L'italie a des rues fictives

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L'Italie compte 237 rues fictives. Ces "vie fittizie", sans correspondance géographique, furent créées pour des besoins purement administratifs : il s'agissait de donner une adresse aux personnes vivant de façon itinérante afin qu'elles puissent bénéficier du droit de vote ou de l'accès aux soins.

Par la suite, avec la raréfaction des métiers itinérants, ces vie fittizie servirent à domicilier administrativement les personnes sans domicile fixe.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Si on lit la source ;-) Merci ! "L'odonymie est l'étude des odonymes, parfois aussi écrits hodonymes, noms propres désignant une voie de communication." Pour ceux qui ont la flemme ;)

Ayant travaillé dans le milieu, je trouve que c'est une excellente idée pour les sans-abri/sans domicile fixe. J'ai rencontré plein de personnes qui, à cause d'un manque d'adresse officielle, se retrouvent bloqués à différents niveaux. Pas d'adresse --> pas de la possibilité d'ouvrir un compte bancaire --> pas de travail --> pas les moyens de louer un appartement et donc d'avoir une adresse. La boucle est bouclée et le cercle est très vicieux et peut durer des années.

En France, ce sont les CCAS (Centre Communal d'Action Sociale), ainsi que les Associations Caritatives ( la Croix Rouge, par exemple) qui ont la possibilité légale de domicilier les personnes dites "SDF", quelle que soit la situation de la personne sur le Territoire.

Si le SDF loge chez un particulier (avec remuneration ou a titre gratuit), mais que ce dernier ne désire pas que son adresse soit la référence officielle attestant son domicile, le SDF doit s'adresser à l'Organisme le plus proche en distance. Cette situation se présente régulièrement chez les immigrés, où le Communautarisme conduit à ce cas de figure.

Si la personne SDF vit effectivement dans la rue, sous tente ou dans un squatt, il devra tout autant se diriger vers un Organisme étant le plus proche.

Cette inscription a une valeur maximale d'un an, renouvelable.
On notera que la mairie de la municipalité, est en droit de refuser cette inscription, et qu'il sera vérifié, comme quoi le demandant n'est pas déjà inscrit en un autre lieu du Territoire Français.

Pour les SDF, ceci résoud beaucoup de problèmes quotidiens, car par exemple, les hôtels et pensions à prix modiques, ne domicilient habituellement pas les clients.
De plus, ceci permet de recevoir du courrier à l'adresse du lieu, de forme gratuite. Ceci est très important pour eux, car, malgré les intentions de dématérialisation de l'Administration Française, le courrier papier a encore une valeur indispensable pour certains actes.

Ces lieux permettent également aux SDF de pouvoir téléphoner. Ceci pourrait paraître anodin à première vue, mais pouvoir compter sur un téléphone pour demander une place pour dormir, dans une structure associée au 115, prend beaucoup d'importance, surtout en hiver.

On pourra également noter que les SDF, peuvent trouver dans certains endroits de domiciliation, un lieu où il peut se prendre un café ou un petit déjeuner, parfois de cuisiner soi-même ou d'un déjeuner gratuit, de se doucher et de toilettes, ainsi que de pouvoir laver le linge.

Face à la Crise du logement (social ou pas) en France, ces structures voient maintenant de plus en plus de personnes possédant un emploi et des revenus financiers, venir pourtant y chercher ce à quoi ils n'arrivent pas à accéder.
Il se note également que ces lieux sont parfois le seul recours présenté à des femmes victimes de violences conjugales...


Tous les commentaires (10)

a écrit : Si on lit la source ;-) Merci ! "L'odonymie est l'étude des odonymes, parfois aussi écrits hodonymes, noms propres désignant une voie de communication." Pour ceux qui ont la flemme ;)

Ayant travaillé dans le milieu, je trouve que c'est une excellente idée pour les sans-abri/sans domicile fixe. J'ai rencontré plein de personnes qui, à cause d'un manque d'adresse officielle, se retrouvent bloqués à différents niveaux. Pas d'adresse --> pas de la possibilité d'ouvrir un compte bancaire --> pas de travail --> pas les moyens de louer un appartement et donc d'avoir une adresse. La boucle est bouclée et le cercle est très vicieux et peut durer des années.

En France, ce sont les CCAS (Centre Communal d'Action Sociale), ainsi que les Associations Caritatives ( la Croix Rouge, par exemple) qui ont la possibilité légale de domicilier les personnes dites "SDF", quelle que soit la situation de la personne sur le Territoire.

Si le SDF loge chez un particulier (avec remuneration ou a titre gratuit), mais que ce dernier ne désire pas que son adresse soit la référence officielle attestant son domicile, le SDF doit s'adresser à l'Organisme le plus proche en distance. Cette situation se présente régulièrement chez les immigrés, où le Communautarisme conduit à ce cas de figure.

Si la personne SDF vit effectivement dans la rue, sous tente ou dans un squatt, il devra tout autant se diriger vers un Organisme étant le plus proche.

Cette inscription a une valeur maximale d'un an, renouvelable.
On notera que la mairie de la municipalité, est en droit de refuser cette inscription, et qu'il sera vérifié, comme quoi le demandant n'est pas déjà inscrit en un autre lieu du Territoire Français.

Pour les SDF, ceci résoud beaucoup de problèmes quotidiens, car par exemple, les hôtels et pensions à prix modiques, ne domicilient habituellement pas les clients.
De plus, ceci permet de recevoir du courrier à l'adresse du lieu, de forme gratuite. Ceci est très important pour eux, car, malgré les intentions de dématérialisation de l'Administration Française, le courrier papier a encore une valeur indispensable pour certains actes.

Ces lieux permettent également aux SDF de pouvoir téléphoner. Ceci pourrait paraître anodin à première vue, mais pouvoir compter sur un téléphone pour demander une place pour dormir, dans une structure associée au 115, prend beaucoup d'importance, surtout en hiver.

On pourra également noter que les SDF, peuvent trouver dans certains endroits de domiciliation, un lieu où il peut se prendre un café ou un petit déjeuner, parfois de cuisiner soi-même ou d'un déjeuner gratuit, de se doucher et de toilettes, ainsi que de pouvoir laver le linge.

Face à la Crise du logement (social ou pas) en France, ces structures voient maintenant de plus en plus de personnes possédant un emploi et des revenus financiers, venir pourtant y chercher ce à quoi ils n'arrivent pas à accéder.
Il se note également que ces lieux sont parfois le seul recours présenté à des femmes victimes de violences conjugales...

a écrit : En France, ce sont les CCAS (Centre Communal d'Action Sociale), ainsi que les Associations Caritatives ( la Croix Rouge, par exemple) qui ont la possibilité légale de domicilier les personnes dites "SDF", quelle que soit la situation de la personne sur le Territoire.

Si le SDF loge chez u
n particulier (avec remuneration ou a titre gratuit), mais que ce dernier ne désire pas que son adresse soit la référence officielle attestant son domicile, le SDF doit s'adresser à l'Organisme le plus proche en distance. Cette situation se présente régulièrement chez les immigrés, où le Communautarisme conduit à ce cas de figure.

Si la personne SDF vit effectivement dans la rue, sous tente ou dans un squatt, il devra tout autant se diriger vers un Organisme étant le plus proche.

Cette inscription a une valeur maximale d'un an, renouvelable.
On notera que la mairie de la municipalité, est en droit de refuser cette inscription, et qu'il sera vérifié, comme quoi le demandant n'est pas déjà inscrit en un autre lieu du Territoire Français.

Pour les SDF, ceci résoud beaucoup de problèmes quotidiens, car par exemple, les hôtels et pensions à prix modiques, ne domicilient habituellement pas les clients.
De plus, ceci permet de recevoir du courrier à l'adresse du lieu, de forme gratuite. Ceci est très important pour eux, car, malgré les intentions de dématérialisation de l'Administration Française, le courrier papier a encore une valeur indispensable pour certains actes.

Ces lieux permettent également aux SDF de pouvoir téléphoner. Ceci pourrait paraître anodin à première vue, mais pouvoir compter sur un téléphone pour demander une place pour dormir, dans une structure associée au 115, prend beaucoup d'importance, surtout en hiver.

On pourra également noter que les SDF, peuvent trouver dans certains endroits de domiciliation, un lieu où il peut se prendre un café ou un petit déjeuner, parfois de cuisiner soi-même ou d'un déjeuner gratuit, de se doucher et de toilettes, ainsi que de pouvoir laver le linge.

Face à la Crise du logement (social ou pas) en France, ces structures voient maintenant de plus en plus de personnes possédant un emploi et des revenus financiers, venir pourtant y chercher ce à quoi ils n'arrivent pas à accéder.
Il se note également que ces lieux sont parfois le seul recours présenté à des femmes victimes de violences conjugales...
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En tout cas j espère pour ces pauvres gens qu ils ont quand même le RSA sans trop d accroc.

a écrit : En tout cas j espère pour ces pauvres gens qu ils ont quand même le RSA sans trop d accroc. La domiciliation, qu'a bien décrite Epoxy, permet effectivement de toucher le RSA en pouvant ouvrir un compte bancaire, sans quoi c'est (extrêmement) compliqué.
La domiciliation permet également de débloquer d'autres démarches administratives, comme s'inscrire sur une liste électorale et pouvoir voter, avoir une carte d'identité... bref, exister même si en marge de la société

A noter qu'environ 1/3 des ayant-droits ne demandent pas le RSA. Beaucoup de SDF en font partie.

a écrit : "L'odonymie est l'étude des odonymes, parfois aussi écrits hodonymes, noms propres désignant une voie de communication." Pour ceux qui ont la flemme ;) Pour ceux qui ont la flemme de lire la source ET la flemme de check sur un dico.
1 point pour toi.

a écrit : En tout cas j espère pour ces pauvres gens qu ils ont quand même le RSA sans trop d accroc. ..voir même de pouvoir s'inscrire comme demandeur d'emploi, ou solliciter une formation professionnelle.

Oui, la demande de domiciliation dans un CCAS, s'effectue auprès d'un/d'une assitant(e) sociale. Son rôle professionnel est d' aiguiller correctement la personne dans ses démarches. On notera que l'aide apportée par cette personne, peut avoir plus de poids que celui qui le sollicite, face aux Administrations.
Ah, et il n'est pas indispensable d'être SDF, pour demander de l'aide à un CCAS...

a écrit : En France, ce sont les CCAS (Centre Communal d'Action Sociale), ainsi que les Associations Caritatives ( la Croix Rouge, par exemple) qui ont la possibilité légale de domicilier les personnes dites "SDF", quelle que soit la situation de la personne sur le Territoire.

Si le SDF loge chez u
n particulier (avec remuneration ou a titre gratuit), mais que ce dernier ne désire pas que son adresse soit la référence officielle attestant son domicile, le SDF doit s'adresser à l'Organisme le plus proche en distance. Cette situation se présente régulièrement chez les immigrés, où le Communautarisme conduit à ce cas de figure.

Si la personne SDF vit effectivement dans la rue, sous tente ou dans un squatt, il devra tout autant se diriger vers un Organisme étant le plus proche.

Cette inscription a une valeur maximale d'un an, renouvelable.
On notera que la mairie de la municipalité, est en droit de refuser cette inscription, et qu'il sera vérifié, comme quoi le demandant n'est pas déjà inscrit en un autre lieu du Territoire Français.

Pour les SDF, ceci résoud beaucoup de problèmes quotidiens, car par exemple, les hôtels et pensions à prix modiques, ne domicilient habituellement pas les clients.
De plus, ceci permet de recevoir du courrier à l'adresse du lieu, de forme gratuite. Ceci est très important pour eux, car, malgré les intentions de dématérialisation de l'Administration Française, le courrier papier a encore une valeur indispensable pour certains actes.

Ces lieux permettent également aux SDF de pouvoir téléphoner. Ceci pourrait paraître anodin à première vue, mais pouvoir compter sur un téléphone pour demander une place pour dormir, dans une structure associée au 115, prend beaucoup d'importance, surtout en hiver.

On pourra également noter que les SDF, peuvent trouver dans certains endroits de domiciliation, un lieu où il peut se prendre un café ou un petit déjeuner, parfois de cuisiner soi-même ou d'un déjeuner gratuit, de se doucher et de toilettes, ainsi que de pouvoir laver le linge.

Face à la Crise du logement (social ou pas) en France, ces structures voient maintenant de plus en plus de personnes possédant un emploi et des revenus financiers, venir pourtant y chercher ce à quoi ils n'arrivent pas à accéder.
Il se note également que ces lieux sont parfois le seul recours présenté à des femmes victimes de violences conjugales...
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Tout à fait exact !! Le seul bémol, c'est que cette information ne parvient pas toujours bien jusqu'aux intéressés malgré la pédagogie et la sensibilisation mises en place lors des maraudes ou alors que celle ci est perçue comme une mesure de surveillance ; du flicage.
Alors que même dans ces conditions de vie très rudes, beaucoup de sdf tiennent à cette forme de liberté en marge de la société et refusent ainsi cette domiciliation qui leur ouvrirait pourtant des droits et faciliterait un peu ces conditions en question. Sujet délicat même s'il n'y paraît pas ...