Les poilus ne l'étaient pas forcément

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Le terme « poilu » n'a pas de lien avec la barbe des soldats français engagés pendant la Première Guerre mondiale, mais découle d'expressions nées à partir du XVIIe siècle pour désigner le courage et la bravoure des soldats qui partent au combat. Entre eux, les poilus s’appelaient juste les « hommes ».


Commentaires préférés (3)

Rien à voir avec la barbe des soldats mais tout à voir avec le poil masculin, symbole de la virilité et du courage.

Avant la 1ère guerre mondiale, on appelait les soldats de Napoléon des grognards. Tout simplement car la vieille garde de l'armée passait son temps à se plaindre des conditions de vie en garnison, ils "grognaient".

Concernant les poilus, ils s'appelaient entre eux également les « P.C.D.F. » pour les « pauvres couillons du front ».
D'autres surnoms existaient également : « colon » pour colonel, « piston » pour capitaine, « juteux » pour adjudant, « capot » pour caporal, « biffin » ou « troufion » pour fantassin, « artiflot » pour artilleur, « chassebi » pour chasseur à pied, « embusqué » ou « planqué » pour celui qui n'est pas mobilisé, « l’épilé » pour celui qui a l'uniforme sans aller au front.

En primaire mon institutrice nous avait dit que s'ils étaient appelés comme c'est parce-que dans les tranchées ils n'avaient pas le temps de se raser et qu'ils avaient donc beaucoup de barbe. 20 ans de mensonges et toute une scolarité de remise en question à cause d'une seule anecdote

En effet, c'est une légende urbaine que "poilu" désigne les soldats sales et n'ayant pas le temps de se raser.

Ce terme existe depuis belle lurette et était déjà utilisé sous Napoléon. Le poilu c'est l'homme qui a du poil au bon endroit et pas dans la main. C'est le symbole de la virilité et du soldat courageux. Le bon gaillard costaud !
Vous pouviez donc être imberbe et être appelé "Poilu".

Il était d'ailleurs très rare durant la 1ere guerre mondiale de porter une barbe ou même une grosse moustache, car dès 1915 l'usage des gaz et donc des masques à gaz interdisent le port de la barbe. En effet, cette dernière empêche une parfaite étanchéité du masque. Sans compter que dès 1915, pour aller dans ce sens, le règlement militaire interdit la barbe.
Donc oublier le soldat de 14-18 tout barbu au front comme dans le très bon jeu vidéo "Soldats Inconnus : mémoires de la Grande Guerre."

Par contre l'anecdote est fausse sur la fin. Les hommes s'appelaient bien entre eux les poilus (et autres surnoms). Sources ? Et bien il suffit de lire les journaux du front de l'époque écrit par les soldats. "Ceux de 14" de Maurice Genevoix est un excellent exemple et ils appellent bien ses hommes "Mes poilus".


Tous les commentaires (15)

La fin d'un mythe...Pour ce qui est de leur courage, je pensais plus à '' les couillus''

Rien à voir avec la barbe des soldats mais tout à voir avec le poil masculin, symbole de la virilité et du courage.

Avant la 1ère guerre mondiale, on appelait les soldats de Napoléon des grognards. Tout simplement car la vieille garde de l'armée passait son temps à se plaindre des conditions de vie en garnison, ils "grognaient".

Concernant les poilus, ils s'appelaient entre eux également les « P.C.D.F. » pour les « pauvres couillons du front ».
D'autres surnoms existaient également : « colon » pour colonel, « piston » pour capitaine, « juteux » pour adjudant, « capot » pour caporal, « biffin » ou « troufion » pour fantassin, « artiflot » pour artilleur, « chassebi » pour chasseur à pied, « embusqué » ou « planqué » pour celui qui n'est pas mobilisé, « l’épilé » pour celui qui a l'uniforme sans aller au front.

En primaire mon institutrice nous avait dit que s'ils étaient appelés comme c'est parce-que dans les tranchées ils n'avaient pas le temps de se raser et qu'ils avaient donc beaucoup de barbe. 20 ans de mensonges et toute une scolarité de remise en question à cause d'une seule anecdote

En effet, c'est une légende urbaine que "poilu" désigne les soldats sales et n'ayant pas le temps de se raser.

Ce terme existe depuis belle lurette et était déjà utilisé sous Napoléon. Le poilu c'est l'homme qui a du poil au bon endroit et pas dans la main. C'est le symbole de la virilité et du soldat courageux. Le bon gaillard costaud !
Vous pouviez donc être imberbe et être appelé "Poilu".

Il était d'ailleurs très rare durant la 1ere guerre mondiale de porter une barbe ou même une grosse moustache, car dès 1915 l'usage des gaz et donc des masques à gaz interdisent le port de la barbe. En effet, cette dernière empêche une parfaite étanchéité du masque. Sans compter que dès 1915, pour aller dans ce sens, le règlement militaire interdit la barbe.
Donc oublier le soldat de 14-18 tout barbu au front comme dans le très bon jeu vidéo "Soldats Inconnus : mémoires de la Grande Guerre."

Par contre l'anecdote est fausse sur la fin. Les hommes s'appelaient bien entre eux les poilus (et autres surnoms). Sources ? Et bien il suffit de lire les journaux du front de l'époque écrit par les soldats. "Ceux de 14" de Maurice Genevoix est un excellent exemple et ils appellent bien ses hommes "Mes poilus".

a écrit : En effet, c'est une légende urbaine que "poilu" désigne les soldats sales et n'ayant pas le temps de se raser.

Ce terme existe depuis belle lurette et était déjà utilisé sous Napoléon. Le poilu c'est l'homme qui a du poil au bon endroit et pas dans la main. C'est le symbo
le de la virilité et du soldat courageux. Le bon gaillard costaud !
Vous pouviez donc être imberbe et être appelé "Poilu".

Il était d'ailleurs très rare durant la 1ere guerre mondiale de porter une barbe ou même une grosse moustache, car dès 1915 l'usage des gaz et donc des masques à gaz interdisent le port de la barbe. En effet, cette dernière empêche une parfaite étanchéité du masque. Sans compter que dès 1915, pour aller dans ce sens, le règlement militaire interdit la barbe.
Donc oublier le soldat de 14-18 tout barbu au front comme dans le très bon jeu vidéo "Soldats Inconnus : mémoires de la Grande Guerre."

Par contre l'anecdote est fausse sur la fin. Les hommes s'appelaient bien entre eux les poilus (et autres surnoms). Sources ? Et bien il suffit de lire les journaux du front de l'époque écrit par les soldats. "Ceux de 14" de Maurice Genevoix est un excellent exemple et ils appellent bien ses hommes "Mes poilus".
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Actuellement on pourrait dire couillu avec la même signification. Ou peut-être que ça existait déjà aussi à l'époque mais que poilu était plus présentable ?

Pas besoin d'avoir été soldat de la Première Guerre mondiale pour être surnommé "poilu". J'en suis un exemple vivant !!!^^

a écrit : En effet, c'est une légende urbaine que "poilu" désigne les soldats sales et n'ayant pas le temps de se raser.

Ce terme existe depuis belle lurette et était déjà utilisé sous Napoléon. Le poilu c'est l'homme qui a du poil au bon endroit et pas dans la main. C'est le symbo
le de la virilité et du soldat courageux. Le bon gaillard costaud !
Vous pouviez donc être imberbe et être appelé "Poilu".

Il était d'ailleurs très rare durant la 1ere guerre mondiale de porter une barbe ou même une grosse moustache, car dès 1915 l'usage des gaz et donc des masques à gaz interdisent le port de la barbe. En effet, cette dernière empêche une parfaite étanchéité du masque. Sans compter que dès 1915, pour aller dans ce sens, le règlement militaire interdit la barbe.
Donc oublier le soldat de 14-18 tout barbu au front comme dans le très bon jeu vidéo "Soldats Inconnus : mémoires de la Grande Guerre."

Par contre l'anecdote est fausse sur la fin. Les hommes s'appelaient bien entre eux les poilus (et autres surnoms). Sources ? Et bien il suffit de lire les journaux du front de l'époque écrit par les soldats. "Ceux de 14" de Maurice Genevoix est un excellent exemple et ils appellent bien ses hommes "Mes poilus".
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Concernant ton dernier paragraphe, et l'usage ou pas de "poilu" entre soldats, on trouve tout et son contraire quand on cherche un peu. Chaque source s'appuie sur des lettres ou récits, (ou journaux pour ton exemple) dont on ne connait pas la représentativité. Une source cite-même "une lettre". Juger sur une lettre sachant qu'il y en a eu avoir plusieurs millions, pff, j'te jure...

Sur une source, il est dit que ce sont majoritairement les gradés qui appelaient comme ça leurs hommes... ce qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec ton exemple de Genevoix, lui-même officier. La vérité est peut-être par là...

Bref, je ne sais pas qui a raison sur cette question. le plus sage est ne pas être trop catégorique dans un sens ou dans l'autre.

a écrit : Concernant ton dernier paragraphe, et l'usage ou pas de "poilu" entre soldats, on trouve tout et son contraire quand on cherche un peu. Chaque source s'appuie sur des lettres ou récits, (ou journaux pour ton exemple) dont on ne connait pas la représentativité. Une source cite-même "une lettre". Juger sur une lettre sachant qu'il y en a eu avoir plusieurs millions, pff, j'te jure...

Sur une source, il est dit que ce sont majoritairement les gradés qui appelaient comme ça leurs hommes... ce qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec ton exemple de Genevoix, lui-même officier. La vérité est peut-être par là...

Bref, je ne sais pas qui a raison sur cette question. le plus sage est ne pas être trop catégorique dans un sens ou dans l'autre.
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Donc si je suis ton raisonnement : "Tous les cygnes sont blancs." Je vois un cygne noir, je l'atteste mais parce qu'il faut être sage et qu'il y a des photos où tous les cygnes sont blancs, on dit que personne n'a raison ?

Un peu de sérieux et de pragmatisme, s'il vous plait.

Si c'est arrivé une fois, on ne peut donc pas dire que les hommes ne s'appelait pas "Poilus". La 1ère guerre mondiale est d'ailleurs très riche en surnom, ce n'est donc qu'un surnom de plus.

Cela ne retire en rien à l'intérêt de l'anecdote qui casse pour beaucoup une idée reçue, et on en remercie l'auteur.

a écrit : Concernant ton dernier paragraphe, et l'usage ou pas de "poilu" entre soldats, on trouve tout et son contraire quand on cherche un peu. Chaque source s'appuie sur des lettres ou récits, (ou journaux pour ton exemple) dont on ne connait pas la représentativité. Une source cite-même "une lettre". Juger sur une lettre sachant qu'il y en a eu avoir plusieurs millions, pff, j'te jure...

Sur une source, il est dit que ce sont majoritairement les gradés qui appelaient comme ça leurs hommes... ce qui n'est d'ailleurs pas contradictoire avec ton exemple de Genevoix, lui-même officier. La vérité est peut-être par là...

Bref, je ne sais pas qui a raison sur cette question. le plus sage est ne pas être trop catégorique dans un sens ou dans l'autre.
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Le sens du terme a du changer au fil du temps, j'imagine?

On peut noter une chose, une chose affreuse, c'est que les soldats de première ligne n'y restaient pas bien longtemps, en première ligne.
Je me tonds la barbe une fois par mois quand elle fait à peine un centimètre...

Pour la moustache, c'est plus souvent, dès que mes poils de moustache commencent à se battre avec mes poils de trou de nez... c'est... RAAAAH CA M'ENEEEEERVE! Extermination! ^^

a écrit : Pas besoin d'avoir été soldat de la Première Guerre mondiale pour être surnommé "poilu". J'en suis un exemple vivant !!!^^ Baboune? ;)

a écrit : Donc si je suis ton raisonnement : "Tous les cygnes sont blancs." Je vois un cygne noir, je l'atteste mais parce qu'il faut être sage et qu'il y a des photos où tous les cygnes sont blancs, on dit que personne n'a raison ?

Un peu de sérieux et de pragmatisme, s'il vous
plait.

Si c'est arrivé une fois, on ne peut donc pas dire que les hommes ne s'appelait pas "Poilus". La 1ère guerre mondiale est d'ailleurs très riche en surnom, ce n'est donc qu'un surnom de plus.

Cela ne retire en rien à l'intérêt de l'anecdote qui casse pour beaucoup une idée reçue, et on en remercie l'auteur.
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Non ce que je dis, et pour suivre ton image, c'est que si on trouve autant d'attestation de cygnes noirs que d'attestation de cygnes blanc, il est difficile de savoir qui a raison... ou plutôt probablement que la vérité est : il y a des cygnes noirs et des signes blancs.

a écrit : En primaire mon institutrice nous avait dit que s'ils étaient appelés comme c'est parce-que dans les tranchées ils n'avaient pas le temps de se raser et qu'ils avaient donc beaucoup de barbe. 20 ans de mensonges et toute une scolarité de remise en question à cause d'une seule anecdote Et ce n'est que le début des révélations, bienvenue dans la matrice.

a écrit : Rien à voir avec la barbe des soldats mais tout à voir avec le poil masculin, symbole de la virilité et du courage.

Avant la 1ère guerre mondiale, on appelait les soldats de Napoléon des grognards. Tout simplement car la vieille garde de l'armée passait son temps à se plaindre des conditions de vie en
garnison, ils "grognaient".

Concernant les poilus, ils s'appelaient entre eux également les « P.C.D.F. » pour les « pauvres couillons du front ».
D'autres surnoms existaient également : « colon » pour colonel, « piston » pour capitaine, « juteux » pour adjudant, « capot » pour caporal, « biffin » ou « troufion » pour fantassin, « artiflot » pour artilleur, « chassebi » pour chasseur à pied, « embusqué » ou « planqué » pour celui qui n'est pas mobilisé, « l’épilé » pour celui qui a l'uniforme sans aller au front.
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Certains termes sont encore employés de nos jours parole de tringlots* (nos anciens avaient une tringle pour recharger la balle dans leur fusil)
Le biffin c'est encore très courant,comme les legos pour nos collègues au képi blanc ou chasseur de lapins pour les tarteux des montagnes, le colon aussi, le juteux moins, les autres ont disparus avec les guerres (c'est l'usage qui fait qu'on utilise un terme).
En revanche on en a d'autres, liés au grade comme le pit pour le capitaine, les bi-chef pour brigadiers chefs, les bricards(version arme blanche du capot)et les moquettes (pas de galons donc scratch lisse) pour les soldats de 1 classe.
* qui ne vient pas de l'arme du Train...

a écrit : Certains termes sont encore employés de nos jours parole de tringlots* (nos anciens avaient une tringle pour recharger la balle dans leur fusil)
Le biffin c'est encore très courant,comme les legos pour nos collègues au képi blanc ou chasseur de lapins pour les tarteux des montagnes, le colon aussi, le juteux
moins, les autres ont disparus avec les guerres (c'est l'usage qui fait qu'on utilise un terme).
En revanche on en a d'autres, liés au grade comme le pit pour le capitaine, les bi-chef pour brigadiers chefs, les bricards(version arme blanche du capot)et les moquettes (pas de galons donc scratch lisse) pour les soldats de 1 classe.
* qui ne vient pas de l'arme du Train...
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Et le lieut-co, j’aimais bien l’appeler mon sous-colonel pour lui faire faire la grimace. A ne reproduire qu’une fois.

a écrit : Et le lieut-co, j’aimais bien l’appeler mon sous-colonel pour lui faire faire la grimace. A ne reproduire qu’une fois. -Mais c'est nouveau ces petits logements individuels? Ah ca existe depuis toujours, bon ben je vais de ce pas au "gnouf", comme vous dites. ;)