Le cerveau humain aurait environ un pétaoctet de mémoire (un million de Go, ou 1000 disques durs d'un téraoctet). Cette estimation est basée sur la capacité de stockage moyenne d'un synapse et sur le nombre de synapses du cerveau.
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Le cerveau humain aurait environ un pétaoctet de mémoire (un million de Go, ou 1000 disques durs d'un téraoctet). Cette estimation est basée sur la capacité de stockage moyenne d'un synapse et sur le nombre de synapses du cerveau.
Tous les commentaires (42)
Alors pourquoi passe ont deux mois de notre vie a cherché des objets perdu?
Cette anecodte n'a aucun sens
Si on parle de stockage, il faut parler du format
Vous savez vous quel est le format d'une image/vidéo dans le cerveau ? Combien elles pèsent ?
Si j'ai un ordinateur alien dont tous mes fichiers (musique, vidéo, texte etc) sont à des formats 1000x moins lourds, j'aurai probablement besoin que d'un disque dur de 10Go. Est-ce que ça veut dire que j'ai peu d'espace de stockage ? Non, c'est même l'inverse dans ce cas.
Bon bein c'est pareil avec le cerveau.
Ça n'a aucun sens de parler de l'espace de stockage si on ne connait même pas les formats des données stockés.
La mémoire humaine est complexe, et sa capacité ne peut pas être mesurée de manière simple en termes de gigaoctets ou de téraoctets. Elle dépend de facteurs variés tels que l'attention, la consolidation, l'association, et elle est intimement liée à la compréhension, à l'émotion et à l'expérience. De plus, la mémoire humaine n'est pas simplement une accumulation de données, mais plutôt un réseau de connexions neuronales qui évolue constamment.
Notre compréhension du cerveau est encore très limitée. Les neuroscientifiques continuent d'explorer ses mécanismes complexes. Nous sommes loin d'avoir compris son fonctionnement. Le comparer à une technologie de stockage sous-estime la richesse de ses fonctions.
Bref c'est une comparaison qui biaise la pensée de nombreuses personnes. Les gens s'imaginent avoir une limite imaginaire et l'effet pervers est que ça leur génère une limite réel.
Dès que je le peux, je tiens à lutter contre ce raccourcis cognitif facile qui a des effets pervers. Je préfère encourager les gens à apprendre un maximum de chose plutôt que de les limiter en leur parlant d'une pseudo capacité de stockage maximum. Une dernière fois, c'est trop réducteur pour que ce soit pertinent !
Réduire cela a des octets, avec la compréhension lacunaire que nous avons du cerveau, est, je pense, assez loin de la réalité. Les observations à l'IRM d'un cerveau nous l'enseignent bien mieux qu'une estimation pseudo-scientifique dont les "sources" se dont écho.
Je n'ai pas eu à "écraser" grand chose depuis que je suis jeune. Des choses se sont perdues, faute d'en stimuler les liens neuraux. Mais d'autres, sans intérêt apparent pourtant, se sont renforcés. J'ai plutôt une bonne mémoire et me rappelle encore des couleurs des billes de chêne que je ramassais étant enfant, de l'odeur de la mousse des arbres qui les portaient, de la couleur de la base du néon grésillant de la fac, des images éparses agrandies de constellations lointaines, des plaques d'immatriculation des mamans et papas venant chercher leurs enfant dans le lycée où j'étais pion, du prénom de la vieille dame qui était avec moi au commissariat lorsque j'avais volé un tournevis, de la musique du générique d'un épisode peu connu de la série Mac Gyver, du mécanisme de la porte secrète d'une attraction à touristes dans le Cantal... Ces souvenirs ne sont pas "à la chaîne". Ils font appel à des nuages de liens qui peuvent être utilisés par deux infos, ou de manière différentes.
Si une limite existait, elle aurait clairement été atteinte avec tous ces souvenirs, même depuis seulement 35 ans de vie. Et nous pouvons encore parfois faire appel à un souvenir que l'on pensait "perdu". Ah oui ! C'est vrai. Les rideaux faits maison de mon premier appart était oranges ! Il suffit de retrouver le "chemin", la "table de partition" qui permet de savoir comment ce chemin, utilisé différemment depuis, fonctionnait.
Et tu prétends démontrer qu'il n'y a pas de limite... Évidemment qu'il y a une limite puisque nos neurones sont en nombre fini, limité par le volume de notre crâne, et le nombre de connexions de chaque neurone avec ses voisins n'est pas infini non plus. Donc il y a une limite, cette combinatoire des neurones et des synapses se calcule et ça donne : 1 Po. C'est une estimation, peut-être que la vraie valeur est d'un 1/2 Po ou de 2 Po, et peut-être même que ça dépend des individus et de la manière dont ils ont exercé leur mémoire, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a une limite et qu'on peut l'estimer.
Et ce n'est pas en rappelant quelques souvenirs lointains que tu pourras démontrer que ta mémoire serait supérieure à 1 Po, car 1 Po c'est énorme et apparemment largement suffisant pour stocker tout ça, d'autant plus que c'est stocké d'une manière compressée en omettant beaucoup de détails : on ne pourrait pas redessiner une scène de mémoire même si on en garde une impression générale. Sauf les gens qui ont une mémoire photographique, ça veut dire qu'ils exploitent mieux la capacité de leur mémoire, ou ont un format de stockage plus efficace, ou ont une capacité un peu supérieure !
Notre capacité de compréhension et de calcul aussi est limitée par nos neurones et apparemment dans ton cas, essayer de comprendre ce que représente 1 Po a provoqué le débordement de la pile : stack overflow !
Tiens d'ailleurs, une odeur ça prend combien de place ? Et une émotion ? Et un contact physique ? Et le goût d'un aliment ?
Pour les sons et les couleurs, je veux bien croire qu'on sache comparer et encore, comme le dit bien un autre commentaire, tout dépend de la définition prise par nos souvenir. On peut se rappeler extrêmement bien de la couleur des yeux d'un être qui nous plait tout en voyant flou la couleur de son pull.
Je suis d'accord avec toi, il y a une limite disons énergétique et physique à la mémoire et au cerveau humain. Après la comparaison chiffrée avec nos systèmes binaires informatiques me parait inadéquate comme l'évoque Bordelor.
A priori, cela nous donne uniquement un ordre de grandeur difficilement vérifiable en pratique. C'est la même chose avec le nombre de planète abritant la vie finalement.
PS: n'oubliez pas d'ailleurs qu'il faut enlever environ 7% au stockage annoncé sur vos disques informatiques... ^^ la faute au système binaire et non décimal. Je ne sais pas par contre s'il faut enlever 7% à l'annonce de stockage du cerveau.
Et si, chaque jour, environ 300 nouveaux neuronnes se créent. Ce sont des neuronnes pour les tâches journalières. Ils meurent le soir si ils ne sont pas entraînés ou remplacent d'autres, plus anciens, moins usités, qui meurent à leur place. C'est peu mais tout de même quelque chose.
La capacité crânienne tendrait à limiter la place attribuée aux neuronnes sauf qu'il n'en est rien. Le crâne grossi, durant notre vie. Très peu mais un peu. Nos yeux se compressent, notre moêle se tasse. De plus les neuronnes ne sont pas uniquement contenus dans le cerveau, même si ils semblent les seuls, a cette place, à abriter la "mémoire" telle qu'on la décrit. Avec les recherches sur la mémoire desoxyribo-nucléique, on aurait peut-être aussi encore une "réserve" de mémoire "dure" supplémentaire...
Je ne dis pas que tu as tort, moi. Mais je pense que le savoir sur ce sujet ne permey absolument pas d'assurer ou d'assumer qu'une mémoire humaine puisse être limitée par la taille disponible dans cette dernière mais pas la courte durée de nos vies. Peut-être devrait-on vivre 10, 20 ou 100 fois plus longtemps pour la saturer si l'on oublie rien. En fonction de l'organisation de ces souvenirs. Jean-Michel oubliera pour réecrire de nouvelles données tandis que Francine, qui a un cerveau mieux organisé, pourra re-dessiner la scène de sa naissance de tête lorsqu'elle aura 94 ans.
Tu pourras toujours t'en servir comme une blague si quelqu'un oublie quelquechose, tu peux lui dire : "1 Po de mémoire ce n'était pas suffisant pour retenir qu'il fallait aller chercher ton fils à la crêche ?".
Je suis historien de formation. J'ai développé de par cela et mes contacts, des appétences et connaissances au sujet des langues, de la médecine, de la physique, de la chimie. Le monde me semble un peu plus complexe qu'un simple "on a dit que, c'est ainsi". Je ne remets pas en cause cette extrapolation de 1 Po. La méthode scientifique m'INTERDIT d'en tirer des conclusions définitives.
Nous avons un cerveau qui est juste une folie. Je sais que j'ai commenté. Je sais ce que j'y ai dit. Je comprends et conserve ou adapte mon avis en fonction des réponses que des gens dont j'estime le positionnement m'apportent. Je sais les réactions que mes commentaires vont suciter. Je sais quelles réponses y apporter. Ceci dans ma vie réelle et virtuelle. Je sais que les mécanismes en action sont suffisamment complexes pour que ma cognition ne suffise pas à en saisir l'entière portée.
Je n'aurai donc jamais l'outrecuidance ou l'orgueil de dire "c'est" mais "je pense" ou "je constate".
Il s'avère évident que la mécanique cérébrale abrite encore des mystères au-delà de la capacité de compréhension de notre système de pensée. Et résumer cela à "un Po de mémoire" et de commentaires qui défendent sans réels élements "ça c'est vrai, c'est comme ça", cela bride les cerveaux de ces miliers de gens surpuissants intellectuellements qui avanceront dans quelques secondes, quelques jours, quelques mois, que tout cela était en fait imparfaitement juste, partiellement compris, totalement déconnecté de la réalité.
Ce site sert la VULGARISATION du savoir, ne l'oublions jamais. Le savoir, ça s'apprend, ça ne se défend pas. Ça se questionne, ça s'affermit. Ma réfléxion est peut-être absconse. Elle n'en demeure pas moins le fruit de mon cerveau qui, au dela de son PetaOctet d'EPROM, peut produire une remise en cause de son écriture initiale.
Lfelef, je n'ai absolument rien contre toi. Bon contributeur fidèle, tu apportes beaucoup à la communauté. Ta manière me semble moins bienveillante que celle que j'en attends mais tu contribues de manière intéressante. Ceci dit, du déssacord ne devrait pas systématiquement naître le conflit mais le questionnement.