La patate du bush est une plante cultivée, non pas par l'Homme, mais par l'oiseau jardinier. Il en récolte les fruits pour garnir l'entrée de son nid, et tenter de séduire ainsi les femelles. Ce faisant, il donne aux graines un terrain idéal pour se développer, dont il réutilisera les fruits des années plus tard pour sa décoration.
Commentaires préférés (3)
Aussi appelée "tomate de brousse", elle est en fait proche de l'aubergine (donc, comestible, à contrario du fruit de la pomme de terre).
Peut-ont réellement dire qu'elle est cultivée ?
L'oiseau prend les fruits pour la décoration et une conséquence indirect est que plus tard plus de graine germent autour de son nid.
Si on dit que ça c'est cultiver, alors un écureuil qui entasse des noisettes et oubli ses cachettes menant à plus de noisetier est de la culture. Ou alors qu'un oiseau mangeant un fruit et déféquant des graines non loin de son nid est de la culture.
Toute la question réside en fait dans l'intention. Ces animaux favorisent-ils de façon intentionnel la pousse de ces plantes ?
En revanche je dirai que les fourmis champignonnistes qui ramassent des feuilles pour les entasser dans leur colonie et faire pousser un champignon dont elles se nourrissent cultivent intentionnellement ce champignon.
Son nom prends encore plus de sens quand on voit les abords de son nid. Cette espèce nichant toujours au même endroit, les abords du nid sont d'années en années recouvert de ces plantes… donnant encore plus l'impression d'un jardin florale.
Pour ces 2 arguments, il mérite son nom :)
L'écureuil pour reprendre ton exemple cultive pour manger. Il n'y a aucun but décoratif et les cachettes sont réparties sur tout son territoire, de manière plus ou moins aléatoire.
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Aussi appelée "tomate de brousse", elle est en fait proche de l'aubergine (donc, comestible, à contrario du fruit de la pomme de terre).
Peut-ont réellement dire qu'elle est cultivée ?
L'oiseau prend les fruits pour la décoration et une conséquence indirect est que plus tard plus de graine germent autour de son nid.
Si on dit que ça c'est cultiver, alors un écureuil qui entasse des noisettes et oubli ses cachettes menant à plus de noisetier est de la culture. Ou alors qu'un oiseau mangeant un fruit et déféquant des graines non loin de son nid est de la culture.
Toute la question réside en fait dans l'intention. Ces animaux favorisent-ils de façon intentionnel la pousse de ces plantes ?
En revanche je dirai que les fourmis champignonnistes qui ramassent des feuilles pour les entasser dans leur colonie et faire pousser un champignon dont elles se nourrissent cultivent intentionnellement ce champignon.
Son nom prends encore plus de sens quand on voit les abords de son nid. Cette espèce nichant toujours au même endroit, les abords du nid sont d'années en années recouvert de ces plantes… donnant encore plus l'impression d'un jardin florale.
Pour ces 2 arguments, il mérite son nom :)
L'écureuil pour reprendre ton exemple cultive pour manger. Il n'y a aucun but décoratif et les cachettes sont réparties sur tout son territoire, de manière plus ou moins aléatoire.
À mon avis, on peut également le classer dans la famille des "maraîchers", bien que le but de son action, ne soit pas du tout dans l'optique de "Jardin d'agrément"
Sinon, @Raspa, je tiens à te féliciter sincèrement pour tous tes apports de qualité en connaissance animalière.
C'est à chaque fois, un plaisir d'apprendre de tes nombreuses connaissances.
Sans nul doute, tu es un pilier fondamental de SCMB, dans tous les domaines relatifs à la Faune.
C'est au Sud du Pérou et en Bolivie, dans les Andes que pousse Solanum Brevicaule, la "pomme de terre sauvage" "mère" de nos nombreuses variétés cultivées pour notre alimentation.
C'est sur les rives du fameux lac de Titicaca, que pousse à l'état sauvage, une espèce de cette pomme de terre appelée "papa comida de pájaro" (pomme de terre aliment pour oiseaux), dont les tubercules étaient l'aliment de base pour eux.
Avec l'introduction des céréales par le biais des Espagnols, l'orge est maintenant devenu un substitut pour cette faune sauvage.
Depuis quelques décennies, ces variétés sylvestres sont un "réservoir" de gènes, pour lutter contre les maladies affectant à cette culture alimentaire.