L'opération de chirurgie esthétique utilisée 400 ans plus tard

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Gaspare Tagliacozzi fut un pionnier de la chirurgie esthétique. Cet italien du XVIe siècle mit au point plusieurs techniques de reconstruction faciale, notamment une greffe du nez dite "greffe italienne", destinée aux mutilés de guerre, qui était encore utilisée durant la Première Guerre mondiale.


Commentaires préférés (3)

C'est pas lui qui a mis au point aussi la greffe des mains pour les muets italiens?

a écrit : C'est pas lui qui a mis au point aussi la greffe des mains pour les muets italiens? Et non ! Mais c’est un confrère transalpin, même si c’est beaucoup plus tard !

En 1998, le Pr Dubernard, Lyonnais, réalise la première greffe mondiale d’une main.

2 ans plus tard, le 13 janvier 2000, c’est à nouveau une première mondiale avec une greffe des deux mains.

Ces réussites Françaises ne sont pas l’apanage du Pr Dubernard : la difficulté de la greffe de la main (et autres organes composites) réside dans la multiplicité des tissus à raccorder : nerfs, vaisseaux et peaux. C’est donc une équipe pluridisciplinaire qui est sollicité pour une opération durant 10h !

Aujourd’hui les Hospices civils de Lyon représentent un des centres d’excellence mondiale pour ces opérations.

@froufrou42 Excellent Muets Italiens/ greffe des mains

L’anecdote m’a paru pas fofolle en première lecture, Je m’attendais à une grossière prothèse en matériaux de l’époque….mais les sources soulignent bien le caractère extraordinaire du procédé:
- la technique est une technique de reconstruction à base de chaires/peaux/ matières provenant du bras et in vivo de surcroît! C’est a dire que la chaire du bras est au contact du nez endommagé pour que celui-ci reprenne de la matière et du volume.
- ceci est rendu possible par un appareil de torture qui bloque l’avant bras du patient (dont l’étymologie du mot prend ici tout sens) au contact du nez et en maintenant sa main sur sa tête. (Voir dessin dans la source Wiki c’est plus clair)
- et ça vers la fin des années 1500, c’est tout bonnement incroyable au regard des connaissances de la médecine de cette époque.
Ce sont ces savants pionniers qui nous ont permis d’accéder, étape par étape, aux techniques extraordinaires qui font des miracles aujourd’hui pour des cas désespérés.
Respect pour eux et beaucoup de compassion aussi pour les patients/ cobayes dont je ne préfère pas imaginer les souffrances (et le taux de réussite)…


Tous les commentaires (5)

C'est pas lui qui a mis au point aussi la greffe des mains pour les muets italiens?

a écrit : C'est pas lui qui a mis au point aussi la greffe des mains pour les muets italiens? Et non ! Mais c’est un confrère transalpin, même si c’est beaucoup plus tard !

En 1998, le Pr Dubernard, Lyonnais, réalise la première greffe mondiale d’une main.

2 ans plus tard, le 13 janvier 2000, c’est à nouveau une première mondiale avec une greffe des deux mains.

Ces réussites Françaises ne sont pas l’apanage du Pr Dubernard : la difficulté de la greffe de la main (et autres organes composites) réside dans la multiplicité des tissus à raccorder : nerfs, vaisseaux et peaux. C’est donc une équipe pluridisciplinaire qui est sollicité pour une opération durant 10h !

Aujourd’hui les Hospices civils de Lyon représentent un des centres d’excellence mondiale pour ces opérations.

@froufrou42 Excellent Muets Italiens/ greffe des mains

L’anecdote m’a paru pas fofolle en première lecture, Je m’attendais à une grossière prothèse en matériaux de l’époque….mais les sources soulignent bien le caractère extraordinaire du procédé:
- la technique est une technique de reconstruction à base de chaires/peaux/ matières provenant du bras et in vivo de surcroît! C’est a dire que la chaire du bras est au contact du nez endommagé pour que celui-ci reprenne de la matière et du volume.
- ceci est rendu possible par un appareil de torture qui bloque l’avant bras du patient (dont l’étymologie du mot prend ici tout sens) au contact du nez et en maintenant sa main sur sa tête. (Voir dessin dans la source Wiki c’est plus clair)
- et ça vers la fin des années 1500, c’est tout bonnement incroyable au regard des connaissances de la médecine de cette époque.
Ce sont ces savants pionniers qui nous ont permis d’accéder, étape par étape, aux techniques extraordinaires qui font des miracles aujourd’hui pour des cas désespérés.
Respect pour eux et beaucoup de compassion aussi pour les patients/ cobayes dont je ne préfère pas imaginer les souffrances (et le taux de réussite)…

Avec la bénédiction de leurs autorités nationales, des médecins allemands sur les juifs et des médecins japonais sur les prisonniers de guerre ont ainsi procédé à de nombreuses expériences médicales durant la dernière guerre « pour faire avancer la science »…
Au long des siècles, toujours pour faire avancer la science mais à une moindre échelle, des expériences ont été pratiquées également sur des condamnés à mort volontaires (?) avec une grâce en contrepartie s’ils en réchappaient…

Nota : C’est ainsi qu’au XVIe siècle Ambroise Paré démontra qu’un bézoard était inopérant pour contrecarrer un violent poison : le « cobaye volontaire », condamné à mort par pendaison, pour un vol de deux plats en argent, mourut dans d’atroces douleurs 7 heures après l’administration du « traitement » expérimental…