Il n'y a pas de lave-linge à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS) : les astronautes portent leurs vêtements jusqu'à ce qu'ils soient trop sales, puis les jettent. Ils sont alors placés dans un container "poubelle" qui sera éjecté et se consumera en entrant dans l'atmosphère.
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Pour aller dans ton sens, j'ai vécu longtemps au Canada et j'ai fini par criser devant ce que devenait le débat d'idées là bas : c'est à qui se dira offensé le premier, et là toute pensée critique s'arrête. A ce sujet, une lecture transformatrice fut Le Piège de l'identité de Yascha Mounk.
Sans tomber dans la caricature, on peut se permettre de remettre en question les blagues sexistes (qui saoulent une bonne partie des femmes) sans craindre que cela entraîne l'effondrement des rapports sociaux.
Je suis interpellé quand même : il y en a vraiment ici qui sont prêts à défendre que notre société serait totalement libérée du patriarcat, que les siècles d'asservissement des femmes seraient derrière nous, les stéréotypes de genre abolis et n'auraient plus aucune influence de nos jours ? (Attention, on lit bien, je ne remet pas la faute sur *personne*)
Waouw !
Même dans l'espace les hommes se débrouillent seuls avec leur linge sale !!!
Faut pas exagérer quand même ;-)
Et sinon, à part ça? Ça va, toi ?
La météo était sympa hein aujourd'hui.
Moi j'ai taillé ma haie cet aprem pendant que ma femme lavait les vitres de la maison.
Comme ce que j'ai fait était plus difficile, c'est elle qui a fait à manger pendant que j'étais dans le bain.
On a très bien mangé. J'ai débarrassé la table ensuite.
Avant de s'endormir on a fait l'amour.
J'ai fait tout le boulot comme d'habitude mais on aime bien quand ça se passe ainsi.
Au moment où j'écris ces lignes, elle dort paisiblement à côté de moi, heureuse.
Mise à part la petite contrariété de t'avoir lu, j'ai passé une belle journée.
J'en rencontre de plus en plus des petites contrariétés pareilles qui remettent sans cesse notre bonheur en question...
Triste mentalité le 21ème siècle jusqu'à présent.
Ça passera... comme tout le reste.
Je voulais rester constructif et éviter l'ironie, mais puisque tu veux élever le niveau, j'hésite entre un "ok boomer" ou "ok OSS117"
Ce que tu appelles "asservissement" est issue de ce concept de protection. Celui qui assume les conséquences décide. Celui qui fournit les ressources décide. Les autres se taisent et suivent. Ils ne sont pas asservie, ils ne sont juste pas aux commandes. Tu peux facilement transposer ça au monde l'entreprise ou tu es là chose du patron pour la simple et bonne raison qu'il te fournit un moyen de subsistance.
Évidemment qu'après 100 ans de confort loin du danger, installé dans son canapé, sa voiture, derrière son smartphone.. il est facile de perdre de vue pourquoi le monde est ainsi. Il est facile de se sentir fort en l'absence de danger. Il est facile de se penser apte à gérer tant qu'on n'a pas a le faire. Si tu es forte et indépendante tu n'as pas a te sentir brimée par qui que ce soit. Lève la tête, fonce, montre leur de quoi tu es capable. Le pouvoir ça se prend ça ne se demande pas.
Qui que ce soit qui te demande une chose que tu ne veux faire ne pourra en rien t'obliger à le faire si tu ne le veux pas vraiment. Il faut assumer les conséquences derrière, ok, mais si tu le fais, c'est que tu as donné du pouvoir au demandeur...
En tout cas je remercie toutes celles et ceux qui ont pris part à ce débat. Cela m'a fait réaliser l'ampleur du chemin restant à parcourir. Je ne pensais pas rencontrer autant de ce j'appellerai du déni du patriarcat. C'est un électrochoc et je m'en vais de ce pas chercher une asso où m'engager, en tant qu'homme féministe. Je quitte donc ce fil.
Je crois que vous avez tout dit, je n’aurais su dire mieux.
Le combat n’est pas fini, mais je suis heureux de savoir qu’on est quelques-uns à partager le même regard.
C'est assez bien résumé ici:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Woke
Mais bon le mieux est de passer à autres choses parce qu'il n'y a jamais de fin aux débats idéologiques, politiques et religieux.
J'adore Olivier de Benoist ;)