On vous a peut-être dit au cours de votre scolarité que votre style d'apprentissage était plutôt visuel ou auditif (ou encore kinesthésique), mais cette distinction tient du mythe : de nombreuses études ont montré qu'elle n'avait aucun fondement.
La croyance dans ce mythe éducatif est tenace. Dans certains pays, près de 90% des enseignants y croient encore, et durant des décennies, des méthodes de travail, des outils d'apprentissage et des produits commerciaux se sont basés dessus.
Commentaires préférés (3)
Euh personnellement j ai une très bonne mémoire visuelle et il me faut beaucoup moins de temps pr retenir un prénom que j' ai écris au Moins une fois (dans mes contacts par exemple). Que lorsque la personne me l a donné par oral. J identifie systématiquement les produits par leur visuel que par le nom etc. Ma mémoire oral est catastrophique en comparaison
Au final, je ne sais pas si c'est bien grave pour un enseignant/professeur/formateur de varier les situations dans son déroulé pédagogique, afin de s'adresser tantôt aux personnes visuelles, tantôt aux auditives et tantôt aux kinesthésiques.
De cette anecdote, je comprends qu'à priori personne dans la classe/promo n'a de canal d'apprentissage préférentiel (qui marche mieux).
Mais peut-être que tout le monde, au sein de la classe/promo, est bien content de pouvoir varier les canaux d'apprentissage pour ne jamais saturer, et pour changer un peu.
Ça permet à l'enseignant/professeur/formateur de partager plusieurs fois la même chose, mais de manière différente : cassant ainsi la monotonie de quelqu'un qui montrerait toujours le même schéma / donnerai toujours la même explication orale / ferait toujours faire les mêmes (genres de) travaux pratiques.
Pour le coup, de nombreuses études ont démontré qu'on retenait beaucoup plus facilement en écrivant, surtout à la main d'ailleurs. L'image qu'on créée soi-même imprègne mieux le cerveau.
La vue est de toute façon le sens le plus développé chez l'être humain. Ce qui permet aux autres de te reconnaître de loin, sans avoir besoin de t'entendre, et sans avoir besoin de te sentir le cul (sacré avantage !)
Et les gens qui ont une bonne mémoire ont généralement une bonne mémoire visuelle, c'est lié.
Et ceux qui te disent, j'ai pas une "bonne mémoire visuelle mais j'ai une bonne mémoire sonore par contre" ont en général une mauvaise mémoire, tout simplement.
Et c'est d'autant plus pénalisant pour eux que la majorité des informations qui parviennent à notre cerveau sont visuelles (panneaux de signalisation, plans, écriteaux, photos, textes, émotions, mimiques du visage...)
Et celui qui te dira qu'il pioche plus d'informations sur son entourage les yeux bandés plutôt que les oreilles bouchées est un menteur.
D'ailleurs on dit bien:"vous voyez ce que je veux dire ?" ou encore ""je ne vois pas où il veut en venir".
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Oui je me souviens avoir compulsé ado avec passion des ouvrages de PNL (programmation neuro-linguistique) qui expliquait comment décrypter le type de “pensée” de votre interlocuteur (visuel, kinesthésique, dialogue intérieur etc) selon où porte son regard et adapter ensuite son discours en fonction afin de l’amadouer; son langage corporel aussi. Pour me rendre compte spontanément que c’était un chouïa exagéré; c’est rassurant d’en avoir une confirmation car l’ancrage de cette croyance est puissant.
Euh personnellement j ai une très bonne mémoire visuelle et il me faut beaucoup moins de temps pr retenir un prénom que j' ai écris au Moins une fois (dans mes contacts par exemple). Que lorsque la personne me l a donné par oral. J identifie systématiquement les produits par leur visuel que par le nom etc. Ma mémoire oral est catastrophique en comparaison
Au final, je ne sais pas si c'est bien grave pour un enseignant/professeur/formateur de varier les situations dans son déroulé pédagogique, afin de s'adresser tantôt aux personnes visuelles, tantôt aux auditives et tantôt aux kinesthésiques.
De cette anecdote, je comprends qu'à priori personne dans la classe/promo n'a de canal d'apprentissage préférentiel (qui marche mieux).
Mais peut-être que tout le monde, au sein de la classe/promo, est bien content de pouvoir varier les canaux d'apprentissage pour ne jamais saturer, et pour changer un peu.
Ça permet à l'enseignant/professeur/formateur de partager plusieurs fois la même chose, mais de manière différente : cassant ainsi la monotonie de quelqu'un qui montrerait toujours le même schéma / donnerai toujours la même explication orale / ferait toujours faire les mêmes (genres de) travaux pratiques.
Pour le coup, de nombreuses études ont démontré qu'on retenait beaucoup plus facilement en écrivant, surtout à la main d'ailleurs. L'image qu'on créée soi-même imprègne mieux le cerveau.
La vue est de toute façon le sens le plus développé chez l'être humain. Ce qui permet aux autres de te reconnaître de loin, sans avoir besoin de t'entendre, et sans avoir besoin de te sentir le cul (sacré avantage !)
Et les gens qui ont une bonne mémoire ont généralement une bonne mémoire visuelle, c'est lié.
Et ceux qui te disent, j'ai pas une "bonne mémoire visuelle mais j'ai une bonne mémoire sonore par contre" ont en général une mauvaise mémoire, tout simplement.
Et c'est d'autant plus pénalisant pour eux que la majorité des informations qui parviennent à notre cerveau sont visuelles (panneaux de signalisation, plans, écriteaux, photos, textes, émotions, mimiques du visage...)
Et celui qui te dira qu'il pioche plus d'informations sur son entourage les yeux bandés plutôt que les oreilles bouchées est un menteur.
D'ailleurs on dit bien:"vous voyez ce que je veux dire ?" ou encore ""je ne vois pas où il veut en venir".
M'ouais, la troisième source se veut beaucoup plus nuancée et indique que plus les méthodes sont variées (visuelles+sonores)plus on a de chances de retenir
Je pense qu'il y a quand même un fond de vérité...
En revanche quand j'explique quelque chose a ma femme, sans dessin elle ne le figure pas.
De la même manière lors d'une visite de musée,je suis capable de ressortir les 3/4 de ce qu'a dit le guide mais elle, a déjà tout oublié si il n'y a pas de livret écrit.
La force de la mémorisation par l'écrit et la prise de notes, c'est justement qu'elle est polysensorielle : auditive, puisque on prend des notes sur qq chose qu'on entend, visuelle, puisqu'on les écrit, ces notes, musculaire, pcq elle est liée au geste d'écriture, sémantique, puisque le plus souvent on transcrit des mots en d'autres qui font plus sens pour nous. Bref, c'est la force ce ces sens activés et sollicités en même temps qui crée la memorisation.
Privée d'image mentales visuelles, je peux te dire que ma mémorisation s'appuie sur le verbal, je sais à quoi ressemblent les gens, je me souviens de mes cours de lycée ou de fac des années après, de mes textes de théâtre et même de certaines chorégraphies de comédies musicales que j'ai jouées il y a ... pfffff 25 ans? Ma mémoire est certes aveugle, mais très bavarde.
Bien sûr que je passe par l'écrit, les fiches, la transcription de tout ce que j'ai besoin de mémoriser, mais ça marche aussi avec les souvenirs d'enfance, sans que je ne m'amuse à les écrire.
Je t'accorde que je ne suis pas la reine de l'orientation et que le GPS est une invention que je bénis chaque jour, mais le plurisensoriel est très efficace dans la mémorisation telle que je la vis.
Oui, nous percevons quasiment tout notre environnement de manière visuelle, et aussi auditive et aussi kinésithérapeute (ou simplement musculaire), et des informations olfactives, gustatives, tactiles, stéréognosiques et autres s'y ajoutent. Et oui, la perception visuelle est très importante chez l'humain.
La mémorisation, elle diffère de la perception. Elle implique que les informations apportées par la perception soient encodées, de manière à pouvoir être stockées et qu'on puisse les "ramener", s'en souvenir, de manière assez précise pour s'en servir.
Cette mémorisation s'appuie sur des liens de sens entre les informations nouvelles et avec les info déjà mémorisées par la personne. Le processus diffère d'une personne à l'autre même avec des informations apportées par des perception identiques. Là où l'un mémorisera avec des exemples, des analogies, des mots, l'autre s'appuiera sur une image mentale, ou sur le souvenir du discours oral d'une personne ou encore se rappellera d'une odeur, de la sensation de ses mains posées sur une matière, toujours en lien avec d'autres sensations.
Et le rappel de l'information, s'il peut être direct, surtout pour les infos souvent sollicitées, passe souvent par une chaîne d'information ravivant des perceptions.
Si on parle d'une personne rencontrée il y a des années, on va par exemple dire : mais si souviens toi, c'est cette fille qu'on avait rencontrée en vacance, elle était avec son mari et ses enfants, cette grande femme brune super bronzée, avec un accent du sud, avec qui on avait parlé de l'ostréiculture dans le bassin de Thau... On remonte une chaîne d'informations rattachées à des perception variées qui vont (ou pas) faire jaillir le souvenir : Ha oui, la nana qui conduisait une Audi ?
Il me semble d’ailleurs que Bernard Werber parle de ce sujet dans son encyclopédie du savoir relatif et absolue. En tout cas c’est là que j’ai découvert l’histoire de la direction des yeux.
Ce que tu écris là me fait surtout penser que tu te décris comme un mec qui a une bonne mémoire, et/ou une bonne capacité d'attention, et/ou est intéressé par ce qu'il écoute dans ces moments... En tout cas plus que ta femme, il faut croire ^^
Le simple fait d'être curieux et intéressé à propos d'un sujet donné aide BEAUCOUP à la mémorisation :)
3ème source. Qui n'est pas plus "modérée" que l'anecdote d'ailleurs. Juste plus précise, ce qui est normal pour une source d'anecdote ^^
La recherche sur le sujet montre surtout qu'il est futile pour l'enseignant de beaucoup se casser la tête à propos des canaux d'apprentissage pour "satisfaire tout le monde". C'est évidemment bien de varier la forme des cours, mais pour une profession intellectuelle comme celle des profs, il y a de bien meilleures façons d'allouer son temps de cerveau disponible pour échafauder une structure de cours la plus efficace possible.
D'ailleurs, sur le même sujet, le youtubeur Homo Fabulus a sorti récemment une vidéo tirée d'un bouquin (dont il n'est pas l'auteur) qui se veut être une synthèse de la science de la mémorisation accessible au grand public.
Ça m'a complètement convaincu (ça rejoint ce qui est enseigné dans le manuel de licence de psycho cognitive que je suis entrain de finir), et c'est ma prochaine lecture.
Peut-être aussi que ta femme n'a juste pas trop envie d'écouter le guide, qu'elle peut se laisser distraire par ci ou ça qui se passe pendant les explications, et que si elle a un document à lire, elle fera davantage l'effort de chercher des informations ?
De mon côté, j'ai retenu 2 choses à l'institut pédagogique : 1) il faut varier et 2) si l'élève ne comprend pas, c'est la "faute" du prof. C'est là que se trouve le défi quotidien d'un prof, adapter ses méthodes en fonction de chacun de ses élèves afin que ceux-ci puissent comprendre et apprendre.
L'impact de la musique sur la mémoire ne serait-il pas sous-évalué et sous exploité ?
Peut-on perdre l'accès à son lexique sémantique, phonologique, syntaxique ?
La mémoire ne serait-elle pas étroitement liée au verbal, puisque nous pensons avec des mots. Avoir un plus grand dictionnaire ne permettrait-il pas d'avoir une mémoire plus fine ?
Ce qui me rassure c'est que nous semblons tous posséder une mémoire quasi identique. Si l'un d'entre nous était capable de recouper et de faire le lien entre toutes les anecdotes/commentaires sur une dizaine d'années ou plus ça serait absolument remarquable. Mais a priori je pense que l'on peut postuler qu'on se souvient principalement des dernières anecdotes, de quelques unes qui nous ont particulièrement intéressées, amusées et/ou qui ont bouleversé nos croyances.
Et encore pour ma part si je ne mets pas ces anecdotes dans les favoris pour les relire régulièrement je finis par les oublier. Et souvent je me retrouve troublé, j'ai l'impression de lire une anecdote pour la première fois, et je tombe sur l'un de mes commentaires... Et le pire est que je ne me souviens pas non plus de l'avoir écrit...
Pour comparer nos mémoires il serait amusant que certains d'entre nous prennent le temps de donner à chaud, un exemple ou deux d'anecdotes marquantes.
Personnellement le concept de serendipité que je n'avais pas.
Le principe de Peter (niveau d'incompétence maximum) qui est un effet pervers amusant.
L'effet Dunning-Kruger autre effet pervers amusant.
En anecdote récente, je n'avais pas réalisé que le feu était un phénomène bien plus rare que la vie elle-même.
Et ce que je crois me rappeler mais dont je ne suis plus certain (car très utile à savoir mais quasi impossible à concrétiser). Il me semble que dans les supermarchés on a le droit de goûter les produits avant de les acheter. Et qu'il est possible d'acheter a l'unité les produits vendus en lot.
On nous a aussi dit qu on utilisait que 10% de notre cerveau...
Ce qui est bien sûr totalement faux pour l'objectif recherché.
J’ai toujours pensé que ça ne pouvait pas être aussi simple et que ce mythe faisait passer pour des idiots ou des fainéants ceux qui n’arrivent pas à retenir les leçons avec ces deux seuls méthodes, perso aucune n’a fonctionné alors scolarité très dure, je n’ai connu qu’un seul prof qui fraîchement arrivé dans le collège à proposé plusieurs méthodes pour nous apprendre les mmaths, les élèves nous en avons validé une, et dés son arrivée je suis passé de 5/20 à une multitude de 20/20 pendant deux ans qu’il était notre prof