Des plantes pour extraire des métaux rares

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Certaines plantes sont capables d'accumuler de fortes doses de métaux toxiques présentes dans le sol. Cette capacité peut être utilisée pour dépolluer les sols (phytoremédiation), ou extraire des métaux rares comme le nickel (phytoextraction ou phytominage).

Dans le phytominage, les plantes hyperaccumulatrices peuvent être plantées sur des sols naturellement riches en minerais. Une fois les plantes récoltées, on les brûle et ne reste que les métaux dans les cendres. Le phytominage permet ainsi une extraction plus respectueuse de l'environnement. Cependant le phytominage n'est pour l'instant que rentable pour les éléments coûtant plus de 6000$/tonne, comme le nickel et le thallium.


Commentaires préférés (3)

Pour précision, le phytominage et donc le fait de les bruler ne pose pas de problème environnementaux.
En effet, il s'agit de carbone déjà présent dans le cycle du carbone. Qui était dans l'atmosphère quelques semaines auparavant et sera capté par les océans ou une plantes d'ici quelques semaines. Les problèmes environnementaux sont causés par le carbone de ressources fossile qui vient s'ajouter au cycle du carbone.

Sinon, j'avais travaillé sur un projet (qui n'a pas abouti) pour commercialiser des solutions de dépollution et d'accélération du retour de la biodiversité dans des zones pollués non pas à l'aide de plantes mais de champignons. Ce qui représente de nombreux avantages (pas cher, très rapide, facile à utiliser). Les travaux d'origines sur le sujet sont le fait d'universitaires. Je vous laisse rechercher si ça vous intéresse c'est très intéressant.

a écrit : Pour précision, le phytominage et donc le fait de les bruler ne pose pas de problème environnementaux.
En effet, il s'agit de carbone déjà présent dans le cycle du carbone. Qui était dans l'atmosphère quelques semaines auparavant et sera capté par les océans ou une plantes d'ici quelques semaines
. Les problèmes environnementaux sont causés par le carbone de ressources fossile qui vient s'ajouter au cycle du carbone.

Sinon, j'avais travaillé sur un projet (qui n'a pas abouti) pour commercialiser des solutions de dépollution et d'accélération du retour de la biodiversité dans des zones pollués non pas à l'aide de plantes mais de champignons. Ce qui représente de nombreux avantages (pas cher, très rapide, facile à utiliser). Les travaux d'origines sur le sujet sont le fait d'universitaires. Je vous laisse rechercher si ça vous intéresse c'est très intéressant.
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J'ai entendu parler de cette histoire de champignons-dépollueurs, ca avait l'air très prometteur, pourquoi ça n'a pas abouti, parce qu'on préfère recouvrir les sols pollués des anciens sites industriels de terre propre et construire des maisons dessus parce que c'est moins cher? (ces scandales sont nombreux)

Moi franchement, je pense que l'avenir donnera raison à l'anecdote, parce qu'actuellement, dépolluer les sols, ca veut dire: prendre la terre/sable où autre, polluée et la stocker dans une décharge "étanche". Un jour, faudra bien dépolluer les décharges, quoi. ;)


Tous les commentaires (23)

Pour précision, le phytominage et donc le fait de les bruler ne pose pas de problème environnementaux.
En effet, il s'agit de carbone déjà présent dans le cycle du carbone. Qui était dans l'atmosphère quelques semaines auparavant et sera capté par les océans ou une plantes d'ici quelques semaines. Les problèmes environnementaux sont causés par le carbone de ressources fossile qui vient s'ajouter au cycle du carbone.

Sinon, j'avais travaillé sur un projet (qui n'a pas abouti) pour commercialiser des solutions de dépollution et d'accélération du retour de la biodiversité dans des zones pollués non pas à l'aide de plantes mais de champignons. Ce qui représente de nombreux avantages (pas cher, très rapide, facile à utiliser). Les travaux d'origines sur le sujet sont le fait d'universitaires. Je vous laisse rechercher si ça vous intéresse c'est très intéressant.

C'est je pense le même principe pour la sarguasse, algue qui capte le plomb et l'arsenic (entre autre métaux lourd) contenu naturellement dans l'océan pour venir le déposer sur les plages caribéennes et africaines au grand dam des habitants.

a écrit : Pour précision, le phytominage et donc le fait de les bruler ne pose pas de problème environnementaux.
En effet, il s'agit de carbone déjà présent dans le cycle du carbone. Qui était dans l'atmosphère quelques semaines auparavant et sera capté par les océans ou une plantes d'ici quelques semaines
. Les problèmes environnementaux sont causés par le carbone de ressources fossile qui vient s'ajouter au cycle du carbone.

Sinon, j'avais travaillé sur un projet (qui n'a pas abouti) pour commercialiser des solutions de dépollution et d'accélération du retour de la biodiversité dans des zones pollués non pas à l'aide de plantes mais de champignons. Ce qui représente de nombreux avantages (pas cher, très rapide, facile à utiliser). Les travaux d'origines sur le sujet sont le fait d'universitaires. Je vous laisse rechercher si ça vous intéresse c'est très intéressant.
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J'ai entendu parler de cette histoire de champignons-dépollueurs, ca avait l'air très prometteur, pourquoi ça n'a pas abouti, parce qu'on préfère recouvrir les sols pollués des anciens sites industriels de terre propre et construire des maisons dessus parce que c'est moins cher? (ces scandales sont nombreux)

Moi franchement, je pense que l'avenir donnera raison à l'anecdote, parce qu'actuellement, dépolluer les sols, ca veut dire: prendre la terre/sable où autre, polluée et la stocker dans une décharge "étanche". Un jour, faudra bien dépolluer les décharges, quoi. ;)

a écrit : Pour précision, le phytominage et donc le fait de les bruler ne pose pas de problème environnementaux.
En effet, il s'agit de carbone déjà présent dans le cycle du carbone. Qui était dans l'atmosphère quelques semaines auparavant et sera capté par les océans ou une plantes d'ici quelques semaines
. Les problèmes environnementaux sont causés par le carbone de ressources fossile qui vient s'ajouter au cycle du carbone.

Sinon, j'avais travaillé sur un projet (qui n'a pas abouti) pour commercialiser des solutions de dépollution et d'accélération du retour de la biodiversité dans des zones pollués non pas à l'aide de plantes mais de champignons. Ce qui représente de nombreux avantages (pas cher, très rapide, facile à utiliser). Les travaux d'origines sur le sujet sont le fait d'universitaires. Je vous laisse rechercher si ça vous intéresse c'est très intéressant.
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C’est super de faire ce genre de démarche, même si elle ne sont pas abouties, ont pense injustement qu’il nous faut une solution miracle pour sauver notre planète mais en réalité elle n’existe pas et ce sont plein de petits projets presque insignifiants par rapport à l’echelle totale qui constitueront finalement les briques d’une solution.
Dans cette société de nouvelle technologie de nombreux, très nombreux problèmes apparaissent mais on tend peu à peu a être tellement interconnecté qu’un petite idée partager peut rapidement devenir un concept génial et révolutionnaire, il ne faut surtout pas hésiter à faire des recherches et experimenter, même des problématiques travaillées par le MIT ou qu’importe, il y aura toujours une petit contribution de notre part que ça soit au niveau du développement ou de la diffusion du concept. Tu devrais peut être continuer un peu ton projet qui sait jusqu’où cela peut te mener

a écrit : Pour précision, le phytominage et donc le fait de les bruler ne pose pas de problème environnementaux.
En effet, il s'agit de carbone déjà présent dans le cycle du carbone. Qui était dans l'atmosphère quelques semaines auparavant et sera capté par les océans ou une plantes d'ici quelques semaines
. Les problèmes environnementaux sont causés par le carbone de ressources fossile qui vient s'ajouter au cycle du carbone.

Sinon, j'avais travaillé sur un projet (qui n'a pas abouti) pour commercialiser des solutions de dépollution et d'accélération du retour de la biodiversité dans des zones pollués non pas à l'aide de plantes mais de champignons. Ce qui représente de nombreux avantages (pas cher, très rapide, facile à utiliser). Les travaux d'origines sur le sujet sont le fait d'universitaires. Je vous laisse rechercher si ça vous intéresse c'est très intéressant.
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Je suis curieux de ce que tu dis, que les champignons coûtent peu. Je pensais justement que ce serait le contraire, face à des plantes : les champignons ont besoin de conditions de température, d'humidité et de lumière qui sont bien différentes des plantes, et plus difficiles à obtenir. Comment ça se fait donc que ce soit plus intéressant de collecter les métaux à l'aide de champis ?

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a écrit : Je suis curieux de ce que tu dis, que les champignons coûtent peu. Je pensais justement que ce serait le contraire, face à des plantes : les champignons ont besoin de conditions de température, d'humidité et de lumière qui sont bien différentes des plantes, et plus difficiles à obtenir. Comment ça se fait donc que ce soit plus intéressant de collecter les métaux à l'aide de champis ? Afficher tout Pas de collecter des métaux, mais dépolluer des zones sinistrés et provoquer un retour très rapide à une biodiversité normale.
En fait de nombreux champignons se cultivent à l'aide de déchets, par exemple du marc de café et de la paille, donc pas trop cher (il y a pleins de méthodes). Et dans le cas de la solution de dépollution, le produit aurait été du mycelium (la racine du champignon) qui se serait présenté sous forme de motte de terre "imbibée" de mycelium.
Il faut sortir de sa tête l'idée du champignon sous forme de cèpes, amanites ou autres girolles.

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a écrit : Pour précision, le phytominage et donc le fait de les bruler ne pose pas de problème environnementaux.
En effet, il s'agit de carbone déjà présent dans le cycle du carbone. Qui était dans l'atmosphère quelques semaines auparavant et sera capté par les océans ou une plantes d'ici quelques semaines
. Les problèmes environnementaux sont causés par le carbone de ressources fossile qui vient s'ajouter au cycle du carbone.

Sinon, j'avais travaillé sur un projet (qui n'a pas abouti) pour commercialiser des solutions de dépollution et d'accélération du retour de la biodiversité dans des zones pollués non pas à l'aide de plantes mais de champignons. Ce qui représente de nombreux avantages (pas cher, très rapide, facile à utiliser). Les travaux d'origines sur le sujet sont le fait d'universitaires. Je vous laisse rechercher si ça vous intéresse c'est très intéressant.
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Après, je pense que je ne vous apprends rien mais il est toujours bon de rappeler qu'au-delà de l'aspect technique et économique de ce genre de projet, il y a toujours la crainte de créer de nouveaux problèmes environnementaux avec une solution qui semble a priori bonne pour l'environnement (je crois qu'il y a des anecdotes déjà sur ce sujet), comme par exemple ici l'impact de l'introduction de champignons, plantes, bactéries ou autre dans une certaine zone. Mais en effet la bio-remédiation est un domaine super intéressant et prometteur. Est-ce que vous pourriez développer un peu plus sur votre projet (genre quel champignon et ce qu'il fait), si ce n'est pas confidentiel ?

a écrit : J'ai entendu parler de cette histoire de champignons-dépollueurs, ca avait l'air très prometteur, pourquoi ça n'a pas abouti, parce qu'on préfère recouvrir les sols pollués des anciens sites industriels de terre propre et construire des maisons dessus parce que c'est moins cher? (ces scandales sont nombreux)

Moi franchement, je pense que l'avenir donnera raison à l'anecdote, parce qu'actuellement, dépolluer les sols, ca veut dire: prendre la terre/sable où autre, polluée et la stocker dans une décharge "étanche". Un jour, faudra bien dépolluer les décharges, quoi. ;)
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Ca n'a pas abouti pour moi mais j'espère que d'autres sauront mener à bien cette solution !
La difficultée était de créer un business modèle viable capable de faire vivre quelques employés. Pour nous la solution était de diversifier les sources de revenus en capitalisant sur nos ressources : cuir de champignon et solution pour booster le rendement agricole avec du mycelium (très intéressant aussi, il se produit une symbiose avec la plante qui va grandement réduire les besoins en eau, engrais et augmenter le rendement, c'est un phénomène qui se fait naturellement mais la monoculture intensive tend à l'atténuer) ce qui aurait permis de maintenir l'activité dépollution même si elle n'était pas assez rentable.
Mais même alors l'opération présentait trop de difficultés.
Cependant avec les orientations actuelles des politiques agricoles et sur la biodiversité il y a de bonnes chances d'avoir un marché viable d'ici une dizaine d'années en Europe et dans les zones souffrant de stress hydrique.

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a écrit : Après, je pense que je ne vous apprends rien mais il est toujours bon de rappeler qu'au-delà de l'aspect technique et économique de ce genre de projet, il y a toujours la crainte de créer de nouveaux problèmes environnementaux avec une solution qui semble a priori bonne pour l'environnement (je crois qu'il y a des anecdotes déjà sur ce sujet), comme par exemple ici l'impact de l'introduction de champignons, plantes, bactéries ou autre dans une certaine zone. Mais en effet la bio-remédiation est un domaine super intéressant et prometteur. Est-ce que vous pourriez développer un peu plus sur votre projet (genre quel champignon et ce qu'il fait), si ce n'est pas confidentiel ? Afficher tout Oh, désolé je viens de voir que vous avez déjà répondu à JohnJFlorence. Du coup, ce champignon était capable de ré-utiliser l'élément polluant qu'il absorbe, ou bien il aurait juste servi de stockage jusqu'à ce qu'il soit récolté et traité ? Vu le réseau que forme ce genre de champignon dans le sol, j'imagine que ça doit être chaud pour tout récupérer ?

a écrit : J'ai entendu parler de cette histoire de champignons-dépollueurs, ca avait l'air très prometteur, pourquoi ça n'a pas abouti, parce qu'on préfère recouvrir les sols pollués des anciens sites industriels de terre propre et construire des maisons dessus parce que c'est moins cher? (ces scandales sont nombreux)

Moi franchement, je pense que l'avenir donnera raison à l'anecdote, parce qu'actuellement, dépolluer les sols, ca veut dire: prendre la terre/sable où autre, polluée et la stocker dans une décharge "étanche". Un jour, faudra bien dépolluer les décharges, quoi. ;)
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L'échouage du Torrey Canyon et la pollution qu'il a entrainé date de 1967 (53 ans).
Les hydrocarbures récupérés sur les plages bretonnes sont, depuis, stockés sans espoir d'être un jour détruits ou recyclés

a écrit : J'ai entendu parler de cette histoire de champignons-dépollueurs, ca avait l'air très prometteur, pourquoi ça n'a pas abouti, parce qu'on préfère recouvrir les sols pollués des anciens sites industriels de terre propre et construire des maisons dessus parce que c'est moins cher? (ces scandales sont nombreux)

Moi franchement, je pense que l'avenir donnera raison à l'anecdote, parce qu'actuellement, dépolluer les sols, ca veut dire: prendre la terre/sable où autre, polluée et la stocker dans une décharge "étanche". Un jour, faudra bien dépolluer les décharges, quoi. ;)
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Heu non pas du tout, la dépollution des sols ne se limite pas à enlever le sol et le stocker en décharge. La phytoremédiation ne date pas d'hier et a déjà était utilisé pour dépolluer des sols.
Les techniques de dépollution sont nombreuses : on parle d'in situ lorsque on dépollue le sol directement (la phytoremédiation en fait parti), sur site lorsqu'on extraie la terre et la traite sur place, et ex situ lorsqu'elle est traité ailleurs que sur le site.
En France, il y a des lois et on peut pas faire n'importe quoi avec un ancien site industriel (il y a bien sur toujours des bandits). Le site doit être dépollué en fonction du nouvel usage prévu. S'ils ne respectent pas les normes certains usages sont impossibles (les plus sensibles étant les écoles et crèches si je me rappelle bien).

a écrit : Heu non pas du tout, la dépollution des sols ne se limite pas à enlever le sol et le stocker en décharge. La phytoremédiation ne date pas d'hier et a déjà était utilisé pour dépolluer des sols.
Les techniques de dépollution sont nombreuses : on parle d'in situ lorsque on dépollue le sol directement (la
phytoremédiation en fait parti), sur site lorsqu'on extraie la terre et la traite sur place, et ex situ lorsqu'elle est traité ailleurs que sur le site.
En France, il y a des lois et on peut pas faire n'importe quoi avec un ancien site industriel (il y a bien sur toujours des bandits). Le site doit être dépollué en fonction du nouvel usage prévu. S'ils ne respectent pas les normes certains usages sont impossibles (les plus sensibles étant les écoles et crèches si je me rappelle bien).
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Je suis d'accord, mais comme tu le dit, il y a des bandits (souvent, les scandales d'aujourd'hui sont les conséquences d'une époque révolue, tout du moins en France, où les pollution on mis du temps à faire surface) mais il y a aussi des sites encore impossibles à dépolluer avec la technologie actuelle. Dépolluer une zone qui a accueilli, par exemple, une entreprise de BTP c'est une chose, mais dépolluer une zone qui a accueilli, par exemple, une casse de bagnoles dont les fluides des carcasses n'ont jamais été vidangés et qui ont pourri pendant 75 ans, c'est impossible, faut décaper le terrain.
Aujourd'hui, effectivement, les lois sont très strictes... en France, mais pas partout, et en général, il est moins cher d'enlever une bonne couche de terre, de la stocker (définitivement?) d'étanchéifier, de combler avec des gravats non toxiques et de construire des immeubles (pas des pavillons avec jardins car des andouilles risqueraient de planter des fraises dessus, quelle idée!^^), ce qui se fait très couramment dans les grandes villes en France, ce qui revient à enterrer le problème.

Ce qu'ils ne savaient pas... C'est que 2060 verra naître des groupuscules extrémistes pro-défenseurs des droits des plantes

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Ce qui est dommage c'est qu'on parle de remédié à la pollution des sols.. Mais dans la foulée il fait forcément parler de rentabilité pour pouvoir parler de faisabilité

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a écrit : Ce qui est dommage c'est qu'on parle de remédié à la pollution des sols.. Mais dans la foulée il fait forcément parler de rentabilité pour pouvoir parler de faisabilité C'est pour ça qu'on pond des lois, et des taxes, certes souvent insuffisantes mais qui sont sensées servir à ce que polluer coûte plus cher que de nettoyer.

Un des gros problèmes, c'est que les entreprises polluantes d'avant ne capitalisaient pas de fonds pour dépolluer leur site après la fin (inévitable, un jour où l'autre) de leurs activités, alors une fois la clé sous la porte, les sites abandonnés, ben c'est le problèmme de la collectivité (c'est à dire: nous tous)

C'est en train de changer, mais ca change pas vite.

En tout cas, on a/aura besoin de ces technologies, et en plus, avec le bordel actuel, la pollution que l'on a exporté avec nos usines dégueulasses dans les pays pauvres est en train de revenir peu à peu chez nous, car les pays pauvres n'en veulent plus! Et ils ont raison. Va falloir s'adapter et accepter tôt où tard de payer pour nettoyer nos saletés, c'est inévitable.

BON, alors, ces champignons, ça vient? Des subventions? On va y réfléchir... :)

Certaines moisissures ainsi que des bactéries, ont également la faculté de pouvoir stocker les métaux.
En parallèle de la dépollution de sites, elles font également l'objet de recherches, avec la finalité d'extraire la très grande panoplie de métaux présents dans les boues de stations d'épuration.
Maintenant, tout est question de viabilité financière...

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a écrit : Pour précision, le phytominage et donc le fait de les bruler ne pose pas de problème environnementaux.
En effet, il s'agit de carbone déjà présent dans le cycle du carbone. Qui était dans l'atmosphère quelques semaines auparavant et sera capté par les océans ou une plantes d'ici quelques semaines
. Les problèmes environnementaux sont causés par le carbone de ressources fossile qui vient s'ajouter au cycle du carbone.

Sinon, j'avais travaillé sur un projet (qui n'a pas abouti) pour commercialiser des solutions de dépollution et d'accélération du retour de la biodiversité dans des zones pollués non pas à l'aide de plantes mais de champignons. Ce qui représente de nombreux avantages (pas cher, très rapide, facile à utiliser). Les travaux d'origines sur le sujet sont le fait d'universitaires. Je vous laisse rechercher si ça vous intéresse c'est très intéressant.
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Merci beaucoup pour ton commentaire instructif. Ça n’a pas abouti pour quelles raisons ? Comment contrôler la population de champignons ? C’est ultra intéressant en tout cas

Je me souviens avoir vu un reportage traitant du nucléaire (je ne sais plus lequel ni où) et ils parlaient d'une possibilité de décontamination du sol par les plantes lorsqu'il y avait de la radiation nucléaire (il était peut être question de Tchernobyl ?) Ma mémoire me fait terriblement défaut, désolé, en tout cas une des plantes qui aurait la capacité de décontamination serait le cannabis.

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a écrit : Ca n'a pas abouti pour moi mais j'espère que d'autres sauront mener à bien cette solution !
La difficultée était de créer un business modèle viable capable de faire vivre quelques employés. Pour nous la solution était de diversifier les sources de revenus en capitalisant sur nos ressources : cuir d
e champignon et solution pour booster le rendement agricole avec du mycelium (très intéressant aussi, il se produit une symbiose avec la plante qui va grandement réduire les besoins en eau, engrais et augmenter le rendement, c'est un phénomène qui se fait naturellement mais la monoculture intensive tend à l'atténuer) ce qui aurait permis de maintenir l'activité dépollution même si elle n'était pas assez rentable.
Mais même alors l'opération présentait trop de difficultés.
Cependant avec les orientations actuelles des politiques agricoles et sur la biodiversité il y a de bonnes chances d'avoir un marché viable d'ici une dizaine d'années en Europe et dans les zones souffrant de stress hydrique.
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Ca m'intéresse beaucoup ton projet ! Et j'ai eu l'habitude de bosser sur des business models complexes, possible d'en discuter en mp ?! (je sais pas si c'est possible avec l'appli !)

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