La Nouvelle-Zélande prévoyait tout pour les naufragés

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A la fin du XIXe siècle, la Nouvelle-Zélande entreprit d'installer des "dépôts pour naufragés", sur des dizaines d'îles désertes. Ces dépôts contenaient des vivres, des armes, des vêtements, des trousses de secours, ainsi que des outils et accessoires d'urgence. Ils sauvèrent la vie de plusieurs équipages avant de tomber en désuétude au cours du XXe siècle.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Des profiteurs qui auraient dû parcourir des centaines de miles pour atterrir sur des iles inhospitalières? pas "rentable"
Ça c'est peut être produit, mais plus par opportunité que comme objectif
Peut être qu'il y avait aussi un certain respect, imaginons le capitaine des pirates qui hurle que si on vole tout ce bazar alors qu'on en a pas besoin, le jour où on en aura vraiment besoin, on l'aura dans l'os, bande de tr...

En tout cas, délicate attention. Je me demande s'ils avaient prévu un ballon de volley ball dans l'attirail... ^^

a écrit : Ces vivres ne se retrouvaient-ils pas pillés par des profiteurs ? Oui. Plusieurs dépôts ont été totalement pillés par des équipages de baleiniers et autres marins, durant le 1/2 siècle où la Marine Néo-Zélandaise s'est efforcée de les construire, les entretenir et les maintenir approvisionnés.
Au moins une fois, des naufragés ayant réussi à atteindre un de ces refuges, l'a trouvé complètement vide de nourriture. Ils ont néanmoins survécu.

Ces dépôts faisaient l'objet d'une visite théorique tous les six mois, par un bateau à vapeur se chargeant d'entretenir les lieux. Un calendrier était affiché dans chaque lieu de survie, indiquant quand aurait lieu le prochain passage. Aussi, si d'aventure un ou des naufragés y trouvaient refuge, il, ou ils, savaient mieux comment s'organiser durant ce temps d'attente.
Parmi les objets déposés, se trouvaient des vêtements et couvertures de bonne fabrication, destinés à supporter les conditions climatiques pas souvent agréables de ces îles Sub-Antarctiques. Enfermés dans des fûts métalliques pour rester secs, ils portaient des signes distinctifs facilement identifiables, afin de dissuader les voleurs de les emporter...

En parallèle de ces dépôts de nourriture et d'objets divers de première nécessité, la Marine Néo-Zélandaise s'est également chargée d'y introduire du bétail, afin de pouvoir fournir de la viande fraîche aux naufragés.
Si déjà quelques îles avaient vu arriver des bovins ou des cochons issus de naufrages précédents, à partir de 1877, ont également été introduits des lapins (le gris des flandres), des moutons et des chèvres, des poules, des chats ou des chiens... certaines espèces n'ont pas réussi à survivre, alors que d'autres ont prospéré...et créé de véritables problèmes Environnementaux, dans ces espaces insulaires.
Le plus visible à probablement été ce qu'il est advenu dans l'île Enderby (Archipel des îles Auckland), où les cochons, vaches et lapins, ont littéralement tondu l'île en 120 ans de présence. Les Autorités Néo-zélandaises ont décidé à partir des années 90, de mettre en place des programmes d'éradication de ces espèces devenues invasives, dans toutes ces îles Sub-Antarctiques. La finalité est multiple: revenir à l'équilibre écologique antérieur... et apprendre. Apprendre qu'elles sont les solutions les plus efficaces pour les éliminer, sans nuire au possible, à la faune autochtone. Ces méthodes devraient également servir à faire disparaître de ses deux îles principales, toutes les espèces sauvages introduites, tels les cerfs, les oppossums, etc..
------------+------------
Le programme de construction de dépôts et d'introduction de couples d'animaux domestiques, à commencé à se faire sentir, suite à un trio de naufrages ayant eu lieu durant les années 60 du 19ème siècle. Coup sur coup, dans l'Archipel des îles Auckland, s'échouent le Grafton, l'Invercault et le General Grant.
Au 02 janvier 1864, les cinq marins du Grafton y échouent au sud... et d'autres marins de l'Invercault, à l'extrême Nord, quatre mois plus tard. Ils ne douteront jamais de la présence des autres. Après 20 mois, trois des cinq marins du Grafton, réussissent à rallier l'île du Sud Néo-Zelandaise, grâce à une barque aménagée, donnant l'alerte. C'est en revenant chercher les deux derniers, qu'ils découvriront l'existence de l'autre groupe de naufragés, en repérant de la fumée.
L'un de ces cinq marins était François-Edouard Raynal, un Français parti chercher fortune aux Antipodes. De son expérience malgré lui, en ressortira un livre: "Les naufragés, ou 20 mois sur un récif des îles Auckland", qui deviendra un succès littéraire. Il deviendra même LE livre offert aux enfants ayant terminé leur éducation scolaire, jusqu'à la Première Guerre Mondiale.
Aujourd'hui encore, vous pouvez peut être l'acquérir. Il a été réédité en 2011, sous le titre de "Les naufragés des Auckland".

Quant aux naufragés du General Grant, ils y ont survécu en 1866-67.


Tous les commentaires (35)

Ces vivres ne se retrouvaient-ils pas pillés par des profiteurs ?

a écrit : Ces vivres ne se retrouvaient-ils pas pillés par des profiteurs ? Des profiteurs qui auraient dû parcourir des centaines de miles pour atterrir sur des iles inhospitalières? pas "rentable"
Ça c'est peut être produit, mais plus par opportunité que comme objectif

a écrit : Des profiteurs qui auraient dû parcourir des centaines de miles pour atterrir sur des iles inhospitalières? pas "rentable"
Ça c'est peut être produit, mais plus par opportunité que comme objectif
Peut être qu'il y avait aussi un certain respect, imaginons le capitaine des pirates qui hurle que si on vole tout ce bazar alors qu'on en a pas besoin, le jour où on en aura vraiment besoin, on l'aura dans l'os, bande de tr...

En tout cas, délicate attention. Je me demande s'ils avaient prévu un ballon de volley ball dans l'attirail... ^^

C'était pour éviter d'avoir à se ficelller une tortue à chaque pied. C'est chiant à attraper, les tortues.

a écrit : Ces vivres ne se retrouvaient-ils pas pillés par des profiteurs ? Oui. Plusieurs dépôts ont été totalement pillés par des équipages de baleiniers et autres marins, durant le 1/2 siècle où la Marine Néo-Zélandaise s'est efforcée de les construire, les entretenir et les maintenir approvisionnés.
Au moins une fois, des naufragés ayant réussi à atteindre un de ces refuges, l'a trouvé complètement vide de nourriture. Ils ont néanmoins survécu.

Ces dépôts faisaient l'objet d'une visite théorique tous les six mois, par un bateau à vapeur se chargeant d'entretenir les lieux. Un calendrier était affiché dans chaque lieu de survie, indiquant quand aurait lieu le prochain passage. Aussi, si d'aventure un ou des naufragés y trouvaient refuge, il, ou ils, savaient mieux comment s'organiser durant ce temps d'attente.
Parmi les objets déposés, se trouvaient des vêtements et couvertures de bonne fabrication, destinés à supporter les conditions climatiques pas souvent agréables de ces îles Sub-Antarctiques. Enfermés dans des fûts métalliques pour rester secs, ils portaient des signes distinctifs facilement identifiables, afin de dissuader les voleurs de les emporter...

a écrit : Peut être qu'il y avait aussi un certain respect, imaginons le capitaine des pirates qui hurle que si on vole tout ce bazar alors qu'on en a pas besoin, le jour où on en aura vraiment besoin, on l'aura dans l'os, bande de tr...

En tout cas, délicate attention. Je me demande s'ils a
vaient prévu un ballon de volley ball dans l'attirail... ^^ Afficher tout
Et une certaine superstition. Un message était mis sur les cabane de vivres :
"The curse of the widow and fatherless light upon the man that breaks open this box, whilst he has a ship at his back."

"Que la malédiction de la veuve et de l'orphelin s'abatte sur l'homme qui ouvre cette boîte, alors qu'il a un navire dans le dos."

a écrit : Oui. Plusieurs dépôts ont été totalement pillés par des équipages de baleiniers et autres marins, durant le 1/2 siècle où la Marine Néo-Zélandaise s'est efforcée de les construire, les entretenir et les maintenir approvisionnés.
Au moins une fois, des naufragés ayant réussi à atteindre un de ces refuges,
l'a trouvé complètement vide de nourriture. Ils ont néanmoins survécu.

Ces dépôts faisaient l'objet d'une visite théorique tous les six mois, par un bateau à vapeur se chargeant d'entretenir les lieux. Un calendrier était affiché dans chaque lieu de survie, indiquant quand aurait lieu le prochain passage. Aussi, si d'aventure un ou des naufragés y trouvaient refuge, il, ou ils, savaient mieux comment s'organiser durant ce temps d'attente.
Parmi les objets déposés, se trouvaient des vêtements et couvertures de bonne fabrication, destinés à supporter les conditions climatiques pas souvent agréables de ces îles Sub-Antarctiques. Enfermés dans des fûts métalliques pour rester secs, ils portaient des signes distinctifs facilement identifiables, afin de dissuader les voleurs de les emporter...
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Ah oui c'était vraiment bien pensé "respect", si des naufragés arrivaient la, ils savaient que dans 6 mois maximum ils seraient forcément secouru et qu'ils avaient 6 mois de raviolis en boite en stock...

Je dis ça sur le ton de l'humour mais en vrai... sympa, sans déconner.
C'est les voleurs les gros cons. Y'a des trucs qu'on peut voler, du fric par exemple, ca se mange pas ça, mais de la bouffe réservée aux naufragés... (exception des supermarchés, c'est un sport national en France, la choure ^^)

@Tybs, visiblement, y'en a qui sont sans foi ni loi vu que ca a pas suffi. :(

En parallèle de ces dépôts de nourriture et d'objets divers de première nécessité, la Marine Néo-Zélandaise s'est également chargée d'y introduire du bétail, afin de pouvoir fournir de la viande fraîche aux naufragés.
Si déjà quelques îles avaient vu arriver des bovins ou des cochons issus de naufrages précédents, à partir de 1877, ont également été introduits des lapins (le gris des flandres), des moutons et des chèvres, des poules, des chats ou des chiens... certaines espèces n'ont pas réussi à survivre, alors que d'autres ont prospéré...et créé de véritables problèmes Environnementaux, dans ces espaces insulaires.
Le plus visible à probablement été ce qu'il est advenu dans l'île Enderby (Archipel des îles Auckland), où les cochons, vaches et lapins, ont littéralement tondu l'île en 120 ans de présence. Les Autorités Néo-zélandaises ont décidé à partir des années 90, de mettre en place des programmes d'éradication de ces espèces devenues invasives, dans toutes ces îles Sub-Antarctiques. La finalité est multiple: revenir à l'équilibre écologique antérieur... et apprendre. Apprendre qu'elles sont les solutions les plus efficaces pour les éliminer, sans nuire au possible, à la faune autochtone. Ces méthodes devraient également servir à faire disparaître de ses deux îles principales, toutes les espèces sauvages introduites, tels les cerfs, les oppossums, etc..
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Le programme de construction de dépôts et d'introduction de couples d'animaux domestiques, à commencé à se faire sentir, suite à un trio de naufrages ayant eu lieu durant les années 60 du 19ème siècle. Coup sur coup, dans l'Archipel des îles Auckland, s'échouent le Grafton, l'Invercault et le General Grant.
Au 02 janvier 1864, les cinq marins du Grafton y échouent au sud... et d'autres marins de l'Invercault, à l'extrême Nord, quatre mois plus tard. Ils ne douteront jamais de la présence des autres. Après 20 mois, trois des cinq marins du Grafton, réussissent à rallier l'île du Sud Néo-Zelandaise, grâce à une barque aménagée, donnant l'alerte. C'est en revenant chercher les deux derniers, qu'ils découvriront l'existence de l'autre groupe de naufragés, en repérant de la fumée.
L'un de ces cinq marins était François-Edouard Raynal, un Français parti chercher fortune aux Antipodes. De son expérience malgré lui, en ressortira un livre: "Les naufragés, ou 20 mois sur un récif des îles Auckland", qui deviendra un succès littéraire. Il deviendra même LE livre offert aux enfants ayant terminé leur éducation scolaire, jusqu'à la Première Guerre Mondiale.
Aujourd'hui encore, vous pouvez peut être l'acquérir. Il a été réédité en 2011, sous le titre de "Les naufragés des Auckland".

Quant aux naufragés du General Grant, ils y ont survécu en 1866-67.

a écrit : Ah oui c'était vraiment bien pensé "respect", si des naufragés arrivaient la, ils savaient que dans 6 mois maximum ils seraient forcément secouru et qu'ils avaient 6 mois de raviolis en boite en stock...

Je dis ça sur le ton de l'humour mais en vrai... sympa, sans déconner.
C
'est les voleurs les gros cons. Y'a des trucs qu'on peut voler, du fric par exemple, ca se mange pas ça, mais de la bouffe réservée aux naufragés... (exception des supermarchés, c'est un sport national en France, la choure ^^)

@Tybs, visiblement, y'en a qui sont sans foi ni loi vu que ca a pas suffi. :(
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chez moi, mis à part quelques bics de mon employeur pour dépanner, rien ne justifie un vol. Drôle de mentalité de prétendre ya des trucs qu'on peut voler et de l'affirmer sur un site grand public...

a écrit : chez moi, mis à part quelques bics de mon employeur pour dépanner, rien ne justifie un vol. Drôle de mentalité de prétendre ya des trucs qu'on peut voler et de l'affirmer sur un site grand public... Si il n’y avait que cela…franchement, si 1 % des messages dont il se sent obligé de nous gratifier était pertinent serait déjà le bon dieux…peut-être que sont "humour" passerait mieux mais non, tout est du même tonneau. Il serait temps d’avoir la possibilité de masquer certains commentateurs qui n’on vraiment aucun intérêt pour ceux qui cherche l’information et pas le concours de « blague de Toto »

a écrit : En parallèle de ces dépôts de nourriture et d'objets divers de première nécessité, la Marine Néo-Zélandaise s'est également chargée d'y introduire du bétail, afin de pouvoir fournir de la viande fraîche aux naufragés.
Si déjà quelques îles avaient vu arriver des bovins ou des cochons issus de nau
frages précédents, à partir de 1877, ont également été introduits des lapins (le gris des flandres), des moutons et des chèvres, des poules, des chats ou des chiens... certaines espèces n'ont pas réussi à survivre, alors que d'autres ont prospéré...et créé de véritables problèmes Environnementaux, dans ces espaces insulaires.
Le plus visible à probablement été ce qu'il est advenu dans l'île Enderby (Archipel des îles Auckland), où les cochons, vaches et lapins, ont littéralement tondu l'île en 120 ans de présence. Les Autorités Néo-zélandaises ont décidé à partir des années 90, de mettre en place des programmes d'éradication de ces espèces devenues invasives, dans toutes ces îles Sub-Antarctiques. La finalité est multiple: revenir à l'équilibre écologique antérieur... et apprendre. Apprendre qu'elles sont les solutions les plus efficaces pour les éliminer, sans nuire au possible, à la faune autochtone. Ces méthodes devraient également servir à faire disparaître de ses deux îles principales, toutes les espèces sauvages introduites, tels les cerfs, les oppossums, etc..
------------+------------
Le programme de construction de dépôts et d'introduction de couples d'animaux domestiques, à commencé à se faire sentir, suite à un trio de naufrages ayant eu lieu durant les années 60 du 19ème siècle. Coup sur coup, dans l'Archipel des îles Auckland, s'échouent le Grafton, l'Invercault et le General Grant.
Au 02 janvier 1864, les cinq marins du Grafton y échouent au sud... et d'autres marins de l'Invercault, à l'extrême Nord, quatre mois plus tard. Ils ne douteront jamais de la présence des autres. Après 20 mois, trois des cinq marins du Grafton, réussissent à rallier l'île du Sud Néo-Zelandaise, grâce à une barque aménagée, donnant l'alerte. C'est en revenant chercher les deux derniers, qu'ils découvriront l'existence de l'autre groupe de naufragés, en repérant de la fumée.
L'un de ces cinq marins était François-Edouard Raynal, un Français parti chercher fortune aux Antipodes. De son expérience malgré lui, en ressortira un livre: "Les naufragés, ou 20 mois sur un récif des îles Auckland", qui deviendra un succès littéraire. Il deviendra même LE livre offert aux enfants ayant terminé leur éducation scolaire, jusqu'à la Première Guerre Mondiale.
Aujourd'hui encore, vous pouvez peut être l'acquérir. Il a été réédité en 2011, sous le titre de "Les naufragés des Auckland".

Quant aux naufragés du General Grant, ils y ont survécu en 1866-67.
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Cela fait pas mal de temps que je ne trouve plus le temps de lire cette application. Et encore une anecdote un peu bof. Mais voilà ... Un érudit la rend passionnante. Merci Époxy.

a écrit : Cela fait pas mal de temps que je ne trouve plus le temps de lire cette application. Et encore une anecdote un peu bof. Mais voilà ... Un érudit la rend passionnante. Merci Époxy. Il faut de tout pour faire un monde, c'est vrai; c'est bien... :)

a écrit : Cela fait pas mal de temps que je ne trouve plus le temps de lire cette application. Et encore une anecdote un peu bof. Mais voilà ... Un érudit la rend passionnante. Merci Époxy. Merci @Babulin.

Un petit plus: le livre de Jules Verne "l'Île Mystérieuse" (1875), est grandement inspiré de la mésaventure des 5 marins du Grafton.

a écrit : Si il n’y avait que cela…franchement, si 1 % des messages dont il se sent obligé de nous gratifier était pertinent serait déjà le bon dieux…peut-être que sont "humour" passerait mieux mais non, tout est du même tonneau. Il serait temps d’avoir la possibilité de masquer certains commentateurs qui n’on vraiment aucun intérêt pour ceux qui cherche l’information et pas le concours de « blague de Toto » Afficher tout Je commente jamais mais je vous lis tous les soirs.
Et ben moi je les aime bien tes commentaires Nico!

a écrit : Il faut de tout pour faire un monde, c'est vrai; c'est bien... :) Faut toujours un lourdingue de service effectivement.

a écrit : Faut toujours un lourdingue de service effectivement. C'est indispensable, sinon le monde serait trop sérieux ;)

Dire qu'il y en a qui payent pour écouter des lourdingues dire des conneries ^^ Allez je me sacrifie pour la cause! Balancez les tomates pas de soucis, je sais esquiver. ,)

Pas vraiment d'accord avec le commentaire sur Nico.
J'aime son humour et cela fait des années qu'il me fait rire.
C'est pas donné à tout le monde d'être bien con.
D'autant qu'il en connaît des choses, sans être pédant, donc j'apprends parfois en souriant souvent.
Un grand merci aux sages plus sages en passant pour leurs commentaires tout simplement parfaits.

a écrit : chez moi, mis à part quelques bics de mon employeur pour dépanner, rien ne justifie un vol. Drôle de mentalité de prétendre ya des trucs qu'on peut voler et de l'affirmer sur un site grand public... Le vol est un concept directement lié à celui de propriété, et si on y réfléchis un peu, le concept de propriété est loin d'être facilement justifiable dans toutes les situations.

Il est devenu impossible d'ignorer que les possessions de certains, sont la misère ou la mort pour d'autre, grâce à la masse d'information à laquelle on a accès, donc même lorsqu'on a eu un toit et l'estomac bien plein toute sa vie, il faut vraiment être nombriliste pour affirmer que le vol est en aucun cas justifiable, et l'affirmer sur un site grand public.

Et moi il me fait marrer Nico, en plus c'est loin d'être le beauf potache que vous décrivez, deux fois sur trois ses blagues sont un habillage pour une véritable info.

Bref, le mieux serait encore que Philippe suprime tout ce fil, mais je pouvais pas rester silencieux devant des insanités pareilles.

a écrit : Le vol est un concept directement lié à celui de propriété, et si on y réfléchis un peu, le concept de propriété est loin d'être facilement justifiable dans toutes les situations.

Il est devenu impossible d'ignorer que les possessions de certains, sont la misère ou la mort pour d'autre, grâc
e à la masse d'information à laquelle on a accès, donc même lorsqu'on a eu un toit et l'estomac bien plein toute sa vie, il faut vraiment être nombriliste pour affirmer que le vol est en aucun cas justifiable, et l'affirmer sur un site grand public.

Et moi il me fait marrer Nico, en plus c'est loin d'être le beauf potache que vous décrivez, deux fois sur trois ses blagues sont un habillage pour une véritable info.

Bref, le mieux serait encore que Philippe suprime tout ce fil, mais je pouvais pas rester silencieux devant des insanités pareilles.
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J'ai déjà volé pour survivre et je l'ai même dit à une caissière de supermarché, on s'est bien marrés parce que elle aussi et je jure sur mon honneur que c'est vrai mais je balance pas^^...ce qui est compliqué, c'est de trouver le moyen de ne pas voler! On est pas tous des sales cons hein même si on en a l'air...

Après y'en a qui volent pour passer le temps, où juste pour faire chier, où par connerie voir par méchanceté gratuite, où pour conquérir le monde... (c'est un peu la même chose kekeupart)

Et non ce fil est intéressant, on a mis les pieds dans la philosophie! (AAAAH ca pue! ^^)

En tout cas merci de m'avoir défendu, même si j'ai pas besoin de vous pour ça, j'apprécie le geste! :)

-SALE CON!

Bakwa? Je m'exprime! Lâchez vous :)
-GrrrrWAF
-Ailleu!!!

a écrit : chez moi, mis à part quelques bics de mon employeur pour dépanner, rien ne justifie un vol. Drôle de mentalité de prétendre ya des trucs qu'on peut voler et de l'affirmer sur un site grand public... Chez moi la société qui m'emploie a environ 200,000 personnes. Si tout le monde vole un bic disons deux fois par an... A .25 centimes le bic on est déjà a 100k euros/an. Et bon si on peut voler un bic pourquoi pas un peu de feuilles d imprimantes, papier toilette, une souris, un clavier, un câble réseau... .
Alors certes l ensemble de ces petits vols ne feront pas boiter la boîte en question... Mais la question est plutôt ou se situe ta limite et dans quelles conditions. A partir du moment où tu considères qu'un bic est ok, alors tout le reste est ok. T as une drôle de mentalité pour affirmer qu'un bic est ok.
Perso si je dois voler c'est 10 millions ou rien... Chacun sa vision de l'honnêteté...
Si rien ne justifie un vol alors ne prend pas même un bic. Si tu considères que c est ok alors stp considère que tout le monde n'a pas les mêmes valeurs.