Un peu plus de 2000 personnes dans le monde (54 en France) perçoivent de l'Allemagne une pension en tant qu'anciens collaborateurs du régime nazi. Cette indemnisation "fourre-tout" est versée aux soldats comme aux civils, qu'ils aient été collaborateurs volontaires ou forcés. Les anciens SS et les personnes condamnées pour crimes de guerre sont toutefois exclus du dispositif.
Commentaires préférés (3)
L'info date de 2019. Ils auraient aujourd'hui au minimum 97 ans et je pense que sur les 2000, pas mal sont décédés depuis ou déjà décédés et c'est la veuve qui continue de toucher la pension.
Il semble également qu'on parle de pensions pour blessures de guerre. On pourrait aussi se dire que peu importe le camp (et sans crime de guerre commis), on a le droit en toute légitimité de toucher une pension de guerre.
De toute façon, l'Allemagne ne veut pas donner la liste.
"Vous avez bien une amicale des anciens nazis ? Un club ? Une association peut-être ?"
L'Allemagne paye, par exemple, des Pensions aux anciens collaborateurs de la Division Azul...
En 1962, un Traité fut signé entre l'Espagne Franquiste et l'Allemagne de l'ouest (RFA), afin de payer des pensions aux volontaires de la Division Azul...en remerciement de la non-reconnaissance de la RDA par Madrid, officieusement.
Des 47 000 Espagnols volontaires s'y étant engagés, pour aller "combattre le Bolchevisme" sur le Front de l'Est, 4000 furent tués dans les combats, et quelques centaines furent faits prisonniers par les Soviétiques. Ils ne rentreront en Espagne, qu'en 1954.
Certes, la Division Azul fut dissoute en 1943, sous pression des Alliés sur Franco, mais néanmoins 3000 firent, pour la deuxième fois, le choix volontaire de rester combattre auprès des Nazis, jusqu'à la fin. Ils ont, par exemple, participé dans les derniers jours du Conflit Mondial, dans la Bataille de Berlin.
Les décennies ont passé et de tous ceux qui avaient intégré la Division Azul, beaucoup sont décédés de mort naturelle.
Néanmoins, en 2015, la somme collective des pensions versées, dépassait encore les 100 000 Euros annuels, répartis entre 42 ex-soldats, huit veuves et un orphelin encore en vie.
En 2019, la somme totale n'était plus que de 43 000 €.
En 2019, un Parti Politique Espagnol de Gauche, mit le sujet sur la place publique, exprimant son désaccord, argumentant que ces ex-soldats n'étaient que des volontaires, et que de plus, bien des victimes Espagnoles du Nazisme, n'ont jamais vu arriver quelque peseta ou €uros que ce soit, pour leur temps passé en Camps de Concentration ou autres faits involontaires de Guerre.
--------------+---------------
Jusqu'en 2014, les États-Unis ont également payé des millions de $ de retraite et pensions, à des Ex-Nazis y ayant émigré en cachant leur passé, puis obtenu la Nationalité Américaine.
Profitant d'un vide Légal, alors qu'à partir des années 80, la chasse aux anciens Nazis continue, il semble que l'Administration Fédérale ait "invité" discrètement plusieurs dizaines d'entre-eux d'abandonner volontairement le territoire, d'accepter de perdre leur nationalité Américaine...mais de continuer à toucher ces sommes.
Toute l'affaire fut révélée suite à une enquête journalistique, bien que l'Administration Américaine ne répondit pas aux questions.
Toujours est-il, que quelques semaines plus tard, une Loi comblait ce vide Légal, coupant court à des fonds destinés à d'anciens Criminels de Guerre.
Tous les commentaires (10)
Ça leur a peut être permis de se payer des implants capillaires...
L'info date de 2019. Ils auraient aujourd'hui au minimum 97 ans et je pense que sur les 2000, pas mal sont décédés depuis ou déjà décédés et c'est la veuve qui continue de toucher la pension.
Il semble également qu'on parle de pensions pour blessures de guerre. On pourrait aussi se dire que peu importe le camp (et sans crime de guerre commis), on a le droit en toute légitimité de toucher une pension de guerre.
De toute façon, l'Allemagne ne veut pas donner la liste.
"Vous avez bien une amicale des anciens nazis ? Un club ? Une association peut-être ?"
www.un.org/fr/genocideprevention/war-crimes.shtml
Selon ce site :La délation n'est pas être un crime de guerre. Toucher une pension pour avoir communiqué des noms de résistants aux nazis semble être possible. Cela n'a pas l'air très légitime...
Voici un lien qui évoque le sujet plus en détail mais je ne saurais dire s'il faut le prendre pour argent comptant, toutefois la rédaction a l'air sérieuse.
allemagnenazie.wordpress.com/2022/02/09/analyse-le-scandale-des-retraites-qui-touchent-des-pensions-pour-avoir-collabore-avec-le-nazisme/
Comme le souligne le lien, le plus étrange est d'avoir fait voté une loi de 1951 voulue par Adolf Hitler.
L'Allemagne paye, par exemple, des Pensions aux anciens collaborateurs de la Division Azul...
En 1962, un Traité fut signé entre l'Espagne Franquiste et l'Allemagne de l'ouest (RFA), afin de payer des pensions aux volontaires de la Division Azul...en remerciement de la non-reconnaissance de la RDA par Madrid, officieusement.
Des 47 000 Espagnols volontaires s'y étant engagés, pour aller "combattre le Bolchevisme" sur le Front de l'Est, 4000 furent tués dans les combats, et quelques centaines furent faits prisonniers par les Soviétiques. Ils ne rentreront en Espagne, qu'en 1954.
Certes, la Division Azul fut dissoute en 1943, sous pression des Alliés sur Franco, mais néanmoins 3000 firent, pour la deuxième fois, le choix volontaire de rester combattre auprès des Nazis, jusqu'à la fin. Ils ont, par exemple, participé dans les derniers jours du Conflit Mondial, dans la Bataille de Berlin.
Les décennies ont passé et de tous ceux qui avaient intégré la Division Azul, beaucoup sont décédés de mort naturelle.
Néanmoins, en 2015, la somme collective des pensions versées, dépassait encore les 100 000 Euros annuels, répartis entre 42 ex-soldats, huit veuves et un orphelin encore en vie.
En 2019, la somme totale n'était plus que de 43 000 €.
En 2019, un Parti Politique Espagnol de Gauche, mit le sujet sur la place publique, exprimant son désaccord, argumentant que ces ex-soldats n'étaient que des volontaires, et que de plus, bien des victimes Espagnoles du Nazisme, n'ont jamais vu arriver quelque peseta ou €uros que ce soit, pour leur temps passé en Camps de Concentration ou autres faits involontaires de Guerre.
--------------+---------------
Jusqu'en 2014, les États-Unis ont également payé des millions de $ de retraite et pensions, à des Ex-Nazis y ayant émigré en cachant leur passé, puis obtenu la Nationalité Américaine.
Profitant d'un vide Légal, alors qu'à partir des années 80, la chasse aux anciens Nazis continue, il semble que l'Administration Fédérale ait "invité" discrètement plusieurs dizaines d'entre-eux d'abandonner volontairement le territoire, d'accepter de perdre leur nationalité Américaine...mais de continuer à toucher ces sommes.
Toute l'affaire fut révélée suite à une enquête journalistique, bien que l'Administration Américaine ne répondit pas aux questions.
Toujours est-il, que quelques semaines plus tard, une Loi comblait ce vide Légal, coupant court à des fonds destinés à d'anciens Criminels de Guerre.