Dali se fit payer en éléphant

Proposé par
le

La compagnie aérienne Air India Airlines demanda en 1965 à Salvador Dali de concevoir 500 cendriers pour ses clients VIP. En guise de rétribution, l'artiste réclama un éléphant, et un éléphanteau de deux ans lui fut donc envoyé par avion, et une grande fête fut donnée le jour de son arrivée.

Il fut transféré au zoo de Barcelone quelques années plus tard, quand le peintre s'en lassa.


Commentaires préférés (3)

On aime ou on aime pas Dali, mais c'est quand même un personnage exceptionnel.
J'ai appris hier qu'à la demande du créateur des sucettes "chupa chups" c'est lui qui a créé le dessin que l'on peut voir sur le papier qui enveloppe les sucettes.

"De Dehli à Dali" était-il inscrit sur la couverture placée sur son dos, quand l'éléphanteau Surus arriva à Figueres, en 1967. Il fut logé dans la "Plaza de toros", avant qu'un périple ne soit organisé vers le Col de Panissars, remémorant le passage de Anibal en 218 av JC, accompagné d'autres éléphants. Un couple d'hôtesses parsemaient le chemin de pétales de rose, pendant qu'un cornac guidait Surus vers la colline...

L'Accord entre Air India et Salvador Dali, concernait la fabrication de 500 cendriers, dont les supports étaient des têtes d'éléphants... ou des cygnes, selon vous le regardiez à l'endroit où à l'envers.
Ils sont directement inspirés du tableau peint par Dali en 1937: cygnes se reflétant en éléphants.
www.salvador-dali.org/fr/oeuvre/catalogue-raisonne-peinture/obra/454/cygnes-refletant-des-elephants

Tout ceci contre un véritable éléphant, ...et un chèque de 100 000 $, que s'empressa sa Muse Gala, de rajouter dans le contrat.
Ces cendriers numérotés, (fabriqués par Teissonnière, à Limoges), étaient destinés à la clientèle la plus VIP et à être offert. Le Roi émérite d'Espagne Juan Carlos 1er en possède un.
Bien qu'il ne se sache pas où ils se trouvent tous aujourd'hui, quelques exemplaires apparaissent de temps en temps dans les ventes aux enchères, au prix de sortie de 10 000 $.

Surus fut confié aux soins du personnel du bar de l'hôtel Duran, pendant qu'un déjeuner était donné en l'honneur de Salvador Dali.

Alors que Dali voulait que Surus soit confié aux enfants de Figueres, il n'en fut pas ainsi. Le Zoo de Barcelone s'en chargea, avant qu'il n'aille à celui de Valencia, où se trouvait déjà une éléphante répondant au nom de Noia.
Le climat de Valencia n'était pas celui de son Bengalore natal: il décèdera au milieu des années 70.

Cette requette extravagante (un éléphant contre un design exclusif) est peut être à mettre en relation avec la fascination que portait Salvador Dali pour les pachydermes.
En 1948, sa fameuse toile "les éléphants", les représentaient affublés de longues pattes d'araignées, de forme surréaliste et fantasmagorique.

a écrit : C'était un triste clown qui avait le sens du commerce et de la publicité. Quand à ses peintures, si elles dénotent une habileté certaine, on y trouve aucune originalité ou créativité. Juste de la dérision. C'est vrai que c'était un triste clown.

Par contre je ne savais pas pour l'absence d'originalité et de créativité, à qui a-t-il volé les idées d'objets mous, de paysages oniriques, d'animaux déformés comme dans un rêve fiévreux, de visages qui dessinent des paysages et inversement, de personnages morcelés dans des formes géométriques ?


Tous les commentaires (10)

On aime ou on aime pas Dali, mais c'est quand même un personnage exceptionnel.
J'ai appris hier qu'à la demande du créateur des sucettes "chupa chups" c'est lui qui a créé le dessin que l'on peut voir sur le papier qui enveloppe les sucettes.

a écrit : On aime ou on aime pas Dali, mais c'est quand même un personnage exceptionnel.
J'ai appris hier qu'à la demande du créateur des sucettes "chupa chups" c'est lui qui a créé le dessin que l'on peut voir sur le papier qui enveloppe les sucettes.
C'était un triste clown qui avait le sens du commerce et de la publicité. Quand à ses peintures, si elles dénotent une habileté certaine, on y trouve aucune originalité ou créativité. Juste de la dérision.

"De Dehli à Dali" était-il inscrit sur la couverture placée sur son dos, quand l'éléphanteau Surus arriva à Figueres, en 1967. Il fut logé dans la "Plaza de toros", avant qu'un périple ne soit organisé vers le Col de Panissars, remémorant le passage de Anibal en 218 av JC, accompagné d'autres éléphants. Un couple d'hôtesses parsemaient le chemin de pétales de rose, pendant qu'un cornac guidait Surus vers la colline...

L'Accord entre Air India et Salvador Dali, concernait la fabrication de 500 cendriers, dont les supports étaient des têtes d'éléphants... ou des cygnes, selon vous le regardiez à l'endroit où à l'envers.
Ils sont directement inspirés du tableau peint par Dali en 1937: cygnes se reflétant en éléphants.
www.salvador-dali.org/fr/oeuvre/catalogue-raisonne-peinture/obra/454/cygnes-refletant-des-elephants

Tout ceci contre un véritable éléphant, ...et un chèque de 100 000 $, que s'empressa sa Muse Gala, de rajouter dans le contrat.
Ces cendriers numérotés, (fabriqués par Teissonnière, à Limoges), étaient destinés à la clientèle la plus VIP et à être offert. Le Roi émérite d'Espagne Juan Carlos 1er en possède un.
Bien qu'il ne se sache pas où ils se trouvent tous aujourd'hui, quelques exemplaires apparaissent de temps en temps dans les ventes aux enchères, au prix de sortie de 10 000 $.

Surus fut confié aux soins du personnel du bar de l'hôtel Duran, pendant qu'un déjeuner était donné en l'honneur de Salvador Dali.

Alors que Dali voulait que Surus soit confié aux enfants de Figueres, il n'en fut pas ainsi. Le Zoo de Barcelone s'en chargea, avant qu'il n'aille à celui de Valencia, où se trouvait déjà une éléphante répondant au nom de Noia.
Le climat de Valencia n'était pas celui de son Bengalore natal: il décèdera au milieu des années 70.

Cette requette extravagante (un éléphant contre un design exclusif) est peut être à mettre en relation avec la fascination que portait Salvador Dali pour les pachydermes.
En 1948, sa fameuse toile "les éléphants", les représentaient affublés de longues pattes d'araignées, de forme surréaliste et fantasmagorique.

a écrit : On aime ou on aime pas Dali, mais c'est quand même un personnage exceptionnel.
J'ai appris hier qu'à la demande du créateur des sucettes "chupa chups" c'est lui qui a créé le dessin que l'on peut voir sur le papier qui enveloppe les sucettes.
un personnage exceptionnel ok, mais alors pourquoi choisir en exemple un logo quand il a fait plusieurs chefs d'œuvre ?

a écrit : C'était un triste clown qui avait le sens du commerce et de la publicité. Quand à ses peintures, si elles dénotent une habileté certaine, on y trouve aucune originalité ou créativité. Juste de la dérision. C'est vrai que c'était un triste clown.

Par contre je ne savais pas pour l'absence d'originalité et de créativité, à qui a-t-il volé les idées d'objets mous, de paysages oniriques, d'animaux déformés comme dans un rêve fiévreux, de visages qui dessinent des paysages et inversement, de personnages morcelés dans des formes géométriques ?

La maison de Dali à cadaqués est un endroit incroyable comme tiré d'un trip sous champi, avec en prime une magnifique piscine en forme de verge

a écrit : La maison de Dali à cadaqués est un endroit incroyable comme tiré d'un trip sous champi, avec en prime une magnifique piscine en forme de verge Beh c'est qu'es ce que je disais hein, sauf pour la piscine... Ca je le savais pas.
:)

a écrit : Beh c'est qu'es ce que je disais hein, sauf pour la piscine... Ca je le savais pas.
:)
Ça vaut la visite, Port Lligat est un village super joli, évidement marqué par la présence de Dali en son temps, et la maison est remplies de sculptures et aménagements improbables.

a écrit : C'est vrai que c'était un triste clown.

Par contre je ne savais pas pour l'absence d'originalité et de créativité, à qui a-t-il volé les idées d'objets mous, de paysages oniriques, d'animaux déformés comme dans un rêve fiévreux, de visages qui dessinent des paysages et inverse
ment, de personnages morcelés dans des formes géométriques ? Afficher tout
Bah, ne cherche pas trop, si tu regardes les commentaires de l'anecdote "Du Dali dans Playboy", tu verras déjà un commentaire très méprisant de ce même acarus, qui semble dé-tes-ter Dali et saute sur la moindre occasion de lui lancer une crotte de nez... ^^
On peut très bien ne pas aimer les tableaux de Dali, et le désigner à juste titre comme un individu peu recommandable... mais autant de mépris, autant de haine, envers une personne morte depuis plus de trente ans, ça me dépasse... enfin, bon...

Je suis allé voir la photo d'un cendrier dans les sources, c'est.... J'en perds mes mots.