L'ortolan, un met de gourmet dont l'origine remonte à l'Antiquité, est aujourd'hui interdit en France. Le plat était préparé de façon cruelle avec un petit oiseau, le Bruant ortolan, préalablement gavé durant 3 semaines puis noyé dans l’Armagnac, avant d'être rôti. Il était ensuite consommé entier.
L'espèce était chassée en France, ce qui était la cause principale de son déclin en Europe. Elle est protégée depuis 1999, mais le braconnage lui cause encore du tort.
Commentaires préférés (3)
L'ortolan était longtemps un plat de fête, qui se mangeait d'ailleurs de manière très rituelle, avec une serviette sur la tête, pendant qu'on mangeait la tête (en entier). Mitterrand était très friand des ortolans, et en fait venir à l'Elysée en secret, alors que la chasse était interdite depuis longtemps déjà.
Je me souviens d'une archive de l'INA qui proposait de redécouvrir la recette de l'ortolan avec la fameuse Maïté, on peut la voir en train de déguster le plat et la vidéo est tout autant amusante que dérangeante !
www.youtube.com/watch?v=9pmY6xSfHHY&ab_channel=InaLesRecettesVintage
Ortolans, pluviers et vanneaux, bécasses, pinsons, grives, palombes, cailles, alouettes, merles, etc... étaient sources de protéines animales, en des temps où un poulet coûtait cinq fois le prix actuel...
Il est vrai que c'était un temps où il n'y avait que 1 milliard d'habitants sur Terre (1800) où deux (1927). Depuis, notre pression démographique et notre accaparrement des ressources, ont quelque peu fragilisé les écosystèmes...
Si l'on remonte à l'époque Celte ou Gallo-Romaine, les restes de foyers des sites archéologiques, révèlent des os d'ours, de loup, de blaireau, lynx, d'auroch, etc.. étaient tout autant chassés, pour complémenter ce que l'élevage fournissait. C'était un autre temps..
Il s'est également vu, ces dernières décennies, une mode aux viandes exotiques, où le crocodile, le bison, l'autruche, l'élan et le springbox, le kangourou, etc... prenaient des lettres de noblesse, aux côtés d'un tournedos de boeuf ou de poulet de Bresse.
Notre appétit culinaire et gastronomique peut varier, que le plaisir de manger primera toujours sur des considérations telles que la préservation d'espèces.
Hier des civelles, de véritables escargots de Bourgogne, des pousse-pieds... que demain ce seront peut-être des grillons et des sauterelles, ou que sais-je encore.
Ainsi nous sommes, et que nous ne changerons pas: d'incorrigibles prédateurs.
Tous les commentaires (20)
Choquant
L'ortolan était longtemps un plat de fête, qui se mangeait d'ailleurs de manière très rituelle, avec une serviette sur la tête, pendant qu'on mangeait la tête (en entier). Mitterrand était très friand des ortolans, et en fait venir à l'Elysée en secret, alors que la chasse était interdite depuis longtemps déjà.
Je croyais que c'était du fromage
Je me souviens d'une archive de l'INA qui proposait de redécouvrir la recette de l'ortolan avec la fameuse Maïté, on peut la voir en train de déguster le plat et la vidéo est tout autant amusante que dérangeante !
www.youtube.com/watch?v=9pmY6xSfHHY&ab_channel=InaLesRecettesVintage
Ortolans, pluviers et vanneaux, bécasses, pinsons, grives, palombes, cailles, alouettes, merles, etc... étaient sources de protéines animales, en des temps où un poulet coûtait cinq fois le prix actuel...
Il est vrai que c'était un temps où il n'y avait que 1 milliard d'habitants sur Terre (1800) où deux (1927). Depuis, notre pression démographique et notre accaparrement des ressources, ont quelque peu fragilisé les écosystèmes...
Si l'on remonte à l'époque Celte ou Gallo-Romaine, les restes de foyers des sites archéologiques, révèlent des os d'ours, de loup, de blaireau, lynx, d'auroch, etc.. étaient tout autant chassés, pour complémenter ce que l'élevage fournissait. C'était un autre temps..
Il s'est également vu, ces dernières décennies, une mode aux viandes exotiques, où le crocodile, le bison, l'autruche, l'élan et le springbox, le kangourou, etc... prenaient des lettres de noblesse, aux côtés d'un tournedos de boeuf ou de poulet de Bresse.
Notre appétit culinaire et gastronomique peut varier, que le plaisir de manger primera toujours sur des considérations telles que la préservation d'espèces.
Hier des civelles, de véritables escargots de Bourgogne, des pousse-pieds... que demain ce seront peut-être des grillons et des sauterelles, ou que sais-je encore.
Ainsi nous sommes, et que nous ne changerons pas: d'incorrigibles prédateurs.
Cruel certainement. Mais en quoi la pêche est-elle différente ? Ou l’abattage des poulets ?
Il entre dans la composition du "rôti sans pareil", composé de 17 volatiles imbriqué les uns dans les autres.
mobile.secouchermoinsbete.fr/76520-le-drole-de-roti-sans-pareil
Mais je te suis sur la mise à mort qui est cruelle mais c'était encore une fois de plus en autre époque
JLSD grâce à la série Brooklyn Nine Nine.
d’un des fromages de la fromagerie Milleret à Charcenne en Haute-Saône.
www.fromagerie-milleret.com/fromage/ortolan-original-2/
Ça peut paraître choquant en effet… autre temps, autre mœurs. Mais au moins il bénéficiait d’un rituel, d’un respect, d’une volonté de tradition etc. Aujourd’hui, posons-nous la question de la condition de « vie ou d’exécution » du poulet dans notre assiette ou du porc dans nos cabas. Je pense que nous avons la sensibilité sélective et qu’il nous est facile de fermer les yeux selon le contexte lorsque celui-ci est quasi institutionnalisé.
À quand l'ouverture de la chasse aux braconniers ?
www.youtube.com/watch?v=eD-sqt5rA9g&ab_channel=InaChansons
Noyé dans l'armagnac ?! J'en connais qui rêveraient d'une telle mort ^^