Même si il y a des femmes qui tentent de se venger en accusant à tort, il ne faut pas oublier que c'est une extrême minorité.

Accusé quelqu'un de viol, c'est être la cible des autres (elle l'a cherché, elle ment, elle veut se venger, cest pas possible le gars est un ange...) c'est risqué de revivre le viol lors du procès, d'être accusé à son tour, de voir son agression remis en cause...

En bref, très peu de femmes ose déposer plaintes.
Pour celles et ceux qui doute, je vous propose de vous rapprocher d'associations, de lire de récentes interview....Vous verrez à quel point c'est un parcours du combattant.

Je n'avais pas voulu commenter à cause des premiers commentaires sulfureux et nauséabonds.

D'autre part, je souhaite rajouter qu'on a parlé des femmes mais qu'on a oublié les mineurs, filles ou garçons, victimes de viol ou d'agression sexuelle.

Pour connaître un cas très concret, cela peut entraîner une volonté de se détruire, d'en finir...

En parler, être écouté sans jugement à la hâte (dans un sens ou l'autre), être accompagné devrait être quelque chose de normal.
Malheureusement, ce n'est pas encore ça même si ça avance dans le bon sens.

N'oublions pas que dans la majorité des cas, le violeur est un membre de la famille ou un proche (et ce fut le cas pour le "cas" que je connais)

Et personnellement, je trouve normal qu'il n'y ait pas de prescription car il faut souvent plusieurs années voire plusieurs dizaines d'années pour oser parler.
Ensuite c'est à la justice de faire son boulot.

"Agressions sexuelles" est une formule très vague au XIXème siècle.

Philippe a écrit : Nettoyage de nouvel an. Tu as bien fais, j'étais certainement dans les commentaires nauséabond... ce n'était évidement pas voulu, j'ai dû mal m'exprimer et je m'en excuse.
Il est parfois très difficile de s'exprimer sur certain sujet dans un flux de discussion et il vaut mieux parfois s'abstenir. Mea Culpa et bonne année à tous.

Pour en revenir à l'anecdote, la prescription est un principe fondamental qui tend à prouver que l'être humain a la capacité de changer. Par contre ce qui m'a toujours sembler bizarre ce que si le criminel a par la suite continué à sévir, donc qu'il montre qu'il n'a pas changé, les crimes ultérieurs pourront être jugés mais pas ceux prescrits.
La prescritpion existe également car historiquement si un crime n'avais pas été prouvé en un certain nombre d'années, comment le serait-il après ce délais, ce qui est évidement obsolète avec les nouvelles technique tel que l'adn entre autre.

Il faut également noté qui si après ce délais le crime n'est pas condamnable, il peut continué à être invoqué, ce n'est pas parce qu'il est prescrit qu'il n'a pas eu lieu, l'auteur n'est pas condamné mais n'a pas été innocenté,
Ce qui a son importance je pense dans le cas d'un jury populaire, ça peut influencer les débats bien que ça ne peut être pris en compte.

Beaucoup de personnes n'osent pas en parler, de peur de ne pas être cru par les policiers, la justice,... mais surtout par les membres de la famille et amis proche, ce qui fait bien sûr beaucoup plus mal.
Bonne chance pour l'ado un peu rebelle et qui adore sortir d'accuser tonton que tout le monde adore.

Même chose pour les enfants qui culpabilisant ou qui ne veulent pas que papa et maman se disputent à cause d'eux.
C'est bien pour ça qu'une langue qui se delie en délie d'autres dans son sillage.

Hellocommentaire a écrit : "Agressions sexuelles" est une formule très vague au XIXème siècle. www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006165281/1994-03-01

Un peu de légèreté pour la nouvelle année.
www.youtube.com/watch?v=AWsZYDJ0q5w