Quand le pédagogue manipule ses élèves

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En pédagogie, l'effet topaze, dont le nom est tiré d'un personnage de Marcel Pagnol, est une "manipulation" de la part du pédagogue afin d'influencer et donner la bonne réponses à ses élèves sans faire appel à leur savoir. Par exemple, en dictée, c'est le cas lorsque le lecteur appuie volontairement les particularités d'un mot.

On le retrouve aussi en QCM quand le pédagogue va volontairement survoler la bonne réponse avec un crayon ou sa souris.


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a écrit : La réponse à cette question est plus complexe qu'il le semble.
Il existe différentes théories. Le cheval Blanc d'Henry IV pourrait être son nom, Blanc ou Albe, qui est le nom d'une couleur blanche.
Le cheval Blanc ou Albe pouvait donc être d'une toute autre couleur que Blanc.
Une c
ouleur blanche, pcq il y a eu longtemps plusieurs mot pour dire blanc, albus et candidus suivant si le blanc était mat ou brillant, la question pouvait être posée sur la "couleur" du blanc du cheval : était-il mat ou brillant ?
Autre théorie : le blanc n'existant pas dans les couleurs de robes des chevaux, puisque même le plus blanc des chevaux ne l'est que dans sa capacité à réfléchir la lumière, un cheval blanc peut avoir une robe grise ou crème, mais pas blanche. La question pouvait donc porter sur la nuance réelle de la robe : grise ou crème.
Les chevaux héroïques sont souvent représentés en blanc, même si leur robe était autre. Ainsi Veillantif, monture de Roland, est représenté blanc, alors qu'on ne connais pas sa couleur. Le cheval héroïque d'Henry était peut être blanc en peinture et d'une autre couleur dans la réalité.
Enfin, un cheval blanc était aussi un cheval qui n'avait jamais été monté, le cheval du roi était peut être ainsi désigné pcq seul le roi l'avait monté, exigence du Vert Galant, cavalier émérite.
Je donnais toutes ces anecdotes à mes élèves, on appelait ça la petite histoire dans la grande. Et ça fixe les connaissances bien mieux que le par cœur ou toute forme d'interro, effet Topaze ou non.
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J'allais te demander comment tu en étais venue a savoir ça mais tu es prof donc.. ils avaient quel âge les élèves ?

Ça sert aussi à avoir moins de copies à corriger ^^
Sans blague, cette méthode est aussi utile car ça permet d'embrayer sur d'autres questions.
Par exemple si je parle des Rois Mages, je vais demander combien ils étaient' pour ensuite demander leurs noms et puis d'où ils venaient mais si les élèves coincent à la première question, le reste tombe à l'eau, donc on oriente vers les bonnes réponses.
Bon dans ce cas là, on expliquera plus tard qu'il ne pas dit combien ils étaient, quelles étaient leurs noms et d'où ils venaient...mais vous voyez mon point de vue.

a écrit : J'allais te demander comment tu en étais venue a savoir ça mais tu es prof donc.. ils avaient quel âge les élèves ? J'étais enseignante en école Montessori, puis formatrice. Mais ce n'est pas dans mes formations que j'ai appris tout ça. Je suis passionnée d'histoire depuis toujours, j'en ai fait un peu à la fac, mais je suis surtout autodidacte dans cette matière. Les personnes qui me connaissent savent qu'un livre d'histoire comme cadeau fera toujours mouche...
Mes élèves avaient entre 9 et 12 ans, la petite histoire dans la grande était une "lecture offerte", c'est à dire une lecture à voix haute offerte par l'enseignant. Chez nous, c'était de 13h30 à 14h avant de reprendre la classe proprement dite. Nous avions des lecture offertes en histoire, en étymologie/ histoire des mots notamment sur nos régionalismes, ce qu'on appelle le francitan. Et aussi des débuts de romans pour leur donner envie de lire.