, avec un volant près du corps. Alain Prost dit avoir souffert dans le cockpit de la FW15 en 1993. Le même problème arriva à Senna sur la FW16. Cette position provoquant chez le Brésilien une tétanie du haut du corps, notamment lors du Grand Prix du Brésil 1994, il demanda que le volant soit éloigné et il fallut réduire la longueur de la colonne de direction." Afficher tout
C'est la version anglaise et il me semble avoir le même souvenir sur le documentaire. Ils ont coupé, mis une pièce de raccord de plus petit diamètre et renforcé le tout avec des plaques et des soudures à l'arrache.
En soit la cause reste identique, c'est la soudure qui a cassé et ce n'est pas lié au "plus petit diamètre". Donc tu as raison ^^

a écrit : C'est la version anglaise et il me semble avoir le même souvenir sur le documentaire. Ils ont coupé, mis une pièce de raccord de plus petit diamètre et renforcé le tout avec des plaques et des soudures à l'arrache.
En soit la cause reste identique, c'est la soudure qui a cassé et ce n'est pas
lié au "plus petit diamètre". Donc tu as raison ^^ Afficher tout
Effectivement, l'illustration semble réaliste et confirmer la rallonge soudée !

www.ayrtonthemagic.com/pages_eng/ayrtonilpilota/incidente/processo.php

Le sport (courses automobiles) le plus polluant, ou dans le top selon les sources. Pas tant pour la course que pour celle que les écuries se jouent pour transporter le matériel.

a écrit : A savoir que c'est encore une fois une belle preuve d'hypocrisie de la FIA.

Car en 1994 la FIA interdit l'électronique embarquée sans réduire la puissance des moteurs.
Transformant les voitures en fusée sans aucune assistance au pilotage ou au freinage.
TOUS les pilotes déno
ncent la situation voir refusent de courir dans ces conditions, la FIA ira jusqu'à menacer les pilotes réticents de disqualification pour les forcer à courir.

Et nous voila au Grand Prix de San Marin, les conditions météo sont mauvaises et la piste n'est pas conçue pour accueillir des véhicules de cette puissance, encore moins sans assistance. En urgence des vibreurs ont été (mal) installés en bord de piste pour satisfaire les pilotes et les avertir d'une sortie de piste imminente.

Tour de qualification : Roland Ratzenberger, pilote ukrainien prometteur sort de la piste et se tue sur le coup. Tout le monde est sous le choc mais la course est maintenue.
Départ de la course : Ayrton Senna refuse de courir mais l'organisation insiste. Dans les premiers virages, la direction de Senna casse sous les contraintes trop fortes des virages de la piste par rapport à la puissance de sa voiture.
Il fonce droit dans le gravier qui devrait l'arrêter mais le vibreur en bord de piste est trop haut : c'est devenu un mini-tremplin qui fait décoller de quelques centimètres la voiture de Senna. Les pneus touchent à peine le gravier et la voiture ne ralentit donc pas.
La monoplace percute de plein fouet la rambarde, une pièce de la voiture est éjectée et touhce Senna en plein front, le tuant.
Lorsque son corps est extrait on découvre sous son siège le drapeau ukrainien, qu'il avait probablement prévu de brandir en fin de course en souvenir de son ami décédé la veille.

En urgence la FIA fait modifier les circuits suivants et refuse de demander aux écuries de réduire leur puissance. Les modifications faites en urgence empêchent les prises de vitesse de pointe, faisant que les pilotes roulent sur des pistes qui demandent de la maniabilité avec des voitures conçues pour la vitesse de pointe.

L'année suivante, les puissances des moteurs sont revues drastiquement à la baisse et les "sécurités" retirées, l'électronique embarquée ne fera sont retour que des années plus tard.


(a savoir que ce genre de schéma s'était déjà vu par le passé avec par exemple Niki Lauda qui avait refusé de courir 20 ans plus tôt pour des problèmes de sécurité. Forcé de courir il se crashera et subit des blessures irrémédiables sur la totalité du corps. Il ne doit sa vie qu'aux autres pilotes qui se sont arrêtés pour le sortir de la carlingue en feu, la sécurité de la FIA n'étant arrivée que plusieurs minutes plus tard.)
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Quelle était la raison de l’interdiction de l’électronique embarquée?

a écrit : Le sport (courses automobiles) le plus polluant, ou dans le top selon les sources. Pas tant pour la course que pour celle que les écuries se jouent pour transporter le matériel. c'est grâce à ces courses que ta bagnole consomme moins de 6 litres aux 100. Dans les années 80, une petite citadine en consommait 10 minimum pour moins de puissance.

C'est vrai hein, l'optimisation des moteurs vient de là, ca fait aussi de la pub aux meilleurs constructeurs auto.

Bientôt on aura des volants d'inertie sur nos tas de ferraille :)

a écrit : Quelle était la raison de l’interdiction de l’électronique embarquée? Ils voulaient ralentir les voitures qui devenaient trop rapides comme souvent. Au début des années 90 l'électronique a fait un bon en avant, en 93 on était arrivé à des voitures trop performantes. L'anti blocage, l'anti patinage, la direction assistée, les boîtes robotisées et surtout les suspensions actives permettaient des vitesses de passage en courbe et engendraient des contraintes trop importantes.

a écrit : Le sport (courses automobiles) le plus polluant, ou dans le top selon les sources. Pas tant pour la course que pour celle que les écuries se jouent pour transporter le matériel. Sans la F1 la totalité des véhicules consommeraient 5x plus, la sécurité serait du niveau de celle des années 70, les véhicules électriques n'existeraient pas... mais oui concentrons nous sur 20 des 1.4 milliards de véhicules terrestres dans le monde.

a écrit : On se rend bien compte ici sur cette photo du rétrécissement de la colonne de direction de la voiture de Senna :

thumbsnap.com/16WCgMSo
Merci. Ça paraît tellement aberrant de nos jours..

a écrit : Ils voulaient ralentir les voitures qui devenaient trop rapides comme souvent. Au début des années 90 l'électronique a fait un bon en avant, en 93 on était arrivé à des voitures trop performantes. L'anti blocage, l'anti patinage, la direction assistée, les boîtes robotisées et surtout les suspensions actives permettaient des vitesses de passage en courbe et engendraient des contraintes trop importantes. Afficher tout En gros, les circuits n'étaient plus adaptés.

Je cite Gogol:

A l'occasion de la Speed Week, cette Speed Demon 715 vient de pulvériser le record de vitesse des véhicules à moteur à piston. Avec sa pointe à 470,33 mph (soit un peu plus de 757 km/h), elle a quasiment atteint la vitesse de croisière d'un avion de ligne !

Il va falloir élargir les courbes...

a écrit : En gros, les circuits n'étaient plus adaptés.

Je cite Gogol:

A l'occasion de la Speed Week, cette Speed Demon 715 vient de pulvériser le record de vitesse des véhicules à moteur à piston. Avec sa pointe à 470,33 mph (soit un peu plus de 757 km/h), elle a quasiment atteint la vite
sse de croisière d'un avion de ligne !

Il va falloir élargir les courbes...
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C'est plus compliqué que ça. Toute l'histoire des sports mécaniques est faite de règlements de plus en plus restrictifs à mesure que la technologie progresse. Parce que le corps humain a des limites et que quelques soient les progrès en terme de sécurité active et passive à un moment tu dépasses l'acceptable. Et que l'idée n'est pas de se tuer ou de tuer le public à chaque erreur de pilotage.

a écrit : C'est plus compliqué que ça. Toute l'histoire des sports mécaniques est faite de règlements de plus en plus restrictifs à mesure que la technologie progresse. Parce que le corps humain a des limites et que quelques soient les progrès en terme de sécurité active et passive à un moment tu dépasses l'acceptable. Et que l'idée n'est pas de se tuer ou de tuer le public à chaque erreur de pilotage. Afficher tout Tu pense au 11 6 1955 j'imagine. Mais et d'une il faut être complètement con pour mettre les tribunes à l'extérieur de la sortie d'un virage, et de deux, les courses auto sont faites pour dépasser les limites.

Et je l'assume, il faut être encore plus con pour interdire des systèmes de sécurité, comme la direction assistée et l'ABS qui équipent maintenant tous nos taille-crayons..
Mon commentaire précédent expliquait justement, non pas la limitation de cylindrée mais la limitation de puissance, la norme étant aux V6 en F1 de nos jours, le V12 et le V8, c'est useless...