Les troupeaux mixtes optimisent les chances de survie

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Pour optimiser leurs chances face aux prédateurs, certains animaux se préviennent mutuellement, formant des troupeaux mixtes. C'est notamment le cas des zèbres et des autruches : les premiers ont une vue médiocre, mais l'ouïe et l'odorat développés. A contrario, les autruches ont une excellente vue.


Commentaires préférés (3)

Magnifique phénomène merci ! Encore du positif ? La nature est réputée cruelle, la raison du plus fort, la fameuse « loi de la jungle », une nature réputée « cruelle », qui serait le seul moteur de l'évolution. Pourtant il existe aussi une raison du plus faible. C'est parmi les plus faibles que sont nées les plus belles histoires de solidarité, par la symbiose. C'est enfin chez les plus vulnérables que l'ingéniosité adaptative a développé ses plus belles inventions.
Un parallèle avec notre société humaine, livrée à un esprit de compétition exacerbé, où les « tueurs » de la guerre économique sont venus renforcer les rangs des guerriers dans la lutte pour le «toujours plus », qui est promise aux mêmes cataclysmes que dans la nature et la disparition des dinosaures, un cataclysme financier ou nucléaire cette fois, si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des plus forts et de la solidarité la force indéfectible des faibles. (Extrait) Si vous voulez en savoir plus sur l’extraordinaire énergie des petits, qu’il s’agisse du monde végétal ou du monde animal j’invite à lire le livre « la raison du plus faible » de Jean-Marie Pelt. ;)

a écrit : Magnifique phénomène merci ! Encore du positif ? La nature est réputée cruelle, la raison du plus fort, la fameuse « loi de la jungle », une nature réputée « cruelle », qui serait le seul moteur de l'évolution. Pourtant il existe aussi une raison du plus faible. C'est parmi les plus faibles que sont nées les plus belles histoires de solidarité, par la symbiose. C'est enfin chez les plus vulnérables que l'ingéniosité adaptative a développé ses plus belles inventions.
Un parallèle avec notre société humaine, livrée à un esprit de compétition exacerbé, où les « tueurs » de la guerre économique sont venus renforcer les rangs des guerriers dans la lutte pour le «toujours plus », qui est promise aux mêmes cataclysmes que dans la nature et la disparition des dinosaures, un cataclysme financier ou nucléaire cette fois, si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des plus forts et de la solidarité la force indéfectible des faibles. (Extrait) Si vous voulez en savoir plus sur l’extraordinaire énergie des petits, qu’il s’agisse du monde végétal ou du monde animal j’invite à lire le livre « la raison du plus faible » de Jean-Marie Pelt. ;)
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Tout ce que vous dîtes est tout à fait vrai, mais ces animaux auraient-ils eu besoin d'être solidaires et de s'entraider s'ils n'étaient pas victimes d'un prédateur ?
Est-ce que ce n'est pas la présence même de la menace, de l'adversité et parfois même de l'injustice qui fait naître l'union et la solidarité ?
L'histoire regorge d'exemples ou l'adversité a provoqué des avancées majeures pour l'humanité.

Avant que la Russie n'envahisse son voisin, jamais on avait vu l'Union européenne aussi unie et prendre des décisions radicales aussi rapidement. L'Union européenne, espace de préservation de la paix et de collaboration, est d'ailleurs elle-même née de la guerre.

Avant l'apparition du travail à la chaîne, en usine, et de sa dimension déshumanisante, jamais on ne s'était intéressé à l'amélioration des conditions de travail et au partage des richesses produites par une société.
Les paysans travaillaient pourtant très dur, souvent pour le compte d'un seigneur oisif, depuis des siècles, mais ça ne gênait personne. L'asservissement n'était pas encore assez spectaculaire. L’injustice n'était pas encore assez visible.

L'anecdote évoque le mutualisme : 2 espèces qui n'ont pas besoin de l'autre pour survivre mais trouvent un avantage, celui-ci pouvant être la protection, l’apport de nutriments, la pollinisation, la dispersion, etc.

A ne pas confondre avec le commensalisme : une espèce profite d'une autre sans qu'elle n'obtienne quelque chose en retour.

La "raison du plus faible" n'existe pas, pour la simple et bonne raison que ça n'existe pas. Aucune espèce n'est plus faible ou plus gentille que les autres, sinon elle ne serait plus de ce monde.

Pour reprendre l'exemple de l'anecdote, une autruche c'est tout sauf faible : elle court très vite et voit très loin dans les savanes : c'est très dur de l'avoir. Le zèbre entend et sent très bien mais il est aussi très agressif. Plus d'un prédateur a goûté la douceur d'un sabot de zèbre relativement peu content d'être pourchassé.
Les pauvres petites antilopes que l'on prend pour des big mac sur pattes sont les animaux les plus nombreux d'Afrique et ce n'est pas grâce à leur faiblesse. Entre des mâles très agressifs avec des cornes aiguisées comme une lance et l'agilité hors du commun des autres… C'est presque une insulte de dire que ces antilopes sont faibles. Je pense que tout le monde a compris l'idée : il n'y a pas d'animaux faibles, juste des humains qui pensent que si on n'a pas de crocs et des griffes alors on est un steak sur pattes.

Quant à dire que les plus belles histoires de solidarité et de symbiose, sont nées chez les plus "faibles", là encore c'est un point de vue du grand big boss tyrannique contre lequel la masse doit lutter ou subir.
Par exemple, si on regarde des bons documentaires, on comprend très vite que la difficulté est énorme côté prédateur. On va faire simple avec le cas d'école le plus connu : le lion.
Le lion doit s'approcher de ses proies à environ 20/10m sans se faire repérer ! Chose plus dure qu'on ne le pense. Ensuite ses proies sont soit très fortes (girafe), soit des champions d'agilité et de la confusion (impala). Il doit donc chasser en groupe, se coordonner, établir une stratégie (oui, oui) et se lancer au bon moment pour attraper la proie. Après 10s, si rien n'est pris fin de la tentative. Ce n'est pas pour rien que le roi de la jungle n'a un taux de succès que de 20/30% en moyenne.
L'entraide est donc primordiale au sein d'une fierté de lion. Lion qui, lorsqu'ils seront trop vieux, ne pourront plus suivre le groupe pour chasser et se retrouveront seuls… attaquer par tous les autres animaux et très souvent mis à mort par des hyènes ou dévorer vivant par des vautours lorsqu'ils seront trop faible pour bouger et au seuil de leur agonie. Pas joyeux, joyeux la fin de vie du roi de la jungle.
NOmatters a complètement raison : c'est l'adversité entre prédateurs et proies qui est le ciment de ces interactions inter-espèces. Ces deux grandes catégories regorgent d'histoires incroyables sur leur adaptation ou coopération inter-espèce.

Exemples à foison :
Les lycaons laissent en vie les francolins noirs qui sont des compagnons de jeu pour leurs chiots et une alarme sur patte en cas de danger. Le francolin a lui la protection des lycaons.
Les zèbres mâle qui doivent surveiller leur territoire seuls rejoignent des troupeaux d'impalas car 100 paires d'yeux sont plus efficaces qu'une seule (et donc ne chassent pas les impalas mangeant sur leur coin).
Les pucerons nourrissent les fourmis et ces dernières les protègent.
Les crocodiles laissent les oiseaux manger les restes entre leurs dents pour avoir des dents "propres".
Les animaux frugivores qui favorisent la pousse de gros fruits et la reproduction de ces derniers.
La liste est longue, comme ce comm', donc je vais arrêter la.


Tous les commentaires (21)

Magnifique phénomène merci ! Encore du positif ? La nature est réputée cruelle, la raison du plus fort, la fameuse « loi de la jungle », une nature réputée « cruelle », qui serait le seul moteur de l'évolution. Pourtant il existe aussi une raison du plus faible. C'est parmi les plus faibles que sont nées les plus belles histoires de solidarité, par la symbiose. C'est enfin chez les plus vulnérables que l'ingéniosité adaptative a développé ses plus belles inventions.
Un parallèle avec notre société humaine, livrée à un esprit de compétition exacerbé, où les « tueurs » de la guerre économique sont venus renforcer les rangs des guerriers dans la lutte pour le «toujours plus », qui est promise aux mêmes cataclysmes que dans la nature et la disparition des dinosaures, un cataclysme financier ou nucléaire cette fois, si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des plus forts et de la solidarité la force indéfectible des faibles. (Extrait) Si vous voulez en savoir plus sur l’extraordinaire énergie des petits, qu’il s’agisse du monde végétal ou du monde animal j’invite à lire le livre « la raison du plus faible » de Jean-Marie Pelt. ;)

Je ne savais pas que les zèbres et les autruches vivaient dans les mêmes régions.
Je me coucherai moins bête!

a écrit : Magnifique phénomène merci ! Encore du positif ? La nature est réputée cruelle, la raison du plus fort, la fameuse « loi de la jungle », une nature réputée « cruelle », qui serait le seul moteur de l'évolution. Pourtant il existe aussi une raison du plus faible. C'est parmi les plus faibles que sont nées les plus belles histoires de solidarité, par la symbiose. C'est enfin chez les plus vulnérables que l'ingéniosité adaptative a développé ses plus belles inventions.
Un parallèle avec notre société humaine, livrée à un esprit de compétition exacerbé, où les « tueurs » de la guerre économique sont venus renforcer les rangs des guerriers dans la lutte pour le «toujours plus », qui est promise aux mêmes cataclysmes que dans la nature et la disparition des dinosaures, un cataclysme financier ou nucléaire cette fois, si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des plus forts et de la solidarité la force indéfectible des faibles. (Extrait) Si vous voulez en savoir plus sur l’extraordinaire énergie des petits, qu’il s’agisse du monde végétal ou du monde animal j’invite à lire le livre « la raison du plus faible » de Jean-Marie Pelt. ;)
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Tout ce que vous dîtes est tout à fait vrai, mais ces animaux auraient-ils eu besoin d'être solidaires et de s'entraider s'ils n'étaient pas victimes d'un prédateur ?
Est-ce que ce n'est pas la présence même de la menace, de l'adversité et parfois même de l'injustice qui fait naître l'union et la solidarité ?
L'histoire regorge d'exemples ou l'adversité a provoqué des avancées majeures pour l'humanité.

Avant que la Russie n'envahisse son voisin, jamais on avait vu l'Union européenne aussi unie et prendre des décisions radicales aussi rapidement. L'Union européenne, espace de préservation de la paix et de collaboration, est d'ailleurs elle-même née de la guerre.

Avant l'apparition du travail à la chaîne, en usine, et de sa dimension déshumanisante, jamais on ne s'était intéressé à l'amélioration des conditions de travail et au partage des richesses produites par une société.
Les paysans travaillaient pourtant très dur, souvent pour le compte d'un seigneur oisif, depuis des siècles, mais ça ne gênait personne. L'asservissement n'était pas encore assez spectaculaire. L’injustice n'était pas encore assez visible.

a écrit : Magnifique phénomène merci ! Encore du positif ? La nature est réputée cruelle, la raison du plus fort, la fameuse « loi de la jungle », une nature réputée « cruelle », qui serait le seul moteur de l'évolution. Pourtant il existe aussi une raison du plus faible. C'est parmi les plus faibles que sont nées les plus belles histoires de solidarité, par la symbiose. C'est enfin chez les plus vulnérables que l'ingéniosité adaptative a développé ses plus belles inventions.
Un parallèle avec notre société humaine, livrée à un esprit de compétition exacerbé, où les « tueurs » de la guerre économique sont venus renforcer les rangs des guerriers dans la lutte pour le «toujours plus », qui est promise aux mêmes cataclysmes que dans la nature et la disparition des dinosaures, un cataclysme financier ou nucléaire cette fois, si elle n'entend pas cette leçon de la nature qui fait de l'égoïsme la maladie mortelle des plus forts et de la solidarité la force indéfectible des faibles. (Extrait) Si vous voulez en savoir plus sur l’extraordinaire énergie des petits, qu’il s’agisse du monde végétal ou du monde animal j’invite à lire le livre « la raison du plus faible » de Jean-Marie Pelt. ;)
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Je ne ferais pas tellement de parallèle entre la disparition des dinosaures (ou n'importe quelle extinction de masse précédente) et celle en cours.
Je ne crois pas que les dinosaures soient responsables de leur disparition alors que nous si. C'est un très gros point de divergence car c'est bien plus absurde de choisir son destin funeste plutôt que d'y être soumis.

Et pour faire un vilain mot d'esprit en rapport avec les deux commentaires précédents : "Pendant que les avoirs Russes gèlent en Europe, la banquise fond au pole sud."


Dans le même genre d'entraide animalière côté prédateur cette fois-ci, on peut citer le corbeau qui aide le loup à trouver des proies. Une fois tuée, la proie peut nourrir à la fois le loup (qui n'aurait pas forcément vu la proie sans le corbeau) et le corbeau (qui n'aurait pas pu tuer la proie sans le loup).

a écrit : Je ne savais pas que les zèbres et les autruches vivaient dans les mêmes régions.
Je me coucherai moins bête!
De même que les hippopotames, les girafes, les lions, les calaos, les phacochères, les lions et bien d'autres encore. La savane africaine quoi !
Source : Le Roi Lion, scène d'intro et chanson "Je voudrais déjà être roi" (mais si c'est une source sérieuse !)

L'anecdote évoque le mutualisme : 2 espèces qui n'ont pas besoin de l'autre pour survivre mais trouvent un avantage, celui-ci pouvant être la protection, l’apport de nutriments, la pollinisation, la dispersion, etc.

A ne pas confondre avec le commensalisme : une espèce profite d'une autre sans qu'elle n'obtienne quelque chose en retour.

La "raison du plus faible" n'existe pas, pour la simple et bonne raison que ça n'existe pas. Aucune espèce n'est plus faible ou plus gentille que les autres, sinon elle ne serait plus de ce monde.

Pour reprendre l'exemple de l'anecdote, une autruche c'est tout sauf faible : elle court très vite et voit très loin dans les savanes : c'est très dur de l'avoir. Le zèbre entend et sent très bien mais il est aussi très agressif. Plus d'un prédateur a goûté la douceur d'un sabot de zèbre relativement peu content d'être pourchassé.
Les pauvres petites antilopes que l'on prend pour des big mac sur pattes sont les animaux les plus nombreux d'Afrique et ce n'est pas grâce à leur faiblesse. Entre des mâles très agressifs avec des cornes aiguisées comme une lance et l'agilité hors du commun des autres… C'est presque une insulte de dire que ces antilopes sont faibles. Je pense que tout le monde a compris l'idée : il n'y a pas d'animaux faibles, juste des humains qui pensent que si on n'a pas de crocs et des griffes alors on est un steak sur pattes.

Quant à dire que les plus belles histoires de solidarité et de symbiose, sont nées chez les plus "faibles", là encore c'est un point de vue du grand big boss tyrannique contre lequel la masse doit lutter ou subir.
Par exemple, si on regarde des bons documentaires, on comprend très vite que la difficulté est énorme côté prédateur. On va faire simple avec le cas d'école le plus connu : le lion.
Le lion doit s'approcher de ses proies à environ 20/10m sans se faire repérer ! Chose plus dure qu'on ne le pense. Ensuite ses proies sont soit très fortes (girafe), soit des champions d'agilité et de la confusion (impala). Il doit donc chasser en groupe, se coordonner, établir une stratégie (oui, oui) et se lancer au bon moment pour attraper la proie. Après 10s, si rien n'est pris fin de la tentative. Ce n'est pas pour rien que le roi de la jungle n'a un taux de succès que de 20/30% en moyenne.
L'entraide est donc primordiale au sein d'une fierté de lion. Lion qui, lorsqu'ils seront trop vieux, ne pourront plus suivre le groupe pour chasser et se retrouveront seuls… attaquer par tous les autres animaux et très souvent mis à mort par des hyènes ou dévorer vivant par des vautours lorsqu'ils seront trop faible pour bouger et au seuil de leur agonie. Pas joyeux, joyeux la fin de vie du roi de la jungle.
NOmatters a complètement raison : c'est l'adversité entre prédateurs et proies qui est le ciment de ces interactions inter-espèces. Ces deux grandes catégories regorgent d'histoires incroyables sur leur adaptation ou coopération inter-espèce.

Exemples à foison :
Les lycaons laissent en vie les francolins noirs qui sont des compagnons de jeu pour leurs chiots et une alarme sur patte en cas de danger. Le francolin a lui la protection des lycaons.
Les zèbres mâle qui doivent surveiller leur territoire seuls rejoignent des troupeaux d'impalas car 100 paires d'yeux sont plus efficaces qu'une seule (et donc ne chassent pas les impalas mangeant sur leur coin).
Les pucerons nourrissent les fourmis et ces dernières les protègent.
Les crocodiles laissent les oiseaux manger les restes entre leurs dents pour avoir des dents "propres".
Les animaux frugivores qui favorisent la pousse de gros fruits et la reproduction de ces derniers.
La liste est longue, comme ce comm', donc je vais arrêter la.

a écrit : L'anecdote évoque le mutualisme : 2 espèces qui n'ont pas besoin de l'autre pour survivre mais trouvent un avantage, celui-ci pouvant être la protection, l’apport de nutriments, la pollinisation, la dispersion, etc.

A ne pas confondre avec le commensalisme : une espèce profite d'une aut
re sans qu'elle n'obtienne quelque chose en retour.

La "raison du plus faible" n'existe pas, pour la simple et bonne raison que ça n'existe pas. Aucune espèce n'est plus faible ou plus gentille que les autres, sinon elle ne serait plus de ce monde.

Pour reprendre l'exemple de l'anecdote, une autruche c'est tout sauf faible : elle court très vite et voit très loin dans les savanes : c'est très dur de l'avoir. Le zèbre entend et sent très bien mais il est aussi très agressif. Plus d'un prédateur a goûté la douceur d'un sabot de zèbre relativement peu content d'être pourchassé.
Les pauvres petites antilopes que l'on prend pour des big mac sur pattes sont les animaux les plus nombreux d'Afrique et ce n'est pas grâce à leur faiblesse. Entre des mâles très agressifs avec des cornes aiguisées comme une lance et l'agilité hors du commun des autres… C'est presque une insulte de dire que ces antilopes sont faibles. Je pense que tout le monde a compris l'idée : il n'y a pas d'animaux faibles, juste des humains qui pensent que si on n'a pas de crocs et des griffes alors on est un steak sur pattes.

Quant à dire que les plus belles histoires de solidarité et de symbiose, sont nées chez les plus "faibles", là encore c'est un point de vue du grand big boss tyrannique contre lequel la masse doit lutter ou subir.
Par exemple, si on regarde des bons documentaires, on comprend très vite que la difficulté est énorme côté prédateur. On va faire simple avec le cas d'école le plus connu : le lion.
Le lion doit s'approcher de ses proies à environ 20/10m sans se faire repérer ! Chose plus dure qu'on ne le pense. Ensuite ses proies sont soit très fortes (girafe), soit des champions d'agilité et de la confusion (impala). Il doit donc chasser en groupe, se coordonner, établir une stratégie (oui, oui) et se lancer au bon moment pour attraper la proie. Après 10s, si rien n'est pris fin de la tentative. Ce n'est pas pour rien que le roi de la jungle n'a un taux de succès que de 20/30% en moyenne.
L'entraide est donc primordiale au sein d'une fierté de lion. Lion qui, lorsqu'ils seront trop vieux, ne pourront plus suivre le groupe pour chasser et se retrouveront seuls… attaquer par tous les autres animaux et très souvent mis à mort par des hyènes ou dévorer vivant par des vautours lorsqu'ils seront trop faible pour bouger et au seuil de leur agonie. Pas joyeux, joyeux la fin de vie du roi de la jungle.
NOmatters a complètement raison : c'est l'adversité entre prédateurs et proies qui est le ciment de ces interactions inter-espèces. Ces deux grandes catégories regorgent d'histoires incroyables sur leur adaptation ou coopération inter-espèce.

Exemples à foison :
Les lycaons laissent en vie les francolins noirs qui sont des compagnons de jeu pour leurs chiots et une alarme sur patte en cas de danger. Le francolin a lui la protection des lycaons.
Les zèbres mâle qui doivent surveiller leur territoire seuls rejoignent des troupeaux d'impalas car 100 paires d'yeux sont plus efficaces qu'une seule (et donc ne chassent pas les impalas mangeant sur leur coin).
Les pucerons nourrissent les fourmis et ces dernières les protègent.
Les crocodiles laissent les oiseaux manger les restes entre leurs dents pour avoir des dents "propres".
Les animaux frugivores qui favorisent la pousse de gros fruits et la reproduction de ces derniers.
La liste est longue, comme ce comm', donc je vais arrêter la.
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Les humains protègent le loup sans meute avec leurs armes redoutables pendant que le loup détecte le danger de loin et bouffe les nombreux restes (ca a un peu changé depuis le néolithique mais à l'époque ça marchait comme ça)

En gros ce que tu explique, c'est que la nature s'équilibre, une espèce "faible" sera forte en s'adaptant, cela dit, beaucoup d'espèces ont opté pour le nombre afin qu'une partie survive le temps de se reproduire. C'est une autre approche.
Un exemple que j'aime bien, c'est les termites d'Afrique, elles, elles ont opté pour les forteresses imprenables, pratiquement du béton...

a écrit : Tout ce que vous dîtes est tout à fait vrai, mais ces animaux auraient-ils eu besoin d'être solidaires et de s'entraider s'ils n'étaient pas victimes d'un prédateur ?
Est-ce que ce n'est pas la présence même de la menace, de l'adversité et parfois même de l'injustice qui fa
it naître l'union et la solidarité ?
L'histoire regorge d'exemples ou l'adversité a provoqué des avancées majeures pour l'humanité.

Avant que la Russie n'envahisse son voisin, jamais on avait vu l'Union européenne aussi unie et prendre des décisions radicales aussi rapidement. L'Union européenne, espace de préservation de la paix et de collaboration, est d'ailleurs elle-même née de la guerre.

Avant l'apparition du travail à la chaîne, en usine, et de sa dimension déshumanisante, jamais on ne s'était intéressé à l'amélioration des conditions de travail et au partage des richesses produites par une société.
Les paysans travaillaient pourtant très dur, souvent pour le compte d'un seigneur oisif, depuis des siècles, mais ça ne gênait personne. L'asservissement n'était pas encore assez spectaculaire. L’injustice n'était pas encore assez visible.
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Bonjour, très bonne remarque :) et je n’ai jamais exprimé le contraire :) De mon petit point de vue, je ne suis ni scientifique ni philosophe, je crois qu’absolument tout ce qui constitue l’Univers entier, dans le moindre détail, est une incommensurable variété de phénomènes, d’une part.

Et surtout, d’autre part, que tous les phénomènes sont interdépendants, pour l’immense majorité d’entre eux c’est imperceptible à notre échelle humaine , ou du moins hormis de grands sages qui après un immense travail introspectif , ont peut-être la capacité spirituelle d’avoir cette état de conscience.

D’ailleurs cette interdépendance des phénomènes n’est t’elle pas aussi dans l’étymologie du mot « Univers ».

Quand on pense à un arbre on imagine tout de suite sa représentation, les racines, le tronc, les feuilles… Mais si on pense à la terre qui le nourrit, ou à pluie, au soleil, etc… on réalise alors que si on supprime un de ces éléments alors l’arbre n’existerait pas.

J’avoue ne pas avoir lu la charte, mais j’imagine que le prosélytisme est interdit. Bien que ce ne soit pas vraiment possible d’en faire avec cette religion, l’interdépendance est un des éléments clés d’une religion originaire du Tibet… Et c’est passionnant si vous voulez vous faire votre propre avis sur ces enseignements. Moi je n’y connais rien ou si peu, je fais de la vulgarisation :)

a écrit : Je ne ferais pas tellement de parallèle entre la disparition des dinosaures (ou n'importe quelle extinction de masse précédente) et celle en cours.
Je ne crois pas que les dinosaures soient responsables de leur disparition alors que nous si. C'est un très gros point de divergence car c'est bien pl
us absurde de choisir son destin funeste plutôt que d'y être soumis.

Et pour faire un vilain mot d'esprit en rapport avec les deux commentaires précédents : "Pendant que les avoirs Russes gèlent en Europe, la banquise fond au pole sud."


Dans le même genre d'entraide animalière côté prédateur cette fois-ci, on peut citer le corbeau qui aide le loup à trouver des proies. Une fois tuée, la proie peut nourrir à la fois le loup (qui n'aurait pas forcément vu la proie sans le corbeau) et le corbeau (qui n'aurait pas pu tuer la proie sans le loup).
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Je comprends, après je ne faisais que de citer une petite partie d’un des plus grands botaniste et écologue Français, il y a d’autres dimensions à citer mais j’ai du raccourcir mon commentaire pour une raison technique ^^.

Le parallèle avec l’espèce humaine si situe sur le fait que l’Histoire prouve qu’un cataclysme peut faire disparaître une espèce entière, comme les dinosaures, tout en haut de la chaîne alimentaire, ceux qui paraissent les plus forts, comme notre espèce actuelle.

Hors ce sont bien les plus faibles qui ont le plus de chance de survivre, ceux qui sont tout en bas de la chaîne alimentaire… Les rongeurs… les végétaux… les bactéries… :)

a écrit : Je ne ferais pas tellement de parallèle entre la disparition des dinosaures (ou n'importe quelle extinction de masse précédente) et celle en cours.
Je ne crois pas que les dinosaures soient responsables de leur disparition alors que nous si. C'est un très gros point de divergence car c'est bien pl
us absurde de choisir son destin funeste plutôt que d'y être soumis.

Et pour faire un vilain mot d'esprit en rapport avec les deux commentaires précédents : "Pendant que les avoirs Russes gèlent en Europe, la banquise fond au pole sud."


Dans le même genre d'entraide animalière côté prédateur cette fois-ci, on peut citer le corbeau qui aide le loup à trouver des proies. Une fois tuée, la proie peut nourrir à la fois le loup (qui n'aurait pas forcément vu la proie sans le corbeau) et le corbeau (qui n'aurait pas pu tuer la proie sans le loup).
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Et j’ajouterais un point maintenant que je relis votre commentaire très intéressant.

En effet je trouve ça évidemment absurde que notre espèce semble bien se diriger tout droit vers son extinction, et surtout en soit responsable.

Mais cette faiblesse, inhérente à la nature même de notre espèce, fait peut être partie de l’équilibre naturel ? Dans le sens où ça permet peut-être à la nature de ne pas être totalement réduite à néant par une seule espèce dominante.

Je ne pense pas qu’on puisse soit se féliciter soit s’autoflageller. On est des humains, on est pas des dieux, des bouddhas et que sais-je encore. Cependant, on est sans doutes la seule espèce vivante actuellement connue qui soit capable via nos capacités intellectuelles extrêmement développées d’évoluer spirituellement au cours de notre existence. Au point par exemple de prendre conscience de la Nature la plus pure de l’égo et de notre conscience, nettoyée de tout conditionnements mental et de toute ignorance.

Maintenant, encore faut -il faire un bon usage de cet exceptionnel outil qui est notre cerveau d’humain. Il y a « peut-être » peu de gens qui en font bon usage… mais il y en a…

Et j’insiste sur le « peut-être » , parce que après tout, quoi que l’on fasse dans nos vies, peut-être que nous faisons tous du mieux que l’on peut, en tout cas pour un grand nombre.

Je crois que cette part de nous qui nous fait aussi tant culpabiliser c’est en grande partie notre égo… les pensées du type « qu’est-ce ce qu’on est idiots en tant qu’espèce vivante, Moi je rêverais d’être tellement mieux, là je serai fier de Moi. »

Et encore un effet pervers de notre égo c’est peut-être cette aversion que l’on a contre le changement. On fait tant d’effort pour vouloir figer les choses. Alors que, comme l’a dit un sage dont j’ai oublié le nom : « la seule chose un permanente dans l’univers tout entier, c’est l’impermanence elle-même ».

Quand bien même on serait par exemple écologiquement irréprochables, je pense sincèrement que notre espèce disparaîtrait quand même un jour ou l’autre. Pour quelle raison j’en sais rien, imaginons le plus fou, l’extinction du Soleil dans des milliards d’années? Alors quoi ? On se dira : « qu’est-ce que notre espèce a été stupide, on a pas trouvé la solution alors qu’on aurait pu en faisant plus d’efforts. » :)

Encore une fois, À mes yeux on n’en revient toujours au même : l’ego.

a écrit : Et j’ajouterais un point maintenant que je relis votre commentaire très intéressant.

En effet je trouve ça évidemment absurde que notre espèce semble bien se diriger tout droit vers son extinction, et surtout en soit responsable.

Mais cette faiblesse, inhérente à la nature même de notre espè
ce, fait peut être partie de l’équilibre naturel ? Dans le sens où ça permet peut-être à la nature de ne pas être totalement réduite à néant par une seule espèce dominante.

Je ne pense pas qu’on puisse soit se féliciter soit s’autoflageller. On est des humains, on est pas des dieux, des bouddhas et que sais-je encore. Cependant, on est sans doutes la seule espèce vivante actuellement connue qui soit capable via nos capacités intellectuelles extrêmement développées d’évoluer spirituellement au cours de notre existence. Au point par exemple de prendre conscience de la Nature la plus pure de l’égo et de notre conscience, nettoyée de tout conditionnements mental et de toute ignorance.

Maintenant, encore faut -il faire un bon usage de cet exceptionnel outil qui est notre cerveau d’humain. Il y a « peut-être » peu de gens qui en font bon usage… mais il y en a…

Et j’insiste sur le « peut-être » , parce que après tout, quoi que l’on fasse dans nos vies, peut-être que nous faisons tous du mieux que l’on peut, en tout cas pour un grand nombre.

Je crois que cette part de nous qui nous fait aussi tant culpabiliser c’est en grande partie notre égo… les pensées du type « qu’est-ce ce qu’on est idiots en tant qu’espèce vivante, Moi je rêverais d’être tellement mieux, là je serai fier de Moi. »

Et encore un effet pervers de notre égo c’est peut-être cette aversion que l’on a contre le changement. On fait tant d’effort pour vouloir figer les choses. Alors que, comme l’a dit un sage dont j’ai oublié le nom : « la seule chose un permanente dans l’univers tout entier, c’est l’impermanence elle-même ».

Quand bien même on serait par exemple écologiquement irréprochables, je pense sincèrement que notre espèce disparaîtrait quand même un jour ou l’autre. Pour quelle raison j’en sais rien, imaginons le plus fou, l’extinction du Soleil dans des milliards d’années? Alors quoi ? On se dira : « qu’est-ce que notre espèce a été stupide, on a pas trouvé la solution alors qu’on aurait pu en faisant plus d’efforts. » :)

Encore une fois, À mes yeux on n’en revient toujours au même : l’ego.
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Partir du principe que c’est inéluctable est un sacré frein à l’action et un sacré moteur de l’inaction non ?

a écrit : L'anecdote évoque le mutualisme : 2 espèces qui n'ont pas besoin de l'autre pour survivre mais trouvent un avantage, celui-ci pouvant être la protection, l’apport de nutriments, la pollinisation, la dispersion, etc.

A ne pas confondre avec le commensalisme : une espèce profite d'une aut
re sans qu'elle n'obtienne quelque chose en retour.

La "raison du plus faible" n'existe pas, pour la simple et bonne raison que ça n'existe pas. Aucune espèce n'est plus faible ou plus gentille que les autres, sinon elle ne serait plus de ce monde.

Pour reprendre l'exemple de l'anecdote, une autruche c'est tout sauf faible : elle court très vite et voit très loin dans les savanes : c'est très dur de l'avoir. Le zèbre entend et sent très bien mais il est aussi très agressif. Plus d'un prédateur a goûté la douceur d'un sabot de zèbre relativement peu content d'être pourchassé.
Les pauvres petites antilopes que l'on prend pour des big mac sur pattes sont les animaux les plus nombreux d'Afrique et ce n'est pas grâce à leur faiblesse. Entre des mâles très agressifs avec des cornes aiguisées comme une lance et l'agilité hors du commun des autres… C'est presque une insulte de dire que ces antilopes sont faibles. Je pense que tout le monde a compris l'idée : il n'y a pas d'animaux faibles, juste des humains qui pensent que si on n'a pas de crocs et des griffes alors on est un steak sur pattes.

Quant à dire que les plus belles histoires de solidarité et de symbiose, sont nées chez les plus "faibles", là encore c'est un point de vue du grand big boss tyrannique contre lequel la masse doit lutter ou subir.
Par exemple, si on regarde des bons documentaires, on comprend très vite que la difficulté est énorme côté prédateur. On va faire simple avec le cas d'école le plus connu : le lion.
Le lion doit s'approcher de ses proies à environ 20/10m sans se faire repérer ! Chose plus dure qu'on ne le pense. Ensuite ses proies sont soit très fortes (girafe), soit des champions d'agilité et de la confusion (impala). Il doit donc chasser en groupe, se coordonner, établir une stratégie (oui, oui) et se lancer au bon moment pour attraper la proie. Après 10s, si rien n'est pris fin de la tentative. Ce n'est pas pour rien que le roi de la jungle n'a un taux de succès que de 20/30% en moyenne.
L'entraide est donc primordiale au sein d'une fierté de lion. Lion qui, lorsqu'ils seront trop vieux, ne pourront plus suivre le groupe pour chasser et se retrouveront seuls… attaquer par tous les autres animaux et très souvent mis à mort par des hyènes ou dévorer vivant par des vautours lorsqu'ils seront trop faible pour bouger et au seuil de leur agonie. Pas joyeux, joyeux la fin de vie du roi de la jungle.
NOmatters a complètement raison : c'est l'adversité entre prédateurs et proies qui est le ciment de ces interactions inter-espèces. Ces deux grandes catégories regorgent d'histoires incroyables sur leur adaptation ou coopération inter-espèce.

Exemples à foison :
Les lycaons laissent en vie les francolins noirs qui sont des compagnons de jeu pour leurs chiots et une alarme sur patte en cas de danger. Le francolin a lui la protection des lycaons.
Les zèbres mâle qui doivent surveiller leur territoire seuls rejoignent des troupeaux d'impalas car 100 paires d'yeux sont plus efficaces qu'une seule (et donc ne chassent pas les impalas mangeant sur leur coin).
Les pucerons nourrissent les fourmis et ces dernières les protègent.
Les crocodiles laissent les oiseaux manger les restes entre leurs dents pour avoir des dents "propres".
Les animaux frugivores qui favorisent la pousse de gros fruits et la reproduction de ces derniers.
La liste est longue, comme ce comm', donc je vais arrêter la.
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Merci beaucoup c’est super intéressant!

Vous dites « La raison du plus faible n’existe pas pour la simple raison qu’elle n’existe pas. » … J’ai du mal à comprendre, techniquement, de quel type de raisonnement il s’agit.

Après en toute franchise je pense sincèrement que vous êtes beaucoup plus cultivé que moi à ce sujet, et de très loin…

Cependant ce que j’ai écrit est une citation d’un des plus grands botaniste et ecologue de France... Accessoirement écrivain, chroniqueur radio avec sa propre émission à France Inter pendant des années… ou encore professeur agrégé des universités en biologie végétale…

… Avec tout mon respect pour vous je serai donc curieux de connaître vos diplômes, votre métier et surtout votre carrière pour pouvoir avoir autant d’assurance en récusant de façon aussi catégorique et sans la moindre nuance un essai philosophique d’un grand savant…

Mais je crois comprendre que justement c’est peut-être parce que j’ai pas insisté sur le fait que c’est une citation extraite d’un essai philosophique.

« La raison du plus faible » est aussi un jeu d’esprit pour rendre hommage au 150eme anniversaire de la théorie de l’évolution fondée par Darwin… ce n’est pas à prendre à la lettre.

Le but est de récuser la fameuse « loi de la jungle » qui, dans une nature réputée cruelle serait le seul et l’unique moteur de l’évolution : il est là le sens du message …

C’est pas du tout d’opposer ou de mesurer qui est le plus valeureux entre un Lion et une antilope… ça n’a aucun sens…

Vous me dites je cite que « c’est Nomatters qui a raison , c’est l’adversité entre prédateur qui est le ciment des interactions inter espèces. »

Mais encore une fois, pourquoi êtes vous aussi formel ? Pourquoi n’y aurait-il pas de nuances ?

De même, un point essentiel, vous me parlez uniquement du monde animal… c’est partiel… alors que je vous parle d’un sujet global: le monde animal ET végétal…

Je trouve votre réponse passionnante en tout cas et je partage à 100% l’éloge que vous faites d’autres espèces placées par exemple en haut de la chaîne alimentaire.

Je vous invite donc à élargir le débat en englobant ces deux mondes du vivant… et là on verra si vous récuserez encore catégoriquement que l’ingéniosité adaptative chez les plus vulnérables n’est pas la plus inventive :)

a écrit : Partir du principe que c’est inéluctable est un sacré frein à l’action et un sacré moteur de l’inaction non ? Oui vous avez raison haha ^.^

J’ai pas suivi un cours de philosophie de ma vie, vous êtes en train de faire surchauffer mon cortex là avec toutes ces contradictions plus captivantes les unes que les autres hahaha

Alors je répondrais que oui vous avez raison, par nature c’est bien un principe, et non une vérité :)

Par conséquent j’imagine que avec de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences, je serai aussi capable de poser un principe supplémentaire et/ou différent plus tard et donc d’en faire d’autres déductions qu’actuellement.

« J’ai bon ? » haha

Pfiuuu ^.^ je vais me faire une camomille là je crois merci :D

a écrit : Oui vous avez raison haha ^.^

J’ai pas suivi un cours de philosophie de ma vie, vous êtes en train de faire surchauffer mon cortex là avec toutes ces contradictions plus captivantes les unes que les autres hahaha

Alors je répondrais que oui vous avez raison, par nature c’est bien un principe,
et non une vérité :)

Par conséquent j’imagine que avec de nouvelles connaissances et de nouvelles expériences, je serai aussi capable de poser un principe supplémentaire et/ou différent plus tard et donc d’en faire d’autres déductions qu’actuellement.

« J’ai bon ? » haha

Pfiuuu ^.^ je vais me faire une camomille là je crois merci :D
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Bienvenue Nok_Turn sur SCMB!

Tu viens de rejoindre cette jouissive communauté en ligne qui cherchent à se coucher moins bête. Alors que dans l'actualité médiatique est ressorti ces dernières années le "wokisme", l'éveil, etc.
Tes commentaires tout frais laissant transparaître une spontanéité réflexive se concluant (pour le moment) par ta potentielle camomille. Cela est habile et met inconsciemment en avant le besoin physiologique de se reposer. Chaque personne éveillée, réveillée à tôt ou tard besoin de se coucher, et si elle se couche moins bête : c'est nickel!

Ci-dessous, un petit peau aime d'accueil :

Nok! nok! Nok!
-"Qui est là ?"
-"le turn over"
- "qui es-tu?"
- "je suis un transporteur,
un messager à l'heure"
...
- "alternant quotidiennement,
J'suis diurne et nocturne.
Toujours au courant,
Mon surnom est continu.
Mais j'ne suis pas connu,
Même si j'commence à être
Reconnu par des inconnus
Grâce à mes douces lettres.
.
Je suis l'arbre qui nourrit l'être,
Et apprécie l'art comtemplant l'hêtre.
..
Souvent d'humeur partagée,
J'suis qu'une part de l'univers.
Avec le temps me viens la sagesse,
Que je vous dédie en vers.
.
Avec l'allégresse des verres,
Apparaissent d'obscures déesses.
.
Car avec la fatigue nocturne,
ce sont les rêves et cauchemars qui apparaissent.
Heureusement que la bêtise humaine se soit coucher moins bête et vilaine mais tout autant humaine.

a écrit : Je ne savais pas que les zèbres et les autruches vivaient dans les mêmes régions.
Je me coucherai moins bête!
Même 2 fois moins bête … ce qui est mon cas également !! ^^

a écrit : Tout ce que vous dîtes est tout à fait vrai, mais ces animaux auraient-ils eu besoin d'être solidaires et de s'entraider s'ils n'étaient pas victimes d'un prédateur ?
Est-ce que ce n'est pas la présence même de la menace, de l'adversité et parfois même de l'injustice qui fa
it naître l'union et la solidarité ?
L'histoire regorge d'exemples ou l'adversité a provoqué des avancées majeures pour l'humanité.

Avant que la Russie n'envahisse son voisin, jamais on avait vu l'Union européenne aussi unie et prendre des décisions radicales aussi rapidement. L'Union européenne, espace de préservation de la paix et de collaboration, est d'ailleurs elle-même née de la guerre.

Avant l'apparition du travail à la chaîne, en usine, et de sa dimension déshumanisante, jamais on ne s'était intéressé à l'amélioration des conditions de travail et au partage des richesses produites par une société.
Les paysans travaillaient pourtant très dur, souvent pour le compte d'un seigneur oisif, depuis des siècles, mais ça ne gênait personne. L'asservissement n'était pas encore assez spectaculaire. L’injustice n'était pas encore assez visible.
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« Jamais on n’avait vu l’Union Européenne aussi unie » ?
J’apprécie la naïveté mais chaque fois qu’il a fallu soutenir les actions militaires des USA l’Europe a répondu comme un seul homme : invasion de l’Afghanistan, de l’Irak (2 fois), opérations en Serbie et en Syrie.
Juste pour l’Irak numéro 2, le monde s’est indigné quand Chirac a refusé d’y renvoyer des petits français.
Quand l’Oncle Sam commande, le petit soldat UE obéit.

a écrit : Merci beaucoup c’est super intéressant!

Vous dites « La raison du plus faible n’existe pas pour la simple raison qu’elle n’existe pas. » … J’ai du mal à comprendre, techniquement, de quel type de raisonnement il s’agit.

Après en toute franchise je pense sincèrement que vous êtes beaucoup plus
cultivé que moi à ce sujet, et de très loin…

Cependant ce que j’ai écrit est une citation d’un des plus grands botaniste et ecologue de France... Accessoirement écrivain, chroniqueur radio avec sa propre émission à France Inter pendant des années… ou encore professeur agrégé des universités en biologie végétale…

… Avec tout mon respect pour vous je serai donc curieux de connaître vos diplômes, votre métier et surtout votre carrière pour pouvoir avoir autant d’assurance en récusant de façon aussi catégorique et sans la moindre nuance un essai philosophique d’un grand savant…

Mais je crois comprendre que justement c’est peut-être parce que j’ai pas insisté sur le fait que c’est une citation extraite d’un essai philosophique.

« La raison du plus faible » est aussi un jeu d’esprit pour rendre hommage au 150eme anniversaire de la théorie de l’évolution fondée par Darwin… ce n’est pas à prendre à la lettre.

Le but est de récuser la fameuse « loi de la jungle » qui, dans une nature réputée cruelle serait le seul et l’unique moteur de l’évolution : il est là le sens du message …

C’est pas du tout d’opposer ou de mesurer qui est le plus valeureux entre un Lion et une antilope… ça n’a aucun sens…

Vous me dites je cite que « c’est Nomatters qui a raison , c’est l’adversité entre prédateur qui est le ciment des interactions inter espèces. »

Mais encore une fois, pourquoi êtes vous aussi formel ? Pourquoi n’y aurait-il pas de nuances ?

De même, un point essentiel, vous me parlez uniquement du monde animal… c’est partiel… alors que je vous parle d’un sujet global: le monde animal ET végétal…

Je trouve votre réponse passionnante en tout cas et je partage à 100% l’éloge que vous faites d’autres espèces placées par exemple en haut de la chaîne alimentaire.

Je vous invite donc à élargir le débat en englobant ces deux mondes du vivant… et là on verra si vous récuserez encore catégoriquement que l’ingéniosité adaptative chez les plus vulnérables n’est pas la plus inventive :)
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Si je ne suis pas biologiste sortant d'une des plus grandes écoles, ma voix ne veut rien dire ?
Pardon, mais je trouve justement ce raisonnement très limite.
Tu refuserais l'aide d'une personne qui s'y connait en premier secours le jour où tu as un arrêt cardiaque sous le motif "qu'il n'a pas de diplôme et que ce n'est pas son métier" ?

On ne compte plus les soi-disant grands noms qui disent n'importe quoi, Luc Montagnier étant un exemple parmi d'autres. Donc je ne pense pas que mes diplômes t'apportent grand-chose.
Je ne pense pas non plus que j'ai à me justifier et à déballer ma vie privée ici.

Jean-Marie Pelt est un botaniste de renom, surtout dans l'est de la France mais en aucun cas l'un des plus grands de France. Ça démarche vers la fin de sa vie n'est plus du tout scientifique mais s'inscrit dans les pseudo-sciences. Ce qu'il dit ne se base sur aucune preuve et l'ouvrage que tu cites s'inscrit en plein dedans.
C'est bien ça qui me fait tiquer. Je suis le premier a aimé le mystique mais je ne le base en aucun cas dans mes raisonnements ou observations dans la nature.

Lorsqu'on essaye de prouver un fonctionnement ou une démarche, le meilleur moyen reste la méthode scientifique : on avance des faits, on les vérifie, on apporte des preuves etc.
Jean-Marie Pelt n'apporte rien de tout ça dans ses pseudo-sciences. Son essai est certes très beau, mais il sert surtout à mettre en valeur l'ingéniosité d'espèces dont on ne parle pas souvent et qui nous paraissent faible (exemple de la pauvre petite gazelle). Il n'apporte aucune preuve sur un fonctionnement différent dans la nature.

De même, je ne parle à aucun moment de loi de la jungle, où seul le plus fort survit. Cela n'existe pas, ou au mieux c'est un raccourci. Les espèces les plus adaptables survivent, les plus ingénieuses etc.
Je rajoute également que j'inclus le monde végétal dans mes exemples.

Si tu m'apportes une preuve que les plus faibles (en définissant ce qu'est un plus faible) est scientifiquement prouvé pour être plus solidaire qu'un plus fort (la encore en définissant ce qui est un plus fort) … je suis tout ouïe. Mais là, bon courage pour définir de tels concepts.
Surtout que ton approche parle bien de valeur : ce qui est faible et ce qui est fort, mais encore une fois ça veut dire quoi ?
Je suis formel, car je refuse de mettre dans l'analyse des concepts purement humains.

Que tu remettes en cause mes écrits, je comprends, mais par contre cela suit les écrits de d'autres experts avec une approche scientifique et qui ont publié leurs articles (CNRS, SEOF...).

Je sens venir un puissant contributeur permanent sur SCMB, Nok :)

Enfin si tu le sens, quoi, j'ai l'impression que tu a fait bonne impression.

En tout cas j'ai bien aimé votre débat, la preuve: j'ai rien dit... ^^

a écrit : Je sens venir un puissant contributeur permanent sur SCMB, Nok :)

Enfin si tu le sens, quoi, j'ai l'impression que tu a fait bonne impression.

En tout cas j'ai bien aimé votre débat, la preuve: j'ai rien dit... ^^
Merci c’est super sympa ça me fait très plaisir ton message d’accueil j’en suis honoré .

Oui ça fait des années et des années, depuis le début en fait que je suis se coucher moins bête… en fait sans prétention je me suis déjà amusé à vérifier plusieurs fois et il n’y a pas une seule anecdote que je n’ai pas lu… c’est une application absolument extraordinaire, ultra riche à travers plein de dimensions . C’est pas seulement les sujets ou les catégories de sujets, c’est aussi, par exemple, la façon dont c’est publié, la façon dont ça s’appuie sur des sources vérifiées, le fait d’imposer une limite à la taille de l’anecdote, D’apprendre à voir ce que c’est que d’aller à l’essentiel, de tirer la substance de quelquechose.

Et puis par-dessus tout, c’est les échanges entre nous tous, qu’il s’agisse de l’humour qui est super agréable, qu’il s’agisse de partage d’opinion et même de confrontation.

D’ailleurs je regrette, il y a une de mes réponses où j’étais vraiment agressif envers quelqu’un, car personne n’est parfait et surtout pas moi et je suis assez soupe au lait… J’apprécie énormément l’esprit de contradiction, la remise en question, la différence, mais quand je perçois de l’agressivité ou que je l’interprète de cette manière je peux être super impulsif… et c’est totalement toxique, si je pousse le trait à l’extrême sur ce type de situation c’est comme le disait Gandhi: « quand on répond à la haine par la haine, on ne fait que la répandre, en surface comme en profondeur » …

Donc avis au précédent contributeur à qui j’ai répondu de façon agressive , ou plutôt avec beaucoup de condescendance , je lui prie de m’excuser, je le regrette.

Maintenant c’est une très bonne expérience, et vraiment j’apprécie beaucoup l’esprit de contradiction… d’ailleurs si je faisais une introspection plus approfondie je ne serai pas étonné de découvrir que parfois je vais volontairement faire l’avocat du diable , rien que pour voir si on peut encore ajouter de la profondeur. Et enfin j’aimerais donc vraiment continuer à participer et évoluer dans le sens à m’exprimer avec toujours plus d’écoute envers quelqu’un de différent, de compréhension , de respect… quelle que soit la façon dont on me répond… même si on m’insultait carrément, si je pousse encore le trait… la meilleure réponse est souvent le silence aussi… tu sais ce que c’est, on est tous là avec nos ego, et le miens est très grand lol, J’aime bien avoir le dernier mot etc lol alors qu’en fait ça ne sert à rien ^^ si ce n’est uniquement pour ressentir une satisfaction illusoire et très éphémère… puis quelques minutes plus tard on se dit « bah nan , j’aurais mieux fait de me taire » ^^

Bref je suis très bavard, merci encore pour ton message super agréable et ravi de faire ta connaissance :)

a écrit : Bienvenue Nok_Turn sur SCMB!

Tu viens de rejoindre cette jouissive communauté en ligne qui cherchent à se coucher moins bête. Alors que dans l'actualité médiatique est ressorti ces dernières années le "wokisme", l'éveil, etc.
Tes commentaires tout frais laissant transparaître une
spontanéité réflexive se concluant (pour le moment) par ta potentielle camomille. Cela est habile et met inconsciemment en avant le besoin physiologique de se reposer. Chaque personne éveillée, réveillée à tôt ou tard besoin de se coucher, et si elle se couche moins bête : c'est nickel!

Ci-dessous, un petit peau aime d'accueil :

Nok! nok! Nok!
-"Qui est là ?"
-"le turn over"
- "qui es-tu?"
- "je suis un transporteur,
un messager à l'heure"
...
- "alternant quotidiennement,
J'suis diurne et nocturne.
Toujours au courant,
Mon surnom est continu.
Mais j'ne suis pas connu,
Même si j'commence à être
Reconnu par des inconnus
Grâce à mes douces lettres.
.
Je suis l'arbre qui nourrit l'être,
Et apprécie l'art comtemplant l'hêtre.
..
Souvent d'humeur partagée,
J'suis qu'une part de l'univers.
Avec le temps me viens la sagesse,
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Avec l'allégresse des verres,
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Car avec la fatigue nocturne,
ce sont les rêves et cauchemars qui apparaissent.
Heureusement que la bêtise humaine se soit coucher moins bête et vilaine mais tout autant humaine.
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Quel cadeau merci beaucoup ! C’est brillant ! Un véritable artiste wouaou