L’expression se murger date du début du XXe siècle quand les Parisiens avaient l’habitude d’aller boire dans la rue Alphonse Murge, aujourd'hui disparue, qui était connue pour ses nombreux marchands d’alcool.
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L’expression se murger date du début du XXe siècle quand les Parisiens avaient l’habitude d’aller boire dans la rue Alphonse Murge, aujourd'hui disparue, qui était connue pour ses nombreux marchands d’alcool.
Commentaires préférés (3)
On va se murger rue Murge
On va fluncher chez Flunch
...Je vous laisse, je vais chez Nike.
(Gros plagiat d'un vieux tweet, quand l'oiseau était bleu)
C'est tout de même chouette d'avoir dans nos supermarchés une substance légale extrêmement addictive et dangereuse et surtout socialement très bien acceptée. Vivement qu'on puisse acheter de la cocaïne en toute tranquillité sans regard moralisateur.
Tous les commentaires (56)
D’abord on se murge, ensuite on se purge ;)
Des évier les types.. que ça tombe dans le gosier alors que mais vraiment 20 fois moins je me lève même pas de la chaise.
On va se murger rue Murge
On va fluncher chez Flunch
...Je vous laisse, je vais chez Nike.
(Gros plagiat d'un vieux tweet, quand l'oiseau était bleu)
C'est tout de même chouette d'avoir dans nos supermarchés une substance légale extrêmement addictive et dangereuse et surtout socialement très bien acceptée. Vivement qu'on puisse acheter de la cocaïne en toute tranquillité sans regard moralisateur.
Ce que je voulais dire. C est que moi, mais vraiment avec 20 fois moins je ne me lève même pas de ma chaise.
Jsuis désolée.
Cependant je me demande si on peut vraiment la qualifier d’addictive (en comparaison avec le tabac qui l’est bien +).
L’addiction me semble + venir de la convention sociale, que tu soulignes à juste titre, plutôt que la structure biochimique de l’alcool.
Mais je peux me tromper ;)
D’ailleurs de source pas très fiable, on m’a toujours dit que la cocaine n’est pas addictive non plus :D que c’est plutôt le cas de l’héroïne voire du haschish.
Après, c'est comme tout psychotrope, tout dépend de la quantité et de la fréquence de consommation. Certains restent quand même plus dangereux que d'autres mais je ne m'étalerai pas sur le sujet, j'en sais trop peu.
L'alcool festif peut être social, mais pas que, y en a qui "se murgent" à chaque soirée en prétendant qu'ils ne connaissent pas modération, là ce n'est plus social, c'est problématique.
On dit que l'alcoolisme démarre à 1 verre par jour mais à mes yeux quelqu'un qui se murge la tête jusqu'à être malade ou complètement bourré, même qu'une seule fois par semaine, et qui ne boit pas le reste de la semaine, est tout autant alcoolique... l'alcoolisme démarre quand la perte de contrôle face à l'alcool commence.
Idem pour la cigarette, drogues et autres, ça peut être occasionnel, non addictif, mais quand ça ne l'est plus, c'est là que les emm... commencent.
Et pour compléter, quand on veut limiter ou arrêter sa consommation, notre pire ennemi reste les autres...
Personne ne trouve étrange qu'on dise non à quelqu'un qui nous propose un joint ou de la cocaïne ou même une cigarette.
Un grand nombre trouve bizarre qu'on dise non à une simple bière ou un cocktail.
Moi ce que je trouve étrange, c'est la disparités de comportement entre les deux situations alors que les dommages engendrés par toutes ces substances sont comparables (j'ai pas dit identique bien entendu). Mais bon c'est culturel.
Cela me fait penser qu'il faut que je rachète de la whey.
Ça m’a fait rire plus qu’autre chose ^^
Oui, heureusement que l'ancienne patronne du lobby du vin, Audrey Bourolleau, est devenue conseillère de Macron, sinon on risquerait d'avoir des politiques publiques de prévention efficaces et on aurait moins de plaisir à picoler :D
Mais tu devrais être content, avec l'arrivée en force
De l'IA bientôt on sera dominés puis remplacés par des robots et eux pas besoin de boire un coup avec les copains pour se décontracter ou de prendre de la cocaïne ni quoi que c soit d'autre. Une prise dans le fion de temps en temps et c'est reparti.
Et puisqu'on est sur le sujet de l'addiction, il ne faut pas oublier que la substance reine en la matière est ... le sucre :) Et ça tout le monde en bouffe !
Parce que bien qu'hyper évoluées on est quand même loin du terminator.
C'est comme si on avait perdu tout bon sens à force d'entendre que ce n'est pas soi-disant si "dangereux" que ça.
Sympa tes arguments fallacieux (faux dilemme suivi d'une pente savonneuse). Maintenant que c'est fait, on peut débattre sereinement ?
Si ça ne vous dérange pas trop de revenir au sujet de l'anecdote... je me demandais qui pouvait bien être cet Alphone Murge, alors j'ai fait une petite recherche et... je n'ai rien trouvé. J'ai même trouvé des articles qui doutent qu'il ait jamais existé et prétendent que ce serait un nom inventé pour cette rue en fonction de son caractère mal famé, voire que la rue non plus n'aurait pas existé et cette etymologie provenant d'un nom de rue serait une invention pour un mot existant dont on ne connaitrait pas l'origine !
Il faut savoir qu'il y a des rues dans Paris dont les noms sont inventés ou qui n'ont pas le nom d'un personnage célèbre.
Par exemple la Rue du Pélican n'a rien à voir avec un pélican : elle aurait été une appelée humoristiquement rue du Poil-au-con car fréquentée par les prostituées, mais ce n'était pas un nom officiel car à l'époque il n'y avait pas de plaques de rues et on adressait le courrier en décrivant le lieu et pas en donnant une adresse avec un nom de rue, et donc quand le quartier s'est embourgeoisé et les noms de rue ont été officialisés par des plaques de rue, et ont servi pour l'adressage du courrier, les riverains auraient trouvé plus présentable de transformer poil au con en pélican !
Un autre exemple : j'avais habité Rue Bertin Poirée, et j'avais eu donc la curiosié de chercher l'origine de ce nom et pour quels faits notoires cette personne était devenue célèbre. Le seul fait d'armes de cette personne est d'avoir loti ce terrain et de lui avoir laissé son nom ! Ca aurait pu être le cas pour Alphonse Murge et ça expliquerait qu'on ne trouve pas sa biographie en faisait une recherche.
En ce qui concerne cette rue Alphonse Murge, certaines sources disent qu'elle aurait existé avant de disparaitre quand le quartier de Bercy ou se trouvaient les entrepôts de vins a été reconfiguré dans les années 1930, mais les morts murge et murger ne seraient attestés que dans les années 1980... Alors qu'elle ait réellement existé ou qu'on ait inventé une rue fictive pour servir une supposée étymologie (comme Claude Émile Jean-Baptiste Litre est un personnage inventé pour justifié l'emploi d'une majuscule pour le symbole L de litre car normalement les symboles d'unité qui sont en majuscule tirent leur nom d'une personne, alors que pour le littre c'est tout simplement pour qu'on ne confonde pas le l majuscule avec le chiffre 1), le nom de ce personnage serait créé à partir de murge qu'on employait déjà pour désigner une cuite, selon une autre étymologie (inconnue), auquel on avait accolé le prénom Alphonse qui était un prénom supposément associé aux maquereaux (les souteneurs, pas les poissons, je rappelle que cette rue était censée être mal famée, comme la rue du Pélican, il faut dire qu'il y avait beaucoup de rues mal famées à l'époque, mais c'est compréhensible pour une rue longeant des entrepôts de vin, les passants ne devaient pas boire que de l'eau et devaient avoir envie d'autres plaisirs après avoir bien bu).
Voici une discussion que j'ai fini par trouver et qui fait le point sur les mêmes recherches que j'ai faites :
fr.wiktionary.org/wiki/Wiktionnaire:Questions_sur_les_mots/janvier_2017#L'%C3%A9tymologie_de_murge_et_se_murger (pour ceux sont les navigateurs ne supportent pas ce codage des lettres accentuées, vous pouvez deviner que c'est un é accent aigu qu'il faut mettre devant tymologie)