Gymnaste à 96 ans

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Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.

J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle cherchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.

Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.

Vu de ma fenêtre, un sport de combat (ou art martial) est plutôt utile pour apprendre la maîtrise de soi et pour travailler sur la patience et la ténacité (le top de ces sports, pour moi, étant le iaïdo) La compétition n'apporte rien de plus qu'un entraînement, si ce n'est, peut-être, de rencontrer d'autres personnes.
Perso, j'ai toujours été mauvais en sport étant jeune, et il m'a fallu attendre mes 50 ans pour que je comprenne que, physiquement, les entraînements n'étaient pas adapté à mes capacités physiques d'alors. J'ai maintenant des capacités physiques cardios meilleures qu'il y a 40 ans, grâce à un entraînement plus adapté. Le sport scolaire est fait pour la masse, sans prise en compte des appétences et capacités de chaque enfant.

a écrit : Personnellement j'ai changé plusieurs fois de clubs ou de sport parce que c'était trop sport loisir, genre les sports d'équipes où on fait du social et mettant des joueurs plutôt mauvais ou fils de.
Comme dis plus haut, je ne vois pas le but de faire des sports de combats par exemple l'escrim
e ou la boxe dans mon cas pour ne pas au moins faire quelques tournois ou combats.
Je trouve ça un peu dommage de mettre son enfant par exemple au foot et lui dire que cest juste pour s'amuser au-delà du reste, c'est pas sympa pour les autres joueurs, même ceux de lautre équipe
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Je te comprends, chacun prend le sport comme il en a envie, mais pourquoi ne pas aiguiller les jeunes vers un club plus "loisir" au lieu de les laisser bêtement sur la touche? C'est idiot! Ca dégoute!

@Julien, c'est dommage, et je te comprends que trop bien, la performance à tout prix, ca m'a aussi dégouté des clubs, mais j'ai quand même fait deux sports de groupe sympa, l'escalade et la spéléo, on faisait ce qu'on voulait, un jour, je me suis retrouvé à 70 mètres de haut et j'ai fait LA connerie:
J'ai regardé en bas et impossible de grimper un centimètre de plus^^ et? Ba rien, chuis redescendu et c'est marre.
Mais on devrait aussi pouvoir s'amuser en escrime, en foot, en basket... crénom!! Pourquoi vouloir absolument nous faire viser le haut? C'est chiant


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Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.

J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle cherchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.

Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.

a écrit : Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.

J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle c
herchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.

Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.
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Je comprends ce que tu veux dire, et en étant maman de 3 enfants, j'envisage de les mettre le plus rapidement possible au sport. Mon mari pense au sport loisir, et moi je pense sport de compétition.

J'ai 3 personnes qui ont un comportement totalement différent avec le sport à te présenter :

J'ai fait énormément de compétitions d'escrime quand j'étais plus jeune, et en effet, mon maître d'armes ne se concentrait que sur les jeunes qui souhaitaient participer aux compétitions. Il faut dire que je ne comprends pas trop l'intérêt de pratiquer ce sport d'assaut si ce n'est pas pour te mesurer aux autres en allant à des compétitions. Quand j'ai dû monter d'un rang, aller aux compétitions nationales hors région, j'ai déçu mon maître d'armes et j'ai tout plaqué. Mais je suis restée sportive, et je compte reprendre l'escrime (et même les compétitions) dès que possible.

Ma belle-sœur, quant à elle, a pratiqué le badminton au collège et au lycée. Elle avait naturellement un super niveau, tout le monde lui disait qu'il FALLAIT qu'elle participe aux compétitions, mais elle refusait. Et maintenant elle ne pratique plus aucun sport.

Enfin, mon mari : il a super mal vécu sa jeunesse car il était petit, et n'aimait pas le sport. Encore moins la compétition. Et depuis qu'il a pris 20 cm en 1 an, qu'il mesure adulte près de 1 m 90, il s'est mis à la course, et régulièrement participe à des marathons.

Bref, 3 vécus totalement différents par rapport au sport.
Quand je vois mes collègues de sport au lycée, j'ai quand même l'impression qu'on l'enseigne différemment que dans les années 90 : avant on avait un vieux prof bedonnant qui nous donnait plein d'ordres et de conseils qu'il n'appliquait pas lui-même...et on nous cassait les pieds avec la performance. De nos jours j'ai l'impression que les cours de sport sont plus tournés vers la connaissance de soi, de ses propres limites, qu'on apprend aux jeunes à s'entretenir et pas à chercher constamment la performance. Même que maintenant ils font du step! (d'ailleurs faudra que je demande à mes collègues si de temps en temps je peux venir faire du step avec eux).

a écrit : Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.

J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle c
herchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.

Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.
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Effectivement soit le sport a l’école : mes 2 enfants font une activité qui tourne (tennis, course, etc…) avec un prof qui est sur son téléphone pendant tout le cours (désolé pour le cliché mais c’est du vécu, et sans jugement, ils n’ont peut être pas les moyens..). Soit sport à l’extérieur avec un principe de compétition tellement présent que cela écarte automatiquement les enfants pas assez compétiteurs (reste sur le banc, donc motivation en berne..). Et le pire, pour l’avoir vécu avec un club de hockey (nb de licenciés assez limités de base), ce cercle vicieux a conduit le club à carrément fermer ses portes car pas assez d’enfants restants …

a écrit : Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.

J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle c
herchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.

Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.
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Personnellement j'ai changé plusieurs fois de clubs ou de sport parce que c'était trop sport loisir, genre les sports d'équipes où on fait du social et mettant des joueurs plutôt mauvais ou fils de.
Comme dis plus haut, je ne vois pas le but de faire des sports de combats par exemple l'escrime ou la boxe dans mon cas pour ne pas au moins faire quelques tournois ou combats.
Je trouve ça un peu dommage de mettre son enfant par exemple au foot et lui dire que cest juste pour s'amuser au-delà du reste, c'est pas sympa pour les autres joueurs, même ceux de lautre équipe

Vu de ma fenêtre, un sport de combat (ou art martial) est plutôt utile pour apprendre la maîtrise de soi et pour travailler sur la patience et la ténacité (le top de ces sports, pour moi, étant le iaïdo) La compétition n'apporte rien de plus qu'un entraînement, si ce n'est, peut-être, de rencontrer d'autres personnes.
Perso, j'ai toujours été mauvais en sport étant jeune, et il m'a fallu attendre mes 50 ans pour que je comprenne que, physiquement, les entraînements n'étaient pas adapté à mes capacités physiques d'alors. J'ai maintenant des capacités physiques cardios meilleures qu'il y a 40 ans, grâce à un entraînement plus adapté. Le sport scolaire est fait pour la masse, sans prise en compte des appétences et capacités de chaque enfant.

a écrit : Personnellement j'ai changé plusieurs fois de clubs ou de sport parce que c'était trop sport loisir, genre les sports d'équipes où on fait du social et mettant des joueurs plutôt mauvais ou fils de.
Comme dis plus haut, je ne vois pas le but de faire des sports de combats par exemple l'escrim
e ou la boxe dans mon cas pour ne pas au moins faire quelques tournois ou combats.
Je trouve ça un peu dommage de mettre son enfant par exemple au foot et lui dire que cest juste pour s'amuser au-delà du reste, c'est pas sympa pour les autres joueurs, même ceux de lautre équipe
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Je te comprends, chacun prend le sport comme il en a envie, mais pourquoi ne pas aiguiller les jeunes vers un club plus "loisir" au lieu de les laisser bêtement sur la touche? C'est idiot! Ca dégoute!

@Julien, c'est dommage, et je te comprends que trop bien, la performance à tout prix, ca m'a aussi dégouté des clubs, mais j'ai quand même fait deux sports de groupe sympa, l'escalade et la spéléo, on faisait ce qu'on voulait, un jour, je me suis retrouvé à 70 mètres de haut et j'ai fait LA connerie:
J'ai regardé en bas et impossible de grimper un centimètre de plus^^ et? Ba rien, chuis redescendu et c'est marre.
Mais on devrait aussi pouvoir s'amuser en escrime, en foot, en basket... crénom!! Pourquoi vouloir absolument nous faire viser le haut? C'est chiant

a écrit : Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.

J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle c
herchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.

Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.
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Autant de mots pour définir la frontière Loisir / compétition.

C'est comme pour éviter un nivellement par le bas. Avant, les gros ambitieux étaient obligés de passer par des clubs locaux. Ils fallait alors leurs proposer un maximum d'opportunités de se révéler avec des courts plus "sérieux" que "relax", pour leur donner les moyens d'éclore, se révéler, briller. Une main tendue si tu préfères.

Ceux étant là pour s'amuser ne pouvant qu'être moins sérieux (pas non plus systématiquement).. Disons simplement que la compétition (à cette période, on avait énormément de performances internationales, mondiales, c'était normal que la compétition se démocratise, au détriment du loisir) c'était l'époque où le mouvement inverse s'est produit : des gens qui partaient du loisir devenaient de vrais pro.. Vouloir aller à contre courrant après ça était rarement observé, on cherchait majoritairement à devenir bon et plus simplement à s'amuser "comme tout le monde depuis toujours", donc c'est ce qu'on proposait majoritairement, systématiquement.

Depuis peu, c'est le retour du loisir (et avec ça, la baisse nette de nos performances mondiales : combats, tennis, handball, foot (à niveau européens), tout est en déclin, collectif comme individuel.

On observe néanmoins sur le foot et le rugby, qui n' ont jamais été très "loisir friendly" en France, mais tremplin de compétitions, que nous continuons de nous démarquer en terme de talents individuels, justement grâce à la rigueur de compétition qu'apporte ce sport en France depuis Platini, la coupe du monde, d'Europe, la deuxième coupe etc...

Donc ce n'est pas que "oh sont chiants ces try hardeurs", c'est que si on veut donner à tout le monde les moyens de s'amuser et de se dépasser, ça va forcément demander plus de mains tendues côté compétition que côte loisir, et qu'en soit, avec une simple licence ou soi-même, on peut atteindre l'amusement, car le vrai problème serait de voir des talents ambitieux dire "sont chiants ces mecs qui sont là que pour rigoler, je veux progresser".. Et petit à petit la frontière loisir / progression / compétition s'est bien mieux dessinée (et donc, gérée)

L autre solution c'est davoir une équipe de compétition.
J'ai pratiqué le tennis pendant longtemps en étant jeune et j'ai intégré l'équipe du club : nos entraînements étaient pensés dans le but de la prochaine rencontre et incluait un entrainement purement physique une fois par semaine .
Dès que j'ai arrêté la compétition, j'ai repris avec d autres élèves et la compétition n'était plus au centre des préoccupations. Ainsi , chacun pouvait jouer selon ses appétences.
Je trouve cela dommage que ça n'existe pas ( quand c'est possible) dans tous sports.
Pour le foot ( cité plus haut ), ma fille adore jouer mais n'est pas compétitive donc elle se fait littéralement ignorée quand elle est sur le terrain - bah ouai elle cherche pas a etre agressive- : c'est à la dégoûter du sport en lui-même ... elle a 6 ans... dommage quand même ! Entendre des entraîneurs hurlant à des enfants de 6 ans " replace toi et marque ton joueur " comme si leur vie en dépendait , j'admets que ça me dégoûte aussi.

Je trouve que chacun devrait faire du sport avec le but qu'il poursuit; proposons aux élèves un sport - loisirs de base et des entraînement/ horaire adaptés s'ils veulent pousser plus loin.

a écrit : Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.

J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle c
herchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.

Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.
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On peut prendre beaucoup de plaisir dans la compétition mais vraiment et on y trouve aussi un certain amusement cela aide beaucoup a ce connaître savoir nos limites nous ne sommes plus dans les années Coubertin ou l'important est de participer à titre personnel je trouve que cela cultive l'échec mais on apprend aussi de ses échecs si un jeune un adulte ce lance dans un sport ou il sera confronté à la compétition il sais ce que cela implique pour ce qui est de l'amusement il y a les petits clubs de potes pour le plaisir d'être ensemble de jouer ensemble j'adore la compétition grâce à celle ci j'ai changé quand j'ai pris goût à la compétition a l'âge de 12 ans j'étais introverti timide je baissé les bras très vite me découragé très vite mon physique n'était pas vraiment idéal eh puis j'ai découvert la compétition qui a fait celui que je suis aujourd'hui je ne critique absolument pas les personnes qui font du sport pour juste l'amusement mais il y a deux écoles de la pratique du sport voilà voilà

a écrit : L autre solution c'est davoir une équipe de compétition.
J'ai pratiqué le tennis pendant longtemps en étant jeune et j'ai intégré l'équipe du club : nos entraînements étaient pensés dans le but de la prochaine rencontre et incluait un entrainement purement physique une fois par semaine .
/> Dès que j'ai arrêté la compétition, j'ai repris avec d autres élèves et la compétition n'était plus au centre des préoccupations. Ainsi , chacun pouvait jouer selon ses appétences.
Je trouve cela dommage que ça n'existe pas ( quand c'est possible) dans tous sports.
Pour le foot ( cité plus haut ), ma fille adore jouer mais n'est pas compétitive donc elle se fait littéralement ignorée quand elle est sur le terrain - bah ouai elle cherche pas a etre agressive- : c'est à la dégoûter du sport en lui-même ... elle a 6 ans... dommage quand même ! Entendre des entraîneurs hurlant à des enfants de 6 ans " replace toi et marque ton joueur " comme si leur vie en dépendait , j'admets que ça me dégoûte aussi.

Je trouve que chacun devrait faire du sport avec le but qu'il poursuit; proposons aux élèves un sport - loisirs de base et des entraînement/ horaire adaptés s'ils veulent pousser plus loin.
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Dans mon ancien club d'escrime, ils ont mis en place des créneaux spécifiques pour les "loisir", et pour les "compét". Le tarif aux inscriptions est sans limite de quantité ou de qualité. Donc en gros si on est dans un esprit compét, on a le droit de venir à tous les entraînements de son arme, y compris les "loisir" , sachant que lors des entraînements "loisir", on ne fera que des assauts, sans faire ses gammes, sans exercice particulier. Et ceux qui veulent venir pour le loisir ont aussi le droit de venir aux entraînements de compét, mais ils doivent savoir qu'ils feront davantage "la paillasse" pour ceux qui "s'entraînent vraiment".

A noter que c'est super saoulant d'être la gauchère de service, et de devoir faire la paillasse pour ses copains qui partent en compétition le week-end suivant... Mais bon, quand mon maître d'armes me demandait de venir aux entraînements de compétition juste avant une grosse compét, même si j'avais lâché les tournois, j'avais l'esprit club et je venais faire la paillasse.

a écrit : Je vais faire un demi hors sujet, mais je me demande si on est nombreux dans mon cas.

J'ignore comment cela se passe dans les autres pays, mais j'ai eu beaucoup de mal étant enfant avec les clubs de sport.
Passé la première année de découverte, on entrait systématiquement dans un modèle c
herchant la performance, la répétition à outrance du même geste, la compétition.
N'en ayant rien a cirer et étant là pour m'amuser, j'ai très souvent changé de sport en fin d'année.
Ce n'est qu'arrivé à l'âge adulte que le rapport au sport s'est changé drastiquement.
Est alors apparu le sport pour rester en forme, pour socialiser, pour rigoler, sans que personne ne nous emmerde à devenir la prochaine Amélie Mauresmo ou le prochain Teddy Riner.
Passé 18 ans, on a alors le choix entre le sport pour la compétition, et le sport-loisir.
Jeune, seuls les sports "alternatifs" comme le skate, le snowboard, etc. se faisaient sans nécessité de rendement, pour le seul amusement.

Et je trouve ça profondément dommage, si on veut avoir une population qui pratique toute sa vie pour son plaisir et pour son bien être, car j'ai l'impression que beaucoup de gens arrêtent la pratique du sport le lendemain du Bac, ou peu après quand ils n'ont plus le temps de pratiquer le sport compétitif (études, travail).
Beaucoup d'amis qui étaient pourtant de très bon niveau dans leurs sports respectifs se sont arrêtés du jour au lendemain, n'ayant plus la possibilité d'aller chercher des podiums.
Et un nombre bien supérieur d'autres copains, étant parfaitement nuls dans tous les sports, ne s'y sont malheuresement jamais mis.
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100% d’accord.
J’ajoute qu’avec une pratique « plaisir » on assure une longue pratique, qui permet une amélioration des performances et qui à son tour peut donner envie de se dépasser… donc de faire de la compétition.