Le 14 août 2005, le vol Helios Airways 522 devint un vol "fantôme" : peu après le décollage, une alarme se déclencha à bord du Boeing 737, puis la tour de contrôle perdit tout contact avec l'appareil. Les passagers et les membres d'équipage s'étaient évanouis après un défaut de pressurisation. L'avion s'écrasa, tuant les 121 personnes à bord.
Craignant un détournement, les autorités dépêchèrent deux chasseurs F-16 pour évaluer la situation. Ceux-ci assistèrent impuissants à une scène poignante : un steward encore conscient tenta de prendre les commandes. Par gestes, ils lui demandèrent s'il pouvait piloter, et celui-ci répondit négativement. À ce moment-là, les réacteurs s'arrêtèrent, faute de carburant.
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L’accident est malheureusement dû à un sélecteur en mauvaise position. En effet, la commande de pressurisation avait été mise sur manuel pour effectuer le test à la suite d’un défaut hermétique d’une porte, mais n'avait pas été remise sur auto après que celui-ci eut été terminé. Lors de sa check-list de départ, l'équipage ne l'a pas remarqué.
L'avion avait un défaut de pressurisation lors de son vol précédent qui a nécessité ce test.
Les passagers, bien que vivants au moment du crash, étaient dans un coma irréversible, ayant passé plus de 2h à un faible taux d'oxygène.
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L’accident est malheureusement dû à un sélecteur en mauvaise position. En effet, la commande de pressurisation avait été mise sur manuel pour effectuer le test à la suite d’un défaut hermétique d’une porte, mais n'avait pas été remise sur auto après que celui-ci eut été terminé. Lors de sa check-list de départ, l'équipage ne l'a pas remarqué.
L'avion avait un défaut de pressurisation lors de son vol précédent qui a nécessité ce test.
Les passagers, bien que vivants au moment du crash, étaient dans un coma irréversible, ayant passé plus de 2h à un faible taux d'oxygène.
Ça doit sans doute malgré tout rester le crash le moins terrible de l’histoire pour ses passagers
J’imagine qu’on ne se rend même pas compte qu’on est entrain de s’endormir, et donc pas le temps d’avoir peur …
Donc l'avion a dépassé l'aéroport d'arrivée puisqu'il n'avait plus de carburant ?
On parle du coma des passagers mais ca devait etre sympa pour le pilote survivant. Savoir qu'il pouvait rester conscient, mais sans savoir quoi faire d'autre... :/
On peut donc bien dire qu’ils ont passé 15 minutes pas très sympas avant de s’évanouir.
Si les masques tombent et que l’avion ne descend pas tout de suite à 3000m, c’est qu’il y a qq chose qui cloche (sauf dans le cas rare où tu es au dessus de l’Himalaya).
Le steward qui est venu aux commandes devait lui aussi être un peu en hypoxie, car en tant que pilote il ne pouvait pas ignorer qu’elle est la fréquence internationale de détresse.
Bah les 15 premières minutes les passagers ont profité de l’oxygène disponible pour respirer normalement, lorsque les réserves d’oxygène se sont estompées, ces passagers ne se sont aperçus finalement de rien. Avec un taux d’oxygène très bas ou inexistant. seulement 20 à 30 secondes suffisent pour entraîner la disparition des fonctions conscientes du cerveau.
Le steward quant à lui s’est servi de bouteilles d’oxygène portables au nombre de 3 qui avait une heure d’autonomie chacune.
Merci pour vos réponses.
Cette anecdote tombe à pic (haha) ou plutôt a été rattrapée par l'actualité, je lisais ce matin des articles de presse concernant le grave incident survenu sur le vol Londres-Singapour.
www.bfmtv.com/international/ils-ont-fait-des-sauts-perilleux-le-recit-minute-par-minute-du-vol-londres-singapour-et-ses-turbulences-extremes_GN-202405220057.html
Quand on sait que Boeing accumule les emmerdes et que 2 lanceurs d'alertes sont récemment décédés, je me dis que Boeing n'a pas un ciel radieux devant lui (bon sang je suis en méga forme ce soir).
D'ailleurs en parlant d'accumulation d'emmerdes, je vous recommande la série FIASCO.
C'est naze mais qu'est ce que je me suis marré devant.
www.liberation.fr/economie/transports/incidents-chez-boeing-un-deuxieme-lanceur-dalerte-est-mort-apres-une-infection-subite-20240503_IWCOSCMFJRAXVAFG7MNCZYEKOU/
Une question que je m'étais posé quand je regardais la série (et dont je n'ai pas trouvé vraiment de réponse)
Savez-vous à quel moment une personne peut décider de jouer son propre rôle dans un film ?
Je ne vois pas pourquoi Claire Chazale jouait son propre rôle mais pas Vincent Cassel par exemple.
Une idée ?
Je veux dire qu'on sait très bien que c'est une fiction.
Et au contraire, je trouve que son image aurait été renforcée car par exemple il n'a pas eu peur de quitter le plateau pour dénoncer l'attitude "mysogine" du réalisateur !
Petite question : dans un cas tel que celui énoncé dans l'anecdote, ne serait-il pas possible de positionner le pilote automatique en mode "atterrissage automatique" depuis le sol (ou programmé dans l'appareil si une série de tests régulier laisse supposer ce cas de figure, un peu à l'image des sécurités dans les cabines de conducteur de TGV) ???
Oui, ca marche avec les trains, il y a une manette sur laquelle le conducteur doit appuyer régulièrement pour "dire" à la machine qu'il est toujours aux commandes, dans le cas contraire, le train s'arrête et bloque la voie et tous les trains qui y circulent.
Pour un avion, on ne sait pas encore les faire atterrir automatiquement, il faut les piloter à distance (on sait plus où moins le faire) mais encore faut il que quelqu'un donne l'alerte et qu'un pilote avec un simulateur de vol soit disponible en permanence au sol.
Un jour, peut être... en attendant:
www.google.com/search?q=youtube+en+arri%C3%A8re+et+en+avant%2C+toute%2C+y%27a+t%27il+un+pilote+dans+l%27avion&sca_esv=453cf80c9d34ac6b&rlz=1C1CHBF_frFR947FR947&sxsrf=ADLYWIJgsAcwvftYKphY_hlk0AivhFQOig%3A1716482287792&ei=73BPZuf4L4irkdUPgNK5mAY&oq=youtube&gs_lp=Egxnd3Mtd2l6LXNlcnAiB3lvdXR1YmUqAggAMgcQIxiwAxgnMgoQABiwAxjWBBhHMgoQABiwAxjWBBhHMgoQABiwAxjWBBhHMgoQABiwAxjWBBhHMgoQABiwAxjWBBhHMgoQABiwAxjWBBhHMgoQABiwAxjWBBhHMg0QABiABBiwAxhDGIoFMhMQLhiABBiwAxhDGMgDGIoF2AEBMhMQLhiABBiwAxhDGMgDGIoF2AEBSI8sUABYAHABeAGQAQCYAQCgAQCqAQC4AQHIAQCYAgGgAgeYAwCIBgGQBgu6BgQIARgIkgcBMaAHAA&sclient=gws-wiz-serp#fpstate=ive&vld=cid:0c655eda,vid:jiX8z3aRX24,st:0
pardon...
Un truc m'échappe dans cette triste affaire : l'air est raréfié en altitude mais pas à altitude moindre... Pourquoi est-ce que les pilotes constatant le problème de pressurisation ne sont pas immédiatement descendus quitte à évidemment ralentir l'avion en conséquence. Ils avaient largement le temps - non ? Un avis éclairé d'un pilote ou d'un spécialiste me permettra de me coucher moins bête ce soir (ou avant...)
Et pendant ce temps là, le pilote automatique continuait de faire grimper l’avion…
Sinon, bien sûr, les pilotes auraient mis leur masque à oxygène et auraient fait une descente d’urgence à 3000m.
Ça arrive de temps en temps et ça ne pose aucun problème.