Ford Pinto ou barbecue ?

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Dans les années 1970 aux États-Unis, la voiture Ford Pinto était surnommée le barbecue à 4 places à cause du risque d'incendie lors d'un choc arrière, suffisant pour bloquer les portières et donc les passagers à l'intérieur. Après une analyse coûts-avantages, Ford décida de ne pas corriger ce défaut.

La conception de la voiture était faite de telle sorte que le réservoir d'essence était positionné entre l'essieu arrière solide et le pare-chocs arrière. En cas de collision par l'arrière à la vitesse de 30 km/h, le manque de rigidité de la structure entraînait une déformation de la voiture suffisante pour empêcher l’ouverture des portières et bloquer les passagers à l'intérieur.

Cependant en 1977, le scandale éclate lorsque le rapport d'analyse coûts-avantages réalisé par Ford est révélé, Ford procède alors au rappel d’1,5 millions de Pinto et est engagé dans plusieurs procès.


Commentaires préférés (3)

« Une voiture neuve construite par ma société roule aux alentours de 90 km/h. Le différentiel arrière se bloque. La voiture se crashe et prend feu avec toute la famille à bord. Question : faut-il déclencher un rappel de ce modèle ? Prendre le nombre de véhicules concernés (A). Le multiplier par le taux probable de défaillances, (B). Puis multiplier le résultat par la moyenne des sommes que l’on a été condamnés à verser (C). A x B x C = X. Si X est inférieur à un coût de rappel, on ne fait rien. »

Jack.

Je me permets de reprendre les chiffres de la source Wikipedia
Le mémo présentait les choses ainsi :

pertes estimées au moment de la décision : 180 morts brûlés (estimés à 200 000 $ par vie humaine),
180 brûlés graves (à 67 000 $ chaque)
7 000 véhicules détruits (seulement 700 $) ;

bénéfice attendu si la correction n'était pas faite : 49,5 millions de dollars

coût attendu si la correction était faite : 137 millions de dollars (coût de l'adaptation : 11 $ par véhicule, pour 12,5 millions de véhicules car l'étude porte sur tous les modèles Ford susceptibles d'avoir le défaut)

De plus, entrait dans le cynisme de l’équation le fait que la Pinto était une petite voiture populaire bas de gamme destinée à une clientèle socialement « basse ». Donc pas de médecins, d’avocats ou de cadres sup plus enclins à faire de coûteux procès …
Les pauvres acceptent plus vite un chèque: ils ne peuvent se permettre de négocier….
☹️


Tous les commentaires (52)

Voiture souvent confondue avec l'AMC Pacer (la fameuse Garth mobile de Wayne's World)

Elle est néanmoins vue dans plusieurs films, dont Top Secret, qui reprendra cette anecdote dans leur film (que je conseille fortement de regarder.)

« Une voiture neuve construite par ma société roule aux alentours de 90 km/h. Le différentiel arrière se bloque. La voiture se crashe et prend feu avec toute la famille à bord. Question : faut-il déclencher un rappel de ce modèle ? Prendre le nombre de véhicules concernés (A). Le multiplier par le taux probable de défaillances, (B). Puis multiplier le résultat par la moyenne des sommes que l’on a été condamnés à verser (C). A x B x C = X. Si X est inférieur à un coût de rappel, on ne fait rien. »

Jack.

Je me permets de reprendre les chiffres de la source Wikipedia
Le mémo présentait les choses ainsi :

pertes estimées au moment de la décision : 180 morts brûlés (estimés à 200 000 $ par vie humaine),
180 brûlés graves (à 67 000 $ chaque)
7 000 véhicules détruits (seulement 700 $) ;

bénéfice attendu si la correction n'était pas faite : 49,5 millions de dollars

coût attendu si la correction était faite : 137 millions de dollars (coût de l'adaptation : 11 $ par véhicule, pour 12,5 millions de véhicules car l'étude porte sur tous les modèles Ford susceptibles d'avoir le défaut)

De plus, entrait dans le cynisme de l’équation le fait que la Pinto était une petite voiture populaire bas de gamme destinée à une clientèle socialement « basse ». Donc pas de médecins, d’avocats ou de cadres sup plus enclins à faire de coûteux procès …
Les pauvres acceptent plus vite un chèque: ils ne peuvent se permettre de négocier….
☹️

a écrit : De plus, entrait dans le cynisme de l’équation le fait que la Pinto était une petite voiture populaire bas de gamme destinée à une clientèle socialement « basse ». Donc pas de médecins, d’avocats ou de cadres sup plus enclins à faire de coûteux procès …
Les pauvres acceptent plus vite un chèque: ils ne peuvent se
permettre de négocier….
☹️
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Le résultat est cynique, mais je ne pense pas que l'analyse prenne en compte le milieu social.
Les comparaisons entre les coûts de réparations et les coûts de dédommagements ne doivent pas être aussi rares, en général c'est plutôt la législation et les normes en vigueur qui bloquent la commercialisation d'appareils dangereux, et donc en amont leur conception, mais il y a toujours des trous...
Il faut aussi comprendre que le risque 0 n'existe jamais, qu'il y a toujours une tolérance, et que la plupart des entreprises sont amorales (et non pas immorales). Ici la faute de l'entreprise est à minima d'avoir négligé le résultat (le risque) de ces accidents en termes de communication et d'image, ou peut-être carrément de ne pas avoir respecter les normes en vigueur sur la conception. En soit, c'est plus le fait que cette voiture soit homologuée que la réaction de l'entreprise qui me choque.

Ce type de rapport bénéfice risque est monnaie courante.
La part risque et sécurité est aujourd’hui bien plus importante étant donné que les dommages aux personnes reviennent très chers aujourd’hui.

Tiens , en parlant de ça, y’a t-il un rapport consultable bénéfice / risque pour nos vaccins ?
Ces rapports sont emis suite aux premières constatations de problèmes donc il faut quelques morts afin qu’un début d’analyse apparaisse

a écrit : Ce type de rapport bénéfice risque est monnaie courante.
La part risque et sécurité est aujourd’hui bien plus importante étant donné que les dommages aux personnes reviennent très chers aujourd’hui.

Tiens , en parlant de ça, y’a t-il un rapport consultable bénéfice / risque pour nos vaccins ?
C
es rapports sont emis suite aux premières constatations de problèmes donc il faut quelques morts afin qu’un début d’analyse apparaisse Afficher tout
Tu vis sur quelle planète ?
Mais oui, bien sûr que oui. Il y a un rapport bénéfice-risque pour chaque produit de santé qui est légalement mis sur le marché. Et sans cette évaluation, le vaccin (comme tout produit de santé) n'obtient pas son autorisation de mise sur le marché (AMM). Cette évaluation s'est ainsi faite AVANT la commercialisation des vaccins.
Tous les rapports sont publics, voici celui du vaccin Pfizer-BioNTech par exemple:

www.ema.europa.eu/en/news/ema-recommends-first-covid-19-vaccine-authorisation-eu

Ca paraît cynique de mettre une valeur sur la vie des gens mais ce genre de calcul existe et est nécessaire dans toute l'industrie du transport (et ailleurs sûrement). Notamment pour estimer le montant des assurances responsabilité civile à exiger auprès des entreprises.
Ca sert également à jauger l'investissement dans des aménagements de sécurité routière (faut-il vraiment investir 20M dans un équipement qui sauvera potentiellement 1 vie en 10 ans?)
A noter que la valeur d'une vie varie fortement selon le pays qui fait l'analyse.

a écrit : Ca paraît cynique de mettre une valeur sur la vie des gens mais ce genre de calcul existe et est nécessaire dans toute l'industrie du transport (et ailleurs sûrement). Notamment pour estimer le montant des assurances responsabilité civile à exiger auprès des entreprises.
Ca sert également à jauger l'inv
estissement dans des aménagements de sécurité routière (faut-il vraiment investir 20M dans un équipement qui sauvera potentiellement 1 vie en 10 ans?)
A noter que la valeur d'une vie varie fortement selon le pays qui fait l'analyse.
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C'est vrai, mais dans l'anecdote, il s'agit d'un défaut de fabrication caractérisée, quand quelqu'un construit une maison, il doit suivre des règles sans se dire: bof, ça va, y'a qu'une chance sur 50 000 qu'elle s'écroule s'il grêle. (Je signale quand même que le risque loin d'être négligeable avec ce cercueil roulant de mourir brûlé vif suite à un choc de 30 kmh à l'arrière parce que ces foutues portières risquent de se bloquer et parce que ces abrutis se sont dit: tiens? et si on plaçait le réservoir dans un endroit où on peut l'écraser facilement, ca serait chouette, non?... Même à l'époque, si les clients en avaient été informés, personne n'aurait acheté cette bagnole. Perso j'appelle ça de la négligence criminelle, mais ce n'est que mon avis).

Ce qui m'amene à une affaire criminelle justement:

Une dame et sa mère âgée sont en voiture, perte de contrôle du véhicule, descente dans un petit ravin et choc sans gravité pour les passagers contre un arbre.
La dame âgée ne pouvant se déplacer qu'en béquilles, remonter la ravine, impossible.
Sa fille, après s'être assurée que maman allait bien, part chercher de l'aide mais... le temps de revenir quelques minutes après, la bagnole était en flamme et maman avait brûlé.
La police enquête et accuse la fille, l'inculpe pour meurtre avec préméditation, mais vu que l'enquête a été bien faite, elle a fini par être innocentée.
Le coupable, je vous le donne Emile, le tableau de bord, mal conçu, qui avait une fâcheuse tendance à s'enflammer suite à un petit choc.
Et devinez quoi? La marque de la voiture était Ford, L'entreprise était parfaitement au courant du problème mais jugeait le risque acceptable.
Dans un cas comme ça, j'aurai bien aimé débattre avec le PDG pour lui demander son avis sur le taux d'acceptabilité de perdre la moitié de ses dents suite à un choc accidentel contre un coin de son magnifique bureau en bois précieux, ca pourrait être intéressant, non? ;)

a écrit : « Une voiture neuve construite par ma société roule aux alentours de 90 km/h. Le différentiel arrière se bloque. La voiture se crashe et prend feu avec toute la famille à bord. Question : faut-il déclencher un rappel de ce modèle ? Prendre le nombre de véhicules concernés (A). Le multiplier par le taux probable de défaillances, (B). Puis multiplier le résultat par la moyenne des sommes que l’on a été condamnés à verser (C). A x B x C = X. Si X est inférieur à un coût de rappel, on ne fait rien. »

Jack.
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C’est du film « FIGHT CLUB » cette citation si je ne me trompe ?

Tout cas j’ai pensé à ce film culte en lisant cette anecdote moi aussi

a écrit : « Une voiture neuve construite par ma société roule aux alentours de 90 km/h. Le différentiel arrière se bloque. La voiture se crashe et prend feu avec toute la famille à bord. Question : faut-il déclencher un rappel de ce modèle ? Prendre le nombre de véhicules concernés (A). Le multiplier par le taux probable de défaillances, (B). Puis multiplier le résultat par la moyenne des sommes que l’on a été condamnés à verser (C). A x B x C = X. Si X est inférieur à un coût de rappel, on ne fait rien. »

Jack.
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Fight club

a écrit : Tu vis sur quelle planète ?
Mais oui, bien sûr que oui. Il y a un rapport bénéfice-risque pour chaque produit de santé qui est légalement mis sur le marché. Et sans cette évaluation, le vaccin (comme tout produit de santé) n'obtient pas son autorisation de mise sur le marché (AMM). Cette évaluation s'es
t ainsi faite AVANT la commercialisation des vaccins.
Tous les rapports sont publics, voici celui du vaccin Pfizer-BioNTech par exemple:

www.ema.europa.eu/en/news/ema-recommends-first-covid-19-vaccine-authorisation-eu
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La où tu n’as absolument pas compris ma question c’est que cette balance n’est pas possible en si peu de temps dans ce cas.
(Et je suis vacciné bien avant que le pass soit obligatoire)
A ce jour, les bénéfices ( autant financiers que pour la santé) sont bien supérieurs aux risques.
Ce que je voulais dire , c’est que cette balance peut a tout moment être inversée.
Et pour info, ma planète est celle ou la sacro-sainte médecine et des rapports lus en diagonal par des personnes qui n’en savent pas plus n’as pas plus de valeur que les doutes que l’on peut avoir.
Les médias et experts Français sur le nuage de Tchernobyl et la mise sur le marché de médicaments par les laboratoires Servier … si quelqu’un avait emis une réserve on lui aurait dit , comme tu le fais, "mais.. tu vis sur quelle planète ?"
J’ose espérer que ce rapport dont tu brandis comme un trophée de l’humanité te donnera raison

a écrit : C’est du film « FIGHT CLUB » cette citation si je ne me trompe ?

Tout cas j’ai pensé à ce film culte en lisant cette anecdote moi aussi
Purée...y en a qui ont vite oublié la première règle ! (Smiley grognon)
^^

a écrit : La où tu n’as absolument pas compris ma question c’est que cette balance n’est pas possible en si peu de temps dans ce cas.
(Et je suis vacciné bien avant que le pass soit obligatoire)
A ce jour, les bénéfices ( autant financiers que pour la santé) sont bien supérieurs aux risques.
Ce que je voulais d
ire , c’est que cette balance peut a tout moment être inversée.
Et pour info, ma planète est celle ou la sacro-sainte médecine et des rapports lus en diagonal par des personnes qui n’en savent pas plus n’as pas plus de valeur que les doutes que l’on peut avoir.
Les médias et experts Français sur le nuage de Tchernobyl et la mise sur le marché de médicaments par les laboratoires Servier … si quelqu’un avait emis une réserve on lui aurait dit , comme tu le fais, "mais.. tu vis sur quelle planète ?"
J’ose espérer que ce rapport dont tu brandis comme un trophée de l’humanité te donnera raison
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« Cette balance n’est pas possible en si peu de temps » / « elle peut s’inverser à tout moment », sans offense aucune, pour faire cette remarque c’est que tu ne sais pas comment se calcule une balance bénéfice/risque pour la santé, ni même ce qu’est réellement une balance bénéfice/risque.

Déjà, première information capitale concernant les vaccins contre le covid : ils sont les vaccins les plus testés de l’Histoire, c’est à dire que le panel test utilisé lors des phases de test est de loin, de très loin, supérieur aux autres vaccins (de l’ordre de 5 fois si ma mémoire est bonne).
Donc c’est d’entrée un gage de sécurité supérieure.
Ensuite, pour composer un panel test, on va prendre un échantillonnage conséquent et calculé de sorte à correspondre à une échelle très proche de la réalité à grande échelle : des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes, des femmes enceintes, des personnes allergiques à tel produit, d’autres avec tel problème cardiaque, etc etc, afin que les résultats soient le plus proches possible de ce que donnerait une utilisation du produit à l’échelle de la population mondiale.
Je vais pas faire un exposé ici sur les lois des statistiques et des échantillonnages, mais lorsque c’est bien fait (et quand tous les labos du monde sont sur le coup, il est évident que ça l’est) c’est extrêmement fiable.

Et ensuite, on compare les résultats problématiques avec les conséquences de la maladie en question.
De mémoire, pour les vaccins contre le covid on est sur une échelle de 1/100 000, ce qui veut dire que pour 1 cas de vaccin problématique, on aurait 100 000 cas problématiques du covid (c’est à dire de symptômes graves), la balance est donc ici nettement, nettement bénéficiaire.
Et non, une balance bénéfice/risque ne risque pas de changer subitement, tout cela grâce au merveilleux travail que permettent les statistiques, un outil qui nous permet de calculer avec précision les répercussions à grande envergure même en utilisant un fragment de données.

Et d’ailleurs, depuis le début de la campagne vaccinale, on peut légitimement dire que c’est aussi l’un des vaccins les plus administrés historiquement et malgré cela, les problèmes réels rapportés ne s’éloignent pas grandement (voire pas du tout) de ceux calculés lors des phases de tests.

Ah, et si en disant « impossible à calculer en si peu de temps » tu voulais parler d’éventuels effets secondaires à long terme, c’est simple : les effets à long terme n’existent pas sur les vaccins. Pourquoi ? Parce que pour provoquer un effet à long terme, il faut que le principe actif d’un médicament soit lui aussi présent à long terme dans le corps (souvent, ce sont donc des traitements à long terme ou des produits comme la pilule, que l’on va prendre des années, chaque jour, qui provoquent ce genre d’effets).
Hors, dans le cas d’un vaccin, le principe actif va disparaître en quelques heures ou quelques jours tout au plus du corps, ensuite c’est l’immunité provoquée par le vaccin qui fait le boulot.
Donc aucun effet à long terme, et ce n’est pas la peine de se dire « on sait jamais, il faudra voir dans quelques années » c’est juste impossible.

Espérer des effets à long terme sur un vaccin, ça revient un peu à croire qu’une forêt peut prendre feu subitement à cause d’une allumette craquée 5 ans plus tôt et donc éteinte depuis bien longtemps.

a écrit : « Cette balance n’est pas possible en si peu de temps » / « elle peut s’inverser à tout moment », sans offense aucune, pour faire cette remarque c’est que tu ne sais pas comment se calcule une balance bénéfice/risque pour la santé, ni même ce qu’est réellement une balance bénéfice/risque.

Déjà, première in
formation capitale concernant les vaccins contre le covid : ils sont les vaccins les plus testés de l’Histoire, c’est à dire que le panel test utilisé lors des phases de test est de loin, de très loin, supérieur aux autres vaccins (de l’ordre de 5 fois si ma mémoire est bonne).
Donc c’est d’entrée un gage de sécurité supérieure.
Ensuite, pour composer un panel test, on va prendre un échantillonnage conséquent et calculé de sorte à correspondre à une échelle très proche de la réalité à grande échelle : des vieux, des jeunes, des hommes, des femmes, des femmes enceintes, des personnes allergiques à tel produit, d’autres avec tel problème cardiaque, etc etc, afin que les résultats soient le plus proches possible de ce que donnerait une utilisation du produit à l’échelle de la population mondiale.
Je vais pas faire un exposé ici sur les lois des statistiques et des échantillonnages, mais lorsque c’est bien fait (et quand tous les labos du monde sont sur le coup, il est évident que ça l’est) c’est extrêmement fiable.

Et ensuite, on compare les résultats problématiques avec les conséquences de la maladie en question.
De mémoire, pour les vaccins contre le covid on est sur une échelle de 1/100 000, ce qui veut dire que pour 1 cas de vaccin problématique, on aurait 100 000 cas problématiques du covid (c’est à dire de symptômes graves), la balance est donc ici nettement, nettement bénéficiaire.
Et non, une balance bénéfice/risque ne risque pas de changer subitement, tout cela grâce au merveilleux travail que permettent les statistiques, un outil qui nous permet de calculer avec précision les répercussions à grande envergure même en utilisant un fragment de données.

Et d’ailleurs, depuis le début de la campagne vaccinale, on peut légitimement dire que c’est aussi l’un des vaccins les plus administrés historiquement et malgré cela, les problèmes réels rapportés ne s’éloignent pas grandement (voire pas du tout) de ceux calculés lors des phases de tests.

Ah, et si en disant « impossible à calculer en si peu de temps » tu voulais parler d’éventuels effets secondaires à long terme, c’est simple : les effets à long terme n’existent pas sur les vaccins. Pourquoi ? Parce que pour provoquer un effet à long terme, il faut que le principe actif d’un médicament soit lui aussi présent à long terme dans le corps (souvent, ce sont donc des traitements à long terme ou des produits comme la pilule, que l’on va prendre des années, chaque jour, qui provoquent ce genre d’effets).
Hors, dans le cas d’un vaccin, le principe actif va disparaître en quelques heures ou quelques jours tout au plus du corps, ensuite c’est l’immunité provoquée par le vaccin qui fait le boulot.
Donc aucun effet à long terme, et ce n’est pas la peine de se dire « on sait jamais, il faudra voir dans quelques années » c’est juste impossible.

Espérer des effets à long terme sur un vaccin, ça revient un peu à croire qu’une forêt peut prendre feu subitement à cause d’une allumette craquée 5 ans plus tôt et donc éteinte depuis bien longtemps.
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Ce qui fait peur avec le vaccin CoVid, je pense, c'est la vitesse a laquelle il a été mis au point, et qu'il y en a plusieurs.

On est pas habitués, et je comprends que les gens aient peur. C'est humain.

Y'a un truc pas mal qui est en train de sortir, c'est un test qui permet de savoir si on a déja été contaminé, et que donc on est immunisé partiellement, on avance!

De toute façons, cette saloperie, va falloir vivre avec, ca c'est sur, un virus mutagène rapide (on en est a combien de variants?) dont on ne se débarrassera jamais.

Le vaccin est une bonne protection, mais dans mon entourage, j'ai vu de très mauvaises réactions, et pas que pour la COVID.

Met toi à la place de quelqu'un que je connais bien, le vaccin "standard" avec les 9 piqures dans le bras, son bras a boursouflén enflé et la gamine est handicapée a vie sur son bras au niveau des nerfs, quand t'as vu ça, meme si ces vaccins sont très efficaces, tu réagirai comment quand on fera ça a ton gamin? Tu priera pour que ca fonctionne, comme tout le monde.

Ca fait peur... C'est normal d'avoir peur! Après faut pas sombrer dans la parano c'est sur, la médecine moderne fonctionne, mais pas toujours.

On a pas encore niqué la grippe...

a écrit : Le résultat est cynique, mais je ne pense pas que l'analyse prenne en compte le milieu social.
Les comparaisons entre les coûts de réparations et les coûts de dédommagements ne doivent pas être aussi rares, en général c'est plutôt la législation et les normes en vigueur qui bloquent la commercialisatio
n d'appareils dangereux, et donc en amont leur conception, mais il y a toujours des trous...
Il faut aussi comprendre que le risque 0 n'existe jamais, qu'il y a toujours une tolérance, et que la plupart des entreprises sont amorales (et non pas immorales). Ici la faute de l'entreprise est à minima d'avoir négligé le résultat (le risque) de ces accidents en termes de communication et d'image, ou peut-être carrément de ne pas avoir respecter les normes en vigueur sur la conception. En soit, c'est plus le fait que cette voiture soit homologuée que la réaction de l'entreprise qui me choque.
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Les normes de conception et d'homologation des véhicules aux USA dans les années 60/70 n'étaient pas du tout ce que tu imagines. Les concepts de sécurité routière et la sacralisation de la vie non plus. C'est très récent tout ça.

Dans beaucoup de pays et états on peut rouler avec n'importe quoi sous réserve qu'il y ait des feux avant/arrière, une plaque d'immatriculation et gardes boues.

a écrit : C'est vrai, mais dans l'anecdote, il s'agit d'un défaut de fabrication caractérisée, quand quelqu'un construit une maison, il doit suivre des règles sans se dire: bof, ça va, y'a qu'une chance sur 50 000 qu'elle s'écroule s'il grêle. (Je signale quand même que le risque loin d'être négligeable avec ce cercueil roulant de mourir brûlé vif suite à un choc de 30 kmh à l'arrière parce que ces foutues portières risquent de se bloquer et parce que ces abrutis se sont dit: tiens? et si on plaçait le réservoir dans un endroit où on peut l'écraser facilement, ca serait chouette, non?... Même à l'époque, si les clients en avaient été informés, personne n'aurait acheté cette bagnole. Perso j'appelle ça de la négligence criminelle, mais ce n'est que mon avis).

Ce qui m'amene à une affaire criminelle justement:

Une dame et sa mère âgée sont en voiture, perte de contrôle du véhicule, descente dans un petit ravin et choc sans gravité pour les passagers contre un arbre.
La dame âgée ne pouvant se déplacer qu'en béquilles, remonter la ravine, impossible.
Sa fille, après s'être assurée que maman allait bien, part chercher de l'aide mais... le temps de revenir quelques minutes après, la bagnole était en flamme et maman avait brûlé.
La police enquête et accuse la fille, l'inculpe pour meurtre avec préméditation, mais vu que l'enquête a été bien faite, elle a fini par être innocentée.
Le coupable, je vous le donne Emile, le tableau de bord, mal conçu, qui avait une fâcheuse tendance à s'enflammer suite à un petit choc.
Et devinez quoi? La marque de la voiture était Ford, L'entreprise était parfaitement au courant du problème mais jugeait le risque acceptable.
Dans un cas comme ça, j'aurai bien aimé débattre avec le PDG pour lui demander son avis sur le taux d'acceptabilité de perdre la moitié de ses dents suite à un choc accidentel contre un coin de son magnifique bureau en bois précieux, ca pourrait être intéressant, non? ;)
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Les règles de construction dont tu parles (les normes et les standards) incorporent une notion de risque. En les suivants on ne se prémunit pas de tout risques mais de ceux qui ont été jugé pertinent. Les choses sont conçues pour atteindre un certain niveau de performance et durabilité, et pour présenter un niveau de risque minimum. La définition du "risque minimum" évolue avec le temps. Et les normes aussi.

a écrit : Les normes de conception et d'homologation des véhicules aux USA dans les années 60/70 n'étaient pas du tout ce que tu imagines. Les concepts de sécurité routière et la sacralisation de la vie non plus. C'est très récent tout ça.

Dans beaucoup de pays et états on peut rouler avec n'impo
rte quoi sous réserve qu'il y ait des feux avant/arrière, une plaque d'immatriculation et gardes boues. Afficher tout
C'est tout a fait vrai, dans les années 70 les voitures se devaient de tenir la route et c'est tout. Le reste, si tu sais pas conduire un V8 de 290 chevaux...

On peut blâmer les USA sur beaucoup de choses mais pas d'avoir développé la ceinture de sécurité active, les airbags, les renforts latéraux, les pneus neige/glace, l'Anti Blocking System, ainsi que les porte gobelets intégrés ^^

Sur tout ceci, l'Europe a fait que copier. Et c'est la vérité. Cela dit, nos moteurs consomment moins de pétrole, mais ca c'est anecdotique. ^^

a écrit : Ce qui fait peur avec le vaccin CoVid, je pense, c'est la vitesse a laquelle il a été mis au point, et qu'il y en a plusieurs.

On est pas habitués, et je comprends que les gens aient peur. C'est humain.

Y'a un truc pas mal qui est en train de sortir, c'est un test qui
permet de savoir si on a déja été contaminé, et que donc on est immunisé partiellement, on avance!

De toute façons, cette saloperie, va falloir vivre avec, ca c'est sur, un virus mutagène rapide (on en est a combien de variants?) dont on ne se débarrassera jamais.

Le vaccin est une bonne protection, mais dans mon entourage, j'ai vu de très mauvaises réactions, et pas que pour la COVID.

Met toi à la place de quelqu'un que je connais bien, le vaccin "standard" avec les 9 piqures dans le bras, son bras a boursouflén enflé et la gamine est handicapée a vie sur son bras au niveau des nerfs, quand t'as vu ça, meme si ces vaccins sont très efficaces, tu réagirai comment quand on fera ça a ton gamin? Tu priera pour que ca fonctionne, comme tout le monde.

Ca fait peur... C'est normal d'avoir peur! Après faut pas sombrer dans la parano c'est sur, la médecine moderne fonctionne, mais pas toujours.

On a pas encore niqué la grippe...
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Et si la gamine de ton pote n’avait pas reçu ses vaccins et avait choppé le tétanos ou autre maladie que quasiment disparue grâce à eux, c’est pas handicapé qu’elle serait, c’est morte.
Bénéfice/risque.

Le risque zéro n’existe pas et n’existera jamais et quand ça tombe sur toi, c’est chiant, ça fait mal, ça révolte, mais il faut malheureusement accepter de faire partie de la « mauvaise » statistique compensée par la « bonne ».

C’est comme un accident d’avion, quand ça tombe sur quelqu’un de ton entourage, c’est un drame. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut plus vouloir prendre l’avion ou vouloir les faire disparaître.

C’est normal d’avoir un biais émotionnel lorsqu’on est touché personnellement par un évènement, malheureusement étant donné que le risque zéro n’existera absolument jamais, il faut accepter de faire potentiellement partie du risque.

a écrit : Et si la gamine de ton pote n’avait pas reçu ses vaccins et avait choppé le tétanos ou autre maladie que quasiment disparue grâce à eux, c’est pas handicapé qu’elle serait, c’est morte.
Bénéfice/risque.

Le risque zéro n’existe pas et n’existera jamais et quand ça tombe sur toi, c’est chiant, ça fait
mal, ça révolte, mais il faut malheureusement accepter de faire partie de la « mauvaise » statistique compensée par la « bonne ».

C’est comme un accident d’avion, quand ça tombe sur quelqu’un de ton entourage, c’est un drame. Ce n’est pas pour autant qu’il ne faut plus vouloir prendre l’avion ou vouloir les faire disparaître.

C’est normal d’avoir un biais émotionnel lorsqu’on est touché personnellement par un évènement, malheureusement étant donné que le risque zéro n’existera absolument jamais, il faut accepter de faire potentiellement partie du risque.
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Il faut accepter.

Okay.

c'est obligatoire? Je pose juste la question hein, d'un autre coté on me casse les burnes parce que je fume de l'herbe pour arriver à m'endormir et soulager ma douleur tout en recevant des pubs débiles pour des opioïdes de synthèse (de la morphine quasi en vente libre, ouais), mais ca c'est interdit alors que je fais chier personne, mais bon, vu que l'ordre établi a dit que c'est pas bien et que les vaccins c'est obligatoire?:

Moi je demande juste où c'est qu'on signe une décharge de responsabilité pour qu'on arrête de me casser les burnes et qu'on me foute la paix ?! Si cela était envisageablement possible? Promis juré je foutrai plus jamais les pattes dans un lieu public (ca fait dix ans que j'ai pas foutu les doigts dans un lieu public a part les supermarchés parce qu'il faut bien que je bouffe)

Je sais pas moi, je passe pas ma vie a tousser dans le métro, je vis en cambrousse et les seules fois ou je sors de chez moi c'est pour vendre mes merdes et pour faire les courses, tout le monde ne vit pas entassé dans des mégapoles où on se crache a la gueule dans des avions où le métro, crénom!

En plus j'ai pas de lardons, mais je subis les lois des conneries faites par la mondialisation, dire que j'ai même pas d'imprimante et que l'année dernière il fallait que j'écrive a la main ces saloperies d'attestations de merde au stylo a bille... que veux tu que je te dise a part que c'est plus débile qu'une photocopieuse?