Une structure vestigiale humaine est un caractère corporel de l'Homme dont la fonction initiale a été perdue. Cela comprend par exemple les dents de sagesse, le pli de la peau sous le nez, mais également une queue sur l'embryon humain disparaissant à la 8ème semaine.
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youtu.be/JAs4edeYUJY
Alors c’est un vestige du museau animal.
Sources : sa trilogie "Le Cycle des Dieux" ("Nous les dieux", "Le souffle des dieux", "Le mystère des dieux").
De plus, la capacité humaine à penser et organiser sa survie face à l’environnement fait que notre espèce contrecarre légèrement l’évolution : si le caractère n’est pas utile à notre survie, la sélection naturelle ne fera pas ressortir ce caractère plus qu’un autre.
...Et comme nous sommes aujourd’hui en mesure de modifier notre génome de manière intentionnelle et bientôt en usage commercial, Darwin lui-même ne sait pas où nous allons ;)
En opposé des structures vestigiales, il y a également les organes qui "apparaissent" ou réapparaissent, et je veux citer le "fabella" ou "fabela".
Il s'agit d'un petit os situé à la partie postérieure du genou, et dont on est actuellement en train de mesurer un pourcentage bien plus important au sein de la population actuelle, qu'il n'y a un siècle: jusqu'à 39% en 2018, contre seulement 11% en 1918.
La Science ne détermine pas exactement son rôle et utilité, mais met en relation cette spectaculaire augmentation de présence, à notre alimentation plus variée et abondante, ayant entraîné une modification de la taille moyenne humaine, et donc des contraintes mécaniques.
Le cas de présence du fabella, semble assez notable dans la population Sud-coréenne, pays où les femmes ont gagné pas moins de 20,1 centimètres de stature moyenne en un siècle, à la paire d'être un pays ayant passé d'une économie de subsistance à celle d'un pays développé de haute technologie.
En matière d'Evolution humaine, tout ne peut pas être attribué au seul fruit du hasard et de la sélection génétique. J'en veux pour exemple, la mesure de l'épaisseur du fémur, mise en relation avec les premiers moments de la domestication du cheval en tant que monture.
Il en est de même pour la modification du coude, apparaissant avec les premiers archers.
Il est également intéressant de parler de toutes les particularités anatomiques apportée par l'Homme de Néandertal, et qui, même s'il est aujourd'hui disparu en tant qu'espèce, est encore présent à hauteur de 2%, dans la majorité de la population mondiale.
La peau plutôt claire des populations d'origine Euro-Asiatique, n'est, par exemple, qu'un vestige d'une caractéristique anatomique que l'Homme de Néandertal a patiemment acquis sur des dizaines de générations, et que le Sapiens a également pu acquérir par un raccourci génétique : le métissage.
Je ne sais cependant pas si ça s'applique à mon cas. Puisque dans le cas d'une structure vestigiale, la caractéristique existe encore, elle est juste inutile. Elle n'a pas encore disparue même si il est probable qu'elle le fasse à l'avenir. Pour reprendre l'exemple, les gènes pour faire une queue sont encore existant en nous, c'est l'expression des gènes qui change et qui petit a petit, par sélection (car mine de rien faire pousser une queue pompe des ressources), amène la queue (à l'échelle de l'espèce) vers une total disparition.
J'ai pas de sources donc si j'ai tord, n'hésitez pas.
D'ailleurs, la barbe, ca sert a quoi a part nous faire acheter des tondeuses aujourd'hui? (a la base c'est une protection contre les éléments mais aujourd'hui, ils me cassent les pieds ces poils^^)
Il me semble que les amérindiens et les africains noirs n'en n'ont pas, où très peu, si je ne m'abuse...
Oups, devancé.
La barbe, chez le Néandertal avait une fonction protectrice, tant contre le froid comme contre les coups de soleil. Cette fonction était très importante, car la peau claire est très sensible aux excès du soleil, fusse par réverbération de la lumière sur les zones enneigées.
Il semble d'ailleurs qu'au sein des populations Néandertal, les roux étaient prédominants.