Pour survivre dans les eaux profondes et sombres, certains ostracodes, des crustacés microscopiques, mettent leur prédateur sous les projecteurs. Ils émettent une vive lumière qui force les poissons à fuir ou même à les recracher, pour ne pas devenir eux-mêmes des proies facilement repérables.
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"L'ostracode possède un organe spécifique qui lui permet de produire des éléments chimiques bioluminescents utilisés pour se défendre et occasionnellement pour s'accoupler.
La bioluminescence est une émission accompagnant une réaction biochimique : celle de l'oxydation de molécules dites luciférines en présence d'enzymes appelées les luciférases, qui jouent le rôle de catalyseur (élément permettant une réaction chimique sans en être modifié). Mais cette réaction biochimique varie selon les espèces — ce caractère "bioluminescent" ayant évolué de manière différente pour chacune — et cette émission de lumière peut également revêtir différentes formes : elle peut être intracellulaire par la présence de photocytes, la lumière étant alors émise vers l'extérieur à travers la peau ou intensifiée par des matériaux réfléchissants."
Source science et avenir
D'ailleurs à partir de 850 mètres de profondeur, 90 % des espèces seraient bioluminescentes.
Le mot luciférine partage, je pense, l’éthymomogie du mot Lucifer, « luci » pour lumière (luciole, éucider, etc...), « fer » pour porter (une roche aurifère, argentifère, etc..). Lucifer étant originellement le nom donné à l’Etoile du matin, qui est en fait un planète : Vénus. On la nommait ainsi car elle est toujours visible à l’est, peu avant le lever du soleil, et annonce donc le matin. Pour l’explication de l’association de Vénus avec l’ange déchu, voir le Wikipedia sur Lucifer, c’est intéressant.
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"L'ostracode possède un organe spécifique qui lui permet de produire des éléments chimiques bioluminescents utilisés pour se défendre et occasionnellement pour s'accoupler.
La bioluminescence est une émission accompagnant une réaction biochimique : celle de l'oxydation de molécules dites luciférines en présence d'enzymes appelées les luciférases, qui jouent le rôle de catalyseur (élément permettant une réaction chimique sans en être modifié). Mais cette réaction biochimique varie selon les espèces — ce caractère "bioluminescent" ayant évolué de manière différente pour chacune — et cette émission de lumière peut également revêtir différentes formes : elle peut être intracellulaire par la présence de photocytes, la lumière étant alors émise vers l'extérieur à travers la peau ou intensifiée par des matériaux réfléchissants."
Source science et avenir
D'ailleurs à partir de 850 mètres de profondeur, 90 % des espèces seraient bioluminescentes.
Le mot luciférine partage, je pense, l’éthymomogie du mot Lucifer, « luci » pour lumière (luciole, éucider, etc...), « fer » pour porter (une roche aurifère, argentifère, etc..). Lucifer étant originellement le nom donné à l’Etoile du matin, qui est en fait un planète : Vénus. On la nommait ainsi car elle est toujours visible à l’est, peu avant le lever du soleil, et annonce donc le matin. Pour l’explication de l’association de Vénus avec l’ange déchu, voir le Wikipedia sur Lucifer, c’est intéressant.