C'est Mercure qui est la plus proche de la Terre

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Bien que Vénus soit la planète la plus proche de la Terre à certains endroits de son orbite, une nouvelle méthode de calcul a déterminé que la plus proche voisine de la Terre en moyenne est la planète Mercure. Cette dernière est d'ailleurs la plus proche en moyenne de toutes les autres planètes du système solaire.


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N'ayant pas accès aux sources et l'astronomie étant un sujet que je maitrise pas trop (je doute donc de même comprendre ces sources) si une âme charitable pouvait m'expliquer comment, la planète la plus proche du Soleil, est aussi la planète la plus proche en moyenne de la notre, parce que là je sèche complet.
Est ce que c'est dû aux orbites elliptiques ? Mais alors dans ce cas quid de Mars ??

Merci d'avance ;)

En gros, vu que Mercure est très proche du soleil, elle n'est pas plus loin que ça quand elle est de l'autre côté, alors que quand Vénus, Mars ou n'importe quelle autre planète est de l'autre côté, la distance est immense.
La distance avec Mercure varie au final assez peu, ce qui n'est pas le cas avec les autres, d'où le fait qu'elle soit plus proche en moyenne.

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android

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a écrit : N'ayant pas accès aux sources et l'astronomie étant un sujet que je maitrise pas trop (je doute donc de même comprendre ces sources) si une âme charitable pouvait m'expliquer comment, la planète la plus proche du Soleil, est aussi la planète la plus proche en moyenne de la notre, parce que là je sèche complet.
Est ce que c'est dû aux orbites elliptiques ? Mais alors dans ce cas quid de Mars ??

Merci d'avance ;)
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Si on regarde le tracé des orbites de chaque planète, on observe que le tracé de Venus et de la Terre sont assez proche, et on pense donc intuitivement que les planètes elles-mêmes sont proches.
Cependant, les planètes ne mettent pas tous la même durée pour faire le tour du soleil, par conséquent, il y a beaucoup de moment ou Venus et de l'autre coté du Soleil. Quand on est le plus proche, il y a 0.28 AU (unité astronomique, la distance Terre-Soleil étant de 1 AU), mais il peut y avoir 1.72 AU de distance.
Mercure, étant plus proche du Soleil, a une orbite plus basse, la distance Terre-Mercure varie donc beaucoup moins. Au final, plus une planète est proche du Soleil, moins la distance entre elle et une autre planète va varier, et va se rapprocher de la distance entre l'autre planète et le Soleil.
Je passe les calculs qui sont dans les sources, mais on se retrouve avec une distance moyenne de 1.14 AU pour Venus et 1.04 AU pour Mercure.
Et c'est le cas pour toutes les autres planètes : à chaque fois, c'est Mercure qui est le plus proche, en moyenne, même si d'autres planètes sont plus proches durant certaines périodes.


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N'ayant pas accès aux sources et l'astronomie étant un sujet que je maitrise pas trop (je doute donc de même comprendre ces sources) si une âme charitable pouvait m'expliquer comment, la planète la plus proche du Soleil, est aussi la planète la plus proche en moyenne de la notre, parce que là je sèche complet.
Est ce que c'est dû aux orbites elliptiques ? Mais alors dans ce cas quid de Mars ??

Merci d'avance ;)

En gros, vu que Mercure est très proche du soleil, elle n'est pas plus loin que ça quand elle est de l'autre côté, alors que quand Vénus, Mars ou n'importe quelle autre planète est de l'autre côté, la distance est immense.
La distance avec Mercure varie au final assez peu, ce qui n'est pas le cas avec les autres, d'où le fait qu'elle soit plus proche en moyenne.

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android

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Ma compréhension du phénomène, c'est que les orbites des planètes sont toutes un peu elliptique (un peu hein, faut pas avoir les représentations d'une grosse ellipses non plus) avec le soleil comme un des foyers focaux.
Du coup, si on se représente deux planètes tournant autour du Soleil, il y a des moments où elles sont proches, mais il y a aussi des moments où elles sont extrêmement éloignées. Le fait que ca soit un peu elliptique semble faire que les distances "aux plus proches" ne compensent pas les distances "au plus loin", et donc que la distance moyenne entre deux planètes n'est pas simplement la différence de leur rayon par rapport au Soleil.
A l'inverse avec Mercure, qui est très proche du soleil, c'est presque comme la distance moyenne planète-soleil, qui se trouve être plus faible que le reste pour pas mal de planètes.

a écrit : N'ayant pas accès aux sources et l'astronomie étant un sujet que je maitrise pas trop (je doute donc de même comprendre ces sources) si une âme charitable pouvait m'expliquer comment, la planète la plus proche du Soleil, est aussi la planète la plus proche en moyenne de la notre, parce que là je sèche complet.
Est ce que c'est dû aux orbites elliptiques ? Mais alors dans ce cas quid de Mars ??

Merci d'avance ;)
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Si on regarde le tracé des orbites de chaque planète, on observe que le tracé de Venus et de la Terre sont assez proche, et on pense donc intuitivement que les planètes elles-mêmes sont proches.
Cependant, les planètes ne mettent pas tous la même durée pour faire le tour du soleil, par conséquent, il y a beaucoup de moment ou Venus et de l'autre coté du Soleil. Quand on est le plus proche, il y a 0.28 AU (unité astronomique, la distance Terre-Soleil étant de 1 AU), mais il peut y avoir 1.72 AU de distance.
Mercure, étant plus proche du Soleil, a une orbite plus basse, la distance Terre-Mercure varie donc beaucoup moins. Au final, plus une planète est proche du Soleil, moins la distance entre elle et une autre planète va varier, et va se rapprocher de la distance entre l'autre planète et le Soleil.
Je passe les calculs qui sont dans les sources, mais on se retrouve avec une distance moyenne de 1.14 AU pour Venus et 1.04 AU pour Mercure.
Et c'est le cas pour toutes les autres planètes : à chaque fois, c'est Mercure qui est le plus proche, en moyenne, même si d'autres planètes sont plus proches durant certaines périodes.

En général si on parle de planète proche, c’est pour l’observer depuis la terre ou y envoyer des trucs. Là ce qui nous intéresse c’est la plus proche au minimum de la distance.

À vérifier, mais avec le mode de calcul de l’anecdote, ça ne serait pas forcément la planète la plus proche du soleil qui serait la plus proche des autres en moyenne ? (dans un système à une seule étoile, ce qui n’est pas si fréquent que ça)

Mercure est la planète la plus proche de la Terre, en moyenne seulement, sur l'ensemble de sa révolution (tour complet du soleil). Mais la planète qui se rapproche le plus de la Terre, dans l'absolu, c'est Vénus.
Le voyage interplanétaire le plus court serait donc bien celui à destination de Vénus. Mais sa température, plus de 450°C, empêche qu'un vol habité y soit programmé. D'où l'intérêt qui est porté sur Mars, où la température moyenne tourne "seulement" autour de 60°C.

a écrit : Mercure est la planète la plus proche de la Terre, en moyenne seulement, sur l'ensemble de sa révolution (tour complet du soleil). Mais la planète qui se rapproche le plus de la Terre, dans l'absolu, c'est Vénus.
Le voyage interplanétaire le plus court serait donc bien celui à destination de Vénus
. Mais sa température, plus de 450°C, empêche qu'un vol habité y soit programmé. D'où l'intérêt qui est porté sur Mars, où la température moyenne tourne "seulement" autour de 60°C. Afficher tout
Ça empêche pas seulement le vol habité. À cause des conditions à la surface les sondes ne tiennent pas plus de deux heures. Sur mars on a dépassé les 15 ans sans problème.

a écrit : Mercure est la planète la plus proche de la Terre, en moyenne seulement, sur l'ensemble de sa révolution (tour complet du soleil). Mais la planète qui se rapproche le plus de la Terre, dans l'absolu, c'est Vénus.
Le voyage interplanétaire le plus court serait donc bien celui à destination de Vénus
. Mais sa température, plus de 450°C, empêche qu'un vol habité y soit programmé. D'où l'intérêt qui est porté sur Mars, où la température moyenne tourne "seulement" autour de 60°C. Afficher tout
Ha ben non, la température moyenne sur mars est de -63°C, c'est pas vraiment pareil.

Ok merci à tous pour ces explications, j'ai bien compris le concept.

a écrit : En gros, vu que Mercure est très proche du soleil, elle n'est pas plus loin que ça quand elle est de l'autre côté, alors que quand Vénus, Mars ou n'importe quelle autre planète est de l'autre côté, la distance est immense.
La distance avec Mercure varie au final assez peu, ce qui n'est p
as le cas avec les autres, d'où le fait qu'elle soit plus proche en moyenne. Afficher tout
Merci pour cette explication somme toute logique et simple à laquelle, pourtant, je n'avais jamais pensé... ;-)

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android

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On parle d'orbites elliptiques, ce qui est vrai, mais malheureusement à force, on a tendance à croire que la trajectoire est très aplati, limite un ballon de rugby.
En réalité l'orbite de la plupart des planètes, et notamment de la terre, est très proche du cercle.
Lorsqu'on essaye d'expliquer des notions d'orbites elliptiques, d'aphélie et de périhélie, on a souvent tendant à exagérer l'excentricité sur les schémas (ce qui est compréhensible, car expliquer cela avec quelque chose qui ressemble à un cercle, bon courage).

Pour les sources, je conseille la seconde qui reprend plusieurs explication de la première mais surtout dont le tableau de distance est lisible. Le format sur youtube est peu lisible.

Il est vrai qu'en terme de distance moyenne, eu égard à son orbite, mercure apparait comme la planète la plus proche de toutes les autres car elle est quasiment au même niveau que le soleil. Cependant, on peut remarquer que sa première place est souvent assez ténue : les distances ayant parfois que très peu d'écart.
Source vraiment intéressante qui nous force à regarder différemment l'espace.

a écrit : On parle d'orbites elliptiques, ce qui est vrai, mais malheureusement à force, on a tendance à croire que la trajectoire est très aplati, limite un ballon de rugby.
En réalité l'orbite de la plupart des planètes, et notamment de la terre, est très proche du cercle.
Lorsqu'on essaye d'exp
liquer des notions d'orbites elliptiques, d'aphélie et de périhélie, on a souvent tendant à exagérer l'excentricité sur les schémas (ce qui est compréhensible, car expliquer cela avec quelque chose qui ressemble à un cercle, bon courage). Afficher tout
Exact. L'excentricité e de la terre est de 0.01671022, 0 étant un cercle (foyers confondus). La terre à une orbite quasi circulaire.

Une orbite est elliptique pour tout 0 < e < 1.

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android

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a écrit : Pour les sources, je conseille la seconde qui reprend plusieurs explication de la première mais surtout dont le tableau de distance est lisible. Le format sur youtube est peu lisible.

Il est vrai qu'en terme de distance moyenne, eu égard à son orbite, mercure apparait comme la planète la plus proche
de toutes les autres car elle est quasiment au même niveau que le soleil. Cependant, on peut remarquer que sa première place est souvent assez ténue : les distances ayant parfois que très peu d'écart.
Source vraiment intéressante qui nous force à regarder différemment l'espace.
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L'écart est certes parfois ténu, mais on peut noter que pour chacune l'ordre de proximité moyenne suit l'ordre de proximité par rapport au soleil.
Je me demande quand même ce qu'il y a de nouveau dans cette découverte. L'orbite des planètes, notamment la Terre Vénus et Mercure sont quand même relativement bien connue depuis un paquet d'années. Le principe de moyenne aussi.

a écrit : Ça empêche pas seulement le vol habité. À cause des conditions à la surface les sondes ne tiennent pas plus de deux heures. Sur mars on a dépassé les 15 ans sans problème. Des sondes orbitales ont tout de même été envoyées sur Vénus depuis les années 1970 et sont restées sur place plusieurs années.
Évidemment au sol avec une pression atmosphérique équivalant à 93 bars (90 fois la pression terrestre !!), c'est plus compliqué.

a écrit : Des sondes orbitales ont tout de même été envoyées sur Vénus depuis les années 1970 et sont restées sur place plusieurs années.
Évidemment au sol avec une pression atmosphérique équivalant à 93 bars (90 fois la pression terrestre !!), c'est plus compliqué.
En orbite ça ne pose aucun problème, il n’y a pas d’atmosphère. Parmi les sondes envoyées au sol, très peu sont arrivées entières, et elles n’ont jamais tenu longtemps.

a écrit : L'écart est certes parfois ténu, mais on peut noter que pour chacune l'ordre de proximité moyenne suit l'ordre de proximité par rapport au soleil.
Je me demande quand même ce qu'il y a de nouveau dans cette découverte. L'orbite des planètes, notamment la Terre Vénus et Mercure sont quand
même relativement bien connue depuis un paquet d'années. Le principe de moyenne aussi. Afficher tout
La différence repose peut être sur une classification en distance soleil - planète sur une ligne droite alors que désormais cela est calculé en fonction de la distance moyenne / soleil puis comparée entre planète.
Neptune Uranus : 10 - 33
Mercure Uranus : 18.8 - 19.2
Terre Vénus : 0.28 - 1.136
Mercure Terre : 0.68 - 1.039

Le tableau n'est pas très intuitif, un code couleur pour voir les variations en auraient peut être améliorer la lecture

a écrit : En orbite ça ne pose aucun problème, il n’y a pas d’atmosphère. Parmi les sondes envoyées au sol, très peu sont arrivées entières, et elles n’ont jamais tenu longtemps. Si elles sont arrivées abîmées au sol, l’atmosphère n'est pas à blâmer. L’atmosphère dense de Vénus est une difficulté pour la longévité des instruments mais est plutôt un atout pour l'atterrissage.

C'est plutôt quand l’atmosphère est très ténue, comme sur Mars, qu'il est difficile de faire atterrir un objet car il doit pouvoir freiner très brutalement avant l’atterrissage, il n'est justement pas ralenti pas l’atmosphère. C'est un vrai défi technique.

a écrit : Si elles sont arrivées abîmées au sol, l’atmosphère n'est pas à blâmer. L’atmosphère dense de Vénus est une difficulté pour la longévité des instruments mais est plutôt un atout pour l'atterrissage.

C'est plutôt quand l’atmosphère est très ténue, comme sur Mars, qu'il est difficile de
faire atterrir un objet car il doit pouvoir freiner très brutalement avant l’atterrissage, il n'est justement pas ralenti pas l’atmosphère. C'est un vrai défi technique. Afficher tout
Pour Mars, pas le choix, il faut: freiner par friction, puis un parachute et enfin des rétrofusées, ajoutons à cela qu'il est impossible de télécommander la procédure, c'est à chaque fois un véritable exploit.

Pour Vénus, les conditions sont telles à la surface que pour le moment, nous n'avons tout simplement pas la technologie pour y envoyer des rovers, de l'électronique qui supportent de telles conditions de température (la pression atmosphérique n'est effectivement pas un gros problème) n'existe tout simplement pas.

Pour l'anecdote, je ne le savais pas parce que je ne me suis jamais posé la question, mais y'avait vraiment besoin d'un calcul pour ça?

C'est comme si je disais que Pluton est la planète la plus éloignée de la Terre, sauf quand elle est de l'autre coté du soleil... enfin bon, c'est toujours sympa une anecdote sur l'espace :)

a écrit : Pour Mars, pas le choix, il faut: freiner par friction, puis un parachute et enfin des rétrofusées, ajoutons à cela qu'il est impossible de télécommander la procédure, c'est à chaque fois un véritable exploit.

Pour Vénus, les conditions sont telles à la surface que pour le moment, nous n'
avons tout simplement pas la technologie pour y envoyer des rovers, de l'électronique qui supportent de telles conditions de température (la pression atmosphérique n'est effectivement pas un gros problème) n'existe tout simplement pas.

Pour l'anecdote, je ne le savais pas parce que je ne me suis jamais posé la question, mais y'avait vraiment besoin d'un calcul pour ça?

C'est comme si je disais que Pluton est la planète la plus éloignée de la Terre, sauf quand elle est de l'autre coté du soleil... enfin bon, c'est toujours sympa une anecdote sur l'espace :)
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Il faut croire que ni la pression, ni la température ne sont un problème pour les sondes:

"En aout 1970, lorsque la fenêtre de lancement vers Vénus s'ouvre à nouveau, les ingénieurs soviétiques disposent cette fois d'une capsule capable de résister à 180 bars et à une température de 540 °C. Constituée de deux demi-sphères en titane, elle présente un nombre d'ouvertures plus réduit pour limiter les points faibles."

fr.wikipedia.org/wiki/Exploration_de_V%C3%A9nus#Les_ann%C3%A9es_1970_:_premier_atterrissage

Par contre, quand on lit un peu, on dirait que c'est l'autonomie de la durée des transmissions qui est en cause, mais il n'est pas expliqué pourquoi. La combinaison de la pression et de la chaleur sur la longueur peut-être.