Andrzej Bargiel est un alpiniste et skieur polonais qui a réalisé en 2018 un exploit inouï : il est devenu la première personne à descendre le K2, deuxième plus haut sommet du monde (8 611 m), jusqu'au camp de base, à ski, après l'avoir gravi sans oxygène pendant trois jours et demi.
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Je la remercie d’ailleurs pour tous les sponsorings qu’elle réalise et je la hais pour le poison euh je veux dire la boisson qu’elle vend.
Une entorse de la cheville à plus de 7.500m et t´es condamné.
A partir de 3000m on commence à sentir les effets du manque d'air alors faire une descente à ski a partir du sommet d'un 8000m sur de la neige pourrie après avoir passé 3 jour à gravir le K2 sans oxygène on peu comprendre que son ski ne soit pas très beau..
Je vous conseille le film La Liste, avec l'athlète Jérémie Heitz (disponible gratuitement sur le site Redbull), une descente rapide des 10 sommets à pic les plus féroces.
Si on est frappé par l'originalité, les plans types "off camera / coulisse" et la hargne du jeune Jeremie à vouloir marquer la descente de ses empreintes, on y trouve des références et des allusions (voir certaines interviews) de personnes comme Andrznej, qui sont cités comme des pionniers et des révolutionnaires de ce sport.
Moi qui ne suis pas spécialement un free rider ou quoi que ce soit, ce film est une claque, et n'importe qui serait prit aux trippes, les descentes sont incroyables et c'est hallucinant d'imaginer que des personnes avec du matériel complètement claqué au sol, pouvaient réaliser le même parcours avec la même doctrine "d'aller le plus vite possible". Si ca a marqué Jérémie Heitz.
On notera la citation du jeune fougueux : « En une expédition, j'ai pris 10 ans d'expérience »
J'ai vu ce court-métrage ainsi que le bonhomme (Andrzej Bargiel) aux rencontres ciné-montagne à Grenoble en novembre. On appelle cette discipline le « ski de pente de raide ». Visuellement ce n'est pas très impressionnant, mais ça demande une vraie technique, une très bonne condition physique, et une connaissance poussée de la neige pour ne pas y passer dans une avalanche. Andrzej a précisé qu'il avait bien galéré sur les pentes proches du sommet, mais qu'il a pu vraiment kiffer les parties moins dangereuses.
À titre perso, je trouve cette récente « mode » du ski de pente raide assez vaine : l'objectif est généralement d'être le premier à descendre tel ou tel sommet pour faire un coup de com'. C'est d'autant plus vain que les risques sont vraiment élevés, tant sur la moindre erreur de carre que sur une avalanche.
Maintenant, je reconnais aussi que ça vient étoffer les disciplines d'alpinisme, et qu'avec cette nouvelle option, de nouveaux parcours peuvent être envisagés.
Continue de nous éclairer de ton amertume. J’ai l’impression d’apprendre des choses sans le vouloir.