Un ultramarathon au surprenant vainqueur

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Pour ceux voulant tenter l'ultra-trail, on a deux courses bien connu en france :
- Le Grand Raid, ou Diagonale des Fous : 164 km, 9 917 m de dénivelé positif, sur l'île de La Réunion
- L'Ultra-Trail du Mont-Blanc : 171 km et 10 040 m de dénivelé positif.
Dans les deux courses, les meilleurs les terminent en moins de 24 heures, ce que je trouve ahurissant au vu du dénivelé positif qu'ils se tapent
d'une manière générale, l'age des vainqueurs de ses courses est plus grand que les sportifs de haut niveau d'autres catégories, du a l'importance du mental et de l’endurance dans ses épreuves : Ludovic Pommeret par exemple, a gagné la précédente édition du Grand Raid à 46 ans, et avait gagné 5 ans avant l'ultra-trail du Mont-Blanc. Autre exemple, Aleksandr Sorokin à le record de distance sur 12 et 24 heure de course (respectivement 177 et 309 km), alors qu'il avait entre 38 et 39 ans.

C'est surprenant oui et non. Les courses comme celle-ci qui représentent un vrai challenge voient souvent des candidats de plus de 40 ans terminer année après année avec au final beaucoup moins de jeunes que l'on aurait Imaginé au depart. Cela s'explique par le fait que l'exploit n'est pas uniquement physique, il faut aussi avoir un mental extrêmement solide et c'est plutôt quelque chose d'Homme mûr car ça prend souvent du temps à acquérir. Mais chapeau à lui quand même parce que être finisher et gagner ce n'est pas non plus la même chose.

a écrit : C'est surprenant oui et non. Les courses comme celle-ci qui représentent un vrai challenge voient souvent des candidats de plus de 40 ans terminer année après année avec au final beaucoup moins de jeunes que l'on aurait Imaginé au depart. Cela s'explique par le fait que l'exploit n'est pas uniquement physique, il faut aussi avoir un mental extrêmement solide et c'est plutôt quelque chose d'Homme mûr car ça prend souvent du temps à acquérir. Mais chapeau à lui quand même parce que être finisher et gagner ce n'est pas non plus la même chose. Afficher tout Finisher ou gagnant certes c'est pas la même chose, mais pour un néophyte rien de d'imaginer finir un tel trail est déjà digne d'un surhomme.


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Pour ceux voulant tenter l'ultra-trail, on a deux courses bien connu en france :
- Le Grand Raid, ou Diagonale des Fous : 164 km, 9 917 m de dénivelé positif, sur l'île de La Réunion
- L'Ultra-Trail du Mont-Blanc : 171 km et 10 040 m de dénivelé positif.
Dans les deux courses, les meilleurs les terminent en moins de 24 heures, ce que je trouve ahurissant au vu du dénivelé positif qu'ils se tapent
d'une manière générale, l'age des vainqueurs de ses courses est plus grand que les sportifs de haut niveau d'autres catégories, du a l'importance du mental et de l’endurance dans ses épreuves : Ludovic Pommeret par exemple, a gagné la précédente édition du Grand Raid à 46 ans, et avait gagné 5 ans avant l'ultra-trail du Mont-Blanc. Autre exemple, Aleksandr Sorokin à le record de distance sur 12 et 24 heure de course (respectivement 177 et 309 km), alors qu'il avait entre 38 et 39 ans.

C'est surprenant oui et non. Les courses comme celle-ci qui représentent un vrai challenge voient souvent des candidats de plus de 40 ans terminer année après année avec au final beaucoup moins de jeunes que l'on aurait Imaginé au depart. Cela s'explique par le fait que l'exploit n'est pas uniquement physique, il faut aussi avoir un mental extrêmement solide et c'est plutôt quelque chose d'Homme mûr car ça prend souvent du temps à acquérir. Mais chapeau à lui quand même parce que être finisher et gagner ce n'est pas non plus la même chose.

a écrit : C'est surprenant oui et non. Les courses comme celle-ci qui représentent un vrai challenge voient souvent des candidats de plus de 40 ans terminer année après année avec au final beaucoup moins de jeunes que l'on aurait Imaginé au depart. Cela s'explique par le fait que l'exploit n'est pas uniquement physique, il faut aussi avoir un mental extrêmement solide et c'est plutôt quelque chose d'Homme mûr car ça prend souvent du temps à acquérir. Mais chapeau à lui quand même parce que être finisher et gagner ce n'est pas non plus la même chose. Afficher tout Finisher ou gagnant certes c'est pas la même chose, mais pour un néophyte rien de d'imaginer finir un tel trail est déjà digne d'un surhomme.

a écrit : Pour ceux voulant tenter l'ultra-trail, on a deux courses bien connu en france :
- Le Grand Raid, ou Diagonale des Fous : 164 km, 9 917 m de dénivelé positif, sur l'île de La Réunion
- L'Ultra-Trail du Mont-Blanc : 171 km et 10 040 m de dénivelé positif.
Dans les deux courses, les meil
leurs les terminent en moins de 24 heures, ce que je trouve ahurissant au vu du dénivelé positif qu'ils se tapent
d'une manière générale, l'age des vainqueurs de ses courses est plus grand que les sportifs de haut niveau d'autres catégories, du a l'importance du mental et de l’endurance dans ses épreuves : Ludovic Pommeret par exemple, a gagné la précédente édition du Grand Raid à 46 ans, et avait gagné 5 ans avant l'ultra-trail du Mont-Blanc. Autre exemple, Aleksandr Sorokin à le record de distance sur 12 et 24 heure de course (respectivement 177 et 309 km), alors qu'il avait entre 38 et 39 ans.
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A la frontière italienne, côté Italie, il y a aussi le tor des géants pour ceux qui veulent tenter l'aventure. 330km avec 24 000m de D+, ça fait environ 3x l'Everest. Record actuel en un peu moins de 67h.
youtu.be/G7l6au8FBjA

Pour ceux qui veulent faire un palier avant le tor il existe (en supplément de celles précédemment citées par keptox) la Mil'kill qui peut faire l'objet d'une bonne ballade de mille km a travers la France. Vous irez de saint malo jusqu'à Sète. A boucler en moins de 12j, soit environ 2 marathons par jour.

a écrit : C'est surprenant oui et non. Les courses comme celle-ci qui représentent un vrai challenge voient souvent des candidats de plus de 40 ans terminer année après année avec au final beaucoup moins de jeunes que l'on aurait Imaginé au depart. Cela s'explique par le fait que l'exploit n'est pas uniquement physique, il faut aussi avoir un mental extrêmement solide et c'est plutôt quelque chose d'Homme mûr car ça prend souvent du temps à acquérir. Mais chapeau à lui quand même parce que être finisher et gagner ce n'est pas non plus la même chose. Afficher tout et des candidates ... ^^

a écrit : Pour ceux voulant tenter l'ultra-trail, on a deux courses bien connu en france :
- Le Grand Raid, ou Diagonale des Fous : 164 km, 9 917 m de dénivelé positif, sur l'île de La Réunion
- L'Ultra-Trail du Mont-Blanc : 171 km et 10 040 m de dénivelé positif.
Dans les deux courses, les meil
leurs les terminent en moins de 24 heures, ce que je trouve ahurissant au vu du dénivelé positif qu'ils se tapent
d'une manière générale, l'age des vainqueurs de ses courses est plus grand que les sportifs de haut niveau d'autres catégories, du a l'importance du mental et de l’endurance dans ses épreuves : Ludovic Pommeret par exemple, a gagné la précédente édition du Grand Raid à 46 ans, et avait gagné 5 ans avant l'ultra-trail du Mont-Blanc. Autre exemple, Aleksandr Sorokin à le record de distance sur 12 et 24 heure de course (respectivement 177 et 309 km), alors qu'il avait entre 38 et 39 ans.
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Il y a un biais à prendre en compte concernant l'âge.

Les sportifs de haut niveaux entre 18 et 40 ans sont déjà (majoritairement) parfaitement révélés et très bien encadrés, et hormis pour une question de challenge, n'ont aucunement besoin de "faire leur preuve" ou "se donner de la visibilité" en participant à une telle course. Ce qui laisse la place à beaucoup de personnes, et avec ça, les possibilités de gagner qui s'homogénéisent

Si il a gagné à 61 ans c'est avant tout car les plus grands coureurs du monde pour ce type d'efforts endurant sont déjà focus sur quelque chose de "plus gros" (dans la rentabilité sportive, non pas dans l'épreuve en elle même, car elles sont déjà exagérément dures et assez colossales)

Pour participer à de telles courses, il ne faut plus rien avoir à gagner et avoir rien à perdre

en quoi c'est surprenant qu'un coureur de fond soit gagnant d'un marathon ? l'âge n'a pas d'importance,il faut juste se forger, avoir confiance en soi sans écouter les paresseux qui sont toujours entrain de dire "mais t'es fermier, t'es trop vieux,tu perds ton temps".

a écrit : en quoi c'est surprenant qu'un coureur de fond soit gagnant d'un marathon ? l'âge n'a pas d'importance,il faut juste se forger, avoir confiance en soi sans écouter les paresseux qui sont toujours entrain de dire "mais t'es fermier, t'es trop vieux,tu perds ton temps". Sauf que là, on parle de 20 marathons d'affilée, soit 4 par jour. Rien que terminer est déjà un exploit.

Oui d'accord mais est-ce qu'il a déjà terminé Zelda lui ???!!!

a écrit : Pour ceux voulant tenter l'ultra-trail, on a deux courses bien connu en france :
- Le Grand Raid, ou Diagonale des Fous : 164 km, 9 917 m de dénivelé positif, sur l'île de La Réunion
- L'Ultra-Trail du Mont-Blanc : 171 km et 10 040 m de dénivelé positif.
Dans les deux courses, les meil
leurs les terminent en moins de 24 heures, ce que je trouve ahurissant au vu du dénivelé positif qu'ils se tapent
d'une manière générale, l'age des vainqueurs de ses courses est plus grand que les sportifs de haut niveau d'autres catégories, du a l'importance du mental et de l’endurance dans ses épreuves : Ludovic Pommeret par exemple, a gagné la précédente édition du Grand Raid à 46 ans, et avait gagné 5 ans avant l'ultra-trail du Mont-Blanc. Autre exemple, Aleksandr Sorokin à le record de distance sur 12 et 24 heure de course (respectivement 177 et 309 km), alors qu'il avait entre 38 et 39 ans.
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En parlant de l utmb, Marco Olmo (italien) a remporté les éditions 2006 et 2007. Il était alors âgé de 58 et 59 ans.

a écrit : en quoi c'est surprenant qu'un coureur de fond soit gagnant d'un marathon ? l'âge n'a pas d'importance,il faut juste se forger, avoir confiance en soi sans écouter les paresseux qui sont toujours entrain de dire "mais t'es fermier, t'es trop vieux,tu perds ton temps". C'est vrai l'âge n'a pas d'importance il suffit d'y croire pour y arriver , tout est possible il faut juste le vouloirw dirait le instagrameur en mal de coeur .

A chaque âge sa compétence physique et mentale et quand nous sommes trop vieux pour courir nous prêchons tel des sages la bonne parole à nos jeunes.

"Quand ils veulent bien venir nous voir en prison pour vieux, pardon à la maison de retraite, je voulais dire l'EPAD."

Merci pour toutes les précisions en commentaire. Sinon pourquoi « fut » Jusqu’en 1991? On a une info sur la raison de l’arrêt. Merci

a écrit : C'est vrai l'âge n'a pas d'importance il suffit d'y croire pour y arriver , tout est possible il faut juste le vouloirw dirait le instagrameur en mal de coeur .

A chaque âge sa compétence physique et mentale et quand nous sommes trop vieux pour courir nous prêchons tel des sages la
bonne parole à nos jeunes.

"Quand ils veulent bien venir nous voir en prison pour vieux, pardon à la maison de retraite, je voulais dire l'EPAD."
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*EHPAD* pour Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes.

Tant qu'à vouloir donner une citation, autant faire attention à l'orthographe.

Je me permets juste une précision qui me pique les yeux, il ne s’agit pas d’un marathon. Par définition un marathon fait 42,195km. On peut parler d’ultra marathon, d’ultra trail ou plus simplement d’une course longue distance.

a écrit : Je me permets juste une précision qui me pique les yeux, il ne s’agit pas d’un marathon. Par définition un marathon fait 42,195km. On peut parler d’ultra marathon, d’ultra trail ou plus simplement d’une course longue distance. Sauf si tu utilises la définition au figuré.

Un marathon depuis 1908 c’est 42,195 km. Cette course est un ultra marathon. La course à pied la plus longue est la transAmerica avec 5316km

a écrit : Finisher ou gagnant certes c'est pas la même chose, mais pour un néophyte rien de d'imaginer finir un tel trail est déjà digne d'un surhomme. Je n'ai jamais courru mais j'ai étudier cette population d'assez prêt et je ne crois pas que ce soit des surhommes physiquement. Ils le disent quasiment tous, n'importe qui peut le faire du moment qu'il a la volonté. C'est un combat contre soi même.
D'un point de vu physique, le cerveau est normal à l'IRM après la course. Ils n'ont généralement pas des coeurs en super état. A forcer dessus comme ça régulièrement ce n'est pas étonnant, mais ils ne s'abîment pas sur une seule course. C'est le cumul qui fait des dégâts. Heureusement il n'y a rien d'alarmant non plus. Ils ont des cuisses largement plus musclées que la moyenne sans graisse (pour les hommes). Car ils font super attention à leur alimentation. Mais en fait la musculature n'entre pas vraiment en ligne de compte. A la fin de la course ils ont des déchirures dans tous les sens, de l'oedème, ils ont les cuisses explosées, ils ont beaucoup de mal à marcher. C'est assez drôle de les voir ne plus pouvoir plier les genoux, hyper raide. Heureusement pour eux en général ils dorment direct à l'arrivée a cause de la privation de sommeil. Mais ça reste des gens a part dans leur tête. Ils sont capable pour certains d'enchaîner des Ultra trail avec 1 sem d'interval et a la fin vouloir rentrer chez eux à vélo a 200km de là... Pour moi ce sont des gens qui ont un état d'esprit (ou un trouble psychologique je ne sais pas) qui les pousse à se dépasser sans cesse et qui a pour conséquence de renforcer leur corps.
Tous ça pour dire que si ce sont des surhommes ce n'est pas physiquement mais bien psychologiquement. Et c'est donc pour ça que l'on voit plus de vieux que dans d'autres disciplines. La performance est physique mais le physique n'est qu'une partie de la performance. Le gros de celle ci, c'est d'aller jusqu'au bout malgré les souffrances.
Les souffrances... Faut s'imaginer ne pas avoir dormi plus de 2h en l'espace de 48h et d'être seul perdu de nuit au milieu de la montagne alors qu'il neige, qu'il fait froid, les pieds mouillés, qu'on a des blessures qui commence à se faire sentir, que la fatigue accumulée est présente a chaque foulé, et qu'en fait c'est juste la moitié de la course.tu as des hallucinations. Tu parle pendant plusieurs heures, et tu t'aperçois qu'en fait t'es seul. Tu veux te reposer mais tu as la barrière horaire qui fait que si t'es pas au prochain point de passage rapidement t'es éliminé... Y a un moment tu dois te dire: mais qu'est ce que je fou la ? Pourquoi je m'inflige ça ? En plus y en a qui se perdent et qu'on retrouvent que trop tard. Il y a donc un réel danger. Sans compté que la montagne ça peut être dangereux alors en étant super fatigué et en allant vite...
Et les conséquences d'un arrêt c'est quoi ? Il y a parfois des frais d'inscription mais en général il n'y a rien à gagner a finir. Si tu abandonne tu rentre juste chez toi te mettre dans le canapé avec une bière, ta femme, tes gosses.

a écrit : Je n'ai jamais courru mais j'ai étudier cette population d'assez prêt et je ne crois pas que ce soit des surhommes physiquement. Ils le disent quasiment tous, n'importe qui peut le faire du moment qu'il a la volonté. C'est un combat contre soi même.
D'un point de vu physique, l
e cerveau est normal à l'IRM après la course. Ils n'ont généralement pas des coeurs en super état. A forcer dessus comme ça régulièrement ce n'est pas étonnant, mais ils ne s'abîment pas sur une seule course. C'est le cumul qui fait des dégâts. Heureusement il n'y a rien d'alarmant non plus. Ils ont des cuisses largement plus musclées que la moyenne sans graisse (pour les hommes). Car ils font super attention à leur alimentation. Mais en fait la musculature n'entre pas vraiment en ligne de compte. A la fin de la course ils ont des déchirures dans tous les sens, de l'oedème, ils ont les cuisses explosées, ils ont beaucoup de mal à marcher. C'est assez drôle de les voir ne plus pouvoir plier les genoux, hyper raide. Heureusement pour eux en général ils dorment direct à l'arrivée a cause de la privation de sommeil. Mais ça reste des gens a part dans leur tête. Ils sont capable pour certains d'enchaîner des Ultra trail avec 1 sem d'interval et a la fin vouloir rentrer chez eux à vélo a 200km de là... Pour moi ce sont des gens qui ont un état d'esprit (ou un trouble psychologique je ne sais pas) qui les pousse à se dépasser sans cesse et qui a pour conséquence de renforcer leur corps.
Tous ça pour dire que si ce sont des surhommes ce n'est pas physiquement mais bien psychologiquement. Et c'est donc pour ça que l'on voit plus de vieux que dans d'autres disciplines. La performance est physique mais le physique n'est qu'une partie de la performance. Le gros de celle ci, c'est d'aller jusqu'au bout malgré les souffrances.
Les souffrances... Faut s'imaginer ne pas avoir dormi plus de 2h en l'espace de 48h et d'être seul perdu de nuit au milieu de la montagne alors qu'il neige, qu'il fait froid, les pieds mouillés, qu'on a des blessures qui commence à se faire sentir, que la fatigue accumulée est présente a chaque foulé, et qu'en fait c'est juste la moitié de la course.tu as des hallucinations. Tu parle pendant plusieurs heures, et tu t'aperçois qu'en fait t'es seul. Tu veux te reposer mais tu as la barrière horaire qui fait que si t'es pas au prochain point de passage rapidement t'es éliminé... Y a un moment tu dois te dire: mais qu'est ce que je fou la ? Pourquoi je m'inflige ça ? En plus y en a qui se perdent et qu'on retrouvent que trop tard. Il y a donc un réel danger. Sans compté que la montagne ça peut être dangereux alors en étant super fatigué et en allant vite...
Et les conséquences d'un arrêt c'est quoi ? Il y a parfois des frais d'inscription mais en général il n'y a rien à gagner a finir. Si tu abandonne tu rentre juste chez toi te mettre dans le canapé avec une bière, ta femme, tes gosses.
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L'état d'euphorie extrême est je pense le moteur de ces personnes. Tout comme à des degrés moindres ceux qui font beaucoup de sport. L'Humain ne fait jamais rien sans récompense et ici il y a d'un côté l'égo, la fierté d'accomplir un exploit et de l'autre les sensations extrêmes avec l'euphorie, les hallucinations, les pics d'endorphine et de quasiment toutes les hormones du corps humain à des degrés divers.

Gediminas Grinius disait que l'ultratrail était plus fort en sensation que toutes les drogues et alcool qu'il a pu tester. Ensuite pour arriver à ces états où on "plane" carrément, il faut évidemment une sacré volonté.

Il reste que, quand on a 865km à faire, il vaut mieux prendre la voiture ou le train éventuellement... Cela témoigne encore une fois d'un sévère manque de réflexion...