Pour éviter d'être mangées par les chenilles, passiflora boenderi a recours au mimétisme. Ses feuilles sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, iront pondre ailleurs.
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Pour éviter d'être mangées par les chenilles, passiflora boenderi a recours au mimétisme. Ses feuilles sont ornées de motifs qui imitent des œufs de papillon. Ces derniers, croyant que les feuilles sont déjà occupées, iront pondre ailleurs.
Commentaires préférés (3)
comme d'habitude, les anecdotes sur le mimétisme sont extrêmement mal tournées. On a l'impression que c'est la plante (ou l'insecte) qui décide, de par un acte de volonté, de ressembler à quelque chose pour mieux tromper l'ennemi. C'est comme çà qu'on fait le lit des créationnistes, qui veulent voir de la volonté (divine) partout. Les plantes, pas plus que les insectes, n'ont "recours" au mimétisme. Elles ne "décident" pas de leurs propres mutations.
Si, enfin si pour une partie du processus.
La mutation génétique qui confère à la plante des points jaunes est apparue par hasard dans l’ADN d’un des fruits d’une plante. Cela peut provenir d’une erreur de recopiage de l’ADN lors d’une mitose (division cellulaire), d’une particule cosmique qui tape l’ADN et inverse des gènes, bref, c’est arbitraire et par hasard.
La sélection qui suit, elle, n’est pas dû au hasard. Ce fruit a germé, une plante a poussé. Cette plante a donc des points jaunes. Les autres n’en ont pas.
Arrive une armée de papillons. Toutes les plantes sont ravagées et meurent. Sauf une : celle avec les points jaunes. C’est la seule qui a survécu car les papillons la pensaient occupée. C’est la seule qui produira des fruits (avec la même mutation) et c’est donc elle qui repeuplera la forêt.
Résultat, à la génération suivante, toute la forêt a alors des points jaunes, et aucun papillon ne viendra pondre dessus.
Toutes les caractéristiques, que ce soit la forme, la taille, la couleur, l’endurance, la présence de dents, de cornes, de feuilles, de venin, etc. sont issues d’apparitions hasardeuses successives dans l’ADN d’un gamète d’un individu d’une population d’être vivants. Ce gamète doit être celui qui permettra la reproduction et la naissance d’un nouvel individu, et la mutation doit engendrer un nouveau caractère qui ne soit pas compromettant pour la survie de l’individu.
C’est l’environnement (prédateurs, climat, etc.) qui détermine si l’individu va survivre.
Un ours qui naît blanc dans la forêt ne survivra pas : trop facile à repérer.
Un arbre qui ne produit des fleurs plus vives survivra mieux car les insectes pollinisateurs sont plus attirés.
Les mutations sont courantes, mais encore faut-il qu’elles se produisent dans un gamète, que ce gamète soit sélectionné lors de la fécondation. Ensuite, les mutations qui confèrent un changement sont rares, et celles conférant un avantage pour survivre le sont encore plus.
Mais le temps fait son effet, petit à petit.
Il a fallu 1,3 milliard d’années sur Terre, pour que l’on soit passé d’un être unicellulaire à toute la diversité du vivant que l’on connaît, en passant par celle que l’on ne connaît pas encore, et évidemment celle qui n’existe plus.
Tous les commentaires (28)
comme d'habitude, les anecdotes sur le mimétisme sont extrêmement mal tournées. On a l'impression que c'est la plante (ou l'insecte) qui décide, de par un acte de volonté, de ressembler à quelque chose pour mieux tromper l'ennemi. C'est comme çà qu'on fait le lit des créationnistes, qui veulent voir de la volonté (divine) partout. Les plantes, pas plus que les insectes, n'ont "recours" au mimétisme. Elles ne "décident" pas de leurs propres mutations.
Voilà. Pas besoin de 3 pages.
Le pire, c'est que je pourrais faire mieux qu'eux! ^^ si je le voulais, c'est beaucoup plus difficile d'expliquer la réalité que d'écrire une histoire.
@Lflelf on cherche encore pourquoi on marche que sur nos pattes arrières, ce qui nous permet de passer le temps à user des claviers ^^ (on est pas sortis du sable, hein...)
Autrement dit:
Il y a une justification à la non-attaque, à cause des taches.
Si, enfin si pour une partie du processus.
La mutation génétique qui confère à la plante des points jaunes est apparue par hasard dans l’ADN d’un des fruits d’une plante. Cela peut provenir d’une erreur de recopiage de l’ADN lors d’une mitose (division cellulaire), d’une particule cosmique qui tape l’ADN et inverse des gènes, bref, c’est arbitraire et par hasard.
La sélection qui suit, elle, n’est pas dû au hasard. Ce fruit a germé, une plante a poussé. Cette plante a donc des points jaunes. Les autres n’en ont pas.
Arrive une armée de papillons. Toutes les plantes sont ravagées et meurent. Sauf une : celle avec les points jaunes. C’est la seule qui a survécu car les papillons la pensaient occupée. C’est la seule qui produira des fruits (avec la même mutation) et c’est donc elle qui repeuplera la forêt.
Résultat, à la génération suivante, toute la forêt a alors des points jaunes, et aucun papillon ne viendra pondre dessus.
Toutes les caractéristiques, que ce soit la forme, la taille, la couleur, l’endurance, la présence de dents, de cornes, de feuilles, de venin, etc. sont issues d’apparitions hasardeuses successives dans l’ADN d’un gamète d’un individu d’une population d’être vivants. Ce gamète doit être celui qui permettra la reproduction et la naissance d’un nouvel individu, et la mutation doit engendrer un nouveau caractère qui ne soit pas compromettant pour la survie de l’individu.
C’est l’environnement (prédateurs, climat, etc.) qui détermine si l’individu va survivre.
Un ours qui naît blanc dans la forêt ne survivra pas : trop facile à repérer.
Un arbre qui ne produit des fleurs plus vives survivra mieux car les insectes pollinisateurs sont plus attirés.
Les mutations sont courantes, mais encore faut-il qu’elles se produisent dans un gamète, que ce gamète soit sélectionné lors de la fécondation. Ensuite, les mutations qui confèrent un changement sont rares, et celles conférant un avantage pour survivre le sont encore plus.
Mais le temps fait son effet, petit à petit.
Il a fallu 1,3 milliard d’années sur Terre, pour que l’on soit passé d’un être unicellulaire à toute la diversité du vivant que l’on connaît, en passant par celle que l’on ne connaît pas encore, et évidemment celle qui n’existe plus.
L'évolution de passiflora boenderi est telle que les motifs sur ses feuilles ressemblent à des œufs de papillon, lesquels, croyant ces feuilles déjà occupées, iront pondre ailleurs.
Ce n'est effectivement pas facile à rédiger.
En tout cas, moi demain, je vais prendre mon marqueur jaune pour décorer mes passiflores.
J’en ai mare que ces chenilles les bouffes et ruinent mes majacujas (fruits de la passion))!!!
Dommage qu'il n'y ait plus d'anecdotes du dimanche.
Vous aviez brillamment répondu à une de mes questions (sur les fusées). serait t'il envisageable que vous continuiez ?
"SCANDAAAALE!!!"
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En vrai cet avantage a été annulé parce que les sujets devenaient de plus en plus difficiles à trouver et de moins en moins intéressants (non contre toi, le Hollandais Violent, excellent travail mais c'est factuel, je n'y peux rien), , même problème avec les anecdotes, dur de trouver quelquechose de nouveau, c'est pas facile, en 10 ans, sur différents comptes, j'ai trouvé que 5 anecdotes qui ont étés publiées...
Où ptêt que 4...