Un mégacryométéore sur la tête, ça fait mal

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Si la grêle peut faire des dégâts matériels importants, ce n’est rien comparé au phénomène rare des mégacryométéores : des blocs de glace mesurant jusqu’à 2 mètres et pesant jusqu’à 50 kg, qui tombent à plus de 260 km/h. Ils ne se forment pas dans des orages mais tombent d’un ciel clair, un par un.

Leu formation reste plus ou moins mystérieuse, même si leur existence est avérée (et documentée d’avant l’ère de l’aéronautique). La composition de la glace est celle de l’atmosphère, ce ne sont donc pas des bouts de glace extraterrestres.
On pense qu’ils viennent de la haute atmosphère, par condensation et agglutination de petits grêlons, maintenus en l’air tant que leur poids n’est pas trop important pour les courants d’air ascendants, et qui finissent par tomber une fois leur poids devenu trop grand.

Cela reste un phénomène très rare : une cinquantaine de mégacryométéores ont été observés depuis 2000 (2 par an environ).


Commentaires préférés (3)

Portez vos EPI, on le dira jamais assez.

En janvier 2000, eut lieu une "vague" de mégacryométéores touchant la moitié orientale de la Péninsule Ibérique, les Îles Baléares, ainsi que l'Italie.
Cette vague de cas arriva très rapidement aux Médias, car le second impact eut lieu contre une voiture, détruisant le pare-brise, le capot, une partie du toit et empêchant de fermer la porte côté conducteur.
...de plus, son assurance ne couvrait pas les réparations des dégats provoqués par ce type de phénomène.

Bien évidemment, il y eut aussi une autre vague: celle des plaisantins fabricant de faux "aérolithes" (1) en congélant de l'eau contenue dans une bouteille de coca cola de 2 litres, ou dans un sac plastique.

Par dizaines ils furent collectés et analysés dans un laboratoire public (CSIc), afin de discerner les vrais des faux.
Sur la dizaine correspondant à la conséquence réelle d'un phénomène atmosphérique non résolu, il en ressort qu'ils possèdent tous une structure en "lamelle" avec des microbulles d'air. On y retrouve également de la poudre de silice.

Parmi toutes les hypothèses avancées pour expliquer la formation de ces gros blocs de glace, est retenue cette de la confrontation de courants d'air chaud et froid dans la tropopause, une zone de transition atmosphérique entre la troposphère et la stratosphère.
Il s'avance également que ces "vagues" apparaîtraient suite à une période d'anomalie thermique de la stratosphère, avec des températures moyennes au-dessous de la moyenne.

(1) il fut, à l'origine, employé le terme de "aérolithe", car celui de " mégacryométéore" ne fut inventé qu'en 2002.
Un aérolithe" se refère à un bloc minéral provenant de l'espace/cosmos.


Tous les commentaires (28)

Portez vos EPI, on le dira jamais assez.

Le retour du flying dutch! Ça fait plez! Penses tu q ce phénomène va se multiplier avec le réchauffement climatique? je me dis q c'est bien possible malheureusement...

En janvier 2000, eut lieu une "vague" de mégacryométéores touchant la moitié orientale de la Péninsule Ibérique, les Îles Baléares, ainsi que l'Italie.
Cette vague de cas arriva très rapidement aux Médias, car le second impact eut lieu contre une voiture, détruisant le pare-brise, le capot, une partie du toit et empêchant de fermer la porte côté conducteur.
...de plus, son assurance ne couvrait pas les réparations des dégats provoqués par ce type de phénomène.

Bien évidemment, il y eut aussi une autre vague: celle des plaisantins fabricant de faux "aérolithes" (1) en congélant de l'eau contenue dans une bouteille de coca cola de 2 litres, ou dans un sac plastique.

Par dizaines ils furent collectés et analysés dans un laboratoire public (CSIc), afin de discerner les vrais des faux.
Sur la dizaine correspondant à la conséquence réelle d'un phénomène atmosphérique non résolu, il en ressort qu'ils possèdent tous une structure en "lamelle" avec des microbulles d'air. On y retrouve également de la poudre de silice.

Parmi toutes les hypothèses avancées pour expliquer la formation de ces gros blocs de glace, est retenue cette de la confrontation de courants d'air chaud et froid dans la tropopause, une zone de transition atmosphérique entre la troposphère et la stratosphère.
Il s'avance également que ces "vagues" apparaîtraient suite à une période d'anomalie thermique de la stratosphère, avec des températures moyennes au-dessous de la moyenne.

(1) il fut, à l'origine, employé le terme de "aérolithe", car celui de " mégacryométéore" ne fut inventé qu'en 2002.
Un aérolithe" se refère à un bloc minéral provenant de l'espace/cosmos.

Ça ne préjuge pas grand chose de bon dans un avenir proche... Il semblerait que le phénomène sera de plus en plus fréquent, avec le changement climatique.

a écrit : Je connaissais le glaçon d’urine de plusieurs centaines de kg décollé de la sortie des WC d’un avion et qui a traversé le toit d’une maison mais là je suis scié !

www.linfo.re/magazine/insolite/684873-inde-un-bloc-d-excrements-congeles-tombe-du-ciel
Le lien que tu postes, ne parle pas de "centaines de kilos" et est écrit au conditionnel.

Seule des études de laboratoire permettraient de déterminer s'il s'agit réellement d'eaux fécales... à moins que ce bloc de glace ne sente littéralement la m..de, bien évidemment.

Il n'a d'ailleurs pas fallu attendre l'avènement de l'aviation, pour que des chutes des blocs de glace soient signalés.
Il se rapporte le cas d'un bloc "aussi gros qu'un éléphant" tombé à Seringapatam (ville de l'Inde) au 18ème siècle. La source originelle de l'information n'est pas citée.

Un autre bloc de glace est tombé en aout 1849 en Écosse. Il est signalé dans un journal appelé 'The Edinburgh New Philosophical Journal".

Plus récemment, il y eut une vague de chutes de blocs de glace en Grande-Bretagne, en décembre 1950 et janvier 1951.
Cette même année 1951, à Kempton (Allemagne) c'est un bloc de glace de près de 2 mètres de long qui tomba sur un charpentier travaillant sur un toit. Il en est malheureusement décédé.
books.google.fr/books?id=AAZlCwAAQBAJ&pg=PA274&lpg=PA274&dq=Seringapatam+ice+block+18th+century&source=bl&ots=39_EaXFX22&sig=ACfU3U1DQpxIcI4oAxJ-qLa1QZzIsUhtjg&hl=es&sa=X&ved=2ahUKEwj3g93jjN_4AhVDxYUKHVUyAs8Q6AF6BAgDEAI#v=onepage&q=Seringapatam%20ice%20block%2018th%20century&f=true

a écrit : En janvier 2000, eut lieu une "vague" de mégacryométéores touchant la moitié orientale de la Péninsule Ibérique, les Îles Baléares, ainsi que l'Italie.
Cette vague de cas arriva très rapidement aux Médias, car le second impact eut lieu contre une voiture, détruisant le pare-brise, le capot, une p
artie du toit et empêchant de fermer la porte côté conducteur.
...de plus, son assurance ne couvrait pas les réparations des dégats provoqués par ce type de phénomène.

Bien évidemment, il y eut aussi une autre vague: celle des plaisantins fabricant de faux "aérolithes" (1) en congélant de l'eau contenue dans une bouteille de coca cola de 2 litres, ou dans un sac plastique.

Par dizaines ils furent collectés et analysés dans un laboratoire public (CSIc), afin de discerner les vrais des faux.
Sur la dizaine correspondant à la conséquence réelle d'un phénomène atmosphérique non résolu, il en ressort qu'ils possèdent tous une structure en "lamelle" avec des microbulles d'air. On y retrouve également de la poudre de silice.

Parmi toutes les hypothèses avancées pour expliquer la formation de ces gros blocs de glace, est retenue cette de la confrontation de courants d'air chaud et froid dans la tropopause, une zone de transition atmosphérique entre la troposphère et la stratosphère.
Il s'avance également que ces "vagues" apparaîtraient suite à une période d'anomalie thermique de la stratosphère, avec des températures moyennes au-dessous de la moyenne.

(1) il fut, à l'origine, employé le terme de "aérolithe", car celui de " mégacryométéore" ne fut inventé qu'en 2002.
Un aérolithe" se refère à un bloc minéral provenant de l'espace/cosmos.
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Si cette "vague" avait eu lieu en 2022 au lieu de 2000, les médias auraient pu reprendre de partout que c'est de la faute du réchauffement climatique, c'est dommage !

Je n'ai pas lu les sources mais comment un bloc de 2 mètres peut ne peser que 50 kg ?

a écrit : Je n'ai pas lu les sources mais comment un bloc de 2 mètres peut ne peser que 50 kg ? Si c’est un disque tout plat.

Après ça c’est ce que disent les source, mais elles ne disent pas que ces deux chiffres soient tirés du même cryométéore.

a écrit : Le retour du flying dutch! Ça fait plez! Penses tu q ce phénomène va se multiplier avec le réchauffement climatique? je me dis q c'est bien possible malheureusement... Je ne sais pas.
On ne sait pas trop comment ces blocs se forment. S’ils se forment par un excès d’humidité dans la haute atmosphère, oui, ils seront probablement plus nombreux : plus il fait chaud, plus y a de l’évaporation et plus l’air sera humide.

Si ces blocs se forment par une accumulation lente d’eau en haute altitude maintenu là par un vent ascendant constant, j’aurais tendance à dire non : si il fait plus chaud, l’air monte plus vite et y a davantage de turbulences, ce qui peut déstabiliser la formation de ces blocs tout de même très gros.

Tant que l’on n’aura pas le mécanisme exact de formation, on ne pourra pas dire. Par contre, maintenant qu’on sait que ces blocs existent, on va chercher à les détecter. Et donc forcément, on va en trouver beaucoup plus. Ça ne voudra pas dire qu’il s’en forme plus.

C’est comme les exoplanètes : les premières ont été détectées dans les années 80-90. Une en 1988, trois en 1992 et trois autres en 1996.
Ensuite, on s’est mis à sérieusement les chercher et on en a trouvé énormément, jusqu’à 1535 en 2016 : upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fd/Confirmed_exoplanets_by_methods_EPE.svg
Ça ne veut pas dire qu’elles n’existaient pas avant.

Par contre, une chose est sûr, c’est que des épisodes orageux et de grêle, eux, vont augmenter en nombre.

Les cyclones semblent, eux, moins nombreux avec le réchauffement climatique… mais à la place, ils sont beaucoup plus puissants.

a écrit : Si cette "vague" avait eu lieu en 2022 au lieu de 2000, les médias auraient pu reprendre de partout que c'est de la faute du réchauffement climatique, c'est dommage ! Oh mais cette "Théorie" (mégacryométéores et Changement Climatique) fut déjà citée en l'an 2000 !
Cette "Theorie" est encore ressortie ces dernières années, suite à quelques mégacryométéores tombés en Argentine et au Chili, par exemple.
J'ai même trouvé un article de Reuters, où il est écrit: " Un scientifique Espagnol assure que le Changement Climatique pourrait être... etc, etc...". Une formulation de phrase oh combien bizarre, avec une notion de certitude et de doute à la fois.
Alors, c'est bleu ou c'est vert ?

Que le phénomène soit en augmentation ?
Ben, il y a aussi que depuis l'an 1900, la population mondiale s'est multipliée par cinq, et que le tissu urbain mondial est bien plus ample.
Il y a donc également plus de probabilité que la chute d'un mégacryométéore soit observée et/ou localisée.

Ah, mis à part de la poudre de silice détectée dans les mégacryométéores étudiés, on détecte également de l'ammonium.
C'est ici:
fr.m.wikipedia.org/wiki/Ammonium

a écrit : Je connaissais le glaçon d’urine de plusieurs centaines de kg décollé de la sortie des WC d’un avion et qui a traversé le toit d’une maison mais là je suis scié !

www.linfo.re/magazine/insolite/684873-inde-un-bloc-d-excrements-congeles-tombe-du-ciel
Les toilettes des avions tournent en vase clos. Les excréments et urines se déversent dans des cuves. On ne peut pas vidanger (et expulser) depuis l'intérieur de l'avion ; les vannes de vidages et nettoyage sont à l'extérieur et manipulées seulement par le personnel du sol lors des escales.
S'il peut arriver que des blocs tombent (appellés " glace bleue"), c'est uniquement dû à un avarie du système... avaries que redoute les pilotes car cela peut endommager l'avion avant de tomber ; notamment dans un réacteur pour des toilettes avant.

a écrit : www.ulyces.co/news/une-megacryometeore-manque-de-justesse-la-maison-dune-famille-ecossaise/
Quelques photos d'un megacryométéore en Ecosse.

www.dna.fr/insolite/2019/07/23/un-enorme-glacon-tombe-du-ciel-a-elbach
Un autre en Alsace.

Je pense que les conditions d
e formation d'un tel phénomène sont complexes, rares et pas forcément liées aux changements climatiques anthropiques. Afficher tout
Aucun des deux liens ne veut s'ouvrir chez moi...

a écrit : Je ne sais pas.
On ne sait pas trop comment ces blocs se forment. S’ils se forment par un excès d’humidité dans la haute atmosphère, oui, ils seront probablement plus nombreux : plus il fait chaud, plus y a de l’évaporation et plus l’air sera humide.

Si ces blocs se forment par une accumulation le
nte d’eau en haute altitude maintenu là par un vent ascendant constant, j’aurais tendance à dire non : si il fait plus chaud, l’air monte plus vite et y a davantage de turbulences, ce qui peut déstabiliser la formation de ces blocs tout de même très gros.

Tant que l’on n’aura pas le mécanisme exact de formation, on ne pourra pas dire. Par contre, maintenant qu’on sait que ces blocs existent, on va chercher à les détecter. Et donc forcément, on va en trouver beaucoup plus. Ça ne voudra pas dire qu’il s’en forme plus.

C’est comme les exoplanètes : les premières ont été détectées dans les années 80-90. Une en 1988, trois en 1992 et trois autres en 1996.
Ensuite, on s’est mis à sérieusement les chercher et on en a trouvé énormément, jusqu’à 1535 en 2016 : upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fd/Confirmed_exoplanets_by_methods_EPE.svg
Ça ne veut pas dire qu’elles n’existaient pas avant.

Par contre, une chose est sûr, c’est que des épisodes orageux et de grêle, eux, vont augmenter en nombre.

Les cyclones semblent, eux, moins nombreux avec le réchauffement climatique… mais à la place, ils sont beaucoup plus puissants.
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L'hypothèse de la rencontre d'air chaud et froid en haute altitude me semble fort pertinente. Sur le même principe que celui de l'eau chaude qui gèle plus vite que l'eau froide. Si des masses d'air surchauffées se frayent un chemin d'un désert (chaleur, silice) jusqu'en très haute altitude on a une masse d'air chaude et compacte qui monte rapidement, se détend, lâche son humidité et refroidit rapidement. Pour peu que ça se fasse dans une sorte de trou d'air, de couloir ascendant style tornade, la réaction serait amplifiée. Le sable, l'eau condensée et la chute rapide de température permettait la nucléation des premiers grêlons qui piégés dans le couloir d'air ascendant grossiraient rapidement.

a écrit : Aucun des deux liens ne veut s'ouvrir chez moi... De même dommage..

a écrit : Portez vos EPI, on le dira jamais assez. Pas sûr qu’un ÉPI serve à grand chose dans ce cas précis