Carl Gugasian fut le plus grand braqueur de banques des Etats-Unis. Pendant 30 ans, il pilla 50 banques sans être pris, notamment grâce à son mode opératoire et le soin qu'il prenait pour qu'on ne puisse pas le décrire facilement ni le suivre : masque, vêtements larges, démarche aléatoire, etc.
Il ciblait toujours des banques proche de bois et d'une sortie d'autoroute. Après une phase d'observation, il passait à l'action, le vendredi soir. Il s'enfuyait en moto à travers les bois, cachant son butin dans une cache préalablement construite, puis gagnait un van où il rangeait la moto. Il rentrait ensuite en van via l'autoroute.
Commentaires préférés (3)
Selon la source, des enfants qui jouaient dans les bois à Radnor en Pennsylvanie ont trouvé son matériel (masques, cartes, nourriture, armes et munitions...) caché dans des tuyaux en PVC planqués dans des tuyaux de drainage en béton. La police a pu établir un profil plus précis du suspect, qui a mené à son arrestation en 2002.
Sa sentence initiale de 115 ans a été ramenée à 17 ans pour sa grande collaboration à l'enquête. Il a été libéré le 5 mai 2017 à l'âge de 69 ans. Notez qu'en prison il apprenait les mathématiques aux autres détenus.
Même s'il y a évidemment les sources, l'absence de date directement dans l'anecdote me parait un peu dommage... Mais jmcmb quand même !
Le diable est dans les détails.
Ricardo Lopez, alias "El patilllas", fut un braqueur de banques opérant à Madrid, dans la première décennie de ce siècle.
Pas moins de 29 succursales à son actif, portant une arme factice, gardant tout son calme et discrétion, au point que plusieurs fois, un employé remettait l'argent, sans que ses collègues ne se rendent compte du méfait en cours.
Les systèmes de surveillance vidéo et les témoignages apportaient certes des informations, mais ceci n'empêchait pas d'y mettre un terme. Sauf que...
Ricardo portait une montre au bracelet de couleur rouge, le détail qui va le confondre, quand les services de police vont mettre fin à sa carrière en 2011.
Le butin accumulé atteignait déjà 300 000 €, et la police voulait savoir quel était le but d'autant d'argent en liquide. Les machines à sous.
Ludopathe, Ricardo qui avait déjà touché le pactole précédemment, voulait revivre ce moment. La nécessité d'argent immédiat, le conduisait à braquer, -parfois deux banques dans une seule matinée-, pour assouvir sa dépendance et tout dépenser, sans aucune limite.
Que quelqu'un dépense quelques dizaines, voire centaines d'€uros... peut être. Quand ce sont plusieurs milliers en un après-midi, ça "chante", ça interpelle le personnel de l'établissement.
Repéré, la police n'attendait plus que sa sortie d'un casino de la capitale, pour l'interpeller, quand il sortit de l'établissement, afin de se griller une cigarette.
Détail surprenant: il venait d'ôter sa montre, la gardant dans une poche, se doutant de "quelque chose".
Selon la psychiatrie, les ludopathes sont les personnes les plus difficiles à faire décrocher de leur dépendance.
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Cela me fait penser à Ryan Gosling dans « The place beyond the pines » (un très bon film)
Selon la source, des enfants qui jouaient dans les bois à Radnor en Pennsylvanie ont trouvé son matériel (masques, cartes, nourriture, armes et munitions...) caché dans des tuyaux en PVC planqués dans des tuyaux de drainage en béton. La police a pu établir un profil plus précis du suspect, qui a mené à son arrestation en 2002.
Sa sentence initiale de 115 ans a été ramenée à 17 ans pour sa grande collaboration à l'enquête. Il a été libéré le 5 mai 2017 à l'âge de 69 ans. Notez qu'en prison il apprenait les mathématiques aux autres détenus.
Même s'il y a évidemment les sources, l'absence de date directement dans l'anecdote me parait un peu dommage... Mais jmcmb quand même !
On s'enfuit À moto, pas EN moto.
Commentaire à supprimer si correction de l'anecdote ;)
Le diable est dans les détails.
Ricardo Lopez, alias "El patilllas", fut un braqueur de banques opérant à Madrid, dans la première décennie de ce siècle.
Pas moins de 29 succursales à son actif, portant une arme factice, gardant tout son calme et discrétion, au point que plusieurs fois, un employé remettait l'argent, sans que ses collègues ne se rendent compte du méfait en cours.
Les systèmes de surveillance vidéo et les témoignages apportaient certes des informations, mais ceci n'empêchait pas d'y mettre un terme. Sauf que...
Ricardo portait une montre au bracelet de couleur rouge, le détail qui va le confondre, quand les services de police vont mettre fin à sa carrière en 2011.
Le butin accumulé atteignait déjà 300 000 €, et la police voulait savoir quel était le but d'autant d'argent en liquide. Les machines à sous.
Ludopathe, Ricardo qui avait déjà touché le pactole précédemment, voulait revivre ce moment. La nécessité d'argent immédiat, le conduisait à braquer, -parfois deux banques dans une seule matinée-, pour assouvir sa dépendance et tout dépenser, sans aucune limite.
Que quelqu'un dépense quelques dizaines, voire centaines d'€uros... peut être. Quand ce sont plusieurs milliers en un après-midi, ça "chante", ça interpelle le personnel de l'établissement.
Repéré, la police n'attendait plus que sa sortie d'un casino de la capitale, pour l'interpeller, quand il sortit de l'établissement, afin de se griller une cigarette.
Détail surprenant: il venait d'ôter sa montre, la gardant dans une poche, se doutant de "quelque chose".
Selon la psychiatrie, les ludopathes sont les personnes les plus difficiles à faire décrocher de leur dépendance.
Et que ce garçon, très brillant par ailleurs, est titulaire d'un doctorat en statistiques et probabilités.
On ne dit pas.une démarche aléatoire en français (sauf en statistique éventuellement). C'est probablement un anglicisme, une mauvaise traduction de random qui dans ce contexte s'approcherait plus de quelconque.
Oui, il marchait de façon différente à chaque fois pour que ce ne soit pas repérable.
Démarches aléatoires... Avec cette formulation j'imagine les Monty Python en braqueurs de banque
Par contre la précision que la mort du policier ait été acté comme un homicide 4 décennies après les faits, ça c’est quand même très surprenant. Je suppose que cela permet à la famille du défunt de toucher une compensation plus importante, d’où ce statut (je spécule à 100%)
Il s’est enfui « à moto », pas « en moto ».
Bonne journée !
On lui tire dessus, il riposte. Sans prendre le temps de viser, sans mettre en joue. Homicide involontaire. Mais il n'a jamais été poursuivi pour ces faits, il y avait prescription.
La balle est restée logée dans la colonne vertébrale du policier. Pourtant le policier a continué à travailler après les faits.