Malgré les polémiques sur leur empreinte carbone, le nombre de voyages en jets privés explose. En Europe, un vol sur 10 se fait en jet privé, et aux Etats-Unis, cette part atteint 1 sur 6, alors que les jets privés polluent environ 10 fois plus qu'un avion de ligne classique. Près de la moitié de ces trajets se fait à vide.
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"La pollution est la destruction ou dégradation d'un écosystème ou de la biosphère par l'introduction, généralement humaine, d'entités (physiques, chimiques ou biologiques), ou de radiations altérant le fonctionnement de cet écosystème"
Le CO2 rentre bien dans cette définition.
Car il faut bien comprendre que, pas que pour le CO2, c'est toujours la quantité de quelque chose qui importe. Et c'est valable pour tout. Si y'a peu ou trop d'oxygène, c'est la merde. Si y'a trop de radiations, c'est la merde (alors qu'il y en a naturellement par exemple dans le granite). Pour les produits chimiques,....
Donc vos commentaires sont au mieux ceux d'une personne n'ayant pas compris (et peut-être ne voulant pas car la remise en question est trop dure), au pire de la bonne grosse désinformation (climatoseptissisme ?)
Https://www.eea.europa.eu/data-and-maps/daviz/share-of-transport-ghg-emissions-2#tab-googlechartid_chart_13
Tu peux également facilement trouver sur le site de l'international energy agency (IEA) les repartitions de productions de CO2 dues à la combustion d'energie entre différentes activités et par pays
Je m'y plonge !
Le CO2 c’est juste le dioxyde de carbone, un gaz qui participe à l’effet de serre. Mais c’est pas le seul: l y a aussi le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), etc. .
Le CO2e, ou “CO2 équivalent”, c’est l’ unité pour comparer l’effet de tous ces gaz sur le dérèglement climatique. C’est comme convertir la quantité de chaque gaz en la quantité de CO2 qui aurait le même impact de réchauffement.
Du coup, quand on parle de réduire les émissions ou de l’empreinte carbone, on fait souvent référence au CO2e. Parce que c’est l’unité de base , comme 1Kg ou 1 metre, et ca prend en compte tous les GES, pas seulement le CO2. C’est pour ça qu’on convertit tout en CO2e, c’est plus pratique.
Ceci étant dit, si tu penses que les médias nous baladent, vient jetter un coup d’œil dehors, sur les glaciers par exemple.
« L’empreinte carbone » est un outil de mesure de consommation d’énergie. La confusion volontaire d’en faire un polluant est faite pour le rattacher à une connotation négative, ce qui relève plus de la morale que de la science.
Et pour répondre plus haut à l’exemple du mercure, le mercure ne fait pas partie intégrante de l’écosystème d’une rivière ( sauf sur mercure peut être), contrairement au co2 qui intervient naturellement sur le climat.
Quand vous respirez votre bilan carbone est négatif, ça ne fait pas de vous des pollueurs.( hâte d’entendre d’ici quelques années au vu des idées de génies de nos politique de lancer une taxe sur la respiration , ceci est une blague pour l’équipe premier degré !)
Bref, quand à l’exemple des glaciers qui fondent , ouvrez un livre de géologie et vous verrez que les alpes furent autrefois sous les océans. Mais il faudrait peut être comprendre que la nature n’est pas statique mais dans un système dynamique permanent.
www.geo.fr/environnement/qui-sont-les-climato-sceptiques-et-sur-quelles-theories-se-basent-ils-193907
Le CO2 anthropique ne fait pas partie intégrante de notre climat et surtout pas à cette période du cycle terrestre.
Le plus problématique dans cette histoire, ce n'est pas le CO2 où même son origine (naturel ou anthropique) mais sa variabilité sur une période très courte.
Oui il y a 1 million d'années, le niveau de CO2 était équivalent à celui d'aujourd'hui et c'était tout à fait naturel sauf que la variabilité des taux de CO2 était largement plus faible. C'est à dire que le vivant avait le temps de s'adapter.
Nos choix et notre pollution (car je maintiens que c'est de la pollution sur une échelle de temps si courte) ne laisserons pas le temps au vivant de s'adapter et risque justement de l'éradiquer de la surface. A mon avis, tu nous parles de mouvement et de vitesse et nous on te parle de dynamique et d'accélération.
PS1 : Il ne me semble pas qu'il y ait du mercure sur Mercure.
PS2 : Bien sur que si, le mercure fait partie intégrante de l'écosystème d'une rivière par le processus de biomagnification, simplement les quantités "naturelles" sont faibles (tout comme le CO2 naturel).
1. Le système était stable jusqu'à aujourd'hui et depuis que l'Humain existe.
2. Le système climatique a connu et connaitra ce qu'on appelle des points de bascule définit par : "le degré de changement des propriétés d’un système au-delà duquel le système en question se réorganise, souvent de façon abrupte, et ne retrouve pas son état initial même si les facteurs du changement sont éliminés. En ce qui concerne le système climatique, le point de bascule fait référence à un seuil critique au-delà duquel le climat mondial ou un climat régional passe d’un état stable à un autre état stable."
3. La problématique ici est la notion d'irréversibilité : “terme qualifiant l’état perturbé d’un système dynamique à une échelle temporelle donnée, quand le temps nécessaire à la restauration du système par les processus naturels est nettement plus long que le temps nécessaire à l’atteinte de cet état perturbé”.
Donc oui, comme tu l'évoques, on va certainement passer plusieurs points de bascule pour passer d'un système climatique stable à un autre système climatique stable. Ces phénomènes risquent fort d'être irréversible même si on supprime toute pollution du jour au lendemain (à cause d'effets d'emballement climatique).
Le seul point qui reste à éclaircir c'est de savoir si nos chances de survie sont les mêmes dans le système actuel dans lequel nous sommes apparu et avons évolué et le prochain système pour lequel nous n'aurons certainement pas le temps de nous adapter.
Certains comme toi et beaucoup de gens sur ce site aime aller un peu plus dans le détails. Je pense que les explications fournis par Tybs, Faux_admin et autres sont déjà un bon début d'approfondissement. .
Si maintenant, avec ton niveau de curiosité, tu n'arrives pas à différencier le message de masse simplifié et la réalité technique derrière, soit tu aimes troller (et merci, cela nous a permis d'avoir de belles réponses étayées qui m'ont instruites) soit je ne peux que t'inciter à t’intéresser à des sujets moins complexes, par exemple pourquoi les médias parlent de mono-sourcil alors qu'en fait, c'est des grabelles. Penses-tu que ce soit aussi dû à un "discours appris par cœur lié à un abattage militant et médiatique important" ?
L'écologie est un formidable marché juteux déjà pris d'assaut par de nombreuses entreprises parfois au détriment du bon sens (scientifique, économique et écologique).
Par exemple (et là je fais faire râler Epoxy mais tant pis ^^) :
En ce moment même en France, on remplace petit à petit un moyen de production sûr, pilotable, bas carbone à 4g CO2/kWh, financé par emprunt d'état remboursé, économiquement rentable (42€/MWh au tarif ARENH) avec une durée de vie de 60 ans (voire plus) qui s'appelle la filière nucléaire française par un autre moyen de production intermittent à 55g CO2/kWh soit 13,75 fois plus émetteur de CO2 et financé par subventions publiques massives pour des durées de vie de seulement 20 ans qui s'appelle la filière solaire.
Et à chaque fois que le Soleil brille, c'est toute la filière nucléaire qui doit adapter sa production au désidérata de notre bonne vieille étoile. Là je te rejoins pour dire que certains choix dits écologiques sont purement idéologiques.
Les gens pauvres m'exaspèrent, toujours à trouver des prétextes nobles pour exprimer leur frustration et leur jalousie. Heureusement que je ne vous côtoie que dans l'espace commentaire de JMCMB.
Si j'ai envie de prendre mon jet privé pour aller déguster une entrecôte de bœuf wagyu au Japon, je ne vois pas où est le problème.
#BandeDePauvres
Utiliser les deux ne sont pas contradictoires.
Voilà !
Enterres la hache de guerre dans ton jardin.
Pauvres pauvres