Les arbres ébouriffés de Nouvelle-Zélande

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Ce qui manque à l'anecdote, c'est le nom du phénomène. Cela s'appelle l'anémomorphose (à partir du grec ancien anémos (άνεμος), qui signifie « vent », et morphos (μορφος), qui signifie « forme »).

Concernant la distance parcourue sans obstacle par le vent entre sa création et l'endroit où il touche la côte, on parle de "fetch". C'est un fetch important qui à certains endroits peut créer de la houle. Concernant les arbres, je pense que Raean a raison, la constance du vent est plus importante dans ce phénomène que la force du vent. On parle alors de vents dominants.

Enfin, outre le fait que le vent pousse les arbres d'un côté durant leur croissance, il s'accompagne également d'embruns salés et de particules sableuses qui vont venir empêcher la formation de branches du coté où souffle le vent.

a écrit : Ouais mais la photo de slope point est vachement plus impressionnante, mystique dirais-je. Parce que son post-traitement est très bon...

On dirait une peinture surréaliste

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a écrit : Ce qui manque à l'anecdote, c'est le nom du phénomène. Cela s'appelle l'anémomorphose (à partir du grec ancien anémos (άνεμος), qui signifie « vent », et morphos (μορφος), qui signifie « forme »).

Concernant la distance parcourue sans obstacle par le vent entre sa création et l'en
droit où il touche la côte, on parle de "fetch". C'est un fetch important qui à certains endroits peut créer de la houle. Concernant les arbres, je pense que Raean a raison, la constance du vent est plus importante dans ce phénomène que la force du vent. On parle alors de vents dominants.

Enfin, outre le fait que le vent pousse les arbres d'un côté durant leur croissance, il s'accompagne également d'embruns salés et de particules sableuses qui vont venir empêcher la formation de branches du coté où souffle le vent.
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Ou est ce que tu vas chercher tout ça ?
C'est donc toi le petit Robert ? Ou alors tu as mangé l'encyclopédie de Diderot quand tu été petit (et d'autres livres avec !)
En tout cas merci pour tes précisions Sur chaque anecdote c'est une vraie plus value... Même si je ne me rappellerai que d'une fraction de tout ça.

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a écrit : Ou est ce que tu vas chercher tout ça ?
C'est donc toi le petit Robert ? Ou alors tu as mangé l'encyclopédie de Diderot quand tu été petit (et d'autres livres avec !)
En tout cas merci pour tes précisions Sur chaque anecdote c'est une vraie plus value... Même si je ne me rappellerai que d'une fraction de tout ça.
Imagine toi sur une plage des Landes de Gascogne devant une série d'arbres penchés sous un clair de lune champagne à la main et dire à ton conjoint ou conjointe : "tu as vu comme l'anémomorphose est intense ici ?".

Bon je sais pas si ça aide à conclure mais tu auras au moins l'air cultivé. ^^

Slope point n'est pas une île mais simplement le cap le plus au sud de l'île du sud. L'île habitée la plus au sud de la Nouvelle Zélande est Stewart Island.

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Cela s'appelle l'anémomorphisme (ce phénomène est également présent en France comme par exemple se les côtes bretonnes).

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a écrit : Slope point n'est pas une île mais simplement le cap le plus au sud de l'île du sud. L'île habitée la plus au sud de la Nouvelle Zélande est Stewart Island. Je confirme, j'y suis allé en janvier. Et il y a très peu voire pas du tout d'arbres au niveau du cap en lui-même. Entre le parking et le bout de terre, entre 1 et 2 km de marche, seulement des prairies, et forte érosion du sol à proximité immédiate des falaises. Le vent y souffle en effet relativement fort, on s'est bien amusés pour les photos. À peine 15° en plein été local, quand on avait entre 25° et 30° à Christchurch ou Dunedin quelques jours plus tôt.

De manière générale les côtes néo-zelandaises sont très exposées au vent, surtout sur l'île Sud. Ceci dit j'ai connu plus impressionnant que Slope Point : le phare de Point Reyes au nord de San Francisco. Cet endroit est réputé recevoir les vents les plus forts de toute la côte pacifique des continents américains (petit panneau à proximité du phare). Vents tempêtueux même un jour de beau temps. On y retrouve d'ailleurs aussi de beaux spécimens de "leaning tree". L'impact du vent est saisissant, car depuis le parking on marche sur une petite route qui en est abritée, et enfin un dernier petit virage à droite abrité derrière un rocher, et d'un coup c'est plus de 100 km/h de vent pleine face!

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J'ai presque même chose sur la tête le matin au réveil...