Annalisa Flanagan est une institutrice irlandaise qui détient le record de la voix la plus puissante au monde. Enregistrée en 1994, sa voix a atteint 121,7 dB lorsqu'elle a crié le mot silence, un volume sonore supérieur à celui d'un marteau-piqueur à 5 m, et surtout, supérieur au seuil de douleur, fixé à 120 dB. L'histoire ne dit pas si elle fait usage de ses capacités face aux enfants pas sages.
Commentaires préférés (3)
Petit hommage à toutes nos institutrices :
Une institutrice de première année de maternelle, au milieu de janvier :
Un des gamins lui demande de l'aide pour mettre ses bottes pour aller en récréation et, en effet, elles sont vraiment difficiles à enfiler.
Après avoir poussé, tiré, repoussé et tiré dans tous les sens, les bottes sont enfin chaussées et le gamin dit :
"Elles sont à l'envers, maîtresse".
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit qu'en effet il y a eu inversion des pieds... Bref, nouvelle galère pour les enlever et rebelote pour les remettre, mais elle réussit à garder son calme jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées,aux bons pieds.
Et là, le gamin lui dit avec toute la candeur qui caractérise les enfants :
"C'est pas mes bottes".
A ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui s'énerver, fait un tour sur elle-même en se mordant les lèvres, se calme et lui demande pourquoi il ne l'a pas dit avant ...
Comme le gamin voit bien qu'il a contrarié sa maîtresse, il ne répond pas.
Elle dit alors :
"Bon, allez, on les enlève" et elle se met à nouveau au boulot.
Le deuxième pied est presque sorti quand le gamin poursuit :
"C'est pas mes bottes, c'est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les
mettre".
Là, elle a envie de pleurer mais, une nouvelle fois, elle se calme et entreprend de lui re- re- mettre ses bottes. L'opération est enfin réussie et la maîtresse se sent fière d'avoir réussi. Pour aller jusqu'au bout, elle le met debout, lui fait enfiler son manteau, lui met son cache-nez et lui demande :
"Où sont tes gants?".
Et le gamin de répondre le plus simplement du monde :
"Pour pas les perdre, je les ai mis dans mes bottes."
122 dB, mais mesurés où ? C'est le problème avec les décibels, c'est une unité mal comprise qui dépend de la distance de la source. Si on se colle au centimètre près dans ses cordes vocales on peut sûrement atteindre 200 dB, mais ça ne veut rien dire. Pour le marteau piqueur ou précise bien 5 mètres. C'est une échelle logarithmique ET qui dépend de 1/r^2 donc elle décroît vraiment très vite, le gamin au fond de la classe n'aura pas les tympans qui vrille autant que le fagot du premier rang (en oubliant l'écho contre le mur du fond)
Teacher: Give me a sentence starting with I, Tommy.
Tommy: Yes, sir. I is...
Teacher: No, no, Tommy! Don't say "I is", you should say "I am".
Tommy: All right, sir. I am the ninth letter of the alphabet.
Teacher: ………………………………
Tous les commentaires (26)
J'espère sincèrement pour eux que non
Petit hommage à toutes nos institutrices :
Une institutrice de première année de maternelle, au milieu de janvier :
Un des gamins lui demande de l'aide pour mettre ses bottes pour aller en récréation et, en effet, elles sont vraiment difficiles à enfiler.
Après avoir poussé, tiré, repoussé et tiré dans tous les sens, les bottes sont enfin chaussées et le gamin dit :
"Elles sont à l'envers, maîtresse".
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s'aperçoit qu'en effet il y a eu inversion des pieds... Bref, nouvelle galère pour les enlever et rebelote pour les remettre, mais elle réussit à garder son calme jusqu'à ce que les bottes soient rechaussées,aux bons pieds.
Et là, le gamin lui dit avec toute la candeur qui caractérise les enfants :
"C'est pas mes bottes".
A ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui s'énerver, fait un tour sur elle-même en se mordant les lèvres, se calme et lui demande pourquoi il ne l'a pas dit avant ...
Comme le gamin voit bien qu'il a contrarié sa maîtresse, il ne répond pas.
Elle dit alors :
"Bon, allez, on les enlève" et elle se met à nouveau au boulot.
Le deuxième pied est presque sorti quand le gamin poursuit :
"C'est pas mes bottes, c'est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les
mettre".
Là, elle a envie de pleurer mais, une nouvelle fois, elle se calme et entreprend de lui re- re- mettre ses bottes. L'opération est enfin réussie et la maîtresse se sent fière d'avoir réussi. Pour aller jusqu'au bout, elle le met debout, lui fait enfiler son manteau, lui met son cache-nez et lui demande :
"Où sont tes gants?".
Et le gamin de répondre le plus simplement du monde :
"Pour pas les perdre, je les ai mis dans mes bottes."
122 dB, mais mesurés où ? C'est le problème avec les décibels, c'est une unité mal comprise qui dépend de la distance de la source. Si on se colle au centimètre près dans ses cordes vocales on peut sûrement atteindre 200 dB, mais ça ne veut rien dire. Pour le marteau piqueur ou précise bien 5 mètres. C'est une échelle logarithmique ET qui dépend de 1/r^2 donc elle décroît vraiment très vite, le gamin au fond de la classe n'aura pas les tympans qui vrille autant que le fagot du premier rang (en oubliant l'écho contre le mur du fond)
Teacher: Give me a sentence starting with I, Tommy.
Tommy: Yes, sir. I is...
Teacher: No, no, Tommy! Don't say "I is", you should say "I am".
Tommy: All right, sir. I am the ninth letter of the alphabet.
Teacher: ………………………………
www.radiofrance.fr/francemusique/record-smilyana-zaharieva-a-la-voix-la-plus-puissante-du-monde-2892231
On peut quand même se dire que les enfants au premier rang risquent d’avoir des dommages auditifs avec une telle puissance sonore. On aurait pu également précisé que c’est mesuré en décibel pondéré A sinon cela n’a pas de sens dans cette situation.
Je trouve également compliqué de comparer cela à un marteau piqueur qui produit avant tout un bruit solidien dont le niveau sonore dépend beaucoup du type de sol. Cela dit 120 dB(A) ça reste très très fort ;). Mais en terme de douleur, la fréquence va également jouer un rôle très important, bref difficile de comparer tout ça.
Cela dit je ne pense pas que la comparaison ait un rôle absolument scientifique, c’est juste pour donner un ordre de grandeur.
... Et certains sont comme une véritable gourmandise.
Je propose que ton commentaire, @Matisse, entre dans un éventuel Best Of.
Merci. Sincèrement Merci.
Tu en penses quoi, @Philippe ?...
Elle ne s'est pas encore rendue sourde ?
Comment ???...
^^
Quasiment autant qu'un réacteur d'avion (je suis agent de piste je sais de quoi je parle) pardonnez moi mon scepticisme mais je doute fortement de la crédibilité de cette anecdote...
N'oublie pas que 125 db équivaut à un peu plus de deux institutrices à 121 db qui hurlent en même temps.
Enfin c'est uniquement valable en champ libre pour une source ponctuelle omnidirectionnelle. Dans le cas ici d'une source majoritairement directionnelle en intérieur (avec réverbération sur les côtés), on est surement pas à -6 dB tous les doublements de distance mais un peu moins.
La majorité du son entendu lorsqu'on parle est transmis par notre boite crânienne jusqu'à notre la cochlée (principe identiques à certains appareils auditifs) puis on entend évidemment notre voix par la transmission aérienne mais de manière beaucoup moins marqué. C'est pourquoi, il nous manque une partie des fréquences émises (aigu notamment) car notre boite crânienne et la transmission solidienne atténuent les hautes fréquences.
Quand on s'écoute parler sur un enregistrement, cela parait toujours déformé voire plus aigu car ce ne sont pas les même fréquences qu'on perçoit directement.
Il est donc possible que ce phénomène auquel on ajoute la directionnalité très marqué du cri, le réflexe stapédien, le filtre des hautes fréquences par le crâne permettent à cette institutrice de ne pas trop souffrir de son propre cri.